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Mortarion

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  • Mortarion 30 juillet 2015 12:32

    Bonjour,


    Le débat a dévié sur la morale liée à forcer ou non une femme à avorter. Il porte à la base sur l« égalité des droits, alors reprenons le cas d’une grosse non prévue par les deux membres du couple :

    - La femme veut le garder et pas l’homme : C’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit payer.
    - La femme ne veut pas le garder mais l’homme si : c’est elle qui décide, c’est son corps. L’homme doit pleurer toute sa vie le traumatisme de cet avortement forcé pour »lui« 

    Nous avons donc bien une situation inégale :
    Un enfant se fait à deux
    Un enfant s’assume à deux
    Un enfant, c’est décidé uniquement par la femme.

    La situation actuelle à réduit l’homme à un rôle de géniteur et/ou porte monnaie. C’est à dire l’inverse de la situation précédente (ce qui encore une fois nous montre que le féminisme ne s’arrête pas à l’égalité des droits mais à la supériorité de la femme sur l’homme).

    Tous les arguments dit »sociaux",c’est à dire autre que biologique (santé de la mère en danger), doivent être valable pour la femme et pour l’homme.

    Donc je pense qu’on ne devrait avorter physiquement que si les deux sont d’accords, et que sinon il faut laisser la grossesse arriver à terme et que le parent ne désirant pas l’enfant soit déchargé juridiquement.

    Quand au fait de forcer une femme à avorter, je vous rappelle que rien n’est fait dans le circuit pour s’assurer qu’une femme avortant ne subit pas de pression de son entourage (conjoint, parents). 

    Le premier devoir/droit concernant l’avortement serait déjà se s’assurer que c’est vraiment la volonté de la femme, et que toutes les options lui ont été présenté, incluant l’abandon de l’enfant à naître au père. Et aussi de vérifier si le père est au courant. 

    Et si c’est si dur d’élever un enfant seule qu’il faille avorter, alors pourquoi les femmes demandent et obtiennent quasi systématiquement la garde des enfants au divorce ? Ont-elles changé d’avis après avoir eu la chance de connaître leur progéniture ?

    Il faut laisser une chance aux hommes (qui le veulent) d’être père, même célibataire.

    L’égalité, c’est aussi la réciprocité des droits. Alors chaque fois que vous vous indigner qu’on veuille forcer une femme à avorter, demander vous l’effet que ça a sur un homme qu’on force a accepter l’avortement de sa compagne.

    PS : Et non, je n’ai pas vécu cela, mais quand ma femme à fait une fausse couche à 5.5 mois, j’ai été profondément choqué de voir qu’elle n’acceptait pas que je soit également effondré. Il a fallut des années de dialogues pour qu’elle comprenne que moi aussi j’ai souffert, même si ce n’était pas physique.







  • Mortarion 9 avril 2015 23:10

    Il faut quand même reconnaître que l’ensemble n’est pas très cohérent. D’un côté on couine pour la pollution et de l’autre on continue d’entasser les entreprises au même endroit. Les transports en commun sont complètement saturés à la Défense, et on continue pourtant d’y rajouter des tours ! 

    Je suis informaticien et il est quasiment impossible d’avoir du travail en dehors de « Paris », avec une ENORME oncentration à la Défense.

    J’entend sans arrêt parler d’optimisation et de fluidification des transports (cf le grand paris), et jamais personne ne parle d’étaler les entreprises sur le territoire, ce qui pour moi aurait pourtant un grand impact sur l"économie et le chômage.

    Faudrait peut-être songer à arrêter ce suicide écologique et économique qui consiste à organiser de véritables migrations quotidiennes pour aller bosser. Les 35 heures nous permettent à peine de compenser l’allongement du temps de transport. C’est l’exode rurale de la révolution industrielle, mais qui recommence chaque jour tel le supplice de sisyphe

    On se dirige vers l’émergence de cités ruches, dominées par des nantis épuisants des cohortes de travailleurs désincarnés afin d’avoir tout à portée d’une poignée de stations de métro. Une vie saine, et des loisirs de maison de campagne à chaque instant au bout de la rue pour les bobos. au prix de l’épuisement des nuées de mécréants n’ayant d’autres choix que de venir de banlieues toujours plus lointaines se prostituer à babylone pour subsister.

    Il faut revoir d’urgence Métropolis, on y arrive.


  • Mortarion 4 avril 2015 10:35

    @Matti King

    Yen a qu’on vraiment que ça à faire que de relire le dictionnaire et compter le nombre de mots féminin ou masculin. Parce que faudrait pas qu’il y ait plus de concept négatif féminin que masculin.

    Votre vision réductrice de l’humanité, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, dénote un manque de réflexion et de maturité sur votre vision du monde.

    Un jour, une de mes filles était malade. L’école m’a appelé au lieu de ma femme (mère au foyer par choix, à 2 mn de l’école), et insistait pour que je vienne chercher l’enfant immédiatement parce qu’il ne faut pas toujours déranger la mère. Sauf que je travaille à 100 km de mon domicile, et que la personne au bout du fil considérait qu’au nom de l’égalité il était négligeable de faire attendre ma fille plusieurs heures mon retour. 

    Voilà où nous mène ce genre de raisonnement absurde.

    Et avant que vous disiez que je suis un macho enfermant ma femme à la maison, je vous affirme que même si c’est moi qui travaille, c’est bien elle qui a la carte bleue.... Donc pas d’esclavage, elle fait ce qu’elle veut.
    Le féminisme a eu une utilité quand il s’agissait de demander l’égalité (droit de vote, etc...) mais il y a bien longtemps que ce combat dérive vers l’avènement d’une domination féminine. 

    Ne confondez pas l’intention et l’opportunité. Une salope au pouvoir fera autant de mal qu’un salaud (ya qu’à voir les livres d’histoires)


  • Mortarion 23 janvier 2014 00:03

    Désolé pour ce tissu de fautes d’orthographe, faut croire que j’étais trop dominé par l’émotion pour faire gaffe...



  • Mortarion 22 janvier 2014 22:15

    C’est bien beau de dire que le nombre d’avortement est stabilisé, mais n’est-il pas quand même trop élévé ? D’après les stats de l’ined (http://www.ined.fr/statistiques_ivg/) les chiffres sont conséquent : 200 000 avortements par an pour 800 00 naissances...

    Et 40% des avortements ne sont pas le premier de la femme.

    Ca fait quand même beaucoup d’accidents, de contraceptifs pas fiables ou de détresse...

    Vouloir responsabiliser les pères sans leur donner voix au chapitre n’est pas très convainquant. La femme n’a aucune obligation de prévenir le père, ce n’est pas très fairplay de se « contenter d’un c’est bien fait pour sa gueule ». L’inverse est également horrible : dénier le droit à une femme de vouloir garder son enfant n’est pas admissible. Et ne devrait-on pas également permettre au père de se décharger légalement d’une naissance non désiré, par soucis d’égalité des sexes ?

    Ne pourrait-on pas cesser d’opposer des cas extrêmes (comme à chaque question sociétale) et reconnaître tous les problèmes, toutes les situations ? Ne pourrait-on cesser de justifier une situation inacceptable en réaction à une autre tout aussi inacceptable dont on a été victime ? Il y a des causes et des situations multiples qu’il serait plus sain d’énumérer, d’analyser et d’apporter à chacun d’elle une alternative. Car les pro ivg clame en permanence que ce n’est pas de gaîté de coeur, qu’elles n’ont pas le choix... Alors donnons leurs, c’est notre responsabilité. Et j’arrête tout de suite ceux qui pense à mes filles : on peut être mécontent ET assumer.

    Essayer de comprendre les motivations d’une femme voulant avorter ce n’est pas un mal, ce n’est pas être un enfoiré de reac catho. Cela permet de vérifier qu’elle n’agit pas sous la contrainte (du conjoint, de la famille ou de n’importe qui), qu’elle comprend la situation et la porté de son acte. Ne serait que les risques inhérents à tout acte médicale.

    Trouver des aménagements pour les étudiant(es), rembourser les contraceptifs, trouver des solutions de gardes, des aides en tout genre même pour faire les courses ... Tout ça me parait plus judicieux que d’accepter sans broncher un tel taux d’avortement dans un pays développé comme la France. Il faut quand même avouer qu’il y a un échec sociétale : soit dans la contraception, soit dans l’accueil des nouvelles vies, soit les deux...

    A par ça, rendre obligatoire les autorisations d’absence pour que les pères puissent se rendre au examen puisse se rendre aux échographies est une avancé formidable. 
    Pour ma deuxième fille, je n’ai pu me rendre qu’à l’échographie durant laquelle la gyneco a annoncé que le petit coeur ne battait plus. Je n’aurai donc jamais eu de souvenir d’elle vivante. L’image de son petit corps lit de vin (car oui, j’ai soutenu ma femme pendant l’horreur que fut cet avortement) me fait bondir chaque fois que j’entends quelqu’un considérer un enfant à naître comme un moins que rien. Car oui, en France on ne tue plus les pires criminels, quelqu’un s’est soucié de les défendre.
    Alors, à quand les droits de l’Enfant ?

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