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Accueil du site > Actualités > Religions > La messe en latin, pourquoi pas ?

La messe en latin, pourquoi pas ?

A la suite des récents rapprochements du pape avec les églises traditionalistes, voici une caricature qui ne s’éloigne pas tant que cela de la réalité de nos églises proposant le rite dit « du missel de 1962 » ou « progressiste » : c’est un coup de gueule, une satire, un début de réflexion, un texte pour engager un débat.

Est-ce pour fêter l’anniversaire de la mort de Brassens que le "Dré Zaint Bère" Benoît XVI s’est rendu compte que sans le latin, la messe nous ennuyait  ?

Réactions en chaînes, en tout cas, chez les évêques de France... Craignent-ils de voir disparaître leur bonne vieille liturgie de "l’arbre de vie" et du "papier crépon" ?

Mais si, souvenez-vous de la communion de petit cousin dans la Nièvre l’an dernier... Une insupportable dame cathé en jupe à carreaux (collection Cyrillus automne-hiver 1954) vous saute dessus parce que vous avez toutes vos dents et une cravate. "Bonjour, voudriez-vous aider le père Patrick pour la procession de la joie ? Vous savez, c’est tout simple, il faut apporter des intentions de prières écrites sur des fleurs en papier et les accrocher à l’arbre de vie en polystyrène dans le choeur"... Inquiet, vous levez la tête... Ah, oui, l’arbre de vie, juste entre la fontaine d’amour et la crèche bio faite en pelures de concombre... Forcément vous êtes poli, vous acceptez, d’autant que vous voyez déjà la même hystérique demander à votre tati Michèle si elle veut bien chanter le "Bisou du Ciel, Dieu de Merveille" avec la chorale incontinente de la maison de retraite voisine... Vous vous retrouvez donc enrôlé et allez vous renseigner sur les détails en sacristie... Personne. Vous interrogez un plombier qui vient sans doute de réparer une fuite à la fontaine d’amour... Aïe, c’est le Père Patrick, mais bon, d’emblée il veut que vous l’appelliez Pat’, comme tout le monde... Bref ton copain Pat’ t’explique que l’orgue a été remplacé par des maracas en pots de yaourt, que les chants de messe sont des morceaux de la star’ac dont on a changé les paroles pour faire "spi"... et que la table de camping sur laquelle tu t’accoudes, c’est l’autel qu’il faut installer dans le choeur parce que l’ancien maintenant sert pour les compositions en fausses fleurs séchées de madame Laglutte qui se donne beaucoup de mal et tout et tout...

On continue ? Bon ... Tant bien que mal, la messe se passe. Vous avez du mal à comprendre pourquoi vous vous êtes d’un coup retrouvé à échanger un baiser de paix avec la boulangère en faisant la ronde autour de l’autel ; vous ne vous rappelez pas que dans la liturgie il y a un moment où on est assis en tailleur dans le choeur en mimant une comptine pour enfants ; vous ne comprenez pas pourquoi on vous fait les gros yeux quand vous refusez de répondre au quizz catho qui fait office d’homélie, et vous vous êtes même surpris à chercher des yeux Mme de Fontenay quand vous deviez lire votre intentions de prière "Faites mon Dieu que les guerres cessent car ça fait souffrir beaucoup tout plein "... Heureusement, le moment de la quête était bien repérable, ça permet au moins de savoir qu’on en est à la moitié, voilà une tradition sacrée !

Est-ce donc pour cela que se battent nos évêques ?

Invoquant l’exception cultuelle ? Certes, ils ont leur bilan pour eux, les églises n’ont jamais été aussi pleines, les prêtres aussi nombreux et l’art chrétien aussi beau  ! Alors si l’ouverture que propose le pape peut permettre aux prêtres de choisir la liturgie qui leur semble le plus adaptée, si la fin de la ghettoïsation des traditionalistes peut donner le droit de préférer la messe en latin sans être suspecté de collectionner les photos dédicacées de l’ex-chancelier Hitler, alors je donne ma bénédiction, et même si cela vexe une douzaine de dames cathés, si cela énerve Pat’ quand je l’appelle Monsieur l’abbé, si ça doit faire dégager la fontaine d’amour et l’arbre de vie pour laisser reparaître le retable baroque, et même si ça met au chômage le centre de réinsertion des garde-chasse alcooliques qui ne vendront plus de bougies mauves avec écrit "paix" en dix langues, et autant de fautes d’orthographe...
Ite, missa est... Que les sans-calotte s’achètent un Gaffiot !


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73 réactions à cet article    


  • miteny (---.---.165.158) 30 novembre 2006 13:46

    Et que penserez de quelqu’un (moi) qui ferait un procès à André Comte Sponville pour athéisme (qui est un mensonge odieux) ??


    • Bernado Gui (---.---.150.233) 30 novembre 2006 15:04

      Que devient cet Italien qui a intenté un procès contre son curé, pour mensonge historique (aucune preuve physique de l’existence de Jésus) ?


    • (---.---.135.165) 30 novembre 2006 15:15

      L’athéisme n’est pas un mensonge mais au contraire la seule position philosophique conforme à la réalité.

      http://perso.orange.fr/Connaissance.ouverte/NA.doc

      Il y a une plainte en cours de Monsieur Perlutti contre les éditeurs du Coran pour incitation à la haine.


    • miaou miaou 30 novembre 2006 15:57

      « L’athéisme n’est pas un mensonge mais au contraire la seule position philosophique conforme à la réalité »

      L’athéisme n’est peut être pas un mensonge (mensonge signifie volonté manifeste de’affirmer le contraire de la vérité), mais je revendique pour l’agnosticisme le privilège d’être la seule position philosophique admissible face aux éléments en notre possession par rapport à l’énigme de notre existence ; l’athéisme se contente de nier dogmatiquement les théories religieuse (certes tout aussi dogmatiques, mais au moins c’est clairement établi en tant que tel). Les religions sont peut-être des impostures, mais définir d’office l’athéisme comme vérité n’est pas la moindre d’entre elle.


    • (---.---.135.165) 30 novembre 2006 16:10

      L’agnosticisme n’est pas, ne peut pas être une position philosophique, la philosophie étant caractérisée par l’affirmation de la possibilité et de la valeur de la connaissance (par opposition à la croyance).

      Dans le débat qui oppose les créationnistes à leurs adversaires, il n’y a pas que l’évolution darwinienne qui soit niée, mais aussi toute l’astronomie et la cosmologie, la paléontologie, la géologie, l’astrophysique, etc.

      Nietzsche, Aurore, I, § 95 : « Autrefois, on cherchait à prouver qu’il n’y avait pas de dieu, - aujourd’hui on montre comment la croyance qu’il y en a un a pu s’établir. »


    • miaou (---.---.252.26) 30 novembre 2006 21:30

      1) « L’agnosticisme n’est pas, ne peut pas être une position philosophique, la philosophie étant caractérisée par l’affirmation de la possibilité et de la valeur de la connaissance (par opposition à la croyance) »

      L’agnosticisme est la position philosophique selon laquelle la vérité de certaines propositions (le plus souvent théologiques, concernant l’existence de Dieu, des dieux, etc.) est inconnue ou inconnaissable (définition wikipedia) L’athéisme étant une croyance, elle se trouverait, selon votre propre définition, automatiquement disqualifiée. La pratique scientifique place le doute comme une des qualités premières (d’où renversement récurrent des paradigmes scientifiques), ce dont ne peuvent se revendiquer, ni les croyances religieuses (qui ont le mérite de l’affirmer franchement), ni les croyances athées (plus insidieuses), qui ne peuvent évoluer que difficilement.

      2) « Dans le débat qui oppose les créationnistes à leurs adversaires, il n’y a pas que l’évolution darwinienne qui soit niée, mais aussi toute l’astronomie et la cosmologie, la paléontologie, la géologie, l’astrophysique, etc »

      La caricature (ici sous-entendue) qui consiste à assimiler créationnisme et croyance religieuse est tout simplement grotesque. Ainsi, au niveau de l’histoire des sciences, rappelons que le fondateur de la génétique est le moine Gregor Mendel, et qu’un des co-inventeurs du Big Bang est l’abbé Lemaïtre, tandis que le très obscurantiste Lyssenko était athée.

      3) "Nietzsche, Aurore, I, § 95 : « Autrefois, on cherchait à prouver qu’il n’y avait pas de dieu, - aujourd’hui on montre comment la croyance qu’il y en a un a pu s’établir. »

      Si le monde sans dieu est celui de Nietzsche,je ne vois pas où est le progrès ; certes, les accusations d’antisémitisme portées contre lui sont complètement infondéees. Il n’en est pas moins établi qu’il était anti-démocrate et la notion de surhomme (quelque soit le sens qu’on veuille lui donner) ne m’est pas très sympatique. Néanmoins, si vous cherchez des réponses à la question de l’établissement de la croyance, je vous conseille d’urgence de lire René Girard, qui par ailleurs, a très bien su répondre à Nietzsche de manière plus générale.


    • pierrarnard (---.---.86.85) 1er décembre 2006 01:16

      l’homme a créé dieu et le contraire reste à prouver....

      En latin ou en arabe, pour jesus ou pour allah, ou boudha, ou n’importe quel culte de secte moins cotée, que chacun aille ou il veut ecouter ce qui lui plait mais qu’il n’emmerde pas les autres avec ses conviction ou ses procedures.

      Le drame vient tres vite sitot que quelqu’un est persuadé de détenir la vraie vérité.

      Mon dieu est plus fort que le tien a déja fait tant de victimes...

      Et puisque le nouveau commandeur des croyants en jesus a l’air d’etre un progressiste forcené je citerai (de mémoire)Anatole France : « comme les dieux deviennent faciles à vivre lorsque les pretres sont morts... »


    • dégueuloir (---.---.206.49) 21 décembre 2006 21:49

      excellent celà merite un ....lol smiley à gorge deployée...


    • dégueuloir (---.---.206.49) 21 décembre 2006 22:17

      jesus ??? un extraterrestre ? l’idée est séduisante !! regardons les moindres détails des écrits........le moins que l’on puisse dire est qu’il y a des choses troublantes .....lisez avec un oeil nouveau ces récits ,celui de notre époque et vous verrez apparaitre des vérités inimaginables ......lol smiley


    • (---.---.37.70) 30 novembre 2006 13:51

      "Stabat mater dolorosa juxta crucem lacrimosa dum pendebat Filius.

      Cujus animam gementem constristatam et dolentem pertransivit gladius.

      O quam tristis et afflicta fuit illa benedicta mater Unigenti.

      Quae maerebat et dolebat pia mater dum videbat nati poenas incliti

      Quis est homo qui non fleret matrem Christi si videret in tanto supplicio ?

      Quis non posset contristari Christi matrem contemplari dolentem cum Filio ?

      Pro peccatis suae gentis vidit Jesum in tormentis et flagellis subditum.

      Vidit suum dulcem natum moriendo desolatum dum emisit spiritum.

      Eia Mater, fons amoris, me sentire vim doloris fac ut tecum lugeam.

      Fac ut ardeat cor meum in amando Christum Deum ut sibi complaceam.

      Sancta Mater, istud agas, crucifixi fige plagas cordi meo valide.

      Tui nati vulnerati tam dignati pro me pati paenas mecum divide.

      Fac me vere tecum flere crucifixo condolere donec ego vixero.

      Juxta crucem tecum stare et me sibi sociare in planctu desidero.

      Virgo virginum praeclara mihi jam non sis amara fac me tecum plangere.

      Fac ut portem Christi mortem passionis fac consortem et plagas recolere.

      Fac me plagis vulnerari fac me cruce inebriari et cruore Filii.

      Flammis ne urar succensus per te Virgo sim defensus in die judicii.

      Christe,cum sit hinc exire, da per matrem me venire ad palmam victoriae.

      Quando corpus morietur fac ut animae donetur paradisi gloria."


      • Franchouillard Franchouillard 30 novembre 2006 14:09

        Ce commentaire a peut être comme but de faire réfléchir les gens sur l’incompréhension du latin Dois-je vous rappeler que les missels sont en deux langues et que quel que soit l’endroit du monde dans lequel vous suivez la messe votre missel en français est utilisable...

        Ceci dit le stabat mater est un texte magnifique je propose donc cette traduction a nos lecteurs

        Debout, la mère des douleurs Près de la croix était en pleurs Quand son Fils pendait au bois.

        Alors, son âme gémissante Toute triste et toute dolente Un glaive la transperça.

        Qu’elle était triste, anéantie, La femme entre toutes bénie, La Mère du Fils de Dieu !

        Dans le chagrin qui la poignait, Cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux.

        Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur Endurer si grand supplice ?

        Qui pourrait dans l’indifférence Contempler en cette souffrance La Mère auprès de son Fils ?

        Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine Et sous les fouets meurtri.

        Elle vit l’Enfant bien-aimé Mourir tout seul, abandonné, Et soudain rendre l’esprit.

        O Mère, source de tendresse, Fais-moi sentir grande tristesse Pour que je pleure avec toi.

        Fais que mon âme soit de feu Dans l’amour du Seigneur mon Dieu : Que je lui plaise avec toi.

        Mère sainte, daigne imprimer Les plaies de Jésus crucifié En mon cœur très fortement.

        Pour moi, ton Fils voulut mourir, Aussi donne-moi de souffrir Une part de ses tourments.

        Pleurer en toute vérité Comme toi près du crucifié Au long de mon existence.

        Je désire auprès de la croix Me tenir, debout avec toi, Dans ta plainte et ta souffrance.

        Vierge des vierges, toute pure, Ne sois pas envers moi trop dure, Fais que je pleure avec toi.

        Du Christ fais-moi porter la mort, Revivre le douloureux sort Et les plaies, au fond de moi.

        Fais que ses propres plaies me blessent, Que la croix me donne l’ivresse Du sang versé par ton Fils.

        Je crains les flammes éternelles ; O Vierge, assure ma tutelle A l’heure de la justice.

        O Christ, à l’heure de partir, Puisse ta Mère me conduire A la palme de la victoire.

        A l’heure où mon corps va mourir, A mon âme fais obtenir La gloire du paradis.


      • ahmed (---.---.206.49) 21 décembre 2006 22:19

        ziva tes tro ouf ta méfu ? smiley


      • jesus (---.---.229.228) 23 décembre 2006 22:10

        post coitum animal tritum........lol


      • (---.---.57.9) 28 décembre 2006 16:02

        il est vrai que la messe en francais est devenue une veritable mascarade el l attitude de nos eveques est scandaleuse . je citerai voltaire qui a dit « cet univers est comme une horloge et je ne peux concevoir qu il n y ait point d horloger » l homme n est qu une misere sans dieu . vive la messe en latin ! merci a mr l abbé laguerie de st eloi de bordeaux qui fait bouger les choses . vive le christ ! vive le roi !


      • dégueuloir (---.---.127.26) 4 janvier 2007 23:29

        et ta soeur ? elle parle latin et elle est chaude......lol smiley


      • popov (---.---.186.130) 22 janvier 2007 13:56

        commentaire d’une bétise déplorable, et ce n’est pas le lol a la fin qui me fera dire qu’il y a quelque chose de drole dans la phrase « et ta soeur ? elle parle latin et elle est chaude »

        Pfff pitoyable !


      • josé (---.---.53.193) 30 novembre 2006 14:02

        L’athéisme militant français se ressemble de plus en plus au militantisme muçulman. Mais la france a d’autres responsabilités inteletuelles que les muçulmans.


        • (---.---.37.70) 30 novembre 2006 14:07

          Pff, tout le monde à compris que c’est de l’Islam qu’il parle lorsqu’il parle des cathos, mais ils ont peur de sinon se faire tuer..


        • dégueuloir (---.---.127.26) 4 janvier 2007 23:31

          BANDE DE GROS NAZES smiley


        • pierrot (---.---.141.25) 30 novembre 2006 14:04

          A l’auteur,

          merci pour votre description qui est de plus tordante. C’est exactement cela. Je revendique le droit de choisir le traditionalisme sans me faire taxer d’intégriste.

          La tolérance n’est pas ou l’on pense, n’en déplaise à certain post-évêque adepte d’une secte qui se nomme le gallicanisme.


          • (---.---.75.144) 30 novembre 2006 14:07

            bof ! je ne vais pas à la messe mais si cela pouvait réactiver l’enseignement du latin base majoritaire de notre belle langue française pourquoi pas ?


            • jef88 (---.---.252.75) 30 novembre 2006 16:31

              « bof ! je ne vais pas à la messe mais si cela pouvait réactiver l’enseignement du latin base majoritaire de notre belle langue française pourquoi pas ? »

              Réaction pseudo-intellectuelle inculquée dans les esprits depuis des générations par l’Eglise !!!!

              Cette opinion, très académique, implique qu’en trois siècles Rome aurait éradiqué la langue d’origine de notre pays pour remplacer une langue celtique ou gaélique par le latin.

              Il est impossible de prouver dans les faits cette affirmation car il n’existe pas de textes écrits pour la période anté-romaine.

              Il est d’ailleurs impossible de prouver le contraire d’une façon formelle pour la même raison. Mais rien ne nous empêche de conduire un raisonnement sur ce sujet.

              Tout d’abord quelques comparaisons :

              - Depuis quarante ans la valeur du franc a changé. Notre civilisation se caractérise par une communication à outrance, le journal, le livre, le cinéma la télévision parlent de nos francs actuels. Pourtant des irréductibles, parfois cultivés et pas toujours âgés parlent encore en anciens francs.... (alors le problème de l’euro !!)
              - L’abbé Grégoire, il y a deux siècles voulait faire disparaître les patois locaux alors que le fraçais était sensé être appliqué depuis François I
              - L’école de Jules Ferry s’est attaquée vigoureusement au sujet et depuis quelques années on apprend l’occitan, le breton et l’alsacien dans les écoles.
              - L’Alsace a été annexée par la France en 1648 même si le dialecte perd maintenant du terrain (grace à la radio puis à la télé qui envahissent l’espace familial) le dialecte existe encore aprés 358 ans

              Il est,en bonne logique, matériellement impossible que la ou plutôt les langues anciennes aient été éradiquées.

              - D’une part Rome n’a jamais imposé sa langue ou mené des actions contre la langue des vaincus.
              - D’autre part même si l’apprentissage forcé du Latin avait été conforme à la politique de Rome, l’empire aurait il eut les moyens de l’appliquer ?

              De combien de légionnaires César disposait il ?

              Combien de romains connaissaient vraiment le latin dit classique ? Ce latin Classique était la langue du droit et de la religion

              Rome parlait le bas latin et ses premières conquêtes, en Italie parlaient des dialectes diversifiés.

              Comment donc, sans moyens et sans volonté Rome aurait elle pu supprimer les langues gauloises.

              Rome n’a donc rien supprimé, les langues locales avaient des origines romanes. Origines qui subsistent dans la toponymie

              - Il est évident que le latin qui pendant plus d’un millénaire a été la langue des clercs et des traités a laissé des traces indélébile dans le français.
              - Le latin a été un apport au français qui est constitué par les patois d’ille de France et des pays de la Loire


            • (---.---.75.144) 30 novembre 2006 17:48

              @ par jef88 (IP:xxx.x46.252.75) le 30 novembre 2006 à 16H31

              A - " Réaction pseudo-intellectuelle inculquée dans les esprits depuis des générations par l’Eglise !!!!

              Cette opinion, très académique, implique qu’en trois siècles Rome aurait éradiqué la langue d’origine de notre pays pour remplacer une langue celtique ou gaélique par le latin.

              Il est impossible de prouver dans les faits cette affirmation car il n’existe pas de textes écrits pour la période anté-romaine."

              1 - je n’ai rien dit de tel, vous interprétez et déformez totalement une participation très simple au demeurant ;

              ne faites pas l’amalgame de Rome, capitale de l’Italie et coeur de la civilisation latine avec l’état du Vatican, principauté religieuse, située géographiquement dans cette ville ;

              2 - les langues celtiques ou gaéliques ont été progressivement, je dis bien progressivement, éradiquées par la colonisation romaine bien avant l’omnipotence, jusqu’à la loi de 1905, de l’église catholique, l’intromission de la langue latine ayant été un fait militaire bien avant le fait religieux.

              B - Il est d’ailleurs impossible de prouver le contraire d’une façon formelle pour la même raison. Mais rien ne nous empêche de conduire un raisonnement sur ce sujet.

              Tout d’abord quelques comparaisons :

              Depuis quarante ans la valeur du franc a changé. Notre civilisation se caractérise par une communication à outrance, le journal, le livre, le cinéma la télévision parlent de nos francs actuels. Pourtant des irréductibles, parfois cultivés et pas toujours âgés parlent encore en anciens francs.... (alors le problème de l’euro !!) L’abbé Grégoire, il y a deux siècles voulait faire disparaître les patois locaux alors que le fraçais était sensé être appliqué depuis François I

              1 - je zappe les francs et les euros c’est une digression sans intérêt ou dont la pertinence n’est pas prégnante

              2 - l’ordonnance de Villers-Coterêt du roi François 1er portait sur l’obligation de rédiger tous les actes officiels en français, on n’en était pas encore à la nécessité d’étendre la pratique de la langue française « patois » des dirigeants (et oui, la raison du plus fort...) afin d’unifier tout le territoire "françois par le même langage écrit lu et parlé.

              C - L’école de Jules Ferry s’est attaquée vigoureusement au sujet et depuis quelques années on apprend l’occitan, le breton et l’alsacien dans les écoles. L’Alsace a été annexée par la France en 1648 même si le dialecte perd maintenant du terrain (grace à la radio puis à la télé qui envahissent l’espace familial) le dialecte existe encore aprés 358 ans

              1 - je trouve cela très bien et j’approuve même au nom de l’identité culturelle mais je ne vois pas en quoi le latin pourrait y faire obstacle, c’est une identité comme une autre même si ce n’est pas une identité « régionale »

              D - Il est,en bonne logique, matériellement impossible que la ou plutôt les langues anciennes aient été éradiquées.

              D’une part Rome n’a jamais imposé sa langue ou mené des actions contre la langue des vaincus.

              1 - cela c’est fait tout naturellement par l’usage et la nécessité, le vainqueur imposant ipso facto l’usage de sa langue ;

              [....]

              E - Combien de romains connaissaient vraiment le latin dit classique ? Ce latin Classique était la langue du droit et de la religion

              Rome parlait le bas latin et ses premières conquêtes, en Italie parlaient des dialectes diversifiés.

              1 - en france tous ces mélanges linguistiques du temps de la colonisation romaine ont donné le gallo-romain

              F - Comment donc, sans moyens et sans volonté Rome aurait elle pu supprimer les langues gauloises.

              Rome n’a donc rien supprimé, les langues locales avaient des origines romanes. Origines qui subsistent dans la toponymie ;

              1 - personne ne dit le contraire, même pas moi, aurais-je dit cela dans la misérable phrase qui a valu votre réponse aussi impétueuse ?

              G - Il est évident que le latin qui pendant plus d’un millénaire a été la langue des clercs et des traités a laissé des traces indélébile dans le français.

              1 - et c’est pour ces « traces indélébiles » qui sont bien plus importantes que votre post ne le laisserait croire que j’apprécierais plus d’enseignement du latin qui permettrait de mieux apprécier de nombreux textes anciens, lecture culturelle autant que les parler régionaux

              H - Le latin a été un apport au français qui est constitué par les patois d’ille de France et des pays de la Loire

              1 - oui, et comme je le disais plus haut c’est la langue du plus fort qui s’est imposée, on ne va pas refaire l’histoire

              je partais d’un simple commentaire sur les possibilités de lecture qu’apporterait la connaissance de la langue latine, les langues régionales sont intéressantes mais c’est un autre débat puisque l’article parlait de la pratique du latin...


            • Albator (---.---.229.236) 1er décembre 2006 08:54

              Drôle de réaction sur le Latin, qui est toute de même une langue de culture majeur, et est, que cela plaise ou non du proto-français. En Italie d’ailleur, il est obligatoire.


            • Roland (---.---.126.102) 3 décembre 2006 22:02

              Et le latin pourrait faire une langue commune de l’Union Européenne qui serait, enfin ! , neutre, et égalitaire. En tous cas la présidence Finlandaise de l’UE a créé un blletin d’information en lati.

              Et si vous en êtes capable vous pouvez même « forumer » en latin (ça se trouve sous Colloquia latina). Et sur n’importe quel sujet d’actualité. Parfaitement !


            • Roland (---.---.126.102) 3 décembre 2006 22:03

              http://www.yleradio1.fi/nuntii/

              combien de fois faut-il pour un lien ?


            • moniroje moniroje 30 novembre 2006 15:35

              Moi aussi, j’aime bien que les curés et leurs paroissiens fassent comme ils veulent parce que j’aime que la France soit un pays de libertés.

              Le catho qui n’aime pas le latin n’a qu’à aller là où on prêche en français et vice-versa. La musulmane peut se balader dans la rue avec son voile autant que l’ado avec sa raduku-yakamaté et que la bonne soeur ou le curé en robe. Pourquoi ce qui est permis à un travesti ne l’est pas pour les autres ?

              A un enterrement récent, j’ai vu un curé avec sa bure et sa tonsure ; tout droit sorti d’un Ivanhoé holliwoodien ; et il parlait aussi en latin ; je comprenais rien mais c’était très beau.

              Alors Benoît XVI (le pape, n’est-ce pas ?) t’as raison, vais voter pour toi en 2007.

              Et puis, sans blague, le latin est une très belle langue ; OK, la langue de ceux qui nous ont colonisés et exploités à donf ; mais que la nôtre en soit la fille, le résultat est superbe.

              De plus, il en était ainsi de mon temps et cela existait encore du temps de ma fille : la crème du lycée se retrouvait dans des classes faisant Sciences et Latin. Alors, très bien que le latin revienne en liberté dans les églises.


              • Internaute (---.---.131.164) 1er décembre 2006 08:17

                Mai oui, le devoär de mémoäre. Il est inadmisisble que la France ait été colonisée par les romains. Il faut demander à Romano Prodi de passer une loi sur la repentance. Au secours ! au secours ! smiley


              • ahmed (---.---.206.49) 21 décembre 2006 21:58

                o ziva l’autre t’es trop ouf ! t’as méfu ou quoi ?,fo fer la messe en verlan aussi ! smiley


              • jim (---.---.91.33) 30 novembre 2006 15:39

                La Messe en Latin avait un avantage : Tous les peuples chrétiens d’où qu’ils viennent et où qu’ils aillent pouvaient prier Dieu dans la même langue, elle était là l’unité des chrétiens. De plus, L’utilisation d’une langue morte avait pour avantage qu’elle ne pouvait évoluer selon le contexte de l’époque. Lorsqu’on ouvre un missel romain d’avant 1962, l’ensemble des textes latins sont traduits en français pour qu’ils soient compréhensibles au peuple. La messe en latin est un sujet tout aussi important que le rite de la messe, autrefois le prêtre etait tourné dans l’autre sens, non pas pour cacher au peuple le pretre faisant son « pastis », mais pour la symbolique, tous derriere le prêtre pour prier Dieu. L’ensemble des modifications tant sur le rite que sur la langue ont contribué à ce que l’on voit maintenant : des églises vide, ou disons pleines de vieux nostalgiques qui y vont plus par habitude que par réèl plaisir. Petit cadeau à vous tous, histoire d’illustrer la dérive qu’attend les catholiques s’ils continuent de prendre Dieu pour un pote : http://www.dailymotion.com/visited/search/catho/video/x8500_effets-nocifs-des-drogues


                • (---.---.75.144) 30 novembre 2006 18:05

                  si dieu existe et qu’il a permis la diversité des langues lors de l’épisode de la tour de Babel afin de « punir » les hommes de leur orgueil il doit assumer maintenant...

                  à part ça c’est quoi le délire dans cette vidéo ? smiley

                  je suis d’accord sur le principe d’avoir une vie maîtrisée (drogue, sexualité etc...) mais on a un seul corps et chacun fait ce qu’il veut, celui qui veut brûler la chandelle par les deux bouts, qui serais-je pour lui dire quoi que ce soit ? chacun fait ses propres expériences de vie et construit son existence par lui-même, c’est cela la vie ;

                  les gens comprennent les choses au moment où ils sont prêts à les comprendre, certains plus tôt, d’autres plus tard, et je serais prête à aider une personne si elle en manifeste le désir mais je n’irai pas imposer ma morale ; les seules personnes pour lesquelles je me sente une obligation éducative ce sont mes enfants et je le fais en leur expliquant toutes les conséquences négatives de choix érronés, après elles décideront en toute connaissance de cause, et même si elles se plantent je continuerai à les aimer et à les aider.


                • ahmed (---.---.206.49) 21 décembre 2006 22:07

                  ziva si on filé des tarpé a la ssemé avec de la good zic ça serai véga tou les manchedi smiley


                • miaou miaou 30 novembre 2006 15:39

                  Dans la majeure partie de l’Europe, le combat est perdu d’avance. En tout cas, il faut laisser faire la sélection naturelle (ou le marché) : laisser le choîx entre la messe en latin (ou en grec, araméen..) et celle en langue vernaculaire et vérifier laquelle est plus attractive.

                  La raison majeure du recul de la pratique religieuse n’est pas directement le développement de la science : beaucoup d’athées, j’ai pu le constater, sont de complets incultes scientifiques, et la filière scientifique connaît un net recul ces dernières années.

                  La véritiable raison est la concurence d’une floraison d’activités (sports...) et de spectacles (dont la TV, voire Internet...) que permet le monde moderne, mettant fin au quasi-monopole des siècles passés, soigneusement entretrenu par ailleurs (mise au ban des acteurs...). Face à cette concurence, Faut-il se renouveler, garder ce qui marche, ou renoncer au concept même de la messe (se concentrer sur de grandes célébrations ou pélerinage) ou se lancer dans l’hystérie façon évangélique ? Le mieux est de lancer diverses expériences, en fonction des conditions locales, le risque étant la perte de l’unité.


                  • Stravos (---.---.132.162) 30 novembre 2006 17:21

                    Un chat qui miaule et... qui pense. Je ne jouerais donc pas à la souris trollique avec lui. Joli coup de patte ! Vous honorez la gent féline, monsieur.


                  • (---.---.75.144) 30 novembre 2006 18:07

                    le « risque » étant la fin des manipulations mentales


                  • ahmed (---.---.206.49) 21 décembre 2006 22:02

                    mmmmiiiiiiaaaaaaooouuuuuhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!! smiley


                  • batistin (---.---.203.73) 30 novembre 2006 15:40

                    Peut-être aimeriez vous, si bien sur vous n’en disposez pas déjà , avoir un artiste au regard légèrement « décalé » sous la main ! Je veux parler ici du plaisir que j’aurais à illustrer quelque article de presse à votre convenance. Vivant au fin fond du monde, au bord du Bassin d’Arcachon (33)France, où nombre de célébrités trouvent aujourd’hui refuge, j’ai depuis quelques années l’idée que ma, notre façon de voir et d’analyser les nouvelles du monde est bien particulière, et pourrait peut-être vous amuser.... En effet, là ou bon nombre d’individus happés par les turpitudes urbaines ont quelques fois peu ou pas de recul, nous avons chez nous, pour compenser un « manque de culture » certain, une base fort solide qui nous vient de l’océan ; relativiser est dans notre façon de penser, toujours humbles nous n’allons pas « sur » la mer mais « à » la Mer, et , ne croisant que peu de personnes dans une journée passée dans la forêt, c’est toujours un plaisir que de croiser nos contemporains. Il est donc possible que ce point de vue, teinté de sagesse ancestrale , tribale, ancré dans des racines humaines et universelles, toujours tendant à la paix, trop heureux quand l’océan cesse ses colères, il est donc possible que nos dessins puissent agrémenter joliment vos articles... Je vous propose donc une petite visite sur mon site (ci-dessous deux liens directs) pour voir et vous amuser de quelques dessins. Etant bien entendu que ceux-ci ont été réalisés d’après des sujets quelques fois très régionaux pour ne pas dire régionalistes, je vous demande et vous propose ici, si l’idée d’une collaboration vous amuse, de me faire parvenir des articles sur des sujets plus « mondialistes » et « urbains » afin que je puisse les illustrer et que vous puissiez vous faire une opinion . En quelque sorte un essai me parait-être le meilleur CV. Au plaisir de lire votre réponse.Batistin http://web.mac.com/stalkersnad/iWeb/Site%2020/poster.html http://web.mac.com/stalkersnad/iWeb/Site%2048/Derniers%20Dessins.html


                    • angelo (---.---.95.205) 30 novembre 2006 15:41

                      Bidonnant, c’est tout à fait la messe de baptême de ma filleule , sauf que ... la table avait des roulettes !!! Il manque tout de même, une mention spéciale pour la « Castafiore »qui mène généralement les chants ( en fait , un Karaoké ) puisque nous sommes juste invités ,à chanter le dernier mot des refrains qui compose son récital !! Plus sérieusement, je suis un catholique conciliaire, amoureux de la belle liturgie, qu’ elle soit en :slavon ( pour les uniates), en syriaque ( pour les maronites) ou en latin ( pour les amateurs de grégorien) peu importe ,pourvu qu’elle reflète un peu, le mystère qu’ elle tente d’ exprimer .


                      • ZEN zen 30 novembre 2006 17:11

                        Trés drôle cet article ! Maintenant , est-ce que la défense du latin et d’un catholicisme moribond est LE problème fondamental pour l’avenir de l’humanité ? smiley


                        • Icks PEY (---.---.232.221) 30 novembre 2006 17:32

                          Bravo pour votre article qui stigmatise bien la mode « flonflon-neuneu » qui a envahi la plupart des diocèses de France et de Navarre.

                          Cela étant dit, place à la liberté de culte sous toutes ses formes pourvu que le contenu soit là !

                          Et entre nous soit dit, le rapprochement avec les traditionnalistes n’est pas encore fait car, cette histoire de rite n’est qu’une infime partie de ce qui sépare le vatican des taditionnalistes.

                          Vatican II, vous avez dit Vatican II ?


                          • Stravos (---.---.132.162) 30 novembre 2006 17:45

                            Aux amateurs de latin : pourquoi ne pas apprendre cette langue dans Cicéron ou Pétrone, plutôt qu’à la messe ? Car combien de gens ayant connu l’époque des messes en latin l’ont appris par ce biais ? Et pour les croyants : je ne vois aucun intéret aux messes en latin, Jésus s’exprimant en Araméen, c’est donc cette dernière langue qui peut prétendre au titre de « langue sacrée »... Ou bien serait-ce qu’il y a là-dessous quelque inavouable fascination pour le peu évangélique monde romain... Notre cher pape nourrissant de secrètes nostalgies pour les impérators, se voyant lui-même la tête couronné de lauriers, levant ou baissant le pouce, au gré d’auspices pour l’occasion christianisés et dont il serait devenu le suprême Augure ? Va savoir... Ce petit fantasme, ce n’est au fond qu’un retour aux sources, retour au monde romain, grand ancêtre de notre trés actuelle société du spectacle. Bref, l’Eglise s’adapte...


                            • Roland (---.---.126.102) 3 décembre 2006 22:12

                              Non ! ni dans Ciceron ni à la messe, mais dans Descartes, Agricola, Hobbes, etc. Le grand tort de l’enseignement traditionnel du latin est de faire croire que c’est une langue de l’antiquité, point final.

                              On oublie que l’antiquité a duré jusqu’au 4ème siècle.

                              On oublie surtout que le latin est resté LA langue de la culture et du droit pendant un millénaire. Que les université, et même les collèges ! (savez-vous d’ou vient le terme « cuistre » ? c’étaient les cuisiniers des collèges qui dans un milieu où tout le monde parlait en latin, tout le temps, ils apprenaient un rudiment de latin, le « latin de cuisine », et en étaient très fiers) on parlé et travaillé en latin jusqu’au XVii ème siècle ,XIXème dans certains pays. On oublie tous les vers latins qui ont été écris presque jusqu’à notre époque.

                              Et la botanique parle toujours latin.

                              Et la présidence finlandaise de l’Union européenne.


                            • Carbou (---.---.74.118) 5 décembre 2006 02:44

                              Et Jaurès aussi ! Il a rédigé sa thèse de doctorat, comme c’était la norme à l’époque, en latin...

                              http://pluriel.free.fr/jaures.html


                            • Forest Ent Forest Ent 30 novembre 2006 18:01

                              J’ai bien ri avec cet article primesautier qui sent l’expérience vécue.

                              Sur le fond du débat, la liturgie n’a aucune importance ni influence sur les mystères. A mon avis, les gens qui réclament des obligations liturgiques expriment autre chose que de la foi : le besoin de traditions et racines pour les uns, de changement et d’adaptation pour les autres. Aucun de ces sentiments n’est nécessaire aux chrétiens.


                              • pinson (---.---.13.90) 30 novembre 2006 19:38

                                Il ne s’agit pas de réclamer des obligations liturgiques qui ne sont que des obligations morales pour ceux qui se veulent croyants. Les autres ne sont obligés à rien.

                                Il s’agit de renouveler le sacrifice du Christ (pour un catholique, c’est ça la Messe, pas autre chose)selon des formes dignes de l’évènement, d’une beauté incontestable et ne laissant pas place aux interprétations personnelles, ni aux dérives des égo en mal de se donner en spectacle. On n’est pas obligé d’être d’accord , puisqu’on n’est pas obligé d’être croyant. Mais c’est ça et pas autre chose.

                                La liturgie tridentine n’en est qu’une parmi d’autres, mais qui a « fait ses preuves » de ce point de vue et n’a jamais été interdite par Vatican II contrairement à ce qu’on raconte.

                                J’ai parfaitement compris ce qu’a voulu dire un intervenant en mettant le lien vers une vidéo un peu bizarre. Ces « allumés » sont probablement des « charismatiques » et cela démontre à la perfection ce à quoi peut mener le besoin de religiosité -chrétienne ou autre, à ce stade ça n’a plus guère d’importance,quand il n’est pas encadré par des rites et une liturgie précis et codifiés.

                                Autrement dit : la liturgie, ça sert à protéger de ce dévoiement-là.


                              • Forest Ent Forest Ent 30 novembre 2006 21:25

                                « La liturgie tridentine n’a jamais été interdite par Vatican II contrairement à ce qu’on raconte. »

                                Tout à fait.

                                « Il s’agit de renouveler le sacrifice du Christ selon des formes dignes de l’évènement, d’une beauté incontestable. »

                                Non. Les catacombes, c’était plutôt moche. La « beauté » en question est spirituelle, pas matérielle. Elle ne demande pas nécessairement de faste, mais du coeur.

                                Je dis cela d’autant plus sincèrement que j’adore la musique liturgique ancienne (ahhh ... William Byrd ...) et suis moi-même accompagnateur occasionnel. Je préfère franchement jouer une bouse dans une bonne ambiance, qu’un chef d’oeuvre (si j’en étais capable) dans une assemblée pincée et routinière.

                                « Ces »allumés« sont probablement des »charismatiques« et cela démontre ce à quoi peut mener le besoin de religiosité quand il n’est pas encadré par des rites et une liturgie précis et codifiés. »

                                J’ai déjà assisté à des offices charismatiques, et ils me semblent tout à fait orthodoxes sur le plan de la doctrine catholique. De même que des rites africains, syriaques, latino-américains, ... J’ai été aussi impressionné par la ferveur de certains offices protestants, en Amérique du Nord par exemple, et le calme méditatif d’offices de la religion orthodoxe.

                                Il y a une grande variété de liturgies chrétiennes et catholiques, et elles ne se comparent pas vraiment.

                                Désolé, mais ce souci d’ « encadrer par des rites et une liturgie précis et codifiés » me semble quelque peu « pharisien » (au sens chrétien courant du terme).


                              • pinson (---.---.13.90) 30 novembre 2006 19:07

                                Excellent papier qui confirme ce que j’ai toujours pensé : la caricature est la plus exacte des descriptions.

                                Vous montrez aussi qu’on peut être tradi avec humour et joie de vivre sans être cul-pincé.

                                Merci aussi pour cela.

                                Vous m’avez rappelé la messe de communion (euh, je crois qu’on dit « profession de foi ») de mon fils qui était un tel bordel que je suis sorti fumer un clope à trois reprises pour me calmer sans éprouver le moindre sentiment de culpabilité, ni d’ailleurs le moindre sentiment d’assister à une messe.

                                Par faiblesse, j’avais commis l’erreur de lui faire faire sa communion avec l’aumônerie de son grand collège catholique-bien -sous-tous-rapports-98%de-réussite-au bac.

                                Les flashes crépitaient, les caméras ronronnaient, chacun se préoccupait de fixer l’image de fiston ou de fifille, pendant qu’une poignée d’instits hystériques se succédaient au micro dans l’indifférence générale pour pousser à tour de rôle une chansonnette insipide avec la voix de Mathé Altery (pour ceux qui se souviennent de Mathé Altery) et des mouvements de main de danseuse balinaise.

                                Avez -vous remarqué à ce sujet que tout ce qui reste d’un peu expressif dans les « liturgies » modernes, c’est les gesticulations des « cheftaines de choeur » ?

                                Dans un coin, appuyé sur un pilier, un type en aube blanche semblait attendre son tour. Comme je le trouvais un peu vieux pour un communiant et qu’il n’avait pas de cierge, j’ai fini par comprendre que c’était l’officiant.

                                Je voudrais bien décrire la célébration elle-même, (puisqu’on disait "célébration, surtout pas messe). Malheureusement, et c’est le plus terrible, je n’en ai gardé aucun souvenir. A se demander si elle a eu lieu...

                                Ce souvenir pourrait être celui d’une grande rigolade, malheureusement quand je pense que mon fils a perdu la Foi et que des « cérémonies » comme ça n’y sont pas pour rien, je n’ai plus vraiment envie de rire.

                                Notez bien que le plus grave c’est que j’étais apparemment le seul à ne pas être content. Les autres parents d’élèves et leurs familles étaient soit depuis longtemps convaincus que la messe, c’est ça, soit n’y allaient jamais de toute façon. Tout le monde a trouvé ça supersympa.

                                Mais mon piètre récit fait bien pâle figure auprès de votre verve, je préfère donc m’arrêter en vous réitérant toutes mes félicitations.


                                • Icks PEY (---.---.232.221) 1er décembre 2006 09:27

                                  Là où l’auteur de l’article à fait usage d’humour, vous usez d’agressivité.

                                  Au lieu de imputer la perte de foi de votre fils au nouveau rite, vous feriez bien de vous poser la question si l’exemple de foi que vous lui avez montré ne l’en a pas dégoûté.

                                  Sans doute a-t-il pu se dire que le mépris que vous exprimez dans votre commentaire à l’égard des gens qui ne pratiquent pas comme vous n’est pas réellement en phase avec « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé » ...


                                • Albator (---.---.229.236) 1er décembre 2006 09:42

                                  Moi aussi, je ne trouve pas terrible ces cérémonie modernistes. Le style babacoule nian-nian, ca ne me semble pas correct vis à vis de Dieu.


                                • DEMO KRATE (---.---.8.121) 3 décembre 2006 21:53

                                  Que représentent les jeunes de ces écoles bien pensantes avec des communions bancales ? Pendant la moitié de l’année, ils sont en vacances, alors que tout le Mahgreb forment l’élite qui vient en France ensuite... Et le petit Nicolas avec sa loi pense y mettre un frein. Pitoyable que tout cela, mon cher ami !


                                • Clafoutis cerise (---.---.193.242) 30 novembre 2006 22:00

                                  Diable,

                                  ce que vosu décrivez là est une caricature grossière ...

                                  peut-être que vous n’aimez pas tel ou tel aspect de nouveau rite ...je peux le comprendre

                                  sur les chants : non, il ne s’agit pas de champs de la star ac ... c’est des chants qui n’ont peut-être plus rien à voir avec les précendents ... mais c’est le reflet de certaine personne, qui exprime sa foi avec de mot et des gestes plus proche d’eux (pour ceux que ca intérésse, voire ici des extraits de chant du frat, malheureusement il n’y a pas les parole entiere)

                                  personellement, j’ai retrouvé la foi dans ce genre de messe ... de messe humaines

                                  moi j’aime bien les messes qui bouge, où l’assemblé participe. Ca peux paraitre la foire , mais apres tous, Jésus lui même quand il parlait devait avoir pas mal de brouhaha autour de lui ... ce qui n’a pas empecher que les gens l’écoute

                                  quand à la question des langues, saint-paul n’a -il pas dit "afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, 11 et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père." ?

                                  Les gens qui soutiennent que le latin doit être la langue d’usage de la profession de foi pourrait se rappeler de cela

                                  ceci dit, je peux comprendre que certain n’aime pas cela

                                  mais le probleme est que le retour de la messe « en latin » est majoritairement soutenu par ceux qui ont rejeté une bonne part du concile Vatican II, voir tout le concile


                                  • Forest Ent Forest Ent 30 novembre 2006 23:15

                                    N’oublions pas non plus la très intéressante expérience du centre oecuménique de Taizé. On ne peut pas parler de liturgie, puisque ce n’est pas une religion, mais ce centre a créé sa musique et ses « rites », et le résultat en est remarquable, d’une ambiance plus « religieuse » que beaucoup d’offices chrétiens. Comme c’est un centre international, beaucoup de langues sont utilisées, y compris le latin à l’occasion, et ça ne gêne personne. Les chants sont écrits en français, anglais, russe, portugais, etc, etc, et latin, et chacun choisit.


                                    • vraitravailleur (---.---.136.245) 30 novembre 2006 23:42

                                      Cur missa in latina lingua ? Pourquoi pas en araméen, langue du Christ, puisqu’il existe déjà une liturgie en araméen ? Et pourquoi ne pas généraliser la messe en grec selon le rite de saint Jean Chrisostome et utilisée par les catholiques de rite grec (uniates) et les orthodoxes, messe qui serait vraiment une messe oecuménique.

                                      De toutes façons, l’église catholique d’Europe occidentale s’étant fondue dans le moule protestant, les évêques catholiques français préfèrent conserver la messe imitant l’office luthérien : ce sont avant tout des apparatchiks qui veulent que plus rien ne bouge tant qu’ils sont en vie. Ils se réfèrent à Vatican 2 comme les gérontes de l’ancien politburo se référaient à la révolution de 1917.

                                      Vraitravailleur


                                      • Aurel (---.---.105.67) 1er décembre 2006 00:53

                                        Oui pourquoi pas ! On pourra ainsi réciter les psaumes sanguinaires sans les comprendre... et puis s’égorger aussi sans se comprendre, mais ça il est vrai que ça ne changera pas !!!

                                        Aurel.

                                        www.atheturk.com


                                        • Internaute (---.---.131.164) 1er décembre 2006 08:34

                                          Le principal changement de Vatican 2 n’est pas, comme on le croit, le changement cosmétique du rite, mais l’échange d’une visibilité médiatique de la papauté contre l’allégence au judaïsme.

                                          A partir de Vatican 2, le moindre pet de travers du pape est signalé au JT de 20h. A partir de ce concile, 2.000 ans de croyances sont parties en fumées. Le Vatican a réintroduit la notion de culpabilité collective (JP2 qui dit que les européens sont collectivements responsables des crimes nazis) et le rôle qu’ont joué les juifs pour crucifier Jésus est renié. Il suffit de relire la passion du Christ dans un missel d’avant la réforme pour se dire que si Vatican 2 a raison alors l’Eglise nous a menti pendant 2.000 ans. C’est un peu gros. Le rabbin Caïphe n’aurait pas existé, Jésus ne serait pas passé devant un jugement juif qui l’aurait condamné à mort, pilate n’aurait pas dit (démerdez-vous je m’en fiche). En peu de paroles, on nous aurait tous pris pour des cons pendant 2.000 ans. Si c’est cela, l’Eglise mérite de disparaître.

                                          On peut aussi se demander quel événement nouveau, 2.000 ans aprés les faits, permet de rouvrir le dossier. A-t-on trouvé une bande vidéo, un ancien déporté qui a témoigné de ce qu’il a vu ? Tout ceci ne tient absolument pas debout.

                                          Le pape a rempli son contrat, le pouvoir juif aussi, et les catholiques ont quitté l’Eglise. Ce que je trouve trés grave est que l’Eglise accepte de modifier la partie du dogme qui est la plus centrale au catholicisme. On a toujours enseigné que la fête de Pâques est plus importante que celle de Noël. La Thora est pleine de passages qui ne sont pas trés reluisants pour les non juifs et le pape aurait au moins pû exiger qu’ils soient aussi gommés. On ne demande jamais rien aux rabbins, on se contente de leur obéir.

                                          Vatican 2, c’est l’allégeance de la papauté au royaume de Sion.


                                          • Albator (---.---.229.236) 1er décembre 2006 08:51

                                            « Il suffit de relire la passion du Christ dans un missel d’avant la réforme pour se dire que si Vatican 2 a raison alors l’Eglise nous a menti pendant 2.000 ans. C’est un peu gros. Le rabbin Caïphe n’aurait pas existé, Jésus ne serait pas passé devant un jugement juif qui l’aurait condamné à mort, pilate n’aurait pas dit (démerdez-vous je m’en fiche). En peu de paroles, on nous aurait tous pris pour des cons pendant 2.000 ans. Si c’est cela, l’Eglise mérite de disparaître. »

                                            Tous ca est dans la Bible. L’Eglise décide juste de ne plus prier pour le salut des Juifs, rien de plus.


                                          • français moyen (---.---.103.162) 1er décembre 2006 13:03

                                            Je croyais que le christ parlait l’arameen. Pourquoi ne pas lire l’évangile dans sa langue originelle au lieu d’une langue d’un pays ayant récupérer l’affaire. Parceque Ponce pilate parlait le latin ?


                                            • Gilles Louïse Gilles Louïse 2 décembre 2006 16:14

                                              La question de l’existence ou la non-existence d’une chose n’a de sens que si l’on sait de quoi l’on parle.

                                              S’agissant de Dieu, la situation « Dieu n’existe pas » n’a pas plus de sens que la situation « Dieu existe », on ne sait pas de quoi l’on parle, c’est le miracle du langage qui veut cela. Une chose n’existe pas forcément parce qu’on lui a donné un nom.

                                              Le piège des croyants est le suivant : si Dieu existe, il est moral. Et c’est là que ça coince.

                                              C’est pourquoi, le mot athée a été fort mal choisi pour désigner ceux qui ne croient pas en Dieu car on peut très bien dire « Dieu existe » et être athée : pour ce faire, il faut que ce Dieu soit pensé comme non moral au sens humain.

                                              La question croyez-vous en Dieu ? est une question déloyale au sens où le mot moral est sous-entendu dans la phrase et ce non-dit, c’est le piège systématique que nous tendent les croyants pour nous faire avaler leurs élucubrations. Sous prétexte qu’une chose serait appelée Dieu parce qu’elle serait la plus proche de ce que, nous, nous pourrions mettre sous un vocable de ce genre, il faudrait en plus qu’elle soit morale au sens humain c’est-à-dire qu’elle ait, de façon éminente, ce que nous, nous estimons être une qualité. C’est de l’anthropomorphisme pur à peine déguisé. Comme disait Spinoza, si les triangles pouvaient parler, ils diraient que Dieu est éminemment triangulaire.

                                              Puisque de notre point de vue d’humains sur une petite planète nommée arbitrairement Terre, il y a quelque chose, il n’est pas insultant pour la pensée de dire que Dieu existe, ça n’a en fait aucune importance puisqu’il peut être au moins égal à ce qu’il y a. La question n’est donc pas de savoir si Dieu existe, elle est de savoir ce qu’est Dieu ? Spinoza, qui donne quatre preuves de l’existence de Dieu (Éthique 11/I), reste le plus athée des philosophes.

                                              La question à poser est donc : est-ce que le Dieu qui existe dans tous les cas de figure est, selon vous moral ? Si vous répondez oui, vous êtes croyant, si vous répondez non, vous êtes athée. On voit donc bien que l’athéisme n’a strictement rien à voir avec l’existence ou la non-existence de Dieu, il renvoie simplement à l’inexistence d’un Dieu moral. Pour un athée, Dieu c’est l’atome, c’est la Nature - Spinoza disait Deus seu Natura, Dieu c’est-à-dire la Nature (Appendice IV) - c’est l’Univers, c’est le hasard, c’est la nécessité, c’est le Big-bang, c’est l’ensemble des lois physiques, c’est la lumière, c’est la tautologie A=A etc. mais tout cela n’a rien de moral au sens humain. Cela signifie qu’il ne fait aucune différence, dans cette hypothèse, du point de vue de Dieu, qu’il y ait ceci plutôt que cela.

                                              Nietzsche a résumé tout cela par cet aphorisme : au fond, seul le Dieu moral est réfuté.

                                              Gilles


                                              • adryan (---.---.218.199) 2 décembre 2006 16:51

                                                Dieu m’a fait athée, je ne veus pas le décevoir. S’il m’avait fait agnostique j’aurais un doute, Tralallah.


                                              • adryan (---.---.218.199) 2 décembre 2006 16:53

                                                il me semblait avoir écrit :« veux » pas voeux ni veus


                                              • (---.---.129.50) 2 décembre 2006 19:49

                                                Plutôt que « Dieu n’existe pas », il faut dire : Il n’existe rien dans la réalité qui corresponde à ce que les croyants appellent « Dieu ».

                                                http://perso.orange.fr/Connaissance.ouverte/IN.doc


                                              • slaf (---.---.49.205) 5 décembre 2006 01:50

                                                >>Le piège des croyants est le suivant : si Dieu existe, il est moral. Et c’est là que ça coince.

                                                Bonjour tu te trompes c’est le piège du non croyant ce que tu écris. Je suis croyant et je ne vois aucun Dieu moral. Je vis l’Amour de Dieu.

                                                Bien à toi.


                                              • (---.---.185.196) 2 décembre 2006 18:24

                                                Il y a en France, des groupes Bouddhistes Zen ou la méditation est rythmée par des récitations en Japonais phonétique, des groupes Bouddhistes Tibétains ou vous avez là aussi entre les mains un livret en Tibétain phonétique, les chants de l’église Orthodoxe sont généralement en langue Slave, chez les Musulmans c’est en Arabe, chez les Juifs c’est le plus souvent en Hébreu, alors le Latin !!! Non, le problème est plus de re-sacraliser cette cérémonie qui tends de plus en plus à ressembler à une parodie de la Star-ac, d’ailleurs si je ne m’abuse, eux aussi braillent en Anglais le plus souvent.


                                                • Indigène blanc (---.---.168.120) 2 décembre 2006 19:25

                                                  En zébreu, ça serait plus « naturel » !


                                                  • Lorenzo B (---.---.113.16) 3 décembre 2006 08:14

                                                    Pourquoi pas, en effet, si ça vous amuse ? En quoi cela me concerne-t-il ? En quoi cette affaire concerne-t-elle les non-catholiques-romains ? En tant que chrétien non catholique-romain je trouve que si vous préférez la messe en latin tant mieux pour vous et pour nous : tous ceux qui ne comprendront plus rien viendront nous voir.


                                                    • cobus (---.---.22.145) 3 décembre 2006 10:32

                                                      ça me rappelle de vieilles querelles de la fin des années (19)50. Un article du Figaro de l’époque intitulé « la messe à l’envers » - le prêtre officiant depuis peu face aux fidèles - critiquait le passage aux langues nationales et déplorait l’abandon du latin en écrivant sans sourire « où sont nos Kyrie, où sont nos Alléluia » (sic). Franchouillard, vous ne trouverez ni l’un ni l’autre dans le Gaffiot, le premier est grec, le second hébreu.


                                                      • adebisi (---.---.2.36) 3 décembre 2006 17:48

                                                        Au moment où on demande aux Imams de parler francais et de faire la prière en francais, c est un peu paradoxale !!

                                                        Si la proposition passe, ca va encore foutre le bordel !!  smiley


                                                        • slaf (---.---.49.205) 5 décembre 2006 01:56

                                                          Tout a fait d’accord avec toi. Vive la républque !


                                                        • DEMO KRATE (---.---.8.121) 3 décembre 2006 21:42

                                                          A la différence des Evangéliques et des musulmans : ce n’est pas contradictoire ! L’Eglise de Benoit XVI n’a pas trouvé la recette pour communiquer la Foi à ses fidèles. Par contre, pour débiner les autres : il est fortissimo l’ex Cardinal RADZINGER. Bref Alea jacta est


                                                          • kurneval (---.---.3.95) 5 décembre 2006 00:05

                                                            Tous ces débats sont strériles, et cela me fait penser aux pharisiens du temps de Jésus, l’essentiel est de savoir qu’elle est la fois que l’on met dans le Christ et si notre vie est en accord avec l’évangile. Pratiquons la charité , ne jugeons pas, L’Eglise doit être srvante et pas le contraire. De plus Dieu se moque pas mal du latin ou pas latin, quand la vierge parle à bernadette, elle lui parle en patois ! et elle dira plus tard à l’abbé, « je ne suis pas venu pour faire croire, mais pour vous le dire ». Alors assez de bla bla, annoçons le messagde du christ et n’essayons pas de faire plus que ce que le Christ nous demande ,c’est lui qui donne la foi et lui seul , nous sommes des témoins de son amour, alors aimons et surtout nos ennemis, ceci n’est pas naïf mais reste depuis 2000 ans neuf , car à voir les forums l’amour de l’autre n’y règne pas beaucoup.


                                                            • slaf (---.---.49.205) 5 décembre 2006 02:03

                                                              T’inquietes pas, tu as raison, mais ici c’est la voix de la cité et quand on voit notre reflet télévisuel il n’y a plus grand chose à attendre de la cité.

                                                              Mais la cité est ! Et dans la cité nous sommes.. et ce n’est pas fini.

                                                              Bien à toi.


                                                            • moebius (---.---.56.98) 22 décembre 2006 23:11

                                                              La messe en latin pourquoi pas ? Oui pourquoi pas ? En effet pourquoi pas ?.... Le latin cette « langue morte » Ce pape me fait froid dans le dos décidément ç’à sent trop la vieille soutane, le vieux cierge, l’odeur de moisi, le garde suisse avec sa hallebarde, les femmes d’un cotés, les pauvres au fond... le latin...plutot la messe en stroumph


                                                              • Pour la paix liturgique à Reims (---.---.117.115) 12 février 2007 20:23

                                                                Et si les évèques obéissaient tout simplement à Rome en autorisant à ceux qui le demandent d’assister à la Messe dite de saint Pie V ? Jean-Paul II (5 juillet 1998) : « je marque ma volonté, à laquelle je demande aux évêques de s’associer »...de répondre favorablement aux légitimes aspirations....

                                                                C’est on ne peut plus clair ! http://www.paixliturgiquereims.org/

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