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Accueil du site > Actualités > Santé > La septicémie/sepsis, une réponse généralisée à une infection (...)

La septicémie/sepsis, une réponse généralisée à une infection grave

Le sepsis est le terme anglo-saxon et international employé pour caractériser une réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave.

Le Sepsis (septicémie) est la complication la plus grave des infections, Il peut survenir de façon imprévisible lors de n’importe quelle infection, le plus souvent bactérienne, mais aussi virale telle la grippe ou la COVID-19. Il survient suite à une perte de contrôle de l’organisme, entraînant une réponse inflammatoire généralisée conduisant à un dysfonctionnement potentiellement mortel des organes.

Chaque année, le sepsis touche près de 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 40% sont des enfants de moins de 5 ans. En 2017, l’Organisation Mondiale de la Santé l’a reconnu comme une priorité de santé publique et a recommandé aux États membres de mettre en place des dispositions nationales pour réduire le poids sanitaire, économique et social du sepsis.

1/ Les causes du sepsis. Toutes les infections dues aux bactéries, celles causées par des champignons peuvent induire un sepsis. Les infections pulmonaires, de la peau, les infections intestinales et les infections des voies urinaires sont parmi celles les plus à risque de sepsis.

Cette complication survient notamment chez des patients dont le système immunitaire est affaibli ou souffrant de maladies chroniques et invalidantes. Les méningites à méningocoque sont un des rares exemples de sepsis pouvant survenir chez des personnes jeunes en bonne santé, tout comme celui suite à l’usage de tampons hygiéniques.

2/ les symptômes et la prise en charge

 La fièvre, l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, des sueurs profuses en sont les principaux symptômes. Dès que le sepsis s'aggrave, une confusion ou une baisse de la vigilance survient, en particulier chez la personne âgée ou très jeune. La pression artérielle baisse mais, paradoxalement, la peau est chaude. Plus tard, les extrémités deviennent froides et pâles, avec cyanose et marbrures périphériques.

Le sepsis est une urgence médicale, le patient doit être dirigé dès sa suspicion vers un service de soins intensifs.

3/ Le traitement

Il repose sur les antibiotiques, la prise en charge précoce est fondamentale, chaque heure gagnée améliore les chances de survie. La pandémie récente du Covid a permis Dr Moussayer khadija d’expérimenter les effets bénéfiques d’autres traitements dans le sepsis d’origine virale (corticothérapie, anticorps monoclonaux anti-cytokine)

Dr MOUSSAYER KHADIJA, Spécialiste en médecine interne et en gériatrie, Présidente de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc 

POUR EN SAVOIR PLUS SUR : / L’HISTORIQUE DE LA PATHOLOGIE ET DU TERME, II/ L’ALLIANCE DES MALADIES RARES : SON ACTION ET SES REVENDICATIONS, III/ BIBLIOGRAPHIE SUR LE SEPSIS

I/ L’HISTORIQUE DE LA PATHOLOGIE ET DU TERME

Le sepsis est le terme anglo-saxon utilisé pour caractériser une réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave. Le mot septicémie a été créé en 1837 par le médecin français Pierre Piorry, à partir des mots grecs « Σήψις » (sêptikós), putrefaction, et « αίμα » (haîma), sang

Avant d’être appelé comme tel, le sepsis a été connu sous différentes appellations. Auparavant, on parlait de « gangrène (ou pourriture) des hôpitaux (ou nosocomiale) ». Elle touchait les soldats, suite à des blessures de guerre. Le terme de « fièvre puerpérale » a aussi été utilisé pour désigner une infection féminine après l’accouchement. Le médecin français Armand Trousseau a suggéré, le premier, que la gangrène et la fièvre puerpérale constituaient en fait des pathologies semblables.

 Un médecin hongrois, Ignaz Semmelweis, a démontré à Vienne en 1847 l’importance de l’hygiène des mains afin d’éviter la contagion des femmes en couches. Mais la contagiosité avait été soupçonnée dès la fin du 18e siècle par le médecin écossais Alexander Gordon. Deux médecins alsaciens, Victor Feltz et Léon Coze, ont été les premiers en 1869 à démontrer la présence de bactéries dans le sang d’une patiente atteinte de fièvre puerpérale. Louis Pasteur, confirmera ces observations en 1879-1880 et préconisera l’hygiène lors des accouchements

II/ L’ALLIANCE DES MALADIES RARES : SON ACTION ET SES REVENDICATIONS

L’Alliance a pour missions de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès du public, des professionnels de santé et des pouvoirs publics en informant sur leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux, par tous les moyens : presse écrite, télévision, radio, sites internet et réseaux sociaux.

L’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM), a  également trois REVENDICATIONS PRINCIPALES visant à :

– Donner rapidement le statut d’affection de longue durée (ALD) à un grand nombre de maladies rares et en particulier d’abord aux plus couteuses ; cela garantirait ainsi une prise en charge et un remboursement systématiques des soins à 100 % de la base de référence sécurité sociale ; on rappellera que, pour le moment, nombre de patients sont confrontés à des problèmes de remboursement car ils ne peuvent bénéficier que d’un remboursement dérogatoire au cas par cas, devant être renouvelé continuellement et avec le risque d’une suspension à tout moment ;

– Mettre en place un statut de « médicament orphelin » pour les thérapeutiques employées dans les maladies rares offrant notamment un accès plus rapide au marché en raccourcissant les délais d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ; il pourrait être envisagé aussi de les dispenser de certaines taxes et impôts et de leur garantir une exclusivité commerciale sur une certaine période ; en contrepartie de ces avantages, les pouvoirs publics devraient pouvoir s’attacher à négocier des réductions de prix sur les médicaments les plus chers (certains sont d’un montant de plusieurs millions de dirhams !) ;

– Instaurer un dépistage néonatal systématique visant à détecter des maladies rares sévères d’origine génétique, généralement chez les bébés : il s’agit notamment de la phénylcétonurie, l’hypothyroïdie congénitale, l’hyperplasie congénitale des surrénales, la mucoviscidose et l’hémoglobinopathie.

L'ALLIANCE DES MALADIES RARES AU MAROC a enfin organisé la "Journée des Maladies Rares", le 24 février 2024 à Casablanca.  Les principales associations de maladies rares au Maroc étaient présentes lors de cette manifestation (cf galerie de photos à la fin de l'article)

III/ BIBLIOGRAPHIE

-Sepsis/Septicémie, Institut Pasteur

https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/sepsis-septicemie

-Sepsis OMS

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/sepsis

What is Sepsis ? CDC Centers for Disease Control and Prevention

https://www.cdc.gov/sepsis/what-is-sepsis.html

                           GALERIE PHOTOS

 NB  : Les familles et les associations ont souhaité la publication de photos de malades car ils estiment que leurs enfants n'ont pas à rester caché de la société et que, même atteints de pathologies sévères, les malades gardent toute leur dignité et souvent leur joie de vivre comme tout le monde  

                                     

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« Journée des Maladies Rares », le 24 février 2024 à Casablanca.
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Enfants de la lune atteint de xeroderma pigmentosum (espérance de vie moyenne au Maroc sauf pour ceux bénéficiant de casques et de tenues devprotection
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Zineb El ghazaoui, enfant de la lune décédée en 2023
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Bébé atteint d’ostéogénèse imparfaite et ayant déjà subi d’innombrables fractures
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Familles avec des enfants atteints de phénylcétonurie, causant un un retard mental souvent sévère (conférence PKU EN 2023)
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conférence sur la PKU à Marrakech en 2023 :séance de Henné pour les enfants atteints ou non-atteints de la phénylcétonurie
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Journée internationale des maladies rares au Maroc en 2019
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RARE DISEASES DAY

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30 réactions à cet article    


  • Seth 1er avril 12:52

    Ma mère en est décédée à un âge avancée. Infection du foie se généralisant et touchant les reins puis le cerveau, perte de conscience et mort en 36 heures.

    Pour moi un neurochirurgien m’a dit qu’ils en en avaient une peur bleue lors d’un abcès cérébral qu’ils n’arrivaient pas à traiter chimiquement en attendant le résultat des prélèvements lors de l’intervention. Mais j’avais 40 ans et aucun pbm, j’aurais été enfant ou vieillard, je n’avais aucune chance d’en sortir m’a-t-il dit.

    Une menace dont on n’a pas conscience...


    • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 1er avril 13:06

      Bonjour,

      Même SI abces cérébral et sepsis ne sont pas strictement identiques dans leur origine, ils ont en effet beaucoup de points communs et en particulier, une origine infectieuse 

      En tout cas, vous avez eu de la chance ! 


      • Seth 1er avril 13:43

        @Dr Khadija Moussayer

        Ils craignaient simplement que l’abcès dans un état très avancé n’entraîne une septicémie, la bactérie en cause étant rare dans ce genre de pbm était résistante aux antibiotiques à large spectre et qu’il a fallu le temps de la repérer pour la combattre...

        Pour le reste il y a la chance certes mais il y a aussi le travail superbe des neurochirurgiens et médecins. La chance est aussi d’être tombé sur des spécialistes de cette pointure pour une maladie peu courante.


      • Seth 1er avril 14:03

        @Seth

        Il a fallu environ 1 semaine pour savoir que je survivrais avec très peu d’effets secondaires.

        Mais le temps que vous passez ensuite à « normaliser » le fonctionnement cérébral et à recouvrer vos capacités (un IRM montrant une large zone noire sur l’hémisphère gauche) laisse une image étonnante des réelles possibilité cérébrales de récupérer ses fonctions et donne une image bien faible de l’IA si à la mode.

        Ceux qui ont le plus souffert dans cette expérience étaient mes parents...


      • Seth 1er avril 14:15

        @Seth

        Je me rappelle aussi qu’on m’administrait du manitol bcoz forte hypertension intracrânienne m’a-t-on dit. Après mon réveil on me l’avait oublié une fois, la douleur était intolérable...

        Bon, je ne parle plus de moi. smiley


      • Seth 1er avril 14:22

        @Seth

        Je ne souffre plus que d’épilepsie (crises partielles et saccades myocloniques contrôlées sauf rares cas par des médicaments) et de problèmes praxiques : une action est faite de tout un tas de micro-actions et je m’y perds un peu... particulièrement dans la cuisine. smiley


      • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 1er avril 14:49

        @Seth
        Je suis très heureuse qu’on reconnaisse le travail des médecins commes vous le faites .
        On est bien souvent très maltraités sur Agoravox par certains qui nous accusent d’emblée d’être à la solde des labo : même si ça peut être vrai d’une part en FRANCE avec les conflits d’intérêts de médecins « experts » qui sont juges et partie et d’autre part au Maroc où la confusion des genres est largement toléré, sans que personne ne songe à la dénoncer, par esprit de soumission à l’ordre établi !
        Vous, au moins en Fance, vous avez par exermple les revues Prescrire et Que Choisir Santé comme contrepoids salutaires ! 


      • Seth 1er avril 15:25

        @Dr Khadija Moussayer

        Il y a effectivement des critiques acerbes parfois justifiées mais il n’y a pas que ce genre de médecins vénaux qui sont plus fréquents peut être chez les généralistes prescrivant à tour de bras que chez des chirurgiens. Je ne peux rien trouver à redire sur ce que j’ai connu : 3 interventions successives et le résultat obtenu, que puis-je leur reprocher.

        Il y a la question des psychiatres qui est plus vive encore mais là aussi, celle que j’ai pu fréquenter a été d’une aide considérable avec aussi peu de prescription que possible. La aussi c’était de chance sans doute... Il ne faut pas voir partout un mal localisé. Mais inquiétant néanmoins.


      • zygzornifle zygzornifle 1er avril 14:49

        Le sepsis est le terme anglo-saxon et international

        A ne pas confondre avec le Pepsi qui lui favorise de nombreux troubles de santé : le surpoids, l’obésité, le diabète, l’hypertension, stéatite hépatique (« foie gras »), les maladies inflammatoires et cardiovasculaires, le développement de certains cancers (côlon, estomac, pancréas, utérus, sein).


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 1er avril 14:54

          @zygzornifle
          BONJOUR,
          Ah, je vous attendais, avec vos remarques « vachardes » mais souvent très judicieuses !
          PEPSI , c’est le poids des maux et le choc des filous qui vous vendent le sucre au prix de l’or !


        • Seth 1er avril 15:14

          @Dr Khadija Moussayer

          Wi mais à choisir, le Pepsi est moins imbuvable que le Coca et toc !

          Et pour le comble du sucre, c’est le Schweppes. smiley


        • JPCiron JPCiron 1er avril 15:19

          @Dr Khadija Moussayer

          vos remarques « vachardes » mais souvent très judicieuses ! >

          Oui, il est assez septique...

          pardon : sceptique.


        • Seth 1er avril 15:26

          @JPCiron

          Ses remarques sont souvent fosses.


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 1er avril 15:33

          @Seth
          Ah non, vous n’allez pas nous interdire le  Schweppes : mon mari aime bien cette boisson bien qu’il la trouve trop sucrée alors qu’autrefois elle était plus amère. c’est le seul soda que nous buvons à la maison, les autres sont bannis sans regret !


        • Seth 1er avril 15:57

          @Dr Khadija Moussayer

          Le Schweppes n’a plus le goût d’autrefois, il est très sucré et n’a plus qu’un fond d’amertume, je le trouve imbuvable.

          Ca faisait autrefois partie des boissons contenant des « herbes » particulières qui leur conféraient leur amertume et qui étaient supposées avoir des valeurs médicales. D’ailleurs c’est un « tonic » et non un « soda ». Mais on a transformé le Ginger Ale en Canada Dry...

          C’était idem pour le coca.

          Faites attention que votre mari ne se mette pas au Picon amer mélangé à de la bière. smiley


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 1er avril 20:02

          @JPCiron
          YES
          TRES BONNE LA REMARQUE


        • njama njama 2 avril 12:55

          @Dr Khadija Moussayer

          J’ai un ami de lycée devenu chimiste qui travaillait à une époque pour la firme qui produisait de l’Orangina à côté de Lyon.
          Il m’expliquait tous les contrôles de production, et que le taux de sucre varie suivant les pays où cette boisson est exportée. En règle générale, dans les pays du Nord, le taux de sucre est moins élevé à l’exception de la Belgique (? les belges sont des spécimen très particulier...,ils compensent avec leur sens aigu de l’autodérision délicieuse comme un sucre d’orge), que dans les pays du Sud...
          C’est une question qui est étudiée par les producteurs pour « satisfaire » autant les appétences locales des consommateurs que leurs affaires. Seraient-elles influencées par le climat ? ou par l’alimentation en général ? par des habitudes culturelles ?
          De mémoire, au Maghreb c’est fort sucré... comme le thé au Maroc smiley
          Le poids d’un sucre en morceau est de 5,95 g, fois 4 ou 5 pour 2 personnes, pour une théière de 1/2 l ça fait beaucoup !


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 avril 14:27

          @Seth
          BONJOUR
          MERCI POUR VOS REMARQUES TRES JUDICIEUSES
          C’est vrai qu’au Maroc on a une prédilection pour le sucré et les industriels de l’agroalimentaire en profitent pour nous rajouter du sucre partout !
          Mon mari qui est français n’arrête d’ailleurs pas de s’en plaindre car il ne reconnait plus la saveur de produits « étiquetés » pourtant français (yoghourts, boissons, viennoiserie ...)


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 avril 14:30

          @Dr Khadija Moussayer
          BONJOUR
          MERCI POUR VOS REMARQUES TRES JUDICIEUSES
          C’est vrai qu’au Maroc on a une prédilection pour le sucré et les industriels de l’agroalimentaire en profitent pour nous rajouter du sucre partout !
          Mon mari qui est français n’arrête d’ailleurs pas de s’en plaindre car il ne reconnait plus la saveur de produits « étiquetés » pourtant français (yoghourts, boissons, viennoiserie ...)


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 avril 14:31

          @njama
          BONJOUR
          MERCI POUR VOS REMARQUES TRES JUDICIEUSES
          C’est vrai qu’au Maroc on a une prédilection pour le sucré et les industriels de l’agroalimentaire en profitent pour nous rajouter du sucre partout !
          Mon mari qui est français n’arrête d’ailleurs pas de s’en plaindre car il ne reconnait plus la saveur de produits « étiquetés » pourtant français (yoghourts, boissons, viennoiserie ...)


        • zygzornifle zygzornifle 2 avril 16:26

          @Dr Khadija Moussayer

           Il y aurait comme un écho ?


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 avril 16:44

          @Dr Khadija Moussayer
          ERREUR D’AIGUILLAGE !
          SORRY


        • njama njama 2 avril 17:32

          @Dr Khadija Moussayer
          et voilà comme cela votre mari aura l’explication...
          il est plus que probable que ce qui se fait avec les boissons se fait aussi avec d’autres produits
          Ce sont surtout les enfants qui sont conditionnés par cette tendance véhiculée par la publicité dans des médias, et qu’elle devient insidieusement culturelle chez les jeunes y compris en France, et dans le monde. Alors qu’il est si facile de s’habituer à très peu de sucre...
          L’importation du thé à partir de la fin du XVIII° siècle a certainement beaucoup contribué à faire disparaître des toxi-infections gastriques, entériques parce que l’on faisait bouillir l’eau... le sucre était rare, cette habitude de sucrer autant le thé doit être assez récente, il masque l’amertume et d’autres saveurs subtiles. Les « édulcorants » peuvent aussi stimuler une appétence trompeuse de produits de piètres qualités.
          Quelques vertus médicinales

          « Au XVe siècle, Venise contrôle le commerce de la Méditerranée orientale, y compris celui du sucre, et fonde la première raffinerie d’Europe. La route des Indes, ouverte par Vasco de Gama, permit aux Portugais de s’assurer d’importantes ressources sucrières et de devenir les premiers fournisseurs du marché européen. Dès le milieu du XVe siècle, ils installèrent des plantations et des raffineries à Madère.

          Produit exotique et rare, il est d’abord réservé aux apothicaires et aux élites chez qui il est utilisé comme monnaie d’échange, épice et médicament jusqu’au XVIIe siècle, ne devenant réellement un ingrédient pour la cuisine qu’au XVIIIe siècle : avant cette époque, le sucre de canne est associé au chaud et au sec selon la théorie des humeurs, il soigne le lymphatique ou l’atrabilaire, purge le phlegme, entre dans la fabrication de sirop (chaud et sec) contre le rhume (froid et humide). »

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Sucre#Histoire


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 3 avril 08:35

          @Dr Khadija Moussayer
          MERCI BEAUCOUP DE VOS OBSERVATIONS TRES INTERESSANTES
          Au Maroc, nous avons de nouvelles générations d’obèses parmi la jeunesse : je vous dans mon cabinet comme dans la rue de nombreux enfants qui sont déjà en surpoids dès l’âge de 4/5 ans, à cause notamment de l’abus de sucre dans les produits alimentaires.
          Ces enfants sont macdonald, cola et pizza dépendants dès le plus jeune âge ! On est passé en à peine dix ans d’une nourriture traditionnelle faite maison à une nourriture industrielle top riches en tout (sucres, graisse...) Et ces jeunes abondonnent les légumes ; ils ne conaissent plus la saveur des haricots, carottes, l choux-fleurs... !
          Corrélativement ; les maladies auto-immunes connaissent une hausse vertigineuse
          due aussi à l’abus des accouchements sous césarienne qui les empêchetn de développer normalement leur système de protection immunitaire.
          ENFIN, BREF, C’EST L’HORREUR !!!!
          BONNE JOURNEE


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 3 avril 08:39

          @njama
          MERCI BEAUCOUP DE VOS OBSERVATIONS TRES INTERESSANTES
          Au Maroc, nous avons de nouvelles générations d’obèses parmi la jeunesse : je vous dans mon cabinet comme dans la rue de nombreux enfants qui sont déjà en surpoids dès l’âge de 4/5 ans, à cause notamment de l’abus de sucre dans les produits alimentaires.
          Ces enfants sont macdonald, cola et pizza dépendants dès le plus jeune âge ! On est passé en à peine dix ans d’une nourriture traditionnelle faite maison à une nourriture industrielle top riches en tout (sucres, graisse...) Et ces jeunes abondonnent les légumes ; ils ne conaissent plus la saveur des haricots, carottes, l choux-fleurs... !
          Corrélativement ; les maladies auto-immunes connaissent une hausse vertigineuse
          due aussi à l’abus des accouchements sous césarienne qui les empêchetn de développer normalement leur système de protection immunitaire.
          ENFIN, BREF, C’EST L’HORREUR !!!!
          BONNE JOURNEE


        • Enki Enki 3 avril 09:12

          @Dr Khadija Moussayer
          .

          Corrélativement ; les maladies auto-immunes connaissent une hausse vertigineuse due aussi à l’abus des accouchements sous césarienne qui les empêchetn de développer normalement leur système de protection immunitaire.

          Je ne le savais pas.
          .

          Les travaux s’appuient sur l’étude de souris nées par césarienne. Après analyse, les scientifiques ont constaté que ces souriceaux avaient un microbiote très diversifié les premiers jours de leur vie. Ceci provoque une stimulation excessive de l’intestin, qui induit une modification de la structure de la muqueuse2 et une réaction inflammatoire. 

          https://www.inrae.fr/actualites/cesarienne-perturbe-barriere-intestinale-du-nouveau-ne# : :text=Alors%20que%20la%20naissance%20par,le%20d%C3%A9veloppement%20du%20syst%C3%A8me%20immunitaire.
          C’est logique, avec l’utérus et sans doute le vagin fournissant le premier microbiote dont a besoin le nourrisson à la naissance. Sachant ensuite qu’à la première tétée, le lait maternel contient le colostrum, de couleur jaunâtre, fournissant notamment les anticorps dont le nourrisson a besoin pour démarrer son immunité.
          Incroyable comme la nature est bien faite.

        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 3 avril 09:26

          @Enki
          Bonjour,
          Vous avrz tout à fait raison
          j’ai moi même dénoncé l’usage ecessid de la césatienne au Maroc, mais sans vraiment de succès
          Confère dans une interview que j’ai donnée 
          « Des études récentes viennent conforter indirectement cette thèse en montrant que le risque de diabète de type 1 est accru chez les bébés nés par césarienne : elle les empêche en effet d’avoir un contact initial avec la flore bactérienne des muqueuses maternelles, alors que celle-ci est bénéfique ensuite à la constitution d’une flore intestinale variée pour les nouveau-nés. » 

          Référence : Diabète : un million et demi de marocains touchés
          Les faits : À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre de chaque année, le Dr Khadija Moussayer déclare « l’état d’urgence », notamment pour les enfants.

          https://lematin.ma/journal/2013/sante_diabete—un-million-et-demi-de-marocains-touches/191135.html

          BONNE JOURNEE


        • njama njama 3 avril 10:52

          @Dr Khadija Moussayer
          L’abus d’accouchements par césarienne... il y a la même tendance en France, et ailleurs dans le monde, ce qui fait l’impasse sur le premier contact avec le microbiote maternel qui, sauf infections identifiées et facilement identifiables, est d’une certaine façon un apport « autologue », donc sans danger pour le bébé.
          A cela s’ajoute les jeunes mères qui préfèrent ne plus allaiter ! le phénomène est peut-être plus limité au Maroc et dans autres pays restés encore bien ancrés dans cet élan instinctif de la nature, relation fusionnelle universelle mère_bébé dans le règne du vivant, qui n’a donc rien d’une tradition, parce qu’il n’y a rien de culturel... La médecine est en train de dévoyer la nature !
          Puisque ma plus jeune fille a connu son premier accouchement pas césarienne, « programmé » vraiment des semaines à l’avance parce que le bébé ne se présentait pas dans une position idéale, et qu’il pourrait, il pourrait... y avoir un risque, que cela ne passerait peut-être pas bien... j’ajoute que l’analyse, l’aspect clinique avant opération, ignore totalement le rythme circadien du bébé, la future maman rentre en clinique la veille dans l’après-midi, la césarienne est programmée à 8 H du matin !
          Les bébés ont des phases de sommeil, et d’éveil dans les ventres de leur mère... qui ne le sait pas ! mais peu importe, c’est programmé à 8 H, et les jeunes mères sont dans un état de sidération d’autant plus important si c’est leur premier accouchement.
          J’en suis venu à cette conclusion, parce très petite, dès ses premiers mois, lorsqu’il se produisait un « bruit » un peu fort et singulier autour d’elle, elle partait subitement en mode panique ! On ne comprenait pas trop au début... cela a mis du temps à s’estomper, il a fallu qu’elle grandisse un peu l’on fasse la corrélation entre le « bruit » et sa panique... et lui montrer, lui expliquer, que c’est le camion des poubelles qui passait dans la rue qui faisait le « bruit », le voisin qui démarrait sa tondeuse, que quelque chose est tombé par terre...etc
          J’ai fait intuitivement cette connexion, je crois qu’elle est juste, qu’il faudrait prendre en compte le rythme circadien du bébé pour les cas de césarienne. Je pense que dans son cas, elle devait être en phase sommeil au moment de cette opération qui l’a extirpée brusquement sans ménagement...
          Lors d’un accouchement par voie naturelle, les contractions contribuent probablement à préparer le passage d’un monde à l’autre...

          Notre premier enfant, arrivée quelques jours après terme, se présentait en siège, les échographies estimaient que ce serait un gros bébé (vérifié à la naissance, presque 4 kg) le bébé a fait une pirouette assez spectaculaire la veille de l’accouchement smiley
          Y aurait-il des pertes de confiance dans la Vie...


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 6 avril 11:57

          @njama
          VOUS AVEZ BIEN RAISON DE DENONCER L’ABUS DE CESARIENNES
          Les césariennes sont malheureusement un bon business plus rentable financièrement que l’accouchement normal !
          Je n’avais pas prêté attention au rythme circadien du furur bébé mais vous n’avez pas tort de l’évoquer 
          BONNE JOURNEE


        • SilentArrow 8 avril 15:14

          @Dr Khadija Moussayer
           

          Ah non, vous n’allez pas nous interdire le Schweppes

          Bonjour et merci pour l’article. Un de mes voisins, un vieux dur des durs a attrapé une septicémie après une petite blessure ou une piqûre d’insecte qui n’a en fait jamais été localisée. Il est resté 6 mois à l’hôpital.

          Si je ne me trompe, le Schweppes à l’origine contenait de la quinine et avait été popularisé par les colons anglais pour lutter contre la malaria en Inde (le gin tonic). Je ne sais pas s’il en contient encore.

          Si votre mari aime le gin tonic, je lui recommande ma recette : remplacer le gin anglais par du genièvre hollandais. C’est sublime.

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