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Assurancetourix

Tableau de bord

  • Premier article le 21/04/2011
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Derniers commentaires



  • Assurancetourix Assurancetourix 20 avril 2011 17:38
    Un dollar qui entre pour sept dollars qui sortent !!!

    Le problème, c’est que l’Etat américain vit très au-dessus de ses moyens. En mars, l’administration américaine a perçu 150,9 milliards de dollars d’impôts et de taxes. Mais elle a dépensé sur la même période 339 milliards de dollars. Si on y ajoute le rachat des bons du Trésor arrivés à échéance sur le mois, on atteint même les 1.052,8 milliards de dollars de dépenses. Pour 1 dollar qui rentre dans la poche de l’Etat, 7 en sortent. En 2011, le déficit américain officiel devrait atteindre 9,5% du PIB.

    Avec la crise, les recettes de l’Etat américain ont chuté de 18% à environ 15% du PIB américain, tandis que les dépenses explosaient, passant de 20% à 24% du PIB. Et les prévisions du bureau du Budget du Congrès américain, le CBO, sont alarmantes. Si rien n’est fait, le déficit annuel officiel devrait atteindre les 9.500 milliards de dollars en 2021 et la dette américaine officielle devrait doublé.

    Les autorités américaines n’ont plus le choix. Elles doivent équilibrer le budget fédéral par l’adoption d’un plan de rigueur sans précédent en augmentant les impôts et/ou en réduisant les dépenses. Barack Obama a dévoilé il y a une semaine un projet de 4.000 milliards de dollars d’économies sur 12 ans pour ramener (selon lui) le déficit budgétaire à 2,5% du PIB en 2015. Il y aurait alors une hausse des impôts combinée à une baisse des dépenses. Mais rien n’est encore fait et les Américains ont plutôt l’habitude d’emprunter de l’argent que de se serrer la ceinture. C’est bien plus facile. Trop d’électeurs attendent plus de la part du gouvernement que ce qu’ils ont payé. Les Etats-Unis préfèrent généralement taxer la génération suivante. Après tout, elle ne vote pas encore.

    Un conseil : fuyez les obligations souveraines américaines.


  • Assurancetourix Assurancetourix 20 avril 2011 17:22

    Pour se faire sa propre opinion, voici un extrait de l’émission « Semaine critique » du 15 avril 2011 de Franz-Olivier Giesbert où Michel Onfray et Jack Atalli s’opposent vivement, ce dernier allant jusqu’à dire en guise de conclusion  : « Vous êtes d’une mauvaise foi policière ! Vous êtes d’une mauvaise foi policière ! Insupportable ! Vous mentez ! Vous Mentez ! Vous êtes d’une mauvaise fois extrême »



  • Assurancetourix Assurancetourix 20 avril 2011 16:42

    Aux Etats-Unis, c’est aujourd’hui la vision diabolique de « l’establishment financier », et surtout de la Réserve Fédérale à son sommet, qui s’impose largement dans l’opinion publique, à la différence de 2008 où, au contraire, les responsables de la Fed semblaient être les derniers recours.

    Ce changement psychologique n’est pas un détail et contribue fortement à limiter la marge de manoeuvre de ses dirigeants.

    Et ce n’est pas la défaite judiciaire historique de la Banque centrale US, qui a été obligée de dévoiler les destinataires des centaines de milliards de Dollars d’aide distribuées après la crise de Wall Street de 2008, qui va améliorer cette situation, bien au contraire.

    Une simple anecdote, celle des « Vraies Ménagères de Wall Street », révélée par le magazine Rollingstone, illustre l’aggravation des griefs du peuple américain contre ses banquiers centraux : au titre des bénéficiaires de ces aides de la Fed, on trouve les femmes de deux grandes figures de Wall Street qui ont créé un instrument sur mesure leur permettant de recevoir 220 millions USD de la Fed pour racheter des créances pourries... les bénéfices leur revenant et les pertes allant à la Fed !

    C’est hélas un exemple parmi beaucoup d’autres qui circulent actuellement sur le Net et qui ont brisé, désormais définitivement, le respect du peuple américain pour son institution monétaire de référence.

    Une situation explosive dans le contexte de la crise actuelle qui sévit aux Etats-Unis.


  • Assurancetourix Assurancetourix 20 avril 2011 14:00

    Une expulsion hautement symbolique : Les gros patrimoines n’ont plus la côte, Bill Gates vient d’être expulsé du Brésil. Il faisait une croisière sur le Rio Negro (affluent de l’Amazone) avec des amis. Le motif de l’expulsion est l’absence de permis de travail du personnel de bord.
    Que l’homme qui fut le plus riche du monde et qui demeure l’un des plus influents puisse ainsi se faire expulser d’un quelconque pays souligne vraiment la perte de puissance des USA.
    Source RIA Novosti : http://fr.rian.ru/world/20110420/189213607.html.



  • Assurancetourix Assurancetourix 20 avril 2011 12:10

    Le dollar va mourir, vive l’euro !
    Le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire et va s’effondrer prochainement. Quant aux attaques à l’encontre de l’euro, elles ne sont qu’un écran de fumée pour masquer la faillite de l’économie américaine, soutient Myret Zaki dans son dernier livre.

    Le dollar est encore aujourd’hui entouré d’un mythe solide, que la journaliste genevoise Myret Zaki démonte pas à pas. (cinetext.de)



    « Un krach du billet vert se prépare. Il est inévitable. Le principal risque planétaire actuel, c’est une crise de la dette souveraine américaine. La plus grande économie du monde n’est plus qu’une vaste illusion. Pour produire 14.000 milliards de revenu national (PIB), les Etats-Unis ont généré plus de 50.000 milliards de dette totale, qui leur coûte 4.000 milliards d’intérêts par an. »

    Le ton est donné. Tout au long des 223 pages de son nouveau livre, la journaliste Myret Zaki se lance dans un réquisitoire impitoyable à l’encontre du dollar et de l’économie américaine, qu’elle juge « techniquement en faillite ».

    Devenue en quelques années l’un des écrivains économiques les plus réputés de Suisse – elle s’était déjà penchée dans ses précédents ouvrages sur la débâcle américaine d’UBS et la guerre commerciale sur le marché de l’évasion fiscale - Myret Zaki soutient la thèse d’une attaque contre l’euro pour faire diversion sur la gravité du cas américain. Interview.

    Vous affirmez que le krach de la dette américaine et la fin du dollar comme monnaie de réserve internationale sera l’événement majeur du XXIe siècle. Ne versez-vous pas dans un certain catastrophisme ?

    En annonçant un événement d’une telle ampleur alors que les signes d’une crise violente ne sont pas encore tangibles, je conçois que cela puisse paraître catastrophiste. Pourtant, je ne me base que sur des critères extrêmement rationnels et factuels. De plus en plus d’auteurs américains estiment que la dérive de la politique monétaire américaine mènera inévitablement à un tel scénario. Il est tout simplement impossible que cela se passe autrement.

    Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe du magazine Bilan et auteure de « La fin du dollar ». (Keystone)

    Pourtant, ce constat n’est de loin pas partagé par une majorité d’économistes. Pourquoi ?

    C’est vrai. Il existe une sorte de conspiration du silence, car énormément d’intérêts sont liés au dollar. La gigantesque industrie de l’asset management (investissement) et des hedge funds (fonds spéculatifs) repose sur le dollar. A cela s’ajoutent des intérêts politiques évidents. Si le dollar ne maintient pas son statut de monnaie de réserve internationale, les agences de notation pourraient rapidement ôter à la dette américaine sa notation maximale. A partir de là s’engagera un cercle vicieux qui va révéler la réalité de l’économie américaine. Il s’agit de maintenir les apparences à tout prix, même si le vernis ne correspond plus du tout à la réalité.

    Ce n’est pas la première fois qu’on annonce la fin du dollar. En quoi les choses sont-elles différentes en 2011 ?

    La fin du dollar est effectivement annoncée depuis les années ’70. Mais jamais autant de facteurs n’ont été réunis pour augurer du pire. Le montant de la dette américaine a atteint un record absolu, le dollar est à son plus bas niveau historique face au franc suisse et les émissions de nouvelles dettes américaines sont principalement achetées par la banque centrale américaine elle-même.
     
    A cela s’ajoutent des critiques sans précédent des autres banques centrales, créant un front hostile à la politique monétaire américaine. Le Japon, qui est créancier des Etats-Unis à hauteur de 1.000 milliards de dollars, pourrait réclamer une partie de ces liquidités pour sa reconstruction. Et le régime des pétrodollars n’est plus garanti par l’Arabie saoudite.

    Plus que la fin du dollar, vous annoncez donc la chute de la superpuissance économique américaine. Mais les Etats-Unis ne sont-ils pas trop grands pour faire faillite ?

    Tout le monde a intérêt à ce que les Etats-Unis se maintiennent et le déni va se poursuivre encore un moment. Mais pas indéfiniment. Personne ne pourra sauver les Américains en dernier ressort. Ce sont eux qui vont porter le coût de leur faillite. Une très longue période d’austérité s’annonce. Elle a d’ailleurs déjà commencé. Quarante-cinq millions d’Américains ont perdu leur logement, 20% de la population est sorti du circuit économique et ne consomme plus et un tiers d’Etats américains sont en quasi faillite. Plus personne n’investit de fonds propres dans ce pays. Tout repose uniquement sur la dette.

    « Les Etats-Unis ne peuvent cesser de s’endetter. Cette dette leur a permis de financer les guerres en Irak et en Afghanistan et d’assurer leur hégémonie. Ils en ont un besoin vital. » 
    Myret Zaki, journaliste économique.
    Vous affirmez que l’affaiblissement de la zone euro ne représente rien de moins qu’une question de sécurité nationale pour les Etats-Unis. N’est-on pas entré dans une sorte de paranoïa anti-américaine ?

    Nous aimons tous l’Amérique et nous préférons voir le monde en rose. Pourtant, après la fin de la Guerre froide et la création de l’euro en 1999, une guerre économique s’est enclenchée. L’offre concurrente d’une dette souveraine solide dans une monnaie forte risquait de faire baisser la demande pour la dette américaine. Mais les Etats-Unis ne peuvent cesser de s’endetter. Cette dette leur a permis de financer les guerres en Irak et en Afghanistan et d’assurer leur hégémonie. Ils en ont un besoin vital.
     
    En 2008, l’euro était une monnaie prise extrêmement au sérieux par l’OPEP, les fonds souverains et les banques centrales. Elle était en passe de détrôner le dollar. Et cela, les Etats-Unis ont voulu l’empêcher à tout prix. Le monde cherche un endroit sûr où déposer ses excédents, et l’Europe est activement empêchée d’apparaître comme cet endroit sûr. C’est précisément à ce moment que les fonds spéculatifs se sont attaqués à la dette souveraine de certains Etats européens.

    Qu’adviendra-t-il après la chute annoncée du dollar ?

    L’Europe est aujourd’hui la plus grande puissance économique et elle dispose d’une monnaie de référence solide. Contrairement aux Etats-Unis, c’est un bloc en expansion. Sur le continent asiatique, le Yuan va devenir la monnaie de référence. La Chine est le meilleur allié de l’Europe. Elle a d’une part intérêt à soutenir un euro fort pour diversifier ses placements. D’autre part, elle a besoin d’un allié comme l’Europe au sein de l’OMC et du G20 pour éviter de devoir réévaluer rapidement sa monnaie. Aujourd’hui, l’Europe et la Chine agissent comme deux forces de gravitation qui attirent dans leur orbite les anciens alliés des Etats-Unis : le Japon et l’Angleterre.

    Et qu’en sera-t-il du franc suisse ?

    Son rôle de valeur refuge va encore s’accroître. En cas de crise sur la dette souveraine américaine, il y aura un report massif sur le franc suisse. Le franc suisse a pratiquement le même statut que l’or et n’est pas prêt de baisser face au dollar. Dans un système monétaire en refonte totale, la Suisse devra choisir son camp. Car je ne suis pas persuadé que le franc suisse puisse continuer à exister seul, son rôle de valeur refuge étant trop handicapant pour l’économie suisse. 

    Interview de Myret Zaki par Samuel Jaberg pour swissinfo.ch

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