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Mortarion

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  • Mortarion 24 octobre 2013 00:14
    Utiliser le terme de « charges patronales » était un coup de génie, les gens ont vraiment l’impression que le patron paye de sa poche, et c’est bien fait pour ce salaud ! 

    Et s’il n’y avait que ça ! Je connais quelqu’un à la Poste qui est persuadée que l’état se met une dizaine d’euro dans la fouille à chaque fois qu’elle vend un timbre à 58 ct....

    On peut rajouter également ceux qui vont le médecin pour se faire prescrire du doliprane pour payer la boite moins cher : 1 euro la consultation et 50ct la boîte, c’est sûr que ça vaut le coup. Après tout, la sécu paye le reste, directement de sa poche !

    Il est tellement plus facile de se dire qu’on aura pas de retraite à cause de l’état plutôt que de s’assumer soi-même. 

    Et après on dit que je suis un salaud de riche car je touche en allocation familiale ce que l’état me prend sur MON salaire pour ces mêmes allocations !

    Une assurance, c’est une cotisation en fonction des risques et des prestations attendues, soit tout le contraire de notre système basé uniquement sur le salaire. On ne choisit ni les cotisations (qui augmentent) ni les prestations (qui baissent). 
    Nous n’avons pas d’assurance chômage ou social, nous avons uniquement un impôt déguisé dont la contrepartie sera supprimée bien avant le remboursement de ses frais de fonctionnement.

    Dans le fond, le problème c’est que la plupart des gens veulent déléguer l’administration de leur vie, particulièrement le volet fiscal. Oui aux impôts, taxes et cotisations pour les autres ! C’est bien la doctrine qui règne en France, non ? Que tout ceux qui gagne plus que moi paye !

     Tout le monde à peur d’un système à l’Américaine où c’est chacun pour sa gueule, mais dites vous une chose mes amis : si on nous rend la ponction « sociale » de nos salaires, nous nous apercevrons que nous n’avons pas besoin d’autant d’aides (car plus de revenus) et nous pourrons nous tourner vers des systèmes privés qui réduirons les frais de fonctionnement par jeu de la concurrence (et oui, on l’a bien vu pour les opérateurs téléphonique et internet). Que les détracteurs essaient un peu de savoir combien notre système social consomme uniquement en frais fonctionnement, on pourra alors voir si c’est vraiment efficace (mais tout ce qui fait payer les autres plus que soit est efficace, non ?)


    Et je finirais en disant que les charges insupportables sur nos salaires empêchent la création d’emplois à faible valeur ajoutée Monétaire (tels les fameux livreurs de journaux aux USA) et font peser sur les autres travailleurs le poids de l’entretien de personnes ne pouvant s’assumer elles-même à cause du prix de leur propre protection sociale, ce qui est un comble.


  • Mortarion 20 février 2013 15:35

    On appelle cela l’investissement sur l’avenir. Les médecins, les garagistes, les caissières, les maçons, etc... de demain sont les enfants d’aujourd’hui !
    Dans 30 ans, tu paiera²s le même prix que tout le monde pour accéder à l’autoroute, même si ce sont les enfants des autres qui les entretiennent.
    Tu attendras de la même façon à la poste ou à l’hopital...
    Tu paiera le même prix pour ta baguette.

    Au nom de quoi tu retirerai les bénéfices des sacrifices du choix de vie familiale ?
    Au nom de quoi les enfants de demain devraient servir de la même manière ceux qui ont craché sur leur parent et ont refusé de donner un kopek pour leur éducation.

    La civilisation, c’est comme le climat. C’est compliqué et il faut voir la globablité pour comprendre le détail.



  • Mortarion 20 février 2013 12:45

    Merci pour cet example très réaliste
    Quand mon premier enfant est né, j’était un jeune cadre à 2000 euro (j’ai commencé à 1600). Je n’avait le droit à aucune aide, ni APL, ni aide pour l’enfant, rien pour la crèche. A cause de mon salaire de « salaud », la crèche demandait les 2/3 du salaire de caissière de ma femme. Le dernier tiers ne suffisait pas à payer les nourrices pour combler la différence entre les heures d’ouvertures et ceux de nos emplois. Alors elle s’est arrêté de travailler’, car mon emploi avait du potentiel. Elle n’a pas eu de congé de parental, car elle avait changé d’emploi (pour me suivre) juste avant de savoir qu’elle était enceinte... Comme quoi on fait aussi des enfants par amour et non par calcul.

    Aujourd’hui j’ai 3 enfants, je gagne 3000 euro par mois et je suis exilé à 80 Km de mon travail à cause du prix du logement. Les allocs ne paient pas les crédits que j’ai contracté pour arrivé à joindre les deux bouts le temps de regagner l’argent perdu par l’arrivé de ce premier enfant. (et oui, le loyer ne s’adapte pas, et les impôts ne baissent pas tout de suite)
    Tout ça à coup de sacrifice du style "t’es cadre, t’a pas horaire, tu bosses et tu la ferme même si tu part à l’étranger 2 à 3 semaines par mois, et pis t’a qu’a t’acheter une webcam si tu voir tes gosses

    J’ai toujours assumé, mais payer de plus en plus pour me faire insulter pour la seule aide que je perçois ça devient dur. Les cadres ne sont pas tous des fumiers nantis. La seule chance que l’on peut me reprocher a été d’avoir eu à la fois les moyens intellectuels, la motivation et l’opportunité de le faire.
    La justice social ne s’est pas occupée de moi, quand je vivais dans un entrepot désaffecté, et que j’utilisai mon salaire pour m’acheter des livres de formation, que je lisais
    à la lueur des lampadaires de la rue en rêvant de d’une avenir joyeux pour fonder une famille.

    J’aurai surement mieux fait d’aller voir une assistante sociale pour pleurer au lieu de m’esquinter à construire mon avenir. J’aurai certainement moins de salaire, mais moins de dettes, moins de stress. J’aurais mieux vécu, j’aurai eu plus de présence pour ma famille. Et surtout, ceux qui faisait la Java quand je trimait comme un chien ne viendraient pas lorgner sur ma gamelle au nom de la sainte Justice Sociale en me vouant aux gémonies.


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