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Oceane

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  • Oceane 19 février 2016 08:03

    Thomas abarnou,


    Vos « outils intellectuels » à vous vous permettent-ils de comprendre que l’autodétermination dont vous vous faites le défenseur n’entend pas accepter que le choix des dirigeants soit décidé hors du pays, par des non nationaux tels que vous et vos dirigeants ? Autodétermination signifie que l’on se fiche royalement des avis comme « Bachar se venge. Bachar est un salaud », « Bachar doit partir » ! Imaginez-vous à quel point c’est agaçant pour un non Européen d’entendre cela ? Et si les Syriens qui soutiennent leur président le faisaient parce que agacés par cette prétention néocoloniale à vouloir décider pour les autres ? Vos outils intellectuels vous servent donc à quoi si vous ne faites pas le minimum, c’est-à-dire vous mettre à la place des autres ; vous demander ce que vous feriez face à une telle arrogance ?

    Si un Syrien vous demandait de quel droit pour vous « La représentativité de l’Etat doit changer », que lui repondriez-vous ? Les fameuses « valeurs occidentales », « la démocratie » à répandre partout dans le monde ? Celles-là même qui, depuis des siècles, sèment le chaos partout dans le monde et bien à l’abri derrière ses armes diverses et son bouclier nucléaire ? Redescendez donc sur terre et prenez la peine de vous demander ce que pensent vraiment les autres de vous et de votre prétention à être Le modèle humain et sociétal à suivre.
    Vous décidez de qui est « autocrate », de qui est « légitime », de qui ne l’est pas ; Au nom de quoi ! Vous décidez que les intérêts de peuples étrangers sont mieux défendus par vous et non par leurs dirigeants légitimes et surtout par le premier d’entre eux ! Qui vous a institué distributeur de bons et de mauvais points aux dirigeants de peuples que vous avez soumis depuis des siècles ? C’est tout de même aberrant !

    Je regardais un jour « 28mn » et tous les invités, comme vous, pensaient que le départ de Poutine laisserait le champ libre au néocolonialisme de l’Europe occidentale. Seul un jeune homme n’entonnait pas la même chanson. Il posa cette simple question : « qu’est-ce qui vous fait croire que le successeur de Poutine ne sera pas plus dur que lui ? » Tous les invités furent incapables de répondre, tellement leur point de vue néocolonialiste leur paraissait une évidence.
    C’est la même chose avec la Syrie : et si le successeur du président Assad était un autre Assad et même puissance 10 ? Votre égocentrisme vous empêche bien évidemment de vous poser ce genre de question, persuadé que vous êtes, d’être aimé des peuples du monde ; ces mêmes peuples dont vous détruisez le pays pour mieux les soumettre et faire d’eux des « réfugiés » internes et externes ?


  • Oceane 19 février 2016 07:06

    Thomas abarnou,



    L’incitation à l’impérialisme et au néocolonialisme devrait être considéré comme un crime contre l’humanité et l’autodétermination des peuples non européens.
    Franchement, auriez-vous du sang néocolonial dans les veines ? Cessez donc de vous prendre pour l’idéal humain. Contrairement à ce que vous prétendez, votre choix est fait et comme il se doit chez un esprit néocolonialiste, votre choix se porte bien évidemment sur le néocolonialisme européen - dans « européen » j’inclus tous les démembrements européens dans le monde non européen. 



  • Oceane 8 septembre 2015 21:38

    Assad aurait donc demandé à Obama et à Hollande de déstabiliser son pays, comme Sarkozy l’a fait avec la Libye ? 


    La mauvaise foi fait dire n’importe quoi !

    Un petit rappel historique d’un expert en guerres coloniales : « Cette guerre commence comme une expédition coloniale classique, politiquement et militairement. 
    En politique, on s’appuie sur les opposants, vietnamiens au Viêt-Minh qu’on renforce et, quand c’est possible, on organise : c’est l’appel à l’ex-empereur Bao Dai que d’Argenlieu avait proposé avant son départ, que reprend Bollaert après l’echec de la mission Mus et que fait aboutir Pignon - comme Chirac et Sarkozy en Côte d’Ivoire - ; c’est l’alliance avec les minorités ethniques des régions de montagnes, hauts plateaux du Sud Vietnam, en particulier ; c’est l’appui offert aux minorités religieuses, catholiques du Nord-Vietnam regroupées autour de leurs évêques, codaïstes du Sud-Viêtnam, Hoa-Hoa et même les bandes crminelles bien organisées des Binh Xuyen.
    Militairement, la composition du corps expéditionnaire est typiquement coloniale. Les cadres et la troupe sont sont professionnels ; pas d’appelés ni de réservistes mobilisés mais des »marsouins« , des légionnaires, beaucoup d’ »autochtones« et une proportion notable d’Africains » Pierre Messmer, « Les Blancs s’en vont ».

    Au lieu d’inverser les responsabilités et/ou chercher à les minimiser, il est très utile de se référer à l’histoire et constater qu’elle se répète. Très utile aussi de se demander pourquoi les Européens se croient les mieux à même de défendre les libertés et les intérêts des peuples non-Européens contre des « tyrans qui oppriment leur propre peuple », comme Assad qui « bombarde son propre peuple ».



  • Oceane 8 septembre 2015 16:24

    Que du bonheur, merci Michel Onfray.


    L’Europe doit cesser de croire qu’elle ne sera pas atteinte par les conséquences de la destruction d’autres pays et regions.


  • Oceane 7 septembre 2015 20:47

    @Maiboroda,


    L’auteur fait de la démographie le bouc émissaire , la raison principale de l’afflux de réfugiés en Europe et non la résultante de la déstabilisation des pays du MO et d’Afrique. 
    Et ça c’est malhonnête. Rien sur la destruction de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Libye et celle de la Syrie à travers les idiots utiles de Daech et autre al nosra. Et surtout sur les conséquences de cette destruction.
     Aller tester son armement sur d’autres peuples c’est « democratique » et ces peuples doivent, avec Remi Manso, applaudir à la destruction de leur chez eux alors que Rémi Manso vit en sécurité chez lui, où personne ne viendra déverser son stock de bombes. 
    Et de chez lui, loin des bombes et du chaos, il veut réguler la natalité des autres. Sans jamais se demander qui s’accapare des richesses de la planète : la majorité de l’humanité ou une minorité ?

    Il semble que l’Europe ne veuille jamais tirer les leçons de ses aventures militaires passées. Et cet article en est une illustration parfaite.


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