• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Franchouillard

sur La messe en latin, pourquoi pas ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Franchouillard Franchouillard 30 novembre 2006 14:09

Ce commentaire a peut être comme but de faire réfléchir les gens sur l’incompréhension du latin Dois-je vous rappeler que les missels sont en deux langues et que quel que soit l’endroit du monde dans lequel vous suivez la messe votre missel en français est utilisable...

Ceci dit le stabat mater est un texte magnifique je propose donc cette traduction a nos lecteurs

Debout, la mère des douleurs Près de la croix était en pleurs Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante Toute triste et toute dolente Un glaive la transperça.

Qu’elle était triste, anéantie, La femme entre toutes bénie, La Mère du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait, Cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait dans l’indifférence Contempler en cette souffrance La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l’Enfant bien-aimé Mourir tout seul, abandonné, Et soudain rendre l’esprit.

O Mère, source de tendresse, Fais-moi sentir grande tristesse Pour que je pleure avec toi.

Fais que mon âme soit de feu Dans l’amour du Seigneur mon Dieu : Que je lui plaise avec toi.

Mère sainte, daigne imprimer Les plaies de Jésus crucifié En mon cœur très fortement.

Pour moi, ton Fils voulut mourir, Aussi donne-moi de souffrir Une part de ses tourments.

Pleurer en toute vérité Comme toi près du crucifié Au long de mon existence.

Je désire auprès de la croix Me tenir, debout avec toi, Dans ta plainte et ta souffrance.

Vierge des vierges, toute pure, Ne sois pas envers moi trop dure, Fais que je pleure avec toi.

Du Christ fais-moi porter la mort, Revivre le douloureux sort Et les plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent, Que la croix me donne l’ivresse Du sang versé par ton Fils.

Je crains les flammes éternelles ; O Vierge, assure ma tutelle A l’heure de la justice.

O Christ, à l’heure de partir, Puisse ta Mère me conduire A la palme de la victoire.

A l’heure où mon corps va mourir, A mon âme fais obtenir La gloire du paradis.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès