Les larmes du paysan
103 réactions à cet article
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JoelP,
sarkozy est champion toutes catégories en promesses de tout genre,
les promesses qu’il fait dans cet article datent de plusieurs mois, et Mr Priolet n’a toujours rien vu venir...
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Vous avez raison Sarko fait des promesses à tous le monde qu’il ne peut pas tenir. Cependant l’article date de moins de 6 mois et j’attends avec impatience de lire « Le monde paysan vote désormais comme le reste des électeurs » et non plus « la monde paysan vote pour son Duce ».
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JoëlP
je doute que Priolet et les paysans qui sont dans la même situation que lui votent sarkozy,
par contre, les céréaliers, couverts de subventions, iront surement gonfler les rangs de l’ump.
réponse le 21 mars.
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Excellent article, Olivier.
Il ne reflète toutefois pas la disparité du monde agricole. Car si certains sont en grande difficulté, voire au bord du gouffre (et les produceturs d’agrumes comme les produceturs de lait sont dans ce cas), d’autres en revanche (grands céréaliers ou viticulteurs des terroirs de prestige) continuent d’engranger de très confortables revenus.
Tous les producteurs d’agrumes ne sont d’ailleurs pas au bord de la catastrophe, certains ayant définitivement tourné le dos à la grande distribution pour se concentrer sur la vente directe sur les marchés. Une solution qui ne peut toutefois pas concerner tout le monde. D’autres ont fait un autre choix en implantant des chambres d’hôtes ou en recyclant des bâtiments agricoles en gîtes ruraux, ce qui leur assure (parfois de manière très confortable) le complément de revenus dont ils ont besoin en attendant qu’une nécessaire régulation voit le jour ou que des mesures soient prises pour limiter, hors saison, les apports de fruits et légumes venus parfois de fort loin au mépris des contraintes environnementales.
Un dernier point : pas d’accord avec la suggestion de cet agriculteur concernant la transformation de parcelles en terrains constructibles si cela devait devenir un droit applicable partout et sans discernement. Cela n’aurait qu’un effet limité sur les difficultés des exploitants, mais surtout cela permettrait aux pouvoirs publics de botter en touche pour ne pas faire face à leurs responsabilités. En outre, une telle initiative aurait pour conséquence de miter un territoire déjà très dégradé par l’irresponsabilité de certains élus.-
Fergus,
si tu as écouté france culture ce matin, c’était le sujet de la semaine, (9h à 10h) et effectivement il était fait mention des solutions trouvées par nos agriculteurs,
vente directe sur les marchés, mais c’est encore plus de travail,
ou gites ruraux, ce qui est une façon aussi de s’en sortir,je suis bien conscient que les gros céréaliers ne sont font pas trop de soucis, j’en ai même rencontré un dans un centre de vacances,
il était fier de raconter qu’il prennait tous les ans ces 5 semaines, et que l’exploitation était totalement robotisée, qu’il recevait de confortables subventions, et que tout allait bien.mais le problème soulevé par Priolet est d’un autre genre, et il y a urgence.
alors bien sur, je suis d’accord que cette parcelle demandée pour permettre à un citadin d’y faire sa maison est une solution discutable, mais je n’en vois pas d’autres, si on veut leur permettre d’avoir leur propre réseau de vente, de distribution.
enfin, j’attends des autres commentateurs des réactions et des propositions positives,
et merci de ton commentaire. -
Non, je n’ai pas écouté cette émission, mais je vais aller sur le site de France-Culture pour en prendre connaissance, le sujet me touchant personnellement de près car nombre de mes parents sont encore exploitants agricoles et la plupart en difficulté.
A noter, à propos d’exploitations agricoles, que de nombreux paysans, parmi ceux qui ont survécu, pratiquent une dangereuse fuite en avant en reprenant les terres abandonnées par d’autres. Il en résulte des exploitations trop grandes qui nécessitent des mises de fonds, notamment en bâtiments et matériel, susceptibles de les mettre en péril. En l’occurence, il s’agit d etrouver le point d’équilibre, et certains n’ont manifestement pas cette lucidité. N’oublions pas en outre les endettements bancaires et le rôle parfois pervers joué par des banques comme le très discutable Crédit Agricole.
Dernier point : la solution pour quelques agriculteurs n’est à l’évidence pas de s’accrocher à une exploitation destinée à mourir, mais de valoriser ce qui l’être et de se tourner vers une autre activité. De très nombreux salariés et commerçants sont contraints par les évolutions de la société à refaire leur vie dans un autre domaine ou une autre région. Et cela ne fait pas un drame quotidien, aussi douloureuse soit cette mutation. Le problème pour les agriculteurs est leur attachement viscéral à la terre où ils sont nés, et je le comprends d’autant mieux que je suis issu d’une famille paysanne, mais cela vaut-il le coup de jeter son épouse et ses propres enfants dans la grande précarité ? -
Fergus,
d’autant que le thème de l’agriculture dure toute la semaine sur fr culture,
et actuellement, l’émission de 11h à 12h est aussi sur l’agriculture,
décidément !
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Comme Fergus, ayant comme lui des racines cul-terreuses...
Qu’est-ce qui peut sauver la ferme ?
Bon, je m’en vais... -
zen,
la ferme, j’espère bien que rien, ni personne ne pourra la sauver,
je parle bien sur de la « ferme célébrité » proposée en lien
quand à la vraie ferme, bien sur, nous devons tous nous employer pour la sauver,
c’est elle qui nous fait vivre.
merci aux paysans, lorsqu’ils sont conscient de leur responsabilité, et de nous apporter du plaisir, de la joie de vivre, avec les produits qu’ils nous proposent.
qui éprouverait du plaisir à déguster un billet de banque ?
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mes poires , je les achète à 1€20 le kilo , comme les pommes , à un agriculteur des environs de Tarascon qui les vend le samedi sur le marché . Les salades , je les ai à 60 cts pièce à un autre producteur local .
Allez sur les marchés et achetez aux petits producteurs , c’est mieux pour eux , pour votre santé et votre porte monnaie !-
Le Chat,
bien sur, je fais comme toi, je n’achete qu’aux producteurs sur les marchés,
et avant, je me renseigne pour savoir si leur produits ne sont pas traités,
mais çà oblige le producteur à travailler encore plus,
vendre sur les marchés, c’est un surcroit de boulot.
je comprends que Priolet cherche une autre solution, afin de prendre le contrôle de sa production, et avoir son propre centre d’achat.
et merci du conseil, sur que les lecteurs l’apprécieront à sa juste valeur. -
@OLIVIER
en zone commerciale d’Istres , les producteurs se sont regroupés et ils tiennent un grand dépot vente où ils vendent leurs productions locales , une bonne idée ! -
Le Chat,
c’est bien sur l’une des meilleures solutions,
ici, près de chez moi, des producteurs se sont regroupés aussi, et vendent leur produits dans un joli magasin...
poulets, miel, légumes, etc...
c’est une vrai solution,
en plus, les fruits et légumes proposés ne sont pas traités.
c’est tout bonus.
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Une étude un peu ancienne - dix ans-
sujet la production familiale (4 personnes) de la salade quotidienne une belle tête par jour :
très bonne semence style F1 résistantes aux maladies, les engrais, un abri-tunnel pour prolonger la saison, petit matériel de semis ... et un prix horaire du smic fois trois.VOTRE VERDURE QUOTIDIENNE VOUS REVIENT A MOINS DE 17 centimes de Nouveau Franc
Qu’attendez vous pour retourner votre gazon ou la pelouse au pied de votre immeubleou ce printemps rejoignez les troupes de plus en plus nombreuses de GG - Green Guerrilla
http://guerrillagardening.org/Toulouse : http://guerillatournesol31.blogspot.com/
Bruxelles : http://brussels-farmer.blogspot.com/
Bordeaux : http://bordeaux-farmer.blogspot.com/
Paris : http://guerilla-gardening-paris.blogspot.com/ -
brieli
bien sur,
il y avait ( et il y a encore) à l’époque des jardins ouvriers,
alors pourquoi ne pas retourner le sol de nos pelouses d’immeubles et y faire pousser tomates et salades ?
lorsque j’étais en archi, j’avais proposé de planter des arbres fruitiers, en lieu et place des arbres dits d’ornement,
on m’a rétorqué que les habitants en serraient venu au mains pour se partager quelques cerises.
et pourtant, s’il y a assez de fruitiers pour tout le monde, j’imagine qu’une telle pratique peut être organisée pour le bien de tous. -
Une superbe émission de radio où il est expliqué comment :
Consommer autrement
S’approvisionner ailleurs.http://sortirdusupermarche12.free-h.net/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
Sortez de la grande distribution ! Pleins d’idées pratiques et déjà mises en oeuvre qui fonctionnent à merveille !
Bon appétit & bonne santé
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merci altermondialiste,
ces liens sont précieux, et prouvent s’il le fallait qu’il existe des bonnes solutions. -
Bonjour M. Cabanel
Je vais me faire l’avocat du diable, mais vivant moi même à la campagne, il ne faudrait pas occulter les raisons qui ont amené les agriculteurs dans cette situation.
Il y a trente ans, il y avait 15 fermes de 40 à 80 hectares dans mon village, aujourd’hui 4 Fermes 2 de 200 hectares, 2 de 100 hectares....d’ ici trois à 5 ans, il en restera 2. Si au lieu de guetter avec avidité les terres du voisin, ces agriculteurs s’était montré solidaire et s’était organisés pour commercialiser au mieux leurs produits, ils n’en serait pas là......
L’année dernière ont été publiée les aides allouées à chaque exploitation, impressionnant tout de même, mais le plus « marrant » c’est que ce sont les plus gros qui touchent le plus, comme partout.....
Moi comme consommateur, je n’achète plus de poires (un de mes fruits préféré) car elles sont dégueulasses, de pas mûres et farineuses elles deviennent directement blettes !!!! Où sont passé les fruits d’antan ????
J’achète mon lait directement à la ferme (interdit normalement) mais je ne suis pas aveugle, je vois tous les produits phyto-sanitaires utilisés, impressionnant aussi !!!
J’achète mes pommes de terre directement chez le producteur, car elles sont bonnes, mais question prix elles sont plus cher et de loin qu’en grande surface !!!! Alors un agriculteur accepte de vendre à prix coutant voir à perte aux grandes surfaces, mais n’hésite pas à vendre au prix fort aux particuliers ?!?!
Il serait peut-être bien, que les agriculteurs fassent également leur « autocritique » et se demandent un peu dans quelle voie ils ont accepté de s’engager et quelle dans du diable ils ont entamer avec le Crédit Agricole et la PAC
Ici parler OGM, pesticides, développement durable, écologie, solidarité, etc..... est incongru !!! ce ne sont plus des agriculteurs mais des chefs d’entreprises, chasseurs de primes, soumis aux lois du capitalisme...
Enfin concernant les retraites, je ferais remarquer qu’un salarié ayant bossé toute sa vie au Smic, ne touchera pas plus.....-
les « jeunes agriculteurs » ont beaucoup de mal a s’installer car la safer reserve les terres aux gros
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Le naïf,
merci de ce commentaire juste et mesuré,
c’est vrai que lorsque j’achète moi aussi des pommes de terre, je suis conscient de les payer un peu plus cher que dans les supermarchés,
mais au moins je sais qu’elles ne sont pas traitées (ionisées !) et qu’elles sont de qualité,
au sujet des subventions, si vous avez eu la patience de lire la vidéo complète, vous aurez découvert que Mr Priolet ne touche aucune subventions, comme il l’affirme lui-même.
ce sont les gros céréaliers qui ramassent, pas les petits exploitants,
je n’ai pas évoqué le bio dans mon article, mais je pense que c’est aussi une solution pour les agriculteurs a trouver un autre consommateur, qui est prêt à payer un peu plus cher, à condition d’avoir des fruits et des légumes qui aient du gout.
et surtout qui ne soient pas dangereux pour nos santés.-
dans mon coin y a pas de gros culto
ca les empeche pas de toucher des subventions pour les prairies
pour la poire doit pas en avoir -
M. Cabanel
Concernant les subventions Européennes, deux des plus gros bénéficiaires sont : la famille royale d’Angleterre et celle de Monaco !!! L’argent va à l’argent, nous sommes d’accord, dans mon message précédent je parlais de la situation que je connais (un petit village de la Somme en Picardie) « ce sont les gros céréaliers qui ramassent, pas les petits exploitants, » Nous sommes d’accord, mais qui défend bec et ongle la PAC : La FNSEA et pour qui votent la majorité du monde agricole : La FNSEA !?!?
Hors la Confédération Paysanne entre autres propose depuis longtemps de sortir de cette logique mortifère pour l’agriculture avec une vision mondiale, qui vote pour eux ?!?
Ils progressent certes, mais la prise de conscience du monde agricole est loin d’être achevée.
Pour le Bio, je suis également d’accord avec vous, mais nous sommes en train de faire des regroupements scolaires avec de magnifiques cantines dépendant de cuisines centrale Sodexho ou autres..... et nous sommes au cœur d’une des régions agricole les plus prospère d’Europe !!!! Que fait la région pour créer des débouchés et des emplois dans ce secteur..... RIEN, entre les belles paroles de Borloo sur le Bio et les actes concrets......... RIEN
Mais soyons juste, j’ai fais parti des parents d’élèves, j’ai soulevé ce point devant les élus ( et très peu de parents) TOUT LE MONDE S’EN FOUT !!!! en clair, ça rapportera pas une voix aux prochaines élections........ -
@ Le Naïf.
Mis à part dans quelques rares régions agricoles (en Limousin par exemple), la plupart des paysans votent à droite au niveau national. D’où leur vote professionnel en faveur de la FDSEA locale qui est en général cul et chemise avec l’Ump locale. Beaucoup de petits exploitants agricoles seraient pourtant nettement mieux défendus par la Confédération Paysanne, mais celle-ci est estampillé à gauche. D’où cette aberration d’un vote qui profite essentiellement aux gros producteurs. -
@ Fergus
Tout à fait d’accord avec toi, il y a belle lurette que j’ai renoncé à discuter politique, économie ou écologie avec eux, c’est préférable pour conserver de bonnes relations de voisinage
Slts
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bien sur, il est notoire que la plupart des agriculteurs ont un vote conservateur,
j’espère qu’un jour il y aura un déclic qui les fera passer dans le camp de la liberté.
un certain moustachu nous prouve que c’est possible. -
Mlle Vilistia,
non, ce n’est pas moi, je vous jure,
je suis pas trop big mac, même bio...
ah oui, je voulais ajouter :
j’aime beaucoup ce sourire !
(mais je l’ai déjà dit, non ?)
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son idee marchera pas
y en a un qui a deja essaye
il a coule-
Foufouille,
si tu lis les commentaires précédents, tu t’apercevras que d’autres réussissent très bien. -
les hyper diront concurrence deloyale
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suppression des grosses exploitations
max 10ha
retour aux fermes familiales
creation de gaec avec du personnel pour vendre sur le marche-
apres 10a de ventes a perte.......
un peu lent a reagir-
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Romain Desbois
comme vous, j’ai été frappé par l’émotion qu’on vécu les présents sur ce plateau, et notamment celle d’Élisabeth Guigou, à qui çà avait l’air de remuer des souvenirs difficiles,
un grand moment de télévision.
je ne serais pas surpris que çà fasse le buzz assez vite.à mettre en parallèle avec Louis XVI qui s’inquiétait du bruit de la rue.
« ...non sire, c’est une révolution »
et à méditer pour notre nain-périal président. -
http://amapam.over-blog.com/30-index.html
certains se goinfrent
enrichir le culto ou le super-
"
Nous avons trouvé des producteurs de fruits qui vont livrer l’Amap de Lans le vendredi et qui sont intéressés pour nous livrer le même jour.
Il s’agit d’une petite exploitation agricole de 6 hectares en arbres fruitiers et en 1ère année de Conversion Bio chez Ecocert.
Les livraisons se feraient toutes les semaines.
Il y aurait un contrat comme pour les maraîchers : période d’essai d’un mois en août, avec ensuite des contrats de 4 mois (Sept, Oct, Nov, Déc) puis (Jan, fev, mars et avril). Elle n’a pas de minimum imposé mais l’idéal serait d’atteindre au moins 70 kilos en moyenne par Amap.
La productrice propose des sacs en toile marqués à son nom qu’elle prête en amenant le sac plein (3,5kg ou 5 kg) et qu’elle récupère vide la fois d’après sauf la 1ère fois bien sûr... Elle propose des sacs de 3.5kg et de 5 kilos mais pour des facilités de distribution ce serait mieux que l’on opte pour 1 seul poids pour tout le monde.
A partir d’Août, elle a : des poires GUYOT jaunes, croquantes et juteuses, la poire WILLIAM’S rouge, fondante et parfumée. puis au fur et à mesure du temps : CONFERENCES, PACKAM’s, SANTA MARIA, DUCHECHE BERERE, COMICE, PASSE-CRASSANE, en pommes : JONAGOLD, BRAEBURN, REINETTE GRISE, FUJI, granny, IDARED, noix, prunes, kakis muscat, coings......mais toujours comme base : pommes et poires de variétés différentes.
Le prix est de 2 euros le kilo (Poires, pommes, prunes, kakis, coings, noix). Donc les sacs de 3.5kg : 7 euros et les sacs de 5kilos : 10 euros."cout de revient 0.4 vente directe 2
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foufouille,
j’aimerais ouvrir le débat du gaspillage.
il semble que 40% des poissons vendus en supermarché finissent à la poubelle, avec un produit chimique par dessus, pour que les citoyens ne soient pas tentés de les récupérer.
mais dans quel monde vivons nous ?
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valable pour tous les produits « frais »
sauf remballe
et certains mettent de la javel dessus -
Il faut tout reprendre à la base : tout le système fonctionne comme si l’argent, ça servait :
1. avant tout à spéculer et à investir
2. puis à acheter des bagnoles et des iPods
3. et enfin, éventuellement, à acheter à boufferOr c’est exactement le contraire qui devrait se faire !
La crise du monde agricole , qui ne touche pas tous les exploitants, nous fait sentir cette évidence. Il y a deux ou trois ans, il a fallu les émeutes de la faim pour qu’on se rende compte que le fric, ça sert à vivre, et pas à spéculer. C’est dire si les esprits sont formatés.
Le Maire, qui n’est jamais sorti des couloirs et antichambres du pouvoir, a du mal avec ces notions, mais je crois qu’il a compris que si on n’agit pas, tout va péter, et il est connu que les Français suivent leurs agriculteurs. reste à savoir ce qu’il va faire, et ce que l’agité de l’Elysée peut y comprendre.
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Vilain petit canard,
l’agité de l’Élysée n’a pas pris la mesure des risques.
qui sont les 50% des français qui ne votent plus ?
quelques uns ne s’intéressent pas au scrutin, bien sur, parce que leur réflexion est ailleurs,
mais je pense que la majorité s’y intéressent mais ne croient plus à la valeur du geste électoral.
ils ont tant été floués, (l’Europe par exemple) qu’ils doivent être nombreux à envisager une autre action.
je continue personnellement à croire à la force du bulletin dans les urnes, mais la démocratie doit etre perfectionnée.
il faut que le vote blanc soit tenu en compte.
çà pourrait changer radicalement le sens des votes.
c’est surement utopique, mais quelle importance. -
Olivier, je suis d’accord sur le vote blanc, ça devrait être comptabilisé. Mais c’est surtout ce délire économique que je pointais : on a tellement parlé de ce qu’on peut faire avec du fric qu’on en a oublié que les gens mangeaient !!!
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Romain Desbois,
si le vote blanc est majoritaire, le message est clair :
les français ne se reconnaissent pas dans les candidats proposés,
ils sont donc mis hors course, et les français attendent de nouveaux candidats, avec d’autres messages.
la situation serait intéressante !
ensuite, il faut trouver moyen de virer un politique, élu suite à des promesses, promesses qu’il na pas tenues,
nous avons en France un candidat à cette mise à la porte en la personne du premier personnage de l’état. -
@l’auteurle drame de ce monsieur ne doit pas nous faire tout melanger !!
les agriculteurs avec les eleveurs avec les vignerons ...
ce monsieur n’est pas agriculteur mais il fait du fruitier ,c’est different !
je connais bien les agriculteurs (en Beauce) ils ne font plus d’elevage depuis belle lurette (plus
de contrainte)ils travaillent 12 heures par jour mais 4/5 mois par an.ils viennent mettre du
purin devant la prefecture mais le samedi is debarquent au resto avec la BM.
ils font manifester les plus pauvres et touchent la majorité des subventions !!
d’autre part si ce monsieur reflechissait à ce que lui coûte les multitraitements( une quinzaine) chimique
et puis il est peut être serré à la gorge mais il n’a pas parlé des cueilleurs payés au « lance pierre »
qui travaillent dans des conditionsscandaleuses-voir toutes les affaires avec les ouvriers
marocains dans la region PACA... !!
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TSS,
c’est un peu dur, mais assez vrai,
mais enfin, qu’il fasse du fruitier, et rien d’autres (ce qui n’est pas sur) ne change rien sur le fond.
il est l’otage des centrales d’achats, et des grandes surfaces, et çà ce n’est pas acceptable.
pour les agriculteurs de la Beauce que vous évoquez, j’ai le sentiment que c’est un peu caricatural, (la BM, le purin et le reste) même si comme çà été relevé dans d’autres commentaires, les semenciers n’ont pas le même statut que mr Priolet.
pour les traitements, il faudrait surement lui dire que les Français aiment aussi acheter des fruits et des légumes sains, même s’ils ont quelques défauts, et que ce qui compte le plus pour eux, c’est que ces fruits et ces légumes ne soient pas dangereux.
en résumé, avec des défauts, mais sans traitement.
pour les cueilleurs payés au lance pierre, je n’ai pas d’info, mais voyant le salaire du principal visé (le propriétaire), le plus à plaindre reste celui là. -
non !non !cher auteur je l’ai vu de mes yeux et puis vous savez un tracteur 4 x4 à 100mille € pour
venir etaler du purin que les employés municipaux vont nettoyer aux frais du contribuable cela
vaut bien une Mercédès !!
petit exemple :1 agriculteur avec 80 Ha qu’il exploite seul s’achète un appt tous les 3 ans qu’il
loue(je le connais)
autre exemple:une année les primes etaient sur le tournesol certains cultivateurs ne se
sont même pas donné la peine de faucher car les primes etaient plus importantes que le prix de
revient il ont donc directement enfoui les tournesol... !! etc
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y a de ça y a de ça !!
Les écrevisses adorent... surtout celles dites Louisane
http://www.liberation.fr/terre/0101508344-la-gironde-noyee-sous-l-ecrevisse
qui font disparaitre les autochtones plus gastronomiques : pattes rouges, pattes blanches
Grosse erreur de nos ingénieurs O-c-ForêtsUn bon plan de ramasse : objectif chose Nantua et ses quenelles & carapaces
les plans d’eau et gravières investies en été comme ersatz de la Grande Bleue.
Les rejets de serviettes, éponges, Tampax, cupules..., ripolinés au résiné :
la manne espérée de nos crustacés d’eau douce.Merci mes Demoiselles et mes Dames pour vos offrandes rutilantes à Dame Nature
et un big Thank_to you les Anglais.Gros gros dilemme : la castration « gastronomique » de l’écrevisse.
http://chefsimon.com/chatrer.htm
Donnez deux bains chauds aux bêtes : un pour tuer , 15 secondes à tout casser
puis replongez la dans l’eau de cuisson une fois les parties malodorantes coupées/châtrées.Ben oui il y a du neurone dans la chair de crustacé et dans le pied d’escargot.
Pensez à leur âme, ne soyez si cruels
http://www.youtube.com/watch?v=cEMxhO8Obeo -
chantecler,
un peu d’humour dans ce paysage triste n’est jamais refusé.
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brieli,
merci de cette intervention,
heureusement la pêche aux écrevisses est assez limitée dans le temps, et il reste quelques ruisseaux pas trop pollués, avec des écrevisses (d’origine) nombreuses, et de belle taille. -
Pour continuer dans la joie et la bonne humeur Fernand Raynaud dans le sketch du paysan
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Aivox,
ce n’est l’écolo que je suis qui pourrait vous contester ce que vous écrivez,
mais on peut aussi imaginer que ces agriculteurs « productivistes » changent aussi leur comportement,
d’ailleurs ils sont de plus en plus nombreux à le faire.
on peut leur conseiller d’arrêter les investissements en matériel cher et imposant, sans pour autant leur imposer de retourner à la charrue, tirée par un cheval.
et aussi de s’intéresser au BRF. -
Concernant le BRF technique que je ne connaissais pas il y a peu, un lien utile : http://www.lesjardinsdebrf.com/
Slts
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pour BRF, je peux vous conseiller l’article que j’avais écrit, en toute modestie (!) sur agoravox il y a un peu de temps,
l’intéret principal pour moi est que celui qui développe cette technologie en france a pris part au débat, et réagit aux commentaires,*
je l’en remercie encore.
voici le lien :
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/brf-trois-lettres-qui-vont-29330
bonne lecture -
les cultos mettent tout dans les charges
voiture, fioul, gasoil, maison, potager, vetements de travail, electricite, chauffage etc
le tout a credit de 2% max
du coup petit salaire -
Actias,
c’est le principe des vases communicants,
quant un banquier s’en va avec ses parachutes dorés, il faut bien qu’il prenne cet argent quelque part, et les ouvriers/paysans et consors payent le prix fort de ces inégalités,
jusqu’à ce qu’ils en aient vraiment marre. -
@l’auteursavez vous qu’actuellement le regime general (les salariés) verse 4,2 milliard€ au regime de
retraite des paysans ,ces mêmes paysans qui cataloguent les chomeurs dans la categorie
fainéants-parasites !
petit hors sujet :
de plus ce regime verse egalement 0,4 M€ aux commercants et 0,9 M€ aux artisans soit au
total 5,5 M€ la moitié du deficit actuel du regime general... !!
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TSS
j’ignorais cela,
mais alors comment expliquer les retraites de misère proposées aux agriculteurs comme Priolet, (moins de 700 € mensuels) ?
il y a vraiment quelque chose de pourri dans notre système.
et personnellement je préfère montrer du doigt les salaires monstrueux de nos députés, ministres, président et compagnie.
comme je l’ai écrit dans un précédent article,(http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/et-si-la-crise-ne-faisait-que-70124) le gaspillage gouvernemental est monstrueux. -
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Les régimes déficitaires sont ceux dont les effectifs ont fondus, paysans et petits commerçants par exemples. Ces gens ont eu des enfants qui aujourd’hui cotisent souvent pour des caisses excédentaires puisqu’ils font un métier différent de celui des parents.
Reste qu’il y a bien solidarité entre les générations ce qui démontre la supériorité du système par répartition. -
Les prix sont bas avant tout parce que la PAC a conduit l’Europe à une situation de sur-production agricole et que son système de subvention favorise les très gros exploitants, avec tous les problèmes que cela pose (faible qualité des produits, pollution des sols, etc.)
Seule alternative pour les petits : s’unir (par le biais de coopératives notamment) ou mourir...ou soutenir un abandon pur et simple de la PAC.-
Freebird,
notre agriculteur ne dit rien d’autres.
il veut organiser sa vente directe, et ne plus se faire avoir par un système injuste qui le plonge dans la misère,
d’autres l’ont déjà fait avant lui, je lui souhaite de réussir.
et de se tourner vers une agriculture raisonnable, plus respectueuse de l’environnement.
bien sur,
merci de votre commentaire. -
Parkway,
vivement qu’on vire le nain posteur de son fauteuil doré, et surtout qu’on pratique la devise républicaine « liberté, égalité, et fraternité ».
çà commence à bien nous manquer.
merci de votre commentaire. -
oui, tout ça commence à bien faire...
à croire qu’ils pensent que l’on dira amen éternellement....
quand ça va péter, ils n’auront plus que leurs yeux pour pleurer...
cordialement à tous -
Babayaya,
c’est aussi mon sentiment,
tout çà va très mal finir, et plus tot que l’on imagine,
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Les agriculteurs ont acceptés le système capitaliste et les lois du marchés avec toutes les conséquences bonnes et mauvaises. Ils ont été jusqu’a peu des fervents reactionnaires et conservateurs du système economique, ils ont jusqu’a aujourd’hui accepté l’exploitation des opprimés et comme les fonctionnaires ils manifestent pour defendre leur retraites , leur système mais ne diront rien concernant les salariés du privés.... Désolé d’avoir un peu de haine envers ces personnes, mais ils n’ont pas compris les conséquences de leur actions et de la Pac... Enfin comme il y a les gros exploitants millionnaires qui representent la profession, difficile de trouver un accord avec ces gens. La France conservatrice, traditionnellement de droite souffre, tant pis pour elle.
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Cassino,
je ne sais pas si la disparition des subventions (sauf pour la montagne) changerait grand chose ? ce qui est sur, c’est que le système actuel (centrales d’achat) est une imposture, et que tout le monde aurait à gagner avec un système décentraliser, et des coopératives ou les consommateurs pourraient se fournir,
le succès seraient d’autant plus au rendez vous, si les produits proposés étaient de qualité, loin de l’agriculture intensive, et des multiples et dangereux traitements. -
C’est exactement ce que je dénonce chaque jour : Le leurre démocratique qui avait fait croire...
En fait depuis la contre-révolution française qui avait rétabli les privilèges, on a reconstruit le féodalisme qui oeuvre en ce moment dans l’exploitation des hommes et des richesses pour assouvir les envies d’une très faible minorité.
Il ne reste qu’à commencer à murmurer les titres de noblesses à peine dissimulés derrière les fortunes colossales et derrière des nominations aux postes bidons pour les officialiser démocratiquement.
Sarkozy ? Il a encore répété et il va encore répéter sa phrase : « Noun, je ne vous aboundounerais pas, c’est pas pousible » ! Et ça va consoler tout le monde.
Le « monde ouvrier » et le « monde paysan » ont été pressés à fond par les élites et par les politiciens minables durant plusieurs siècles pour arriver aujourd’hui à ce summum de la consommation gloutonne et absurde qui fait toute la différence de l’Europe chérie.
Il y’a dans une « Grande surface » européenne plus de denrées alimentaires que dans un pays mort d’Afrique ou d’ailleurs.
Mais d’un autre côté, nous savons que le monde rural en France n’est pas tout à fait les couleurs de TF1 ou la joyeuse M6 ; dans certaines régions, on sentirait presque l’air d’une atmosphère féodale pour « Que la lumière soit » dans les « Grandes surfaces » des seigneurs de la finance !
Mohammed MADJOUR.-
mohammed Madjour,
je retiens votre formule « le leurre démocratique » et si vous me le permettez, je l’utiliserais bientôt dans un article,
merci de votre commentaire. -
Tout le monde se rappelle les grèves du lait de fin 2009 chez nous.
Les millions de litres de lait déchargés dans les champs.
Je ne sais ce qu’en pensaient les agriculteurs chez vous, mais cela a été très mal perçu par les non-agriculteurs, les commentaires on fusées.
L’agriculture biologique est en croissance, tant au niveau de la production que de la consommation.
Le chiffre d’affaires du bio en Belgique (plus de 300 millions d’euros) représente 2% et est en progression malgré une demande inférieure à celle de l’Europe. Les structures d’exploitations sont petites et relativement proches de celles de la Suisse.Autre remarque, habitant de ville, il ne viendrait pas à l’idée d’aller ses produits agricoles en dehors des villes ?
Pour le bio, il est tout aussi présent dans les grandes surfaces et au moins, il passe par des contrôles et se retrouvent dans des rayons séparés.Aujourd’hui, à ce sujet, il y avait une grande discussion entre direction et syndicats chez Carrefour.
Il parait que la Belgique n’est pas rentable pour eux. Ils ont repris l’enseigne belge GB qui fonctionnait relativement bien.
Bizarre, aussi, que Colruyt et Delhaize se portent très bien.
Est-ce que la France ne parvient pas à comprendre ce que veulent les Belges ?
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Guy,
comment ne pas t’’encourager à préférer le bio.
(il vaut mieux l’acheter dans les coopératives bio, c’est moins cher que dans les grandes surfaces)
bien sur, il ne sera jamais parfait, puisqu’on ne peut échapper à la pollution de l’air, mais c’est tout de même autre chose que de consommer des fruits et des légumes bourrés de pesticides, et générateurs de cancers.
vive le bio, et tant pis si le porte monnaie en souffre un peu,
il en souffrirait beaucoup plus lorsqu’il s’agira de soigner un cancer.
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Olivier,
S’il n’y avait que ce qu’on mange qui était cause de cancers, j’irais pêcher mon poisson, je ferais mon jardinet.
Je répète, je suis un citadin. Un Bruxellois, pas un Parisien (ouf). J’assume les avantages et les inconvénients. Je m’assure contre les petits (ou grands) soucis de la santé. Je paye quand il faut.
C’est tout un processus de vie quand on est citadin. On vit dans un ensemble de facilités. On ne consomme pas idiot pour aller au boulot en faisant des kilomètres à fonds perdus. Ah, oui, cela coute plus cher en taxes immobilières et autres.
Tu verras dans mon prochain article tous ce à quoi il faut penser pour y arriver.
Comme je n’étais pas encore prêt avec ce rapport, j’ai sorti l’article en ligne et pour faire part des malheurs de l’actualité. Rien à voir avec l’écologie.
Quoique...
Évidemment, les malheurs des autres, on s’en fout. On pense à son petit ventre avec des produits made in France.
Je crois qu’il y a bien plus à réfléchir dans un monde qui est devenu un village.
Bonne journée
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Guy,
bien sur, il n’y a pas que çà,
mais si au moins on peut éviter de multiplier les risques, pourquoi s’en priver ?
bonne journée à toi, -
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Bonsoir,
« Pour le bio, il est tout aussi présent dans les grandes surfaces... »
Allons L’enfoiré, vous savez bien que « le bio » n’existe pas en Europe, terre la plus polluée de l’Univers !
Les fruits et légumes européens ont changé de nature et de goût en intégrant dans leurs structrures les plus infimes et les plus nocifs constituants répandus par trois siècles d’une industrialisation à outrance... sans parler de la sournoise catastrophe OGM !
Mohammed MADJOUR.-
Bonsoir Mohammed,
Plus cher, on n’achète du bio que quand il n’y a pas moyen de faire autrement.
Donc, merci, de m’approuver dans ce que j’ai fait. Acheter pour du vent.
J’ai assisté à une émission qui en parlait. Je vais la rechercher. -
« Allons L’enfoiré, vous savez bien que »le bio« n’existe pas en Europe, terre la plus polluée de l’Univers ! »
Mohammed, pour l’univers j’en doute mais pour la terre c’est certain.
Voilà aujourd’hui le résultat de notre agriculture intensive de ces dernières années. Avançer tels des Boeufs sans réflechir au lendemain.
Baaaah, (célèbre onomatopée « repiquée » à Son Ôguste ZZZZZZZZZZZ) -
Mohammed Madjour,
je trouve votre analyse excessive,
le bio est une réalité, et les détracteurs n’hésitent pas à tenter de le décridibiliser avec des arguments souvent caricaturaux.
les contrôles sont sérieux, et pour obtenir le label bio, il y a un vrai « parcours du combattant »,
alors bien sur, on n’échappera jamais à la pollution de l’air, (je pense à la radioactivité de tchernobyl dont nous allons souffrir encore longtemps)
mais quand même toutes les cochonneries à qui l’on peut échapper grâce au bio sont une bénédiction. je pense aux pesticides et au reste.
c’est notre santé qui est en jeu.
et çà mérite des petits dépassements de budget.
ne préférez vous pas payer 1 kg de carottes un peu plus cher, et échapper à un cancer.
soigner un cancer coute entre 3000 et 6000 euros pas mois.
c’est bien plus cher qu’un kilo de carottes.
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"Pourtant dans sa profonde détresse, Pierre Priolet propose une solution. Il demande que chaque exploitant agricole ait la possibilité de vendre 1000 m2 (ce qui est une paille sur les hectares qu’il gère) et que cette parcelle soit classée constructible."C’est effectivement une bonne solution, je ne vois pas de quel droit l’état décréte ce qui est constructible ou non. C’est un combat légitime qui vaudrait bien un peu de fumier devant les préfectures et qui change des jérémiades habituelles.
Sur le prix des fruits et légumes, le monde agricole est victime de son succès. On peut mécaniquement inonder le monde de goldens (et autres produits agricoles). Et donc, la marge sur cette production agricole devient très faible. L’industrie commence à souffrir du même problème. Le profit ne se fait plus sur la production de biens physiques car le marché est trop vite saturé. Et effectivement le plus sage serait d’encourager les agriculteurs à la reconversion en le permettant de :
- Repayer leur dette sans se mettre en faillite (ce que la conversion de terre agricole en terre constructible permet).
- Réduire volontairement la surface agricole française (afin d’éviter les surproductions à l’avenir). La encore, un terrain constructible ne sera plus cultivé.
- Tirer un bénéfice de ses terres qui lui permettra de vivre tranquillement jusqu’à la retraite. (La encore, la conversion en terrain constructible le permet).
Alors un peu de courage messieurs les politiques, libérez la construction (partout !) et le sort des agriculteurs s’améliorera (beaucoup !).
-
Et non seulement celui des agriculteurs. Libérer le foncier, hors littoral et espaces naturels à préserver, est aussi la réponse au coût du logement.
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marc Bruxman,
je suis assez d’accord sur l’essentiel,
sauf que l’administration se refuse à l’éparpillement des maisons dans le territoire, craignant une « dentelle urbaine »,
mais si çà peut aider Priolet et ses amis à s’en sortir et mettre en place une alternative aux centrales d’achat et à la toute puissance des hypermarchés, je suis pour. -
« Pourtant dans sa profonde détresse, Pierre Priolet propose une solution. Il demande que chaque exploitant agricole ait la possibilité de vendre 1000 m2 (ce qui est une paille sur les hectares qu’il gère) et que cette parcelle soit classée constructible. »
Pour ma part je considère celà comme étant une très mauvaise idée, pour plusieurs raisons :
- 330.000 parcelles qui arrivent sur le marché feraient fortement chuter les prix. En soit ce n’est pas une mauvaise chose et ça arrivera de toutes façons. Leur 1000 m² en campagne ne vaudront alors guère plus de 15.000 euros, et encore car souvent non viabilisé.
- Cribler nos campagnes de maisons modernes, pour apporter 15.000 euros à Tous les agriculteurs (y compris les gros) ... ?
Si ils ont besoin de trésorerie ils peuvent très bien céder 4/5 hectares aux futurs bio qui galèrent sérieusement pour en trouver (because Safer). 4/5 hectares c’est environ 20/25.000 euros
D’autant que les petits villages (peut-être pas vers Paris) sont coufits de maisons vides.
Favoriser un exode urbain vers de petites exploitations respectueuses de l’Env. et de l’Hom. , voilà à mon humble avis la solution la plus raisonnable pour aborder les crises économiques et pétrolières à venir. -
lharmas,
votre point de vue se tient,
ceci dit, une chute du prix des terrains est probable, mais elle ne sera que progressivement, et au fond qui se plaindrait de cette chute ?
vous avez raison sur la viabilité des terrains, sauf qu’il ne faudrait pas perdre de vue que les villages sont encore sous équipés,
j’en suis la preuve, puisque ma maison doit avoir deux siècles, et n’est pas raccordée au réseau d’égout, et c’est un cas fréquent dans les villages.
et puis, je défend depuis longtemps le lagunage, ou le champ d’épandage.
ces techniques anciennes retrouvent un regain d’intérêt, puisque cela permet de restituer au sol les matières fertiles, qui allaient se perdre dans les égouts, puis les stations d’épuration, souvent peu efficaces : la pollution non filtrée se retrouvant dans les fleuves et les rivières.
alors bien sur, de dire aux exploitants, « puisque vous n’y arrivez pas, vendez vos terrains à ceux qui veulent faire du bio » risque d’être contreproductif.
ce qui est certain, si vous avez vu l’intégralité de la vidéo, c’est qu’il y a une injustice flagrante, et que le monde paysan souffre même si souvent, je combat ses pratiques.
en tout cas merci de votre commentaire qui fait vivre le débat. -
Le Péripate,
je suis d’accord avec vous, une fois n’est pas coutume, l’opération proposée par Priolet permettrait de faire chuter les cours, et ce n’est pas une mauvaise chose pour les futurs propriétaires. -
-
Romain Desbois,
il reste encore heureusement des maraichers qui font de la vente directe sur les marchés, même s’ils ont une minorité,
les choses sont peut-être en train de bouger, j’ai l’impression qu’ils vont être demain de plus en plus nombreux.
le résultat, ce sont des profits plus justes, mais aussi plus de travail... -
Le report sur Agoravox.tv est édifiant, sur l’extension des cultures intensives en Amérique du Sud, on comprend encore la gène de Chavez pour les américains qui préfèrent traiter avec des avocats passés par Harvard (voir le régime colombien corrompu)....
Mon santo de puto !!
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A l’auteur comment croire que l’entourage de beaufs parisiens parvenus et vulgaires autour de Sarkozy s’interessent à l’agriculture, quand on voit des types se ballader avec des chaussures cirées de marque, qui on peur de se salir les pieds chez « les bouseux » comme on les appelle dans les couloirs de l’Elysée ou les dorures cohabitent avec la vulgarité intellectuelle...
Vous avez donné la réponse, notre terroir livré aux mains de pognonistes de financiers et d’escrocs est en train de partir en fumée bien aidé par les « amis » des grandes surfaces, et des centrales d’achat, amis parvenus du pouvoir sarkozyen !!
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Remarquez on pourrait dire la même chose de petits employés et d’ouvriers de base pour lequel le pouvoir des usurpateurs sarkozyens a inventé le sous smic de moins de mille euros,
alors que nos élites « roulent » entre dix voir plus de cent mille euros par mois pour les amis du pouvoir et de madame Parisot, la vulgarité des pognonistes et des adorateurs du veau d’or affichée... mais à part ça il n’y a pas d’argent pour filer 150euros au minima sociaux en fin d’année...
Honte aux menteurs, usurpateurs de démocratie, et voleurs de l’argent des français... le bon pays des vaches à lait qui d’ici peu n’auront plus rien après être passé entre les mains de ces vampires à la solde du commerce international, pilleur des états et des nations...
-
ChristoffM,
les OGM continuent à faire des dégâts, j’ai entendu parler récemment d’un problème avec les « aubergines ogm », en Amérique du sud.
il serait temps que ce bordel s’arrête ! -
Christoff_M
oui, bien sur,
et pourtant j’étais surpris que le « très parisien » animateur de « salut les terriens », ait le courage de donner la parole à Mr Priolet.
je trouve qu’il a fait un travail digne d’intérêt, mettant vraiment en lumière l’agriculteur, et lui permettant de s’exprimer très précisemment. -
Monsanto is a son of a bitch to put in the trash. Forever destroy farmland.
AÏE ! J’y ai été un peu fort. -
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bonjour Nestor,
je crois aussi à un soulèvement populaire, dans lequel les agriculteurs seront en bonne place, et comme le salon de l’agriculture s’annonce pour bientôt, je ne serais pas surpris qu’il n’y ait quelques peu d’agitation dans les jours à venir,
enfin, pas besoin de lire dans le marc de café pour comprendre que tout çà ne peut pas durer.
entre la greve « Total », qui risque de faire tache d’huile (ce qui est fatal avec le pétrôle !) et les autres mouvements, je sens que 2010 risque d’être très chaud.
merci de ton commentaire. -
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Romain Desbois,
c’est évident,
la FNSEA est chaque fois largement plébiscitée,
alors, soit les agriculteurs sont maso, ou pas très lucides.
soit, ce sont les céréaliers, couverts de subventions, qui font pencher la balance,
il y a surement un peu des deux. -
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@olivier cabanel (xxx.xxx.xxx.42) 22 février 22:32
« mohammed Madjour,
je retiens votre formule »le leurre démocratique« et si vous me le permettez, je l’utiliserais bientôt dans un article,
merci de votre commentaire. »
Faites olivier cabanel, mais ce que je souhaite c’est pouvoir un jour remplacer effectivement ce « Leurre démocratique » par la « Vraie démocratie » dont j’espère avoir donné les principes fondamentaux dans l’article que j’ai proposé (voir rubrique « international » : « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS »). Vous pouvez le lire et me donner votre avis.
Cordialement,
Mohammed MADJOUR.-
Mohammed Madjour,
promis, je vais aller voir cet article
merci de votre commentaire,
à+-
Monsieur Olivier Cabanel....
Votre dicton africain est bizarre. « celui qui creuse un trou finira par tomber dedans »
On ne peut pas tomber dans le trou quand on le creuse puisqu’on est déjà dedans. Voyons !
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Djanel
vous n’y êtes pas !
on peut creuser un trou, et on est fatalement dedans,
mais il y a une énorme nuance entre « être dans le trou » et « tomber dedans »
voyons !
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- Repayer leur dette sans se mettre en faillite (ce que la conversion de terre agricole en terre constructible permet).
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