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Accueil du site > Actualités > Société > Considérations émeutières

Considérations émeutières

 

1. Emeute vient d'émouvoir : qui s'émeut, commet déjà une émeute, microcosmique... L'émotion qui émeut, meut. De mouvoir, motion, mouvement avec le préfixe d'extériorisation ex-, alloforme é-. Donc un mouvement intérieur, une émotion, est extériorisée, dans l'émeute. Emeute macrocosmique. Le tout est de savoir quoi, qu'est-ce qui est extériorisé, dans l'émeute. L'indignation, peut-être. Mais face à quoi ?... Une bavure, un dérapage, une violence policière ?... Soit !... Il faudrait admirer, en revanche, la rareté du phénomène. Il faudrait aussi mépriser, en revanche, l'énormité des émeutes, qui guedinent, violemment, contre la violence. Oui, c'est guedin.

 

2. L'émotivité n'est pas la cérébralité, certes. L'émotivité, plus que la cérébralité, est en droit de guediner. Du moins guedine-t-elle, avec ou sans droit. Elle prend ses aises. La cérébralité, de son côté, est bien faible : elle a la force d'une pensée, c'est-à-dire pas de force mécanique, contre le mécanisme émotif. Et pourtant, certaines émotivités se laissent gérer par la cérébralité, et couramment les cérébralités gèrent les émotivités... Que se passe-t-il donc, pour que la cérébralité perde le contrôle ?... Dans un sens, ce contrôle, la cérébralité ne l'a jamais : l'émotivité prime, la cérébralité réprime... C'est donc que des émotions débordent. Comme une rivière abondante, elles débordent sans digue. Et l'on dit que c'est dingue, finalement guedin... D'où vient que les digues manquent ? Enfin quand les digues manquent, on dit qu'il faut endiguer. Curieux. Car ce n'est plus le moment d'élever des digues. Les digues, il fallait les élever avant... Cela dit, face à l'assaut prémédité de la résidence d'un maire, la cérébralité joua pour l'émotivité, de manière complotiste.

 

3. Un jeune homme meurt, sous le coup d'une bavure, suite à un comportement qu'il n'aurait pas dû avoir, mais qui ne méritait pas la mort. Il ne méritait pas pour ça la mort, pourtant... pourtant, il mourut. Un peu comme George Floyd, et pourtant sans la légalité de George Floyd... les déboulonnages de statues. Comme avec les morts durant les Gilets Jaunes, aussi, au début : ni les civils, ni les autorités, ne méritent de mourir pour "ça". Certes, les autorités bravent cette possibilité, quand elles prennent leurs fonctions... Enfin ne voyez-vous pas, la double injonction contradictoire ? "Il ne faut pas mourir, la mort est inéluctable." Comme encore, avec la gestion du covid, qui prit tant sur la jeunesse, au bénéfice d'une vieillesse qui a déjà vécu ses belles années, et qui endure plus aisément l'isolement/la protection sanitaire... Emeutes, Gilets Jaunes, Covid : c'est guedin, guedin, guedin. Monde hypernarcissique : la mort est devenue intolérable.

 

4. Plus que tout autre chose, ces émeutes sont vaines : elles luttent contre la mort. Au prétexte d'un mort déplorablement malencontreux, les émeutiers croient ainsi repousser les limites de la vie, leurs vies, et conjurer la mort. Où la mort prend un drôle de visage : le visage des autorités, le visage des administrations, le visage des systèmes, le visage de nos territoires. Mais leurs émeutes, les y font eux-mêmes passer pour la mort, aux yeux des autres. Ils voulaient conjurer la mort, et pour cela ils étaient devenus la mort. Comme les affiches de têtes de mort, dans les chambres d'ados. Ou bien, la Santa Muerte hispanique. C'est guedin, parce que c'est phobophobique : ça a peur de la peur. Thanatophobophobique : peur de la peur de mourir... provenant de la part des autorités, c'est une injustice qui s'entend.

 

5. Ce n'est pas parce qu'une injustice s'entend, que les émeutes sont comprises : issues des franges populaires et/ou immigrées, voire post-immigrées, du peuplement, avant tout, il y a la précarité. Précarités économiques et/ou culturelles. Sociales en général, car le social conjugue l'économico-culturel : l'aisance et la confiance sociétales. C'est que la précarité est une épée de Damoclès, un sentiment de mort-vivance, permanente. L'aisance économique sans la confiance culturelle, cela produit des pontificats séparatistes. La confiance culturelle sans l'aisance économique, cela produit des marginalités complotistes. Pontificats séparatistes et marginalités complotistes se conjoignent régulièrement, du moins à gauche, quand à droite se réfugient les pontifes duplices (pour leurs intérêts économiques bien compris) et les marginaux intègres (pour leurs intérêts culturels bien compris) sans solution de conjonction : la gauche aura donc, toujours l'avantage du nombre, rejointe d'ailleurs par les pontifes duplices, de droite. Enfin, "ça" ce n'est pas qu'un phénomène à la base de la pyramide sociale. Au milieu ou au sommet, c'est pareil : la droite n'aura jamais l'avantage du nombre, car il s'émeut.

 

6. Vers le haut de la pyramide sociale, pas forcément tout en haut, on a l'aisance économique et la confiance culturelle. France Inter, France Culture, tiennent les rennes et sont reines. De temps en temps, une CNews ou une Sud-Radio tentent de faire contrepoids. Manques de bols : CNews ou Sud-Radio font de droite... et face au mainstream gauchophile alors, ne restent plus que des souterrains métapolitiques, néodroitiers. Sans plus. Mais tout en haut de la pyramide sociale, voilà une aisance économique, et une confiance interculturelle parce qu'éduquée, au sens d'élevée selon les standards internationaux. De là, elle convainc le mainstream, c'est normal, avec ses convictions et ses moyens : Georges Soros, Mark Zuckerberg, tant d'autres, Français compris, face auxquels le mainstream aime taxer Vincent Bolloré, en France, qui ne faisait que pareil... C'est que personne ne veut bien mourir, du moins, avant l'heure, heure que nul pour soi ne connaît... De temps en temps, cela produit un suicide, en vengeance contre le monde, sans plus. #PasDeVagues

 

7. Les émeutiers se donnent un tas de raisons comme aucune. C'est comme une intersyndicale des frustrations. C'est qu'on déteste le hasard : "eh oui, refiler une arme, pour usage de la violence légale, parfois, ça finit par piquer." Détester la mort, c'est détester l'heure que nul pour soi ne connaît, c'est détester le hasard... et c'est donc, enfin, détester les réalités. Qui sont, aussi, hiérarchisées, dans leurs genres, à différents niveaux, bon gré mal gré, bon an mal an, cahin caha. Chez les anars, c'est pareil : les vieux de la vieille, dans les groupes, ont des droits d'aînesse, qu'ils se font un honneur, de feindre mépriser. La force de l'habitude, tout simplement. C'est comme ce complotiste, qui en appelle à la liberté, surtout la sienne...

 

8. Enfin on les a vus, les bourgeois, bohèmes ou pas, même quand ils se planquent. D'ailleurs, aujourd'hui, ils se planquent bien : les bourgeois sont les ingénieurs de nos mondes, ou du moins mobilisent-ils l'ingénierie. Les bourgeois, donc, s'ingénient. Et pourtant, ils proclament être comme tout le monde, fondus dans la masse. Ils y tiennent : c'est leur sauf-conduit. Les méchants, ce sont forcément les seigneurs féodaux et les néofascistes modernes... où pourtant, nos bourgeois sont des "rats". Non seulement rapias, car c'est très ingénieux, un rat. Un rat, ça se font dans la masse, où les masses sont embourgoiseées un tantinet : chacun son smartphone... mais un rat, ça ronge. Ici, financièrement, rentièrement, industriellement, à la base. Les rats, ou les sous-marins de nos océans-masses. Ils ont déchaîné, ès publicités agressives, tous les désirs, abattu toutes les digues, par exemples pour vendre des jeux vidéos (et non en jouant aux jeux vidéos)... We all live in a yellow submarine, yellow submarine...

 

9. Les bourgeois subornent, à travers les flux financiers, et rognent ce qu'ils peuvent, quand ils peuvent, où ils peuvent. Les mafieux font pareil, hors la loi : ils profitent qu'on s'ingénie pour eux, et s'ingénient à ingénier, l'ingénierie bourgeoise, en effrénant les désirs. C'est la fascination générale, pour le rat, le malfrat, et le ripou aussi d'ailleurs, dans nos films. La corruption n'est pas un mode anormal, du fonctionnement sociétal. C'est le fonctionnement sociétal, normal. Tout est devenu glauque. Parce que marchand, en somme.

 

10. Tout est dominé par le dieu Glaucos, dont les yeux de poulpe brillent, au milieu du triste et défiant bleu-vert vaseux, de nos mondes submergés. Entendez-vous résonner l'Appel de Chtulhu ? Grand Ancien titanesque, logé dans les abysses sous-marins, prêt à nous rendre tous fous, dans nos cauchemars les plus atroces. Howard P. Lovecraft était un visionnaire... Voilà pourquoi tout est guedin. Les armées claires-obscures, infamilières, des adeptes de Cthulhu, grouillent et lancinent, du haut en bas de l'échelle sociale.

 

11. Artialiser les émeutes, comme je fais, ne les empêche(ra) pas. Nous réclamons nos pardons. Des pardons. Le pardon. Nous demandons pitié, grâce, merci. Nous nous soumettons, émotivement, de même, au phénomène, ainsi qu'un Christophe Castaner genou à terre, braillant que l'émotion prime sur la loi. Façon d'endiguer, pendant que ça déborde, sans avoir placé de digues, préalablement, et il déborde à son tour, de bons sentiments mainstream, gauchophiles, prêts à grossir l'émoi qui suscite(ra) l'émeute future : partie du problème. Quoi de pire que d'accorder de la pitié ? Cela ne suffit pas, et suscite encore plus de fiel, en face.

 

13. On dit qu'il faudrait des aisances économiques, des confiances culturelles. Avons-nous tort ?... A chaque jour suffit sa peine, il faut bien gagner son pain, le mériter. Ceci pour l'économie, et rêver de cuillères automatiquement en or dans toutes les bouches, c'est donner des moyens, à qui ne les méritent peut-être pas. Mais actuellement, tous ceux qui ont des moyens, les méritent-ils en vérité ?... Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées, il faut savoir raison garder, aimer les siens. Ceci pour la culture, et rêver de patchworks culturels harmonieux, c'est à la fois ignorer les conditions communautaires du développement culturel, et l'épuisement cognitif de la charge mentale, liée à l'interculturel foisonnant en permanence (les bourgeois le savent, qui cultivent l'entre-soi). Or actuellement, tous ceux qui ont des maîtrises, les valorisent-ils en vérité ?

 

14. Est-ce que la vérité, a quelque chose à voir là-dedans ? Quelle pureté du vrai, recherche-t-on ainsi ? Le fait est, que le vrai est impur. Que la vérité est émue. Qu'émue, elle se fausse. Et que les faussements trament nos réalités. Il faut y vivre mais, pour y vivre, il faut ne pas s'en émouvoir outre-mesure. Ne pas en faire mille et une émeutes. Sinon, on se fait la mort, croyant conjurer la mort, et l'on refuse d'y vivre. Vivre nos réalités. Or, face à l'intolérable, il n'y a pas que l'affrontement : il y a la fuite. Réelle, ou dans l'imaginaire.

 

15. La fuite. C'était ce que le magicien Gandalf conseillait à sa petite compagnie, face au Balrog, genre de démon lovecraftien, tiré du Seigneur des Anneaux. Pour le détruire, seul, de ce qu'il en avait le pouvoir : "Fuyez, pauvres fous !"... Et du haut en bas de l'échelle sociale, chacun de fuir, sauve qui peut. Le principe de précaution n'est-il pas notre maître à tous, notre anneau unique, à l'avenir ?

 

Lire aussi :
- Considérations sexuelles ;
Condisérations entrepreneuriales et administratives ;
- Considérations territoriales ;
Considérations bourgeoises ;
Considérations décoloniales.


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62 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 4 juillet 2023 12:16

    Dans émeute, il y a surtout : meute.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 12:38

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Même étymologie, et même réflexe thanatophobophobique, chez l’humain. Triste.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:56

      Mais, en réfléchissant encore on observe que les bourgeois sont aussi thanatophobophobique, sinon ils ne nous conduiraient pas vers le transhumain. Quand on parle de la mort, les gens n’aiment pas parce qu’ils s’imaginent attirer le mal. Eh bien les émeutiers, les premiers, sont ainsi superstitieux comme tout le monde, avec un pète supplémentaire inhérent à leurs conditions et leurs origines souvent malmenées par la violence et la superstition plus que nos contrées.


    • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 16:05
      1. Je veux dire que quand ils rencontrent la compassion gauchophile, de gauche ou de droite, ils vrillent.
      2. J’oubliais de préciser que les bourgeois sont thanatophobophobiques comme je disais dans l’article : parce qu’ils nous vendent de méchants seigneurs féodaux et néofascistes modernes pour des risques, en déniant ou faisant semblant de dénier qu’ils ont désormais le plus de contrôles orientationnels dans le monde : c’est leur sauf-conduit pour se croire comme tout le monde en général, quand ils n’ont pas la méchanceté de pisser sur autrui parfois (cas de nombres de nouveaux riches notamment, et des anciens riches comme dans les films et pas que avec différentes « affaires » qui complotent pour le contrôle le monde ou des contrôles partiels du monde).

    • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 20:49

      Rien à voir ou presque mais, j’ai encore une fois été berné par le gauchophilisme ambiant, puisque les précarités économiques ne rentrent pas franchement dans l’équation...

      https://www.causeur.fr/quand-liberation-travestit-la-realite-des-quartiers-pour-comprendre-les-emeutes-262777


    • Taverne Taverne 4 juillet 2023 12:59

      Tant qu’il y aura des meutes, il y aura des émeutes.

      C’est la même étymologie. Formé sur l’anc. forme esmeu du part. passé de émouvoir* d’apr. meute* au sens de « soulèvement, expédition, mouvement ».

      Les conditions préalables à l’émeute existent donc : la meute, la colère qui bout.

      Il convient donc de démanteler les meutes dès leurs premiers effets délétères, même si ces effets sont très localisés ou s’ils n’ont pas pris une ampleur digne de susciter l’intérêt des médias et des politiques.

      Une meute n’est pas une bande. Une bande est soudée autour d’un but bien identifiée. Une meute est un soulèvement d’émotion d’une foule hétéroclite.

      Si l’émotion est le moteur, il faut aussi agir aussitôt sur l’émotion : dans le cas présent, faire savoir que la justice fait son travail et informer sur l’avancée judiciaire des cas précédents. 

      La mise en ordre est la méthode la plus sûre pour lutter contre les meutes.

      La remise en ordre ne signifie pas le retour à l’état antérieur ni l’invocation de l’Ordre avec toute la signification autoritaire que cela suppose. La remise en ordre se veut méthodique :

      prévention (agir en permanence sur les phénomènes de meute, les interdire lorsque c’est possible et justifié),

       information de la population (y compris des émeutiers car l’ignorance est source de désordres),

       réactiver les différents maillons de l’autorité et des garants de la tranquillité publique : parents, écoles, maires, associations, bénévoles, etc.

      Une pyramide du sens

      Vous parlez de la pyramide sociale. Maslow a aussi théorisé la pyramide des besoins. Cette pyramide, à sa base, est le niveau des insatisfactions qui expliquent la rancœur, le vol, les pillages.

      Une pyramide du sens soit s’élaborer pour qu’à chaque niveau de la pyramide sociale et des besoins, tout citoyen puisse trouver un sens motivant à sa vie quotidienne. Or, le sens fait souvent défaut au niveau le plus bas de ces pyramides.

      On notera que, lorsque les gens de ces quartiers parviennent à se mobiliser autour d’un sens bien défini et mobilisateur, ils jouent un rôle positif et d’entraînement des autres dans leur sillage. Nous avons pu écouter des témoignages intéressants dans les médias à ce propos. Il ne suffit pas que le gouvernement impose son sens à lui (du genre « les cent jours d’apaisement » ou la seule valeur travail), il faut que chacun soit aidé à trouver du sens authentique à son niveau d’existence. Cela est possible mais la volonté politique n’est pas au rendez-vous. 

      Le sens est la base même de la raison de vivre et de la dignité humaine. Il doit être composé principalement par les gens eux-mêmes au lieu d’être imposé par le haut dans des discours grotesques. L’annulation du sens conduit au sentiment de l’absurde qui peut conduire au nihilisme et à la violence.

      Pour la création de sens à tous les niveaux, il faut là aussi une remise en ordre par la méthode.


      • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 13:14

        @Taverne
        Le sens, c’est la culture. Mais pas au sens événementiel ni technologique ni élévation (quoi que cela élève, dans son genre) : au sens commun, communautaire, à condition que personne ne fasse sécession, des islamistes aux mondialistes.


      • zygzornifle zygzornifle 4 juillet 2023 13:47

        L’émeute est conduite par les meutes venues des cités .....


        • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 13:49

          @zygzornifle
          On en parlait justement, dans les considérations, et les comms.


        • Taverne Taverne 4 juillet 2023 14:40

          Au commencement était le début

          Vous comprendrez à peu près la signification de cette sentence énigmatique quand vous serez rendu à la conclusion de mon argumentation.

          Boris Cyrulnik, interviewé  trop rapidement  à la télé, a parlé d’offrir des sentiers aux jeunes en errance pour faire contrefeu à leurs pulsions destructrices. Il n’a pas eu le temps de développer son idée, peut-être cette idée n’est-elle pas encore complètement aboutie.

          Je reprends cette idée de sentier à ma façon. Je le nommerai « sentier du sens ». Chaque individu, citoyen ou enfant, doit pouvoir tracer son chemin de sens selon des modèles de sens qui correspondent à sa place dans la pyramide du sens. Chacun doit pouvoir emprunter un chemin nouveau avec la garantie de pouvoir à tout moment revenir au point de départ s’il s’égare ou se trompe.

          C’est la méthode que je nommerai la « méthode du Petit Poucet » (il ne faut voir aucun misérabilisme dans cet emprunt). On peut semer du pain, il sera mangé. On peut semer des sous, ils seront dépensés. Mais si vous semez des cailloux, ils resteront en place car un caillou n’a aucun valeur en soi. La véritable valeur est dans le sens que crée le sentier ainsi balisé : le sens est dans l’expérimentation autorisée et dans la sécurité d’un retour possible. Chaque acteur de la société peut semer un caillou pour aider à baliser le chemin de sens du jeune : parents, école, Etat, éducateur, justice, stars à image positive...

          Au commencement du périple du petit Poucet était le début. Ce début prend la forme d’une volonté : celle de retrouver son chemin, d’aider ses frères et sœurs, de retrouver le foyer familial.

          Ainsi se concilient le besoin d’aventure individuelle et l’attachement communautaire.

          « Au commencement était le début », c’est aussi dire qu’il faut pour chaque génération recommencer le travail de balisage car rien n’est jamais fini. L’Etat, lui, a toujours tendance à penser qu’une fois que sa décision est gravée dans le marbre et qu’elle est mise en œuvre, l’affaire est réglée une bonne fois pour toute et qu’il peut passer à tout autre chose. (C’est son seul intérêt d’agir ainsi).

          Le groupe social peut, avec le soutien institutionnel, faire corps autour du jeune en apprentissage de la vie pour qu’il puisse élaborer son propre chemin de sens. Le balisage par le groupe social et le jeune lui-même s’accompagne d’une lutte (contrefeu ou bouclier) pour éloigner les mauvaises influences des réseaux de type meutes dans les lieux de proximité (l’école, l’immeuble, le quartier, le club). Le harcèlement serait réduit aussi par cette voie.

          L’Etat, quant à lui, doit se charger de démanteler les bandes de délinquants, les groupes dangereux, de réduire le développement des meutes sur les réseaux sociaux, de punir de façon effective.

          A chacun son rôle : les maillons sociaux autour de l’enfant font bloc pour tisser un ensemble de liens et de sens, l’Etat joue son rôle régalien. Le lien d’une part, le régalien d’autre part. 

          Au début du chemin, il faut donc penser à semer des cailloux , à former une chaîne pour permettre à chaque jeune en construction sa création personnelle du Soi ainsi que par l’élaboration d’un sentier du sens, chemin qui se solidifiera et permettra au jeune d’acquérir son autonomie en résistant aux meutes, aux addictions, aux actions impulsives et destructrices. 


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 15:10

            @Taverne
            Il y a aussi la résilience il faut encassier ça, mais Boris Cyrulnik est sûrement trop maladroit, et n’a valorisé la résilience que parce qu’ils pardonnaient les maladresses de ceux à qui elles ont plus ou moins coûté : c’est toujours de la pitié-pardon suppurante. Le droit à l’erreur disait Macron...


          • Taverne Taverne 4 juillet 2023 16:50

            @Alain Malcolm

            Parmi tous ceux qui donnent leur avis, il y a ceux qui cherchent les causes et il y a ceux qui cherchent les fautes. 

            Je tiens à mon idée de « mise en ordre », à la manière cartésienne, raisonnée, progressive et sans passion. La mise en ordre que je prône ne signifie pas la restauration de l’ordre (injuste ou mauvais) d’avant ni la répression pour imposer l’ordre d’en-haut. C’est une mise en ordre saine. On repart d’un terrain sain et on replante à chaque génération les germes de la citoyenneté, du sens commun et de la civilité. 

            Pour bloquer un véhicule, faut-il tirer une balle ? Ne peut-on pas user d’un autre moyen comme envoyer une décharge de taser ou de bombe lacrymogène ? La réaction est-elle ici proportionnée à la faute ?

            Le droit à l’erreur ne veut pas dire un droit à la faute grave ni encore moins le droit à la récidive. Cette remarque vaut pour les deux parties en cause.

            Il y a faute des deux côtés et l’arbitre sera le juge. 


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 17:02

            @Taverne

            Parmi tous ceux qui donnent leur avis, il y a ceux qui cherchent les causes et il y a ceux qui cherchent les fautes. 

            Il y a différentes causes selon les avis, causes parfois fautives d’ailleurs, et qui peuvent toutes êtres valables, pas forcément au même degré... Il y a différents avis qui sont parfois des causes, et parfois fautifs, à divers degrés... Il y a différentes fautes, qui sont parfois des causes, commises selon certains avis.

            Ne soyez pas trop rationnel, l’ami, la vie déraisonne toujours, j’en suis convaincu. Je suis convaincu, qu’il y a parfois des indéterminations, des « vides quantiques », aussi. Des problèmes sans cause, quels que soient les avis, dans l’innocence du Devenir.

            Simple exemple : le cerveau humain est fait, pour rechercher des menaces, des problèmes, afin de se sauver, de solutionner. On pourrait dire que c’est la cause des causes. Avant tout, c’est une émergence, la conditio sine qua non, par quoi l’on s’avise de causes et de fautes, et toutes différentes, selon les personnalités.


          • Hervé Hum Hervé Hum 4 juillet 2023 21:08

            @Taverne

            Pour le cas posé ici, la base saine, c’est ce qui conditionne un ordre sain, c’est à dire, un ordre qui s’applique à tous d’égale façon, car c’est la base saine de la justice sociale. C’est aussi et surtout la réalité au dessus de l’imaginaire, car c’est obéir à la causalité définie par la loi, en réalité sociale, le policier n’avait pas l’autorisation ni l’autorité pour tirer à bout portant sur le jeune délinquant, seulement de tirer sur une partie non létale et si pas possible, tirer sur le véhicule pour le mettre en panne. Ici, on est dans un principe fondamental du système actuel, c’est à dire, l’habeas corpus ad subjiciendum, or, en tuant le jeune délinquant, le policier à interrompu l’action en justice, il ne peut plus présenter le jeune délinquant devant le tribunal pour répondre de ses actes.

            Autrement dit, la base saine pour le policier c’est d’appliquer la loi, pas de la faire dans l’exercice de sa fonction. Un policier peut faire appel à son propre jugement pour des délits mineurs, mais pas pour des délits majeurs au sens où sa décision emporte la vie d’une personne, qui relève d’une condamnation interdite par la loi française, or cas répertoriés, essentiellement la légitime défense.

            Cela, c’est la base saine, qui veut que le policier est coupable d’homicide volontaire.

            La base malsaine, c’est de faire appel au raisonnement sophiste, tel que dire qu’il était en récidive, car cela tombe sous le coup de la prise de décision selon son propre arbitre alors même que la loi n’autorise pas un policier de décider de la vie ou de la mort d’une personne, c’est la fonction propre à la « justice » via le système judiciaire. Bref, peu importe le nombre de récidive, c’est à un tribunal seul de décider de la sanction et de son application. Mais pour cela, il faut présenter l’inculpé devant le tribunal !

            Autrement dit, ne pas sanctionner le policier, voir comme le font certains le féliciter, c’est militer pour que le simple refus d’obtempérer autorise les forces de l’ordre à tirer sur le délictueux jusqu’à sa neutralisation, donc, y compris la mort. C’est possible, la loi étant le fait de la volonté exprimé de ceux qui disposent des forces suprêmes pour l’imposer à tous ceux qui s’y opposent, de front ou de biais, peu importe.

            Mais tant que la loi ne l’autorise pas, le policier n’applique pas la loi, il fait sa loi qui se trouve être la même qu’une partie de la population, mais est ce que cette partie de la population fait consensus général ? Majorité de citoyens ? Non, sauf en cas d’état d’urgence menaçant la stabilité sociale à défaut de paix, qui demande toujours l’érection d’un chef de guerre.


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 4 juillet 2023 22:24

            @Hervé Hum
            Ce ne sont pas des bases, mais des applications, dont vous parlez.


          • Hervé Hum Hervé Hum 4 juillet 2023 23:06

            @Alain Malcolm

            vous pouvez expliciter votre remarque en rapport avec mon commentaire ?

            merci !


          • Taverne Taverne 5 juillet 2023 10:30

            @Hervé Hum

            « Le juge-policier » institué par la loi est une sortie de l’état de Droit

            Traditionnellement, dans le Droit français, la loi fixe des règles générales et délègue au juge le pouvoir d’appréciation au cas par cas. Parce que la loi ne peut pas tout prévoir dans les moindres détails.

            Ici, nous sommes en présence d’un précédent : la loi délègue au policier le pouvoir d’appréciation au cas par cas de tirer ou pas, et même de tuer ou non. A mon sens, ce pouvoir donné est une sortie de route très grave de l’état de droit en France.

            On comprend qu’un juge apprécie au cas par cas au vu des informations qu’il récolte en prenant le temps de peser patiemment les différents paramètres. Mais un policier investi de ce pouvoir alors qu’il doit décider en une fraction de seconde et voit son jugement rétréci par la pression des circonstances, ne devrait pas bénéficier d’une telle latitude de décision. C’est une malfaçon de la loi qui devrait être revue.

            Pour une « base saine » d’intervention policière.


          • chantecler chantecler 5 juillet 2023 10:34

            @Taverne
            On a remplacé l’état de droit par l’état de travers comme dirait l’autre ... !


          • Hervé Hum Hervé Hum 5 juillet 2023 13:32

            @Taverne

            Il me semble que vous faites une extension du droit d’appréciation au delà de ce que la loi prévoit, à savoir, le cas de légitime défense. Alors que tout prouve qu’il ne s’agit pas d’un cas de légitime défense et où la décision du policier de tirer avec une arme mortelle à bout portant dans une zone létale est un homicide volontaire.

            Ce que vous dites ne porte donc pas sur le fait qu’il s’agit d’un homicide volontaire non autorisé par la loi, donc, puni par elle, mais sur le fait qu’il s’agit d’un assassinat, donc, avec préméditation et où la peine encouru n’est pas la même ! Pour prouver l’assassinat en lieu et place de l’homicide volontaire dicté par comme vous l’écrivez « la pression » notamment par l’incitation à commettre un meurtre par son collègue, qui étrangement ne semble pas être mis en examen pour ce délit, il faut prouver que le policier a formulé verbalement des menaces de morts à l’encontre du jeune délinquant et donc, qu’il avait l’intention de le tuer, tout en cherchant à dissimuler son crime par une fausse légitime défense. Bref, un comportement de voyou, de criminel en uniforme.

            Une base saine consiste d’abord à reconnaître un fait et le malsain à tenter de nier le fait par un raisonnement sophiste, tel que vous le faites avec votre commentaire.

            Non, il n’y a aucune ambiguité possible sur le fait que le policier n’était pas en danger de mort et qu’il ne lui appartienait pas de juger du risque pour autrui avant que celui-ci ne soit effectif.

            Mais encore une fois, la loi étant toujours positive (il n’existe pas de loi naturelle au sens de l’interdiction de tuer ou de voler, c’est absurde) rien n’interdit demain d’autoriser le policier à tirer pour un simple délit de fuite ou pour toute récidive constaté ou après sommation de se rendre, mais la loi actuelle ne le permet pas.

            Ici, je ne parle donc pas de l’aspect éthique ou moral, mais uniquement « technique ». Le fait qu’un policier ne peut qu’appliquer la loi et où son droit d’appréciation est réduit au délits mineurs, dans le droit fil de ce qu’on appelle le « rappel à la loi ».


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:38

            En fait, vous est tous ici, thanatophobophobique, aussi. C’est lorsque des Européens s’enfoncent, comme vous, dans la casuistique, que les gauchisants/immigrés/postimmigrés/autres wokes/etc. guedinent à leur tour. Sauf que pour la plupart, ils ont derrière eux un passif violent et superstitieux, du fait de leurs conditions, par lesquelles ils ne comprennent rien à la vie. Vous les désaidez en ce sens. Dans force de l’ordre, il y a force.


          • Xenozoid Xenozoid 5 juillet 2023 15:46

            @Alain Malcolm

            prof d’histoire hollywoodienne :(1997)

            Cette année, nous avons couvert
            l’échec de la démocratie.
            Le chaos mondial engendré
            par les sociocrates.
            puis le règne des vétérans -
            - et la stabilité qu’ils imposèrent
            aux générations suivantes.
            Les faits sont là. Mais qu’avez-vous
            retenu de mon enseignement ?
            Vous , Pourquoi seuls les citoyens votent ?

            (étudiant) :
            Récompense du service militaire.

            (Prof) :
            Non. Une récompense
            n’a pas de valeur.
            Ils votent pour exercer
            leur autorité politique. Leur force.
            Et la force, c’est la violence
            l’autorité suprême dont
            découlent toutes les autres.

            (étudiant01) :
            Ma mère dit que
            la violence est stérile.

            (Prof) :
            Que répondraient les
            patriarches d’Hiroshima ? Vous !

            (étudiant02) :
            Rien, probablement.
            Hiroshima a été détruite.

            (Prof) :
            La force a tranché plus de questions
            que tout autre facteur de l’Histoire.
            L’illusion de la « violence stérile »
            est une dangereuse vue de l’esprit.
            Ceux qui l’oublient
            en paient le prix. Rico ?
            Différence morale, s’il y en a une,
            entre un civil et un citoyen ?

            (rico) :
            Un citoyen s’engage à défendre
            le corps politique au péril de sa vie.
            - Un civil, non.

            (Prof) :
            Le Code, mot pour mot.
            - Mais vous comprenez ? Vous y croyez ?

            (rico) :
            Je ne sais pas.

            (Prof) :
            Bien sûr que non ! Personne ici n’est
            foutu de reconnaître le civisme !

            do you want to know more ?


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:50

            @Xenozoid
            Tout de suite les grands films parodiques.


          • Xenozoid Xenozoid 5 juillet 2023 15:51

            @Alain Malcolm

            on est dans la société du spectacle,on peut même y voir de la tragédie,comme quoi


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 16:00

            @Xenozoid
            Je viens de commenter sous l’article debordien récent, que moi aussi j’étais situationniste. Parce que je prends en compte les situations d’abord, c’est-à-dire notre immersion sans extraction possible de la situation, en dehors des fuites pour d’autres situations et des fuites dans l’imaginaire qui atténuent la situation en lui surimposant une autre. Mais fuir dans Starship Troopers en le prenant pour une tragédie c’est dystopique évidemment, et dans toutes les situations vous n’empêcherez jamais qu’il faille opposer la violence à la violence, sinon les islamoterroristes auraient déjà vaincus, et une force publique sans arme a priori dissuasive et au besoin défensive comme offensive, ce n’est par définition par une force publique. Vous voulez vivre dans Demolition Man, avant la réintroduction de Simon Phoenix et John Spartan, vous !


          • Xenozoid Xenozoid 5 juillet 2023 16:06

            @Alain Malcolm

            il y a des bonne bd aussi.....

            matricule 45000 est sympa aussi et les rats de petiluc pour l’humour,et puis il y a l’humain aussi


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 20:49

            Je viens d’apprendre que les précarités économiques ne rentrent pas franchement dans l’équation émeutière...

            https://www.causeur.fr/quand-liberation-travestit-la-realite-des-quartiers-pour-comprendre-les-emeutes-262777


          • Hervé Hum Hervé Hum 5 juillet 2023 23:10

            @Alain Malcom

            Vous écrivez

            Dans force de l’ordre, il y a force.


            Il n’y a de loi que celle du plus fort et ce, quelle que soit l’échelle et niveau observé.


            Autrement dit, sans disposer de la force, il est impossible d’imposer l’ordre d’obéissance, que ce soit à la loi ou au niveau supérieur de celui qui en décide. Le refus d’obtempérer est un cas de refus d’obéissance tant à la loi qu’à celui qui en décide.


            De fait, il n’y a pas d’ordre sans la force, mais il peut y avoir la force sans l’ordre. On appelle cela l’état naturel, mais en fait il s’agit simplement de la nature sans Etat, c’est à dire, sans société humaine suffisamment structuré pour s’imposer à tout ou partie de son environnement via l’ordre quelle y établie sur la base de lois pour régir les relations humaines sur tous les plans, économique et social en premier lieu.


            Bref, que du b a ba !




          • Hervé Hum Hervé Hum 5 juillet 2023 23:25

            @Xenozoid

            Différence morale, s’il y en a une,


            entre un civil et un citoyen ?

            Sur le plan moral, il n’y en a pas, c’est sur le plan éthique qu’il y en a, car la morale est religieuse, c’est l’éthique qui traite des questions de conscience laique.

            Un citoyen s’engage à défendre


            le corps politique au péril de sa vie.

            - Un civil, non.


            Un citoyen se pose la question de sa conscience éthique au sein de la communauté dans laquelle il vit et décide d’agir en conséquence, le civil peut aussi se poser la question éthique, mais restera en retrait par crainte ou peur.

            Question à la prof et à défaut à Xenozoid, peut on être citoyen et se battre « au péril de sa vie » pour imposer ou/et défendre une dictature ou bien être citoyen implique t’il la défense d’un corps politique démocratique ?


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 08:06

            @Hervé Hum
            Vous nous refaîtes Hobbes et vous appelez ça du B.A.BA, mais en anthropologie il n’y a pas que les lois et l’Etat : il y a les moeurs, les us et les coutumes, et aussi quelque chose d’éthologique qui est comme une morale naturelle quoi qu’elle ait ses limites (entre protection des siens, et compassion pour tout ce qui ne nous menace pas et est simultanément en danger et dont on a les moyens de remédier sans se compromettre soi-même). Donc à la poubelle, vos prédictions apocalyptiques, sinon que les islamistes en profiteraient entre eux d’abord, comme potentielle cinquième colonne (s’ils ne font pas le ménage entre eux selon nationalités d’origines non plus, puisqu’ils ne se supportent pas selon, sans parler des harkis, etc. et qu’ils sont tous bien alignés sur une charia sans désir de mode de vie français, car il y en a beaucoup aussi qui boivent du vin et mangent du sauté de porc sans aller à la mosquée, sans parler des dégénérés déracinés en dissonance interculturelle impossible, même avec leurs origines).


          • Lynwec 6 juillet 2023 08:25

            @Hervé Hum

            « il n’existe pas de loi naturelle au sens de l’interdiction de tuer ou de voler, c’est absurde »

            Il en existe pourtant une, ça s’appelle « la conscience »...C’est ce qui nous relie au divin, de façon bien plus crédible que les écrits d’Untel ou d’Unetelle magnifiés par le temps et la promotion à outrance...

            Ceux qui choisissent de la nier exercent leur libre arbitre, qu’ils en paient les conséquences est normal .

            Si vous choisissez un métier dans lequel vous serez un jour amener à tuer, quelles que soient les excuses que vous fournirez à ce moment, ça reste un choix délibéré...Celui qui porte une arme finira par l’utiliser...

            D’autres choisissent des métiers « d’assistance à autrui », en accord avec leur conscience...


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 08:45

            @Lynwec
            Ton assistant à la personne, le jour où il est menacé ce qui s’appelle être menacé, sera bien content qu’un agent armé existe pour neutraliser la menace, en le mettant hors d’état de nuire d’une manière ou d’une autre. On peut la souhaiter proportionnelle comme dans notre loi sur la légitime défense, sauf que le stress physiologique, l’adrénaline de sauvegarde, on voit bien que vous n’y avez jamais bien été soumis(e), avec vos poèmes.


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 08:50

            Bref vous voulez aussi vivre dans Demolition Man, avant la réintroduction de Simon Phoenix et John Spartan, vous !


          • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 09:08

            @Alain Malcolm

            Vous, vous me faites le coup de la confusion, technique manipulatoire par excellence. Désolé, cela ne fonctionne pas avec moi. Je me fous de Hobbes dont je connais rien de rien sinon son nom que vous citez ici. Tout mon raisonnement se fonde sur le principe de causalité, maître quasi absolue de la réalité où même un Dieu tout puissant doit s’y soumettre ou y renoncer.

            Ce que vous écrivez n’a rien à voir avec mon commentaire où je ne parle pas de moeurs ou de coutumes, sauf pour faire diversion.

            De plus, où voyez vous que je fasse des « prédictions apocalyptiques » absurde

            Au niveau de la nature, il n’y a pas de « morale », c’est absurde car il s’agit d’une construction humaine. Il y a seulement les lois issues du principe de causalité où la compétition est tout aussi importante que la coopération et la primauté de l’une sur l’autre dépend intrinsèquement des conditions environnementales. L’une et l’autre étant essentielle pour permettre l’évolution de la vie.

            Bref, rien à voir avec votre obsession islamique, c’est complètement absurde par rapport au contenu de mon commentaire.


          • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 09:13

            @Lynwec

            Désolé, la conscience n’est ni bonne, ni mauvaise en soi, c’est simplement le sens de son action en conséquence de sa connaissance. Mais un sens n’est pas unique et ce qui pour vous est bon, pour un autre sera mauvais ou encore totalement revendiqué.

            Cela dit, la conscience nous relie effectivement au divin par le simple fait que nous vivons dans un Univers qui consiste à donner sens à l’existant, donc, développer, faire évoluer la conscience.


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 09:13

            @Hervé Hum

            Vous allez trop vite pour moi. Savez-vous quel est le combre de la vitesse ? Courir si vite sur soi-même, qu’on en vient à s’enculer soi-même.


          • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 09:36

            @Alain Malcolm

            oui, je vois que vous êtes effectivement arrivé au point de vous « enculer vous même »


          • Lynwec 6 juillet 2023 11:12

            @Alain Malcolm

            La petite pique « poétique » ne m’atteint pas, pas plus que la tirade sur le contentement éprouvé à la présence d’un agent armé, puisque si l’on considère le cas du massacre du Bataclan par exemple, il s’avère que des agents armés, il y en avait à la pelle, mais qu’ils sont restés l’arme au pied, faute d’ordres reçus pour intervenir (on peut d’ailleurs se poser certaines questions, dont les réponses sont confirmées par l’absence de réaction rapide aux événements récents)...

            Les agents armés n’interviennent pas pour la sauvegarde du « petit assistant à la personne », mais pour protéger le pouvoir et les biens de ceux qui le monopolisent historiquement ... Le discours sur la protection du peuple n’est pas un poème, mais un conte pour (grands) enfants...


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 13:30

            Je tiens à vous remercier. Vous illustrez tous les deux à merveille, l’incompréhension nuageuse et dédaigneuse, idéaliste et/ou complotiste, du gauchophilisme de gauche et de droite.


          • Xenozoid Xenozoid 6 juillet 2023 15:30

            @Hervé Hum
            Question à la prof et à défaut à Xenozoid, peut on être citoyen et se battre « au péril de sa vie » pour imposer ou/et défendre une dictature ou bien être citoyen implique t’il la défense d’un corps politique démocratique ?

             tu pense aux droits et devoirs ?


          • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 16:38

            l@Alain Malcolm

            « L’incompréhension nuageuse et dédaigneuse, idéaliste et/ou complotiste du gauchophilisme de gauche et de droite » !

            Bigre, quelle grande formule pour exprimer votre propre vacuité intellectuelle. Je pari que vous ne savez même pas ce que cela veut dire, c’est juste pour faire dans le grandiloquent.

            Car c’est effectivement « l’argument » ultime de celui qui n’a rien à dire pour clore un débat qu’il ne maîtrise pas.

            Merci pour ce moment de rigolade !!!


          • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 16:48

            @Xenozoid

            je pense en effet qu’un citoyen se manifeste par le sens de sa propre responsabilité (ici définie comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui et jamais envers soi même), mais qu’elle ne peut s’exercer que dans une démocratie et jamais dans une dictature, qui renvoi toujours les personnes à l’état d’enfant immature avec qui il faut user du bâton et de la carotte. Qui exige obéissance et culte du chef, alors que la démocratie n’admet pas de chef, mais des porte paroles ou des coordinateurs. Etc

            Macron par exemple, qui parle de responsabilité, ne demande pas aux gens d’être responsables, mais obéissants en usant du bâton et de la carotte. Pour lui et ses semblables, si vous êtes obéissant au chef, vous êtes responsable, si vous n’êtes pas obéissant, vous êtes irresponsables. Bref, ce genre de personnes ne veulent surtout pas une société avec des citoyens responsables, mais des civils soumis, volontairement.


          • Xenozoid Xenozoid 6 juillet 2023 16:59

            @Hervé Hum
            ....si vous êtes obéissant au chef, vous êtes responsable, si vous n’êtes pas obéissant, vous êtes irresponsables. Bref, ce genre de personnes ne veulent surtout pas une société avec des citoyens responsables, mais des civils soumis, volontairement.

            tout à fait d’accord, et ce n’est pas nouveau


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 7 juillet 2023 08:54

            @Hervé Hum
            Si ça peut vous rassurer dans vos idéologies nuageuses de me prendre pour un demeuré et vous en amuser ! Vous vous comportez exactement comme ce que vous reprochez au président actuel. Parfois, en effet, il est responsable de s’aligner avec observance, et pourquoi cela ? Pour faire justement corps social. Vous et @Xenozoid vous n’appelez responsabilité que vos envies libertaires de nawak. Mais je ne dis pas que ça n’arrange pas un pouvoir en place, évidemment que ça l’arrange, et alors ? Le pouvoir en général fait partie de la vie. Parce que si vous me prenez pour un demeuré jusqu’à la tragicomédie hyperfasciste dans les films, c’est parce que vous êtes, assurément, dédaigneux dans vos nuages idéologiques. Vous glosez, vous philosophez, vous prescrivez, vous moralisez, vous tancez, bref vous dédaignez, pour ne pas vous avouer vos propres impuissances face à la réalité. Qui n’est pas gauchophile de gauche ou de droite, comme vous l’êtes dans vos sphères, vos grosses et grasses bulles spéculatives bien à vous. Mais ce genre de bulles qui en éclatant trouvent des pentes savonneuse partout : c’était leur texture, mais une fois qu’elles ont éclaté sur autrui on les en accuse.


          • Hervé Hum Hervé Hum 7 juillet 2023 09:24

            @Alain Malcolm

            La différence entre vous et moi, c’est que j’argumente toujours ma critique, mais où est votre argumentation ?

            Il n’y en a pas !

            Votre dernier commentaire démontre s’il en était encore besoin votre vacuité intellectuelle.

            Pour faire la preuve du contraire, il vous faudrait invalider la définition de la responsabilité que je donne par une argumentation. Ou expliquer ce que veut dire pour vous « idéologie nuageuse » en rapport avec mes commentaires. Qui est une belle expression, comme notre très cher président sait en formuler.

            Vous parlez de « s’aligner avec observance » comme d’une responsabilité pour faire corps social. Ce que vous ne voyez visiblement pas, c’est que cette pseudo « responsabilité » consistant à s’aligner pour faire « corps social » est invoqué par n’importe quel dictateur, c’est même tout ce qu’il demande au peuple, de s’aligner avec observance du pouvoir pour faire corps social avec le dictateur ou plutôt, l’élite dictatoriale.

            Bref, vous nous faites juste l’éloge de la soumission volontaire !


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 7 juillet 2023 09:30

            @Hervé Hum
            Et c’est vous qui vous prétendez intelligent ici...


          • Hervé Hum Hervé Hum 7 juillet 2023 09:35

            @Hervé Hum

            j’oubliai, je suis pour la soumission volontaire, mais certainement pas au chef, seulement aux lois décidés de manière démocratique et qui implique de manière absolue la transparence totale de la décision politique, sans donc aucun secret d’tat pour quelque motif que ce soit, sauf en cas de dictature, toujours motivé par l’Etat d’urgence lié à une situation de guerre et uniquement par celle-ci.

            Quant à la liberté de faire ce qu’on veut, de mon point de vue, en société, celle-ci s’arrête là où se pose la question de la liberté d’autrui. Tant qu’elle ne se pose pas, chacun est totalement libre. Ce qui alors correspond à ce que vous écrivez sur la responsabilité de s’aligner sur les lois pour faire corps social. Mais certainement pas avec le chef !


          • Hervé Hum Hervé Hum 7 juillet 2023 09:36

            @Alain Malcolm

            Et c’est vous qui vous prétendez intelligent ici...

            C’est là toute votre argumentation ?

            Vous persistez donc dans votre indigence intellectuelle !


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 7 juillet 2023 10:44

            @Hervé Hum
            Si seulement votre prétentieuse intellectualité, qui accuse autrui de sa propre vacuité, réalisait votre indigence existentielle... Vos idéaux de transparence hyperdémocratique (d’où que vous voyez de la dictature même où il n’y en a pas) sont inexistentiels, etc. Un intellect qui, au prétexte qu’il veut lire entre les lignes (c’est dans son étymologie d’inter lectus) ignore les lignes, manque tant de philologie qu’il dénie l’existence, qui est en elle-même non seulement l’Argument des arguments, mais la vie. Mourrez donc sous le coup des émeutes, mon brave.


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 7 juillet 2023 10:46

            L’Argument des arguments, c’est-à-dire la conditio sine qua non de tout-e argument-ation. Quant aux arguments eux-mêmes, à quoi bon, quand ce sont de prétentieuses intellectualités ? Je veux bien qu’avec @Taverne vous en fassiez des cours d’éducation morale et civique, mais une politique... !


          • Hervé Hum Hervé Hum 7 juillet 2023 15:02

            @Alain Malcolm

            Où voyez vous donc que je « lis entre les lignes » !? Alors que vous tirez des conclusions au delà de ce que j’écris.

            Où voyez vous que je dénie l’existence ? Ni la votre ni celle de personne, ici, je ne traite que de la faiblesse de votre raisonnement sur la base de vos réponses.

            Qu’est ce donc que « l’hyperdémocratie » ? C’est comme laver plus blanc que blanc !
            Vous n’avez que des postures à m’opposer en leur donnant une apparence d’intellectualisme avec des mots savants pour faire illusion.Tant mieux pour vous si cela vous suffit.

            Alors nous sommes bien d’accord, il n’y a plus rien à discuter.

            Allez au coeur des émeutes si cela vous chante, vous ne risquez pas de m’y croiser !


          • Alain Malcolm Alain Malcolm 8 juillet 2023 20:57

            @Hervé Hum

            Qu’est ce donc que « l’hyperdémocratie » ? C’est comme laver plus blanc que blanc !

            Pour une fois que vous avez compris quelque chose, vous faîtes encore tout pour n’y rien comprendre, tant vous êtes dans votre idéologie nuageuse et dédaigneuse.

          • alinea alinea 4 juillet 2023 22:43

            Elles ne sont pas inutiles non :

            « ECORAMA. Les émeutes vont coûter, très, très cher. Explications… ». L’édito de Charles SANNAT - Insolentiae

            C’est un coup de boutoir un peu plus fort que d’autres pour bouter hors de France les robots mondialistes aux capitaux redondants...


            • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:44

              @alinea
              On ne sait pas à qui vous répondez. Mais d’aucuns diraient que le Capital veut mettre Le Pen au pouvoir pour d’autres raisons spécieuses, avec tous les événements qui nous tombent dessus. Du moins, en finir avec le gauchisme européen. Pour ça, d’accord...


            • zygzornifle zygzornifle 5 juillet 2023 09:40

              Le jour ou on aura un président musulman tout se calmera ......


              • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:39

                @zygzornifle
                Pas sûr.


              • zygzornifle zygzornifle 5 juillet 2023 13:28

                En tout cas ces évènements montrent bien au gouvernement qu’il ne tient plus que par un fil, et ces cons de macronphiles lancent une chasse aux sorcières en arrêtant ces jeunes et en les condamnant immédiatement, ils ne se rendent même pas compte qu’ils attisent encore plus la haine vis a vis de la république et de ses ouailles culs tremblants, encore un peu et les cités reverseront le gouvernement, ils le pourront avec l’aide en arrière plan des pays du golfe ...


                • Alain Malcolm Alain Malcolm 5 juillet 2023 15:42

                  @zygzornifle
                  D’aucuns te diraient que ce climat chaotique est délibéré. Quand les Marocains & assimilés s’excitent à travers l’Europe pour le Mondial de Foot, on sait bien que les footeux ne volent pas très haut, mais on a bien affaire à du hooliganisme nationaliste, face auquel seul un autre nationalisme, et du moins patriotisme, peut faire le poids. Quoi qu’il en soit, tous les instincts territoriaux (territorialisme) ont l’aiguille dans le rouge, marocains, assimilés et européens.


                • Hervé Hum Hervé Hum 5 juillet 2023 23:37

                  @Alain Malcolm

                  Le nationalisme et avant lui le royaume, sont les plus puissants outils de domination des populations avec leur soumission volontaire, sous condition que la violence soit détournée vers l’extérieur ou bien, de ce que l’on considère comme une invasion extérieure qu’il faut repousser. Car sinon, c’est le risque de la guerre civile !

                  Même la religion ne peut pas faire le 10ème de ce que peut produire l’idéal nationaliste ou patriotique en terme de sacrifice humain.


                • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 08:10

                  @Hervé Hum
                  Oui c’est ce que je vous disais juste à l’instant au sujet de vos craintes hobbesiennes, mais vous savez il y a un nationalisme breton, alsacien, basque, corse, qui n’a pas que donné des groupuscules (qui, comme leur nom l’indique, sont des groupes minuscules) d’actions musclées (pas meurtrières en Bretagne et en Alsace) et au contraire vous avez des projections d’avenir eurorégional (en Pays Basque et en Alsace surtout). Donc vous craignez grave, ce qui a fait le fascisme totalitaire fut toujours quelque chose de plus : l’impérialisme et le suprémacisme, qui ne sont pas intrinsèques au nationalisme, puisque des nationalistes français ont aussi lutté dans la Résistance, et celle de la première heure.


                • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 08:13

                  ce qui a fait le fascisme totalitaire... ainsi que quelques autres délires pseudo-historicistes qui réécrivent l’histoire nationale, et aussi de lourds fantaisismes, tels que l’« aryanisme polaire » de la part des nazis.


                • Hervé Hum Hervé Hum 6 juillet 2023 09:33

                  @Alain Malcolm

                  Etudiez d’abord le principe de stratification qui rend ridicule ce genre de commentaire comme le votre, qui dénote une faiblesse du raisonnement car tout en copier/collé d’auteurs sans capacité de critique.

                  Ainsi, les nationalismes régionaux qui composent aujourd’hui la France, n’ont pas été vaincus avec des fleurs, mais par la force et ensuite s’est fondu dans un nationalisme supérieur qu’est la France mais qui, après avoir d’abord combattu les particularismes régionaux, les subventionnes aujourd’hui et de fait, la culture bretonne à perduré malgré la culture française.

                  Vous trouverez le même phénomène à l’intérieur même des régions où chaque village vous citera une tradition propre ;

                  Bref, un principe étant invariant fondamentalement, le principe de stratification n’est pas limitée à une nation, mais est extensible à l’humanité entière et qu’on appelle alors culture mondiale et qui n’est pas plus destructeur des cultures nationales que peut l’être la culture française vis à vis de ses régions et ses régions vis à vis de ses communes,

                  Une culture ou une langue vie ou meurt uniquement en fonction de ceux qui la font vivre en la perpétuant et meurt faute de personnes la faisant vivre.


                • Alain Malcolm Alain Malcolm 6 juillet 2023 13:31

                  @Hervé Hum
                  Je vous renvoie à mes remerciements, à vous et @Lynwec, ci-dessus.

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