Mais ce sont justement les syndicats qui sont responsables de cette gabegie typiquement française.
Il ne faut pas chercher ailleurs les responsabilités, il faudrait que les syndicats qui ne représentent personne et qui bloquent toute évolution de l’entreprise France procèdent à une sérieuse introspection.
Ce qui me parait impossible, le mieux sera de suspendre toute activité syndicale pendant au moins 3 ans avec suspension du code du travail, de la SS et des prudhommes.
Heures
de cours par semaine et autres activités incluses dans les
obligations de service pendant les trente-six semaines que compte
l’année scolaire.
Professeur en CPGE : 11
maximum Professeur agrégé (hors CPGE et EPS) : 15 Professeur
d’EPS : 17+3 Professeur de Lycée Professionnel : 18 Professeur
Certifié : 18 Professeur des écoles : 24+3
Notons qu’il
s’agit d’une base HEBDOMADAIRE (en non pas annualisée comme pour les
35 heures). C’est à dire totalement inflexible.
Cela veut dire que cette base hebdomadaire ignore
le rythme variable des besoins durant l’année scolaire. Les heures
de cours doivent entrer dans un cadre hebdomadaire fixe, sans
que cela corresponde nécessairement aux besoins des élèves, comme
cela a été relevé par la Cour
dans l’enquête relative à l’orientation à la fin du collège :
« la diversité des destins scolaires selon les académies »
(septembre 2012).
De plus, les besoins de remplacement,
variables au cours du temps, sont plus complexes et plus coûteux à
assurer sous la contrainte de ce cadre hebdomadaire. En Allemagne,
une partie du service est ainsi annualisée et utilisée pour assurer
le remplacement des absences. En France, un enseignant qui a fait ses 11 à 18 heures hebdomadaires ne peut être employé à faire des remplacements. Bonjour la flexibilité !!!
Confondant,
stupéfiant , édifiant !!! lire les têtes de chapître
d’un rapport du Sénat d ’Avril
1999 : http://www.senat.fr/rap/r98-3281/r98-32810.html DES
MOYENS CONSIDÉRABLES GÉRÉS SANS RIGUEUR APPARENTE La dépense
intérieure d’éducation (DIE) : une progression très
supérieure à celle de la richesse nationale L’évolution des
masses budgétaires : une augmentation de 113 milliards de
francs en dix ans UNE DÉRIVE BUDGÉTAIRE CONTINUE La rigidité
du budget de l’éducation nationale La progression des
recrutements : 43.500 emplois supplémentaires en dix
ans alors que nombre d’élèves est en constante diminution. L’explosion du coût des pensions UNE DÉCROISSANCE
DÉMOGRAPHIQUE SANS INCIDENCES BUDGÉTAIRES 1. La baisse des
effectifs des élèves : moins 317.000 depuis six ans Les
projections démographiques pour les dix prochaines années. a)
Dans le premier degré : moins 220.000 élèves b) Dans le
second degré : moins 393.000 élèves pour les huit ans à
venir La nécessité de ne pas se contenter d’une logique purement
quantitative B. UNE SURESTIMATION TRADITIONNELLE DES BESOINS La
non maîtrise des savoirs fondamentaux RÉSULTATS PARFOIS
INQUIÉTANTS PAR RAPPORT AUX EFFORTS BUDGÉTAIRES DE LA NATION