Exactement ce que je pense de cette BD Crocodile. Il ne s’agit pas
pour moi comme (il semble à la lecture) pour l’auteur de l’article de pointer dans cette BD la
dénonciation de la violence, mais la stigmatisation identitaire accolée
au masculin qui est sexiste et également violente (différemment). Le problème étant effectivement là : dans cette BD, tous les hommes sont des crocodiles. C’est associer un comportement à un sexe, exactement ce que font les machos envers les femmes. Il eut été tellement plus intelligent et constructif de dire : il y a DES crocodiles, ainsi les hommes qui n’en sont pas deviennent impliqué dans la lutte...
C’est mon opinion, mais je pense que les relents nauséabonds qui
affluent aujourd’hui (extrémisme religieux, racisme envers les Arabes,
les Roms, les Juifs, etc) sont sociologiquement fabriqués par un discours
manichéen (comme celui-ci) et donc intellectuellement dangereux ne se basant que sur un
rapport de victime (tellement émotionnellement exploitable) et qui est la moelle de notre démocratie moraliste,
mais sans éthique.
Je m’interroge sur la sociologie du commentaire, ce besoin irrépressible de critiquer sans analyser, d’enfermer dans des cases sans réflexions, à la limite du trolling. être du même sexe n’interdit rien effectivement, je ne vois même pas pourquoi vous posez cette question, vous traverse-t-elle régulièrement l’esprit ? Pas moi. Le problème, quelque soit le sexe, c’est quand justement, celà semble par ailleurs vous concerner, il n’y a pas de réflexions. Je me permets aussi de vous signaler monsieur ou madame que vous faites preuve d’une misogynie sans nom dans vos termes : « Une ex-pute qui a viré écrivain génial pourfendant une chercheuse de second ordre qui a viré pute, moi j’adore. » que d’éloquence dans l’insulte machiste !
je réagis à vos propos parce que le
ton est agressif tout en cherchant sur la fin à s’en défendre.
Il me semble avoir compris cet article,
mais je ne sais pas si vous l’avez compris car je ne vois pas votre
argumentation concernant l’article lui même. Vous l’accusez de
rentrer dans le moule d’une pensée machiste : défendez cette
position rapport à l’article lui même... Vous dites qu’il ne remet
pas en cause un ordre établit il me semble que c’est pourtant le
sens de la conclusion ? Remettre aujourd’hui en cause l’ordre
établit n’est pas précisément d’affirmer que la lutte pour
l’égalité et surtout l’amélioration, l’harmonisation des rapports
hommes femmes, la lutte contre les effets normatifs sexistes envers
la femme et l’homme, de dire que ce combat est à mener en commun ?
L’air du temps c’est de fabriquer de la culpabilité, en cela je suis
d’accord pour parler de perversité...
Vous défendez votre féminisme qui
n’est, dites-vous, pas idéologique (est-ce possible, peut-on
vraiment se déroger d’une morale ? Ou si vous préférez d’une
éthique ?), mais c’est hors propos. Cet article traite de la
politisation politicienne de différents mouvements féministes.
C’est à dire selon moi de la contradiction, la dévaluation de leurs
pensées au profit d’une pensée poubelle et guerrière propre à la
logique du rapport de pouvoir. Celle-là même souvent considérée
comme inhérente au machisme. Deux hypothèses : soit en effet
le rapport de pouvoir est due au machisme. Or le machisme est
systémique (et oui !) et touche homme et femme les un comme les
autres se faisant bourreau ou victime voir les deux. Tenant compte
que le caractère bourreau et victime est à mettre au regard du sens
de systémique, c’est à dire que son analyse doit-être sociologique
et asexué. Soit la bêtise est humaine, la dérive du comportement
de rapport de pouvoir est propre à l’homme comme à la femme, c’est
assez fataliste. Poussée à l’extrême il ne sert à rien de
lutter contre la cause du machisme, il faut la guerre des sexes :
l’épanouissement de la logique de rapport de pouvoir. Les deux
hypothèses se valent voir se confondent.
« Ce qui est en-cours, et
compte-tenu que nous sommes dans une société perverse comme je l’ai
dit précédemment, c’est qu’une partie des femmes qui se
prétendent féministes (à tort selon moi) revendiquent finalement
d’être des machos comme les hommes, aussi destructrices,
égotistes, veules qu’eux … par conséquent, ce qui est logique,
est que leur comportement envers les hommes, s’aligne et sur celui
du beauf-macho-masculiniste (toujours au choix) envers les femmes ...
et là bien sûr hurlements de ceux-ci, pas question que les femmes
se comportent envers eux comme eux se comportent envers elles ... et
si ce n’était pas que tout ça effectivement pue ! ... ça me
ferait doucement rigoler. »
Prenez des gants lorsque vous écrivez :
« aussi veule qu’eux... » Entendez vous par la que les
homme sont destructeurs égoïstes et veules (à propos êtes vous
bien sur du sens de ce dernier mot ?) ? « hurlements de
ceux-ci, pas question que les femmes se comportent envers eux comme
eux se comportent envers elles » là est l’erreur. Si vous
considérez que tous les hommes ne sont pas machistes (mais j’imagine
que selon vous ils sont minoritaires ?), vous prétendez
pourtant ici le contraire. Ce serait les hommes-machistes (un
synonyme pour vous ?) qui crie contre les femmes qui se comportent à
leur égard (de qui de tous les hommes ou des machos ?) comme eux
(eux qui tous les hommes ou tous les machos ?). Non, refuser la
condamnation identitaire de l’homme, ce n’est pas du machisme, c’est
du féminisme partagé.
Vous parlez de réel dialogue et de
lutte contre les vérités absolus. En quoi votre discoure tend-il
aux dialogues (il commence par l’affirmation : vous êtes
machistes que vous en ayez conscience ou pas) et en quoi
s’émancipe-t-il de cette nouvelle vérité absolue (auquel vous
prétendez pourtant prendre distance) qui est l’association du
machisme à l’identité masculine ?