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Accueil du site > Actualités > Santé > La leishmaniose une maladie émergente négligée dans le monde

La leishmaniose une maladie émergente négligée dans le monde

Les leishmanioses sont des maladies parasitaires provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées. Elles sont dues à différents parasites du genre Leishmania, transmis par la piqûre d'insectes communément appelés phlébotomes

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Leishmania par Dr Moussayer khadija

La leishmaniose est une maladie parasitaire faisant partie des zoonoses, des maladies qui passent de l’animal à l’homme. Le phlébotome, un insecte proche du moustique, est le vecteur de cette maladie, il s’infecte après avoir piqué le principal réservoir du parasite, le chien. Des transmissions interhumaines par contact sanguin (transfusions, seringues souillées, exposition accidentelle au sang) et par voie sexuelle sont décrites. Chaque année, 700 000 à 1 million de nouveaux cas de cette pathologie sont répertoriés dans le monde, et ces affections sont aujourd’hui considérées comme des maladies trop car négligées émergentes en Europe

Cette pathologie fait partie des pathologies tropicales un peu "oubliée"comme l'ulcère de Buruli, la maladie de Chagas ou encore la filariose lymphatique... Et pourtant, L’OMS recense 20 maladies tropicales négligées qui touchent plus d’un milliard de personnes. Ces maladies sévissent dans les zones où l’accès à des services de santé de qualité, à l’eau potable et aux moyens d’assainissement est difficile

LES CAUSES ET SYMPTÖMES
La maladie est causée par plusieurs espèces du genre leishmania qui, selon l’état d’immunité de l’individu infecté, conditionnent la forme clinique. Ainsi, Les parasites peuvent rester localisés dans la peau ou s'étendre au nez et à la bouche, ou encore se propager à d'autres organes. Il existe trois formes principales de leishmaniose : viscérale (la plus grave dans la mesure où elle est presque toujours fatale), cutanée (la plus fréquente, qui cause habituellement des ulcères cutanés) et cutanéomuqueuse (qui touche la bouche, le nez et la gorge).

La leishmaniose cutanée, se manifeste par un bouton croûteux encore appelé « bouton d’orient », parfois multiple, localisé sur les parties découvertes du corps et qui guérit en général spontanément en laissant des cicatrices.
La leishmaniose viscérale ou « kala-azar ») est signalée par de la fièvre, de l’anémie, un amaigrissement, un gonflement du foie et de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement

LES TRAITEMENTS
Le traitement dépend de la forme clinique, il repose sur des dérivés de l'antimoine en injection intramusculaire ou dans la lésion. Mais, l’émergence de résistances a conduit à utiliser d’autres médicaments tels l’amphotéricine B ou l’Interféron.

DES CONSEILS POUR SE PREMUNIR DE CETTE PATHOLOGIE
Les personnes qui ont contracté la leishmaniose auparavant sont toujours susceptibles de la contracter de nouveau. Pour s’en prémunir, il faut dormir dans des pièces climatisées et enfermées ou sous une moustiquaire traitée au pyréthrinoïde et éviter les activités de plein air entre le crépuscule et l'aube.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca. Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc (AMRM)

POUR EN SAVOIR PLUS  : I/SPECIFICITE DE LA LEISHMANIOSE SELON LES REGIONS,II/ L'ALLIANCE DES MALADIES RARES AU MAROC (AMRM) , III/BIBLIOGRAPHIE

I/ Spécificités selon les Régions (source OMS)
Région africaine : La leishmaniose cutanée est fortement endémique en Algérie. On ne dispose que de peu d’informations épidémiologiques pour Afrique de l’Ouest, en revanche toutes les formes de leishmaniose sont endémiques en l’Afrique de l’Est, où des épidémies de leishmaniose viscérale sévissent fréquemment.
Région des Amériques : La leishmaniose cutanée est la forme la plus présente. Le Brésil y est le principal réservoir d’endémie 
Région de la Méditerranée orientale : Elle concentre 80 % des cas de leishmaniose cutanée répertoriés dans le monde. La leishmaniose viscérale est fréquente en Iraq, en Somalie, au Soudan et au Yémen
Région européenne : La leishmaniose cutanée et la leishmaniose viscérale sont endémiques dans cette Région, avec de nombreux cas importés d’Afrique et des Amériques.
Région de l’Asie du Sud-Est : La leishmaniose viscérale est la forme principale. 

Co-infection Leishmania-VIH  : Les personnes positifs au VIH et infectées par la leishmaniose ont de fortes chances de développer une forme complète de la maladie, avec des taux élevés de rechute et de mortalité.
II/ Les Missions et actions de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc
L’Alliance a pour missions de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès du public, des professionnels de santé et des pouvoirs publics en informant sur leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux, par tous les moyens : presse écrite, télévision, radio, sites internet et réseaux sociaux.
Les personnes atteintes de maladies rares posent au Maroc d’innombrables problèmes notamment au niveau du diagnostic et de la prise en charge. Elles souffrent en outre d’un manque d’information, d’absence de centres de référence et de compétence ainsi que de dépistage néonatal systématique pour tous les nouveau-nés.

III/BIBLIOGRAPHIE

-Leishmaniose OMS, https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/leishmaniasis

- LEISHMANIOSE, Institut Pasteur
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/leishmaniose# : :text=Les%20leishmanioses%20sont%20des%20maladies,d'insectes%20commun%C3%A9ment%20appel%C3%A9s%20phl%C3%A9botomes.

                                   GALERIE DE PHOTOS

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phlébotome
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phlébotome
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DR MOUSSAYER KHADIJA
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Zineb El Ggazaoui, atteinte de xeroderma pigmentosum (enfant de la lune) décédée en 2023 de sa maladie après avoir connu durant sa vie plus d’une centaine d’interventions chirurgicales pour traiter les cancers cutanés dont elle était régulièrement touchées
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ALLIANCE DES MALADIES RARES
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CONFERENCE SUR LA PHENYLCETONURIE EN 2023 : SEANCE DE HENNE POUR LES ENFANTS MALADES OU NON-MALADES
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RARE DISEASES DAY
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RARE DISEASES DAY

 


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34 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 16 avril 08:48

    La lèche maniose est bien connue pour avoir une progression en entreprise ou en politique ....


    • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 16 avril 09:49

      @zygzornifle

      AH, AH !
      VOUS N’AVEZ PAS HONTE ?
      JE SUIS CON,,,FONDUE ! 
      A PLUS 


    • Enki Enki 16 avril 10:01
      Bonjour docteur,

      Avez-vous essayé l’ivermectine ?

      Elle a été testée in vitro et in vivo sur les souris, avec des résultats indiquant une réduction de charge parasitaire bien meilleure qu’avec l’amphotéricine B.
      IVE a présenté 50% Leishmanie et macrophage concentrations inhibitrices (IC50 et CC50, respectivement) de 3,64 ± 0,48 um et 427,50 ± 17,60 um, respectivement, avec un indice de sélectivité (SI) de 117,45 ; tandis que l’Amphotéricine B (AmpB), qui a été utilisée comme témoin, a montré IC50 et CC50 valeurs de 0,12 ± 0,05 mM et 1,06 ± 0,23 mM, respectivement, avec un SI correspondant de 8,90.

      L’ivermectine est sans danger : étude faite entre groupe ivermectine ayant pris 10 fois la dose recommandée et groupe placebo sans différence d’effets secondaires dans les résultats.

      L’effet secondaire pouvait être une diarrhée évacuant les parasites. 

      • Zolko Zolko 17 avril 12:35

        @Enki : l’Ivermectine m’est aussi venue à l’esprit, puisque c’est censé être un médicament contre les parasites des zones tropicales.


      • Enki Enki 17 avril 13:07

        @Zolko

        Et contre la gale en Europe.
        En automne 2020, l’ivermectine a été distribué à tous les patients et le personnel d’un Ehpad en Seine et Marne en raison d’un foyer de gale. Découverte a été faite, par sérendipité qu’il y a eu zéro mort et zéro malade grave du covid, alors que c’était en pleine période des contamination dans les Ehpad. Etude a été faite, dont comparaisons avec les Ehpad du département qui eux, ont eu des morts et malades graves. Et puis... Et puis rien... Au moins continuer l’observation élargie à d’autres Ehpad pour bien vérifier ? Non. Rivotril.
        https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7688272/

        En plus on a découvert que l’ivermectine agit contre divers cancers, en guérit même certains, en tout cas celui des ovaires.
        Beau parcours pour un médicament qui était conçu à l’origine comme vermifuge pour animaux par Satoshi Omura. Il a d’ailleurs reçu le prix Nobel. C’est possiblement une nouvelle pénicilline, un autre médicament à très large spectre d’actions contre les maladies.
        Mais voilà, c’est aussi un dégât collatéral du délire covidique. Ça ne plaît pas à la Doxa, donc ça pue et ça fait peur aux médecins. C’est malheureux et enrageant. La médecine sert à lutter contre les maladies, trouver solutions contre celles encore incurables, c’est sa mission et ce qui porte l’enthousiasme de la profession. A condition qu’elle ne soit pas tuée par des autorités qui ne sont pas au service des populations.


      • Legestr glaz Legestr glaz 17 avril 13:30

        @Zolko

        Il semblerait que cette maladie soit due à la « piqûre » de l’insecte nommé « Phlébotome ».

        Piqûre du Phlébotome : Seules les femelles piquent. Elles apprécient piquer les mammifères, dont l’Homme, ainsi que les oiseaux. La piqûre est courte et répétée. En effet, très craintif, le phlébotome femelle s’y reprend souvent à plusieurs fois pour ingurgiter le sang dont il a besoin.

        L’ivermectine étant un « anti-parasitaire », elle n’aura pas d’effet sur la piqûre du phlébotome, parce que ce n’est pas un parasite qui est introduit dans l’organisme mais différentes molécules délétères pour l’organisme. 


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 avril 13:45

        @Legestr glaz
         
        ’’Seules les femelles piquent.’’
          >
        Est-ce que c’est la femelle qui fait bzzz ?
         
        Aure question, svp : comment se nourrissent les mâles ?


      • Enki Enki 17 avril 15:20

        @Legestr glaz

        parce que ce n’est pas un parasite 


        Voilà ce qui est écrit en en-tête de l’article où vous laissez votre commentaire :

        Les leishmanioses sont des maladies parasitaires provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées. Elles sont dues à différents parasites du genre Leishmania, transmis par la piqûre d’insectes communément appelés phlébotomes


      • Legestr glaz Legestr glaz 17 avril 15:37

        @Francis, agnotologue

        J’imagine, si cela fonctionne comme chez les moustiques, que c’est, seule, la « femelle » qui vient piquer l’être humain (ou d’autres animaux) pour se procureur du sang riche en « protéines ». Les mâles ne piquent pas parce qu’ils se nourrissent de « glucose » et n’ont pas besoin de faire l’acquisition de protéines abondantes pour des raisons de non ovulation. Je pense que c’est le même schéma chez les phlébotomes.


      • Legestr glaz Legestr glaz 17 avril 15:55

        @Enki

        J’ai bien lu, mais j’ai été plus loin. Oui, les phlébotomes sont des parasites. Mais, contrairement aux parasites de la gale (l’acarien « sarcoptes scabieux var hominis »), ils ne s’immiscent pas sous la peau de leur hôte mais les « piquent », comme le font les moustiques.

        Pas de parasite dans l’organisme = ivermectine totalement inutile.

        Il est bien indiqué, comme vous l’avez d’ailleurs repris : « Elles sont dues (les maladies) à différents parasites du genre Leishmania, transmis par la piqûre d’insectes communément appelés phlébotomes »

        En revanche, le dioxyde de chlore  ClO2 , un puissant « oxydant », pourrait être très efficace pour éliminer les molécules du « non soi » qui ont pénétré l’organisme après la piqûre. Ce ClO2 est d’ailleurs utilisé par les « baroudeurs » pour purifier leur eau lors de leurs périples loin des sources d’eau potable. L’ajout de dioxyde de chlore vous permet de boire de l’eau même croupie. Tous les germes et micro-organismes qu’elle contient vont être éliminés.

        https://www.sports-alpins-chamonix.fr/purification-de-l-eau/159-gouttes-de-purification-d-eau-au-dioxyde-de-chlore-5031863440103.html


      • Enki Enki 17 avril 16:10

        @Legestr glaz

        Vous avez écrit :

        parce que ce n’est pas un parasite qui est introduit dans l’organisme mais différentes molécules délétères pour l’organisme. 

        La leishmania est un un protozoaire parasite.
        Mais bon, j’arrête de m’esquinter à expliquer l’explication faite dans l’article.

      • Legestr glaz Legestr glaz 17 avril 20:39

        @Enki

        L’article reprend un raccourci. Il faut comprendre que ce « parasite » ne pénètre pas sous la peau, il « pique » ! C’est toute la différence avec d’autres parasites qui peuvent infiltrer la circulation sanguine. 
        L’article ne dit donc pas « juste ». J’arrête aussi d’expliquer ! 


      • Xenozoid Xenozoid 17 avril 20:44

        @Legestr glaz\

         la femelle pique et a dèjá le parasite, la femelle n’est pas le parasite , comme le moustique n’est pas le parasite il le transmet ou c’est trop simple ?



      • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 18 avril 08:30

        @Xenozoid
        BONJOUR
        MERCI POUR LA PRECISION FAITE EN TERMES TRES CLAIRS


      • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 18 avril 08:36

        @Legestr glaz 
        JE ne saisis pas bien votre observation mais elle me paraît un peu sévère : quel raccourci ais je fait !
        BONNE JOURNEE


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 10:22

        @Xenozoid
         
         ’’ la femelle pique et a dèjá le parasite, la femelle n’est pas le parasite , comme le moustique n’est pas le parasite il le transmet ou c’est trop simple ?

        >
         Bah ! Jadis, la Science a ridiculisé ceux qui disaient que les moustiques pouvaient transmettre le SIDA. Complotisses, qu’on leur disait !
         Il faudrait choisir : la vraie science n’est pas une discipline à géométrie variable.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 12:46

        @chantecler
         La page wiki. Merci chantecler.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 13:01

        @Xenozoid

        Mais qu’est qu’un « parasite » ? Etes vous certain d’avoir assimilé la « définition » ? Vous avez récolté 2 étoiles avec votre réaction. Vous allez donc nous expliquer votre compréhension de ce qu’est un « parasite ». 

        La parasitisme est un « interaction biologique » entre deux organismes. Et vous, Xenozoid, vous venez écrire : « le moustique n’est pas le parasite, il le transmet ». Le moustique « transmet », par conséquent, une « interaction biologique » ? 

        C’est trop simple écrivez-vous ? Je pense que vous n’avez surtout pas compris.
        Le parasitisme n’est donc pas « une molécule » ou un « être vivant » mais désigne l’action qui se produit entre deux êtres, l’un vivant au détriment de l’autre et étant nuisible à sa santé.

        Pour ma part, je vous livre ceci : 

        Qu’est-ce qu’un parasite ?

        Rien de commun entre un pou, un phlébotome et du gui, et pourtant, les trois partagent un trait de caractère pas toujours apprécié. Ce sont des parasites, c’est-à-dire qu’ils se développent sur le dos des autres. Pas seulement sur leur dos d’ailleurs !

        Ainsi, le parasitisme est une interaction biologique qui s’installe entre deux ou plusieurs organismes vivants, mais ici, l’un des partenaires vit totalement aux dépens de l’autre.

        Par exemple, le pou du corps humain se nourrit du sang qu’il y puise, mais n’apporte rien en retour. On compare souvent le parasitisme à son contraire, la symbiose mutualiste qui est une relation où chacun tire un avantage de l’interaction. C’est le cas des champignons mycorhizogènes qui colonisent les racines de plantes. Ils tirent du sol de l’eau et des nutriments utiles à la plante, qu’elle peine à extraire elle-même. En retour, celle-ci leur apporte des molécules carbonées (sucres, lipides) issues de la photosynthèse.

        On compare aussi le parasitisme au commensalisme qui est une relation bénéfique pour«  l’invité  », qui mange à la même table que son hôte, sans lui nuire. Le rémora, par exemple, est un poisson qui se fixe sur la peau des requins ou des tortues. Outre la protection qu’il reçoit d’un plus gros animal que lui, il profite des restes de ses repas et mange des petits poissons qui tournent autour de son hôte.

        Rôle pathogène des phlébotomes

        En France, les phlébotomes ont un rôle pathogène (indirect) majeur en tant que vecteurs deLeishmania infantumchez le chien (ou d’autres mammifères).

        Leur rôle pathogène direct est plus limité. Les piqûres de phlébotomes peuvent provoquer une sensibilisation, décrite chez l’Homme, qui induit des réactions cutanées immédiates ou retardées. Elles se manifestent par des papules de 2 à 3 mm qui restent proéminentes durant plusieurs jours avant de disparaître peu à peu. Le prurit est modéré à sévère et des surinfections bactériennes sont possibles. Les sites de piqûres sont principalement les zones glabres, comme le museau, le pourtour des yeux et les oreilles des chiens.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 13:13

        @chantecler

        Je ne parle pas de vous mais de la définition qui est donnée de la « leishmaniose » dans votre article :... « Les leishmanioses sont des maladies parasitaires provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées »...

        Les leishmanioses sont effectivement des maladies « parasitaires », le parasite étant l’organisme qui vit au dépend de son hôte. En l’occurence, ici, le phlébotome est la parasite, c’est lui qui vit au dépend de l’être humain. Mais la maladie n’est pas déclenchée par l’introduction de ce parasite dans l’organisme humain. C’est sa « piqûre » qui entraine l’infiltration dans la circulation sanguine de molécules délétères, de toxines, pour l’organisme, comme cela peut être le cas après le piqûre d’une abeille. L’ivermectine n’est efficace que sur des organismes vivants. Et, en l’espèce, aucun organisme vivant ne pénètre l’être humain après la piqûre du phlébotome femelle. 

        C’est la notion de « parasitisme » qui est mal comprise ici. Mais peu importe d’ailleurs si les gens ne veulent pas faire l’effort de comprendre en me présentant la page « Wikipédia ».

        Bonne journée 


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 13:14

        @Dr Khadija Moussayer

        (réponse adressée préalablement par erreur à pseudo chanceler).

        Je ne parle pas de vous mais de la définition qui est donnée de la « leishmaniose » dans votre article :... « Les leishmanioses sont des maladies parasitaires provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées »...

        Les leishmanioses sont effectivement des maladies « parasitaires », le parasite étant l’organisme qui vit au dépend de son hôte. En l’occurence, ici, le phlébotome est la parasite, c’est lui qui vit au dépend de l’être humain. Mais la maladie n’est pas déclenchée par l’introduction de ce parasite dans l’organisme humain. C’est sa « piqûre » qui entraine l’infiltration dans la circulation sanguine de molécules délétères, de toxines, pour l’organisme, comme cela peut être le cas après le piqûre d’une abeille. L’ivermectine n’est efficace que sur des organismes vivants. Et, en l’espèce, aucun organisme vivant ne pénètre l’être humain après la piqûre du phlébotome femelle. 

        C’est la notion de « parasitisme » qui est mal comprise ici. Mais peu importe d’ailleurs si les gens ne veulent pas faire l’effort de comprendre en me présentant la page « Wikipédia ».

        Bonne journée 


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 13:20

        @Francis, agnotologue

        copié-collé, selon pseudo Xénozoid : « la femelle pique et a déjà le parasite »

        Comme je viens de l’écrire le « parasitisme » est une « interaction » entre deux organismes. La « femelle » ne peut donc pas avoir déjà le parasite, c’est elle, qui par son « interaction » avec l’être humain, devient son « parasite ».

        Bref, mauvaise compréhension de ce qu’est le « parasitisme » pour certains ici. 


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 13:45

        @Legestr glaz
         
         merci pour ces précisions, quelle est la véritable question ?
         
        Que se passe-t-il réellement ? Quelles sont les deux thèses qui s’opposent ? Je le sais bien, mais ça va mieux en le disant, après cette petite polémique initiée par Xénozoïd autour de la définition du mot parasite.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 14:03

        @Francis, agnotologue

        C’est assez simple. Il existe des « parasites » qui peuvent vivre à l’intérieur de leur hôte (les endoparasites) et d’autres qui ne le font pas (les ectoparasites). Les phlébotomes, qui provoquent la maladie leishmaniose, sont des ectoparasites. Ils se nourrissent du sang de leur hôte en les piquant. Pour favoriser l’extraction du sang de l’hôte, afin que les processus de coagulation ne se mettent pas en place, le phlébotome produit des toxines anticoagulantes. Par ailleurs, lors de cette piqûre, d’autres toxines peuvent pénétrer la circulation sanguine.

        De nombreux organismes produisent des toxines qui peuvent agresser l’être humain. C’est le cas, par exemple, des « méduses », lesquelles peuvent être (pas toutes) urticantes. Elles peuvent même provoquer un choc anaphylactique dangereux pour l’être humain. Mais les méduses ne sont pas des parasites parce qu’elles ne profitent pas de l’être humain pour vivre et obtenir leurs « nutriments ». En revanche, le phlébotome, le vecteur de la leishmaniose, est un parasite puisqu’il pompe le sang de son hôte. Le moustique, d’ailleurs, est aussi un parasite.
        (... Les moustiques sont de petits insectes faisant partie de la famille des Culicidés. Ici encore tout comme la tique. et le phlébotome, ce sont des parasites externes qui sont hématophages, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de sang. Ce sont les femelles qui vont piquer un animal ou un humain pour prendre leur repas de sang. Cependant, au cours de leur repas de sang, les femelles peuvent inoculer à l’organisme dont elles se nourrissent des agents pathogènes pouvant être responsables de maladies graves aussi bien chez les animaux que chez les humains. Les moustiques sont donc des vecteurs de maladies infectieuses.)

        Ainsi, je suis intervenu simplement pour préciser que « l’ivermectine » qui est un anti-parasitaire connu et très efficace, ne peut être efficace que, et uniquement que, sur des organismes vivants. Mais comme le phlébotome ne pénètre pas l’être humain, que se sont les toxines qu’il émet qui rendent malade l’hôte, l’ivermectine sera inévitablement inefficace pour soigner cette maladie. 


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 avril 15:11

        @Legestr glaz
         
         ne peut-on pas dire que la phlébotome est un ectoparasite infecté par un endoparasite (bactérie, protozoaire ou virus) qu’il contracte ou transmet au mammifère (chien, homme) en le piquant ?


      • chantecler chantecler 18 avril 15:26

        @Legestr glaz
        Ben voyons !
        C’est plus facile de jouer les négationnistes pour vous faire passer pour un savant en tout !
        Allez vous faire voir ailleurs , (sur votre site de référence ?)
        PS : et surtout ne me répondez pas .
        Vous êtes comme de la glu !


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 15:47

        @chantecler

        La seule question qui vaille est : avez vous compris ce qu’est un « parasite » ?

        Vous m’offrez la notice Wikipédia, mais quelles sont vos connaissances sur les parasites ? 

        Vous m’avez fait le coup avec le « stress oxydatif » et maintenant vous récidivez avec les parasites. Cela ne montre qu’une chose : prenez le temps de réfléchir avant d’écrire. Vos connaissances dans le domaine sont nulles. Vous nous montrez, dans une grande clarté, ce qu’est « l’effet Dunning Kruger ». Soyez un peu plus humble avant d’accuser les autres d’être « négationnistes ». Vous ne savez pas de quoi vous parlez.
        Vous n’arrivez même pas, dans votre aveuglement, à prendre en considération les notions que je poste (qui ne sont pas de moi mais qui sont des références scientifiques). 
        chantecler vous faites des blocages inouïs ! 


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 16:00

        @Francis, agnotologue

        Je dirais qu’il est possible, hypothétique (probable ?) que lors de la piqûre du phlébotome, des oeufs ou des larves de parasites s’introduisent dans l’organisme. Mais dans le cas de la leishmaniose, dans l’état actuel des connaissances, aucun parasite n’a été mis en cause, la probabilité qu’il s’agisse d’un endoparasite est donc mince .
        Il peut donc s’agir de toxines qui sont introduites par ce parasite phlébotome dans l’organisme, comme c’est le cas avec la méduse dont les toxines provoquent d’affreuses démangeaisons, des rougeurs et des éruptions cutanées. Mais pour les méduses, les toxines sont identifiées.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 16:03

        @chantecler

        Mais, surtout, chantecler, ne prenez pas la peine de renforcer vos connaissances, continuez à traiter les autres de négationnistes, c’est plus facile.

        Vous êtes navrant.


      • Xenozoid Xenozoid 18 avril 16:07

        @Legestr glaz

        je sais pas pourquoi tu te sent attaqué, mais un moustique peut aussi avoir des parasites c’est ce que j’essaie de dire,et toi tu es dans une vision a l’oeillere, la maladie est un parasite introduit part un autre parasite, c’est mieux ? le dit parasite exterieur est donc un vecteur de propagation comme les puces etc etc etc.... mais pourquoi donc dire que l’invermectine ne peut rien car le parasite est externe ? encore une foi le parasite externe est un vector de propagation du parasite interne (qui est la maladie)....mais pas le seul.
        je vois aussi cela avec des gens qui ont la maladie de lyme les ticks ne sont pas les seul propagateur, en fait tout ce que l’on sait c’est que rien n’est vraiment pareil selon les pays ....voila


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 16:48

        @Xenozoid

        Je suis d’accord avec ça : un moustique peut être le vecteur de parasites. Je l’ai écrit.
        Certains de ces parasites sont connus, d’autres ne le sont pas. Mais dans le cas du phlébotome nous n’avons aucune trace de « parasites » introduits par ceux-ci dans l’organisme. 
        Moi, j’intervenais concernant « l’ivermectine ». Celle ci étant efficace contre des « organismes » parasitaires. Mais les parasites plasmiques, qui pourraient être véhiculés par les phlébotomes, sont totalement inconnus : jamais vus, jamais identifiés. 
        J’ai parlé du dioxyde de chlore qui est un très puissant oxydant qui pourrait détruire, dans la circulation sanguine, tous les agents pathogènes, et même des toxines, mieux que ne le ferait l’ivermectine qui est sélective, qui n’a pas le même principe d’action. 

        Pour que l’ivermectine ait un effet il faudrait identifier des parasites dans l’organisme lors de la maladie leishmaniose. Ce n’est actuellement pas le cas. C’est pour cette raison que je souligne que l’ivermectine ne pourrait pas être efficace.


      • Legestr glaz Legestr glaz 18 avril 16:55

        @Xenozoid
        Pour la maladie de Lyme, à priori, ce sont des bactéries et leurs toxines qui sont en cause. Ces bactéries ont été identifiées (... maladie infectieuse due à une bactérie du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato transmise à l’être humain par piqures de tiques infectées.)...
        Le traitement de la borréliose de Lyme repose sur une antibiothérapie quel que soit le stade de la maladie.


      • xana 16 avril 16:12

        Bonjour madame Moussayer,

        Je vous remercie pour votre attitude modérée et patiente lors de nos échanges sur votre article précédent.

        J’ai sans doute fait de la provocation car en réalité je ne nourris aucun doute sur votre propre honnêteté intellectuelle, quelle que soit mon attitude sur la médecine en général. Et évidemment je pense que bon nombre de vos collègues n’ont pas démérité non plus. Hélas... Cela n’est pas écrit sur leur visage. Ni sur le vôtre. J’aimerais m’en excuser.

        La découverte de la corruption de nombreux médecins, celle de leur soumission à des instructions iniques, rejaillissent sur vous tous. Parce que vous ne pouvez pas séparer les corrompus des médecins honnêtes. Les tribunaux ne le peuvent pas, et l’Ordre des médecins encore moins, car il est évident que ces tribunaux et cet ordre sont encore plus corrompus que ceux qu’ils auraient à juger.

        Il ne reste donc aux citoyens qu’une méfiance légitime envers les médecins. C’était déjà le cas envers les politiciens et les juges. Ce sera le cas pour toutes les institutions humaines tant qu’elles seront gangrenées par la corruption et la soumission à des intérêts masqués.

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