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Accueil du site > Actualités > Technologies > Pourquoi la science va mal en France. Conséquences et remèdes

Pourquoi la science va mal en France. Conséquences et remèdes

Un bref portrait de la situation des sciences en France, vues de l'intérieur.

On l'entend parfois - trop peu - dans les médias, et quasiment uniquement les médias numériques : la science va mal en France. Fuite de cerveaux, manque de débouchés professionnels, manque de moyens.

Si je me permets d'ajouter ma modeste contribution au débat, c'est pour montrer le système vu "de l'intérieur", par ma propre expérience personnelle : Agoravox me semble constituer la plate forme idéale pour cela.

Commençons par un aspect franco-français : la non-reconnaissance du plus haut diplôme scientifique : le doctorat. Etre docteur ès sciences ne mène quasiment qu'à des emplois dans le public (CNRS...) par essence rares et peu payés. Les recruteurs du privé n'ont qu'une vague idée de ce qu'est un dctorat en sciences et le traitent souvent comme un diplôme d'ingénieur, alors qu'un docteur a trois ans d'expérience de plus. Le doctorat est par contre très valorisé dans les pays anglo-saxons : devinez la suite...

Ayant moi-même obtenu un doctorat après mon diplôme d'ingénieur, j'ai vu se fermer des portes qui étaient ouvertes trois ans auparavant. J'ai également vu à quel point les chercheurs passent de plus en plus de temps à chercher des moyens, à monter des projets refusés on ne sait pourquoi, à dépenser beaucoup de temps et d'énergie à des tâches administratives et financières.

Je me suis ensuite dirigé vers l'enseignement. J'ai eu l'occasion d'enseigner en collège, en IUT, en école d'ingénieur et en lycée.

Quel bilan peut-on tirer de l'enseignement des sciences en France aujourd'hui ? Tout d'abord qu'il a été véritablement massacré par la réforme Chatel : programmes incohérents entre eux (au sein d'une filière, entre matières), très ambitieux sur certains points (quel pourcentage d'élèves aura besoin d'étudier la RMN du proton, au programme de TS, dans la suite de sa formation ?), carrément négligent sur d'autres (un élève de TS sort du lycée en n'ayant quasiment aucune notion d'électricité !), pour au final déboucher sur une évaluation au rabais.

Les conséquences ? Les jeunes se détournent des sciences, qui apparaissent comme confuses, difficiles, aux débouchés incertains. Comment alors espérer que notre pays innove, invente, gère la complexité du monde moderne ? Comment espérer que nos futurs citoyens et dirigeants fassent des choix éclairés sur des problématiques complexes (nanotechnologies, nucléaire, OGM, nouvelles énergies..) ?

Les remèdes sont simples mais drastiques : refondre le programme d'enseignements des sciences. Valoriser le doctorat et former les recruteurs. Encourager et faciliter la recherche publique et privée. Cela passe par l'état, par les médias, par l'entreprise. Et c'est urgent.


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29 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 30 juin 2014 11:52

    La bonne question est également : Mais pourquoi fait-on reposer la recherche française sur des personnels maintenus injustement dans la précarité ?

    Voir :QUEL AVENIR POUR LA RECHERCHE ?


    • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 12:37

      la recherche française manque de moyens mais use à outrance du vol. il y a l’informatique à notre epoque et d’eux meme ils veullent coder plutt que de mettre leur savoir dans la machine.

      Les recruteurs du privé évitent de faire des maths pour ne pas faire de conneries. nous il manque des techniciens de maintenances dans la region et bien il faut le diplome ou c’est marqué technicien de maintenance.

      pour valoriser les doctorats ils faut baisser le prix du smic et laisser un capital au entreprise pour l’investissement. là veut laisser faire les usa pour dire qu’il faut vendre de la mode dans un soucis de devise.


      • 1871-paris 1871-paris 30 juin 2014 13:47

        laisser un capital au entreprise, mais a vous entendre les patrons bouffent des radis a chaque repas, et ce deplace a peids ! en tout cas ceux que je cotoi c’est grand luxe sur toute la ligne.

        les Enarques et les Grands patron francais on les meme defaux avec le frics !


      • titi titi 30 juin 2014 15:01

        @1871

        Votre intervention montre encore une fois que vous ne savez pas faire la différence entre capital et revenus.

        Le capital ne permet d’acheter ni radis, ni « grand luxe ».
        C’est le revenu qui le permet... ou pas...



      • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 15:31

         il y a 500,000,000,000 € d’impôts par ans et certaines métropoles font peut etre dans l’abus de bien social.

        le smic c’est de savoir quand les gens sont pas assez payé, là il a ete utilisé par paris pour écraser la province qui doit en plus payer des impots sans le revoir.


      • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 15:34

        le smic c’est devenu un moyen pour payer un logement de 40m² à 700€ ou 1200€.


      • 1871-paris 1871-paris 30 juin 2014 13:44

        attendons nos débiles liberaux, qui gouverne depuis 35 ans et qui vont nous expliquer que c’est parceque nous ne somme pas assez enfoncer dans le li beralisme, et qu’il faut encore plus de privé a la place de l’etat, afin que les super riches puissent depenser leur sous sous et en reccupérer en retour, faisant fit de toute notion de redistribution qui pour eux est une notion inutile vu que leur systeme domontre tout les jours de criantes réussites !


        • philippe913 30 juin 2014 13:48

          c’est vrai que dans les pays plus libéraux que nous (USA par exemple), la science est dans un état encore plus catastrophique...


        • lsga lsga 30 juin 2014 13:50

          tu as ne serait-ce qu’un seul nom de président ou de premier ministre libéral ces 35 dernières années ? Et pourquoi 35 ? D’où sort ce chiffre ?


        • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 15:45

          il y a l’Ump qui veut vivre comme dans une nouvelle de Maupassant, là les riches avaient le contrôle mais ne pouvais rien faire.


        • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 15:49

          c’est du trafique d’influence, probleme de financement de partis, de la propagande qui est aussi combiné a celle de la publicité.


        • titi titi 30 juin 2014 14:45

          Je crois que c’est De Gaulle qui avait dit, en parlant du CNRS :
          « des chercheurs qui cherchent, on en trouve... des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »

          En France nous avons deux mondes qui ne se côtoient pas.

          La recherche publique qui fait de la recherche sans se soucier une minute d’un quelconque retour sur investissement.

          La recherche privée, qui après 30ans de chasse institutionnelle au capital, n’a plus aucun financement.

          Faut pas d’étonner du résultat.


          • Neymare Neymare 30 juin 2014 15:10

            Le probleme de la recherche publique en france c’est que ce ne sont pas les plus talentueux qui réussissent a avoir un poste mais ceux qui savent le mieux cirer les pompes : si vous etes en thèse ne vous fatiguer pas a en faire trop, ni a avoir des idées, passez sous le bureau ça ira plus vite pour avoir un poste
            Ma femme travaille dans la recherche, son chef (qui est d’un niveau élevé au CNRS) est absolument incapable de mettre en place un programme de recherche car il ne connait absolument le coté pratique du métier, il n’est bon qu’a avoir des « idées » (souvent farfelues) qu’il laisse aux autres le bon soin de mettre en pratique (et a écrire les prjets et autres demandes de subvention) alors qu’ils sont dejà débordés.
            C’est un panier de crabes fait d’ego largement surdimensionnés par rapport a leurs capacités réelles, sans compter qu’on profite des stagiaires et autres thésards et que ceux ci partent avec leurs compétences pour des cieux plus cléments, une fois leur diplome en poche car il n’y a pas de débouchés


            • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 15:59

              en science, et depuis le contrôle continu, il faut etre d’accord avec le programme pour continuer a étudier dans le domaine.
              il y a un concours, donc c’est des savants et les savants peuvent expliquer leur connaissance avec des logiciels.


            • Ronny Ronny 30 juin 2014 16:02

              @ auteur
              Bon constat globalement, auquel vous devez ajouter les tracasseries administratives et une rémuinération dérisoire : Bac plus 10 ans, c’est 1600 euros net par amois au CNRS, avec une fin de carrière moyenne autour de 3200 euros. Autre problème, la « mafia » des écoels d’ingénieurs qui vérouillent nombre d’acces aux docteurs.

              @ titi
              Au lieu de rabacher des bêtises renseignez vous ! Le CNRS est depuis plus de 10 ans dans les premières entreprises françaises en prise de brevets alors que ce n’est pas son rôle majeur. De façon plus large, la produciton scnientifique française nous classe au 6eme rang mondial alros que le financment est autour du 17eme rang. ce qui veut dire que les chercheurs, tous organismes confondus sont efficaces, en dépit des dotations et des salires modestes.

              @ Neymare
              Ne faite pas d’un cas un généralité. Il y des ego surdimensionnés partout, mais les chercheurs que je connais sont animés par un intérêt réel pour la recherche, et plutôt désintéressés et à l’écoute des autres. Encore un fois, vu la productivité française, ils ne sont pas mauvais du tout !


              • titi titi 1er juillet 2014 10:21

                « De façon plus large, la produciton scnientifique française nous classe au 6eme rang mondial alros que le financment est autour du 17eme rang »

                Nous produisons moins de brevets par habitant que la Suisse.

                Belle réussite en effet !!


              • xmen-classe4 xmen-classe4 30 juin 2014 16:02

                certain chercheurs vont jusqu’a crer leur entreprises avec leur travaux qui n’avais rien à voir avec le programme scolaire. et surement qu’en temps que profs ils ont toujours ete incapable de faire autre chose que recopier un cours.


                • Pascal L 30 juin 2014 16:16

                  Comme ingénieur, j’ai lu quelques thèses et également assisté des thésards, puis je me suis occupé des embauches pour l’établissement d’un grand groupe industriel privé.

                   La conclusion est que de mon point de vue, la qualité d’une thèse va de « sans intérêt » à « brillantissime ». Le simple fait d’avoir une thèse n’est donc pas un critère suffisant pour une embauche, mais ça peut aider.
                  En général, j’ai convoqué les candidats avec un doctorat, sauf si c’était le nième candidat dans la même spécialité hyper-pointue enseignée à l’université la plus proche.
                  Dans ces entretiens, je me suis intéressé à la capacité et l’envie du candidat à sortir de sa spécialité. Même si un projet en cours peut porter sur la spécialité du candidat, une embauche est toujours un investissement et se fait en principe pour une période assez longue. Le candidat ne pourra donc pas continuer à travailler sur sa spécialité tout au long de sa carrière. Question salaire, nous proposions des salaires identiques aux ingénieurs des grandes écoles, mais de toute façon, un candidat brillant n’avait pas de problèmes avec sa carrière. On peut toujours se poser la question de l’intérêt d’une thèse pour quelqu’un qui veut travailler dans l’industrie. Ce n’est probablement pas rentable, sauf si le candidat y apprend à devenir intelligent (ce que l’on n’apprend pas dans les écoles d’ingénieurs) et acquiert des méthodes de travail solides.

                  J’assiste actuellement au développement du financement par projet. C’est quelque chose de relativement nouveau pour la recherche académique, et les effets n’en sont pas très positifs :
                   - le chercheur va passer une bonne partie de son énergie à monter des projets et faire du reporting (50 à 80% de son temps dans certains cas, temps pendant lequel il ne va pas chercher),
                   - les appels à projets porte sur des sujets dans l’air du temps, donc exit les projets très innovants,
                   - la motivation des chercheurs est basée sur la publication, ce qui peut être très contradictoire des objectifs des autres contributeurs au projet et peut conduire à une bureaucratisation des publications.

                  Pour encourager et faciliter la recherche publique est privée, cela ne passe pas seulement par une volonté politique. Les capitaux permanents dont disposait l’état on fondu avec le déficit du commerce extérieur et l’Euro n’a aucune capacité à créer des capitaux permanents. Le fonctionnement actuel de la création monétaire ne permet pas des investissements dont le retour serait au-delà de 2 ans et la recherche en fait partie. La solution passe par une refonte des mécanismes de création monétaire ou l’abandon du monopole de l’Euro.

                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 juin 2014 17:26

                    Bonjour,

                    « Pourquoi la science va mal en France. »

                    1.) La France à investit entre 2009 et 2013 environ 2,25% du PIB dans la recherche et le développement. Cet investissement n’est pas complété par une tradition caritative (comme aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne) ou par une action étatique et régionale (comme en Allemagne avec les Instituts Max-Planck). Le manque à gagner est d’environ 2 milliards, qu’il faudra ajouter au budget des EPST pour financer les équipes les plus performantes.

                    Israël de son coté à investie dans la même période 4,39% du PIB dans la recherche et le développement

                    Les Etats-Unis de ont de leur coté investie dans la même période 2,7% du PIB dans la recherche et le développement.
                    source

                    2.) La France payé mal ses enseignants et les chercheurs, contrairement aux chercheurs aux États-Unis qui gagnent bien mieux leurs vies.

                    3.) En conséquence que la France payé mal ses chercheurs, celles-ci font leur malles pour aller à l’étranger (les États-Unis notamment) et le coup de perte est double, car nous perdons notre matière grise et les chercheur / chercheuses qui partent travaillent pour le camp en face. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une guerre économique donc la France ne semble pas vouloir tirer les bons enseignements pour investir beaucoup plus d’argent dans la recherche.

                    4.) La France à un autre point faible, elle ne sait pas défendre ses industries stratégiques (voire ses découvertes) comme démontre l’affaire GEMPLUS !

                    Affaire Gemplus : Cartes à puces (1ère partie)

                    Affaire Gemplus : Cartes à puces (2ème partie)

                    Tout cet laisse aller est la faute des divers parties politiques (droite comme gauche) qui ont dirigé la France durant les dernières décennies !


                    • christophe nicolas christophe nicolas 30 juin 2014 18:30

                      Il faut comprendre que la science est au cœur de deux tendances.

                      La première de communiquer sans tricher pour progresser puisque la recherche de la vérité nécessite un dialogue ouvert et profondément honnête.

                      La deuxième de s’en servir dans les guerres économiques que se livrent les états, les réseaux, les entreprises pour l’argent.

                      Vérité contre argent, à un moment, le culte de l’argent va étouffer la vérité et il viendra un moment où la vérité fera exploser le culte de l’argent... c’est écrit depuis la nuit des temps...

                      Seulement, il faut un déclic, la foi, il faut l’audace de penser que la connaissance est un bienfait de Dieu qui doit donner de beaux fruits et l’humilité de penser qu’on n’est pas encore sur la bonne voie.

                      Que les chercheurs aient du mal et que le système ait du mal à avancer est logique. On sent qu’il faut de plus en plus de moyens pour de moins en moins de résultats agréables. Tout devient plus compliqué...

                      Effectivement, il y avait un problème... un manque de foi, ceci est la solution, le sommet de l’iceberg : théorie de l’intrication. Dessous, il y a tout un monde nouveau qui va redonner le sourire aux chercheurs...


                      • franc 30 juin 2014 18:53

                        Je pense que depuis quelques décennies ce ne sont pas les vrais savants,de vrais scientifiques compétents qui détiennent le pouvoir dans les centres de recherches scientifiques mais des incompétents m^mes trèsdiplômés ,car les diplomes ne reflètent plus la vrai valeur et la vraie compétence et excellence ,des parvenus voire des imposteurs qui les dirigent et du m^me oup ils refusent l’accès aux vrais scientifiques ,aux vrais savants de peur que leur incompétence ne soient d évoilés et qu’ils ne leur prennent leur place .

                         Par exemple au CNRS il ya beaucoup d’incompétents et les vrais compétents sont chassés ;d’où la fuite des cerveaux ,les vrais savants , les compétents et excellemebnts chercheurs devant le refus ou le manque de soutien ,s’en vont ailleurs et surtout aux Etats-unis qui le spaient bien et leur c donnent le smoyens de recherche 

                         

                        Il est urgent que l’Etat se resaisisse et remette de l’ordre dans le s centres de recherches et dans les universités et grandes écoles ,rétablissent les valeurs de diplomes par une sélection rigoureuse et vigoureuse et protègent et aident les vrais savants contre les incompétents et les imposteurs violents et cupides qui leur prennent la place .

                        là encore et comme partout et entout c’est la bérézina ,la France est dans le fond du trou .Il faut un sursaut et m^me une révolution pour sauver la France du nauffrage


                        • mmbbb 30 juin 2014 19:29

                          le probleme du CNRS est connu depuis longtemps vous n’allez pas vous faire des amis Mais les institutions sont noyautes en france et nous perdons du terrain d’autant plus que la Chine mise sur la recherche Mais nous avons quand meme une drole de mentalite l’emigration n’interesse peu les medias Enfin les USA profiront d’une immigation positive tant mieux pour eux 


                        • mmbbb 30 juin 2014 21:11

                          La france est au fond du trou et elle s’y est mise toute seule Plaidoyer pro domo j’avais fait une excellente scolarite en 6 et 5 tres bonne moyenne surtout dans les matieres scientifiques ou j’excellais en biologie j’ai du changer de lycee aucun suivi des profs nuls surtout en math la berezina l’envie d’apprendre perdue et scolarite gachee Si nous sommes au fond du trou c’est aussi a cause de ceci une education nationale qui ne remplie plus ces fonctions depuis longtemps comme le CNRS noyaute par une ideologie Mais je ne vais pas pleurer sur le sort de mon pays et notre lente descente n’est que le resultat de nos politiques incoherentes . Vive la Chine qui a accueilli le professeur Montagne. 


                        • Julien Julien 30 juin 2014 22:52

                          @Franc

                          Je conseille fortement cette lecture :

                          http://moire4.u-strasbg.fr/JHideas.htm

                          qui explique les mécanismes en jeu : « obscure workers », et « managers » qui font du « keyword thinking ». En fait il n’y a pas de moyen de faire. Auguste Comte en parlait déjà en 1820.


                        • Robert Biloute Robert Biloute 1er juillet 2014 00:33

                          @Julien j’ai eu Harthong en cours, c’était un phénomène


                        • Julien Julien 1er juillet 2014 07:09

                          @Robert

                          Oui, j’imagine qu’il était un bon prof. La preuve qu’il a réussi dans son travail, puisque vous êtes là, visiblement passionné par la physique. J’ai un collègue qui l’a eu en TD à Physique/Chimie Strasbourg juste avant qu’il ne meurt, du cancer je crois bien.


                        • Julien Julien 30 juin 2014 22:59

                          quel pourcentage d’élèves aura besoin d’étudier la RMN du proton, au programme de TS, dans la suite de sa formation

                          Sans parler de la relativité restreinte, qui est au programme si j’ai compris. En revanche, plus d’intégration par parties, la dérivée d’une fonction composée non plus, très peu de calcul vectoriel, très peu d’électricité. Bref, une fumisterie. Qui va vraiment comprendre la relativité restreinte en terminale ? Ce n’est pas parce que les transfos de Lorentz 1D sont simples mathématiquement qu’elles sont simples à vraiment comprendre.

                          Et comme vous le dites, l’effet est la confusion :

                          Les jeunes se détournent des sciences, qui apparaissent comme confuses

                          Maintenant, sur la difficulté des sciences, il est clair que le climat où l’on a le choix entre 1000 loisirs différents quand on sort des cours ne favorise pas le travail personnel. Je suis ingénieur promo 2000, je me suis mis à la physique pour de vrai en 2005, et effectivement la physique, c’est dur. Je viens de me faire violence pour lire dans les plus petits détails plusieurs chapitres de Synge&Schild, « Tensor Calculus », j’y ai passé des week-ends entiers. Cet effort personnel n’est plus dans l’air du temps, et moi-même je ne le ferais pas si je n’y étais pas contraint.


                          • mmbbb 1er juillet 2014 09:02

                            c’est le probleme de nos societes mais nous risquons a terme de perde nos savoirs A quoi bon me direz vous de se faire suer comme vous le faites comme certain medecins chercheur passer des heures entieres a etudier et avoir un retour sur investissemnt mediocre Il vaut mieux speculer jouer mais cette societe risque de sombrer ou de perdre son aura comme la france est en train de la faire en science 

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