Macron Uber Alles
Cette affaire dite des Uber files impliquant l'actuel Président de la République, Emmanuel Macron, nous rappelle à quel point nos institutions sont parvenues à un stade de décomposition avancée. Les journalistes préfèrent aujourd'hui nous parler délicatement de lobbying, alors qu'il s'agit très clairement d'une action de corruption sans précédent.
J'ai appris ce matin sur France Inter que l'ancien ministre des finances de François Hollande, nous faisant actuellement office de Président de la République, était impliqué dans une affaire de corruption lobbying. Le poisson, hélas, pourrit toujours par la tête.
Remarquez la subtilité sémantique. Nous ne parlons plus de corruption. Nous parlons de lobbying, c'est-à-dire "une activité d'influence ou de pression sur le pouvoir politique". Clairement, l'objectif d'Uber et des autres est de parvenir à ce que le pouvoir exécutif ou législatif en vienne, grâce aux actions dites de lobbying, à la prise en compte de ses propres intérêts au détriment souvent d'autres catégories. On est, en tout cas, très loin de la recherche de l'intérêt général.
Quel est le moteur qui a amené Emmanuel Macron, à chercher à modifier les lois et, plus grave, à prendre des décrets d'application des lois très favorables à la société américaine Uber ? L'idéologie ? L'hybris ? Le financement de sa campagne électorale en devenir ? Un enrichissement personnel à venir, une fois son 2e mandat terminé ? Clairement, dans cette affaire dite des Uber files, il y a un corrupteur, en l'occurrence Uber, et un corrompu, Emmanuel Macron.
J'ose croire que nous aurons une commission parlementaire et une enquête judiciaire dignes de se nom, sachant faire toute la lumière sur ce scandale d’État. Ce qui m'interpelle le plus, c'est que Hollande, Valls, Cazeneuve, Vidaliès n'y ont vu que du feu. Seul Montebourg a compris à qui nous avions affaire au ministère des finances. Quand, en 2016, Macron s'est lancé aux Présidentielles, il a pu apprécier, de là où il était, le degré d'incompétence de cette hollandie décatie.
Nous sommes aujourd'hui face à un dilemme. Jusqu'au terme de son mandat, le Président de la République bénéficie du régime juridique dit de l'inviolabilité, ce qui empêche la justice de se prononcer sur ce type de crime. Il nous faudra attendre. D'ici, de l'eau aura coulé sous les ponts de la Seine et plus personne - ou presque - ne se souciera de cette affaire de corruption.
46 réactions à cet article
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« … alors qu’il s’agit très clairement d’une action de corruption sans précédent. »
- il y a des précédents : financement du canal de Suez, spéculation immobilière parle Préfet Haussmann (celui du boulevard), diamants de Bokassa, etc.
- la corruption mondialiste de la big pharma qui dure depuis 2020 n’est pas mal non plus.
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@Séraphin Lampion
Prochain titre : « Vakcin macht frei ».
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@Séraphin Lampion Là, il s’agit d’un ministre. Chirac était maire de Paris à l’époque des valises.
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@Séraphin Lampion
« … alors qu’il s’agit très clairement d’une action de corruption sans précédent. »J’ai lu, hier, dans un journal suisse, que dans beaucoup de milieux, Macron serait considéré comme l’un des dirigeants les plus corrompus d’Europe.
Le journal utilise le conditionnel, mais cela laisse néanmoins à penser.
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@Denis Szalkowski
ce n’est pas grave on aura un LOUVRE-MACRON -
@L’auteur
Soit Macron a touché de l’argent de Uber, et il s’agit de corruption.
Soit Macron n’a pas touché d’argent de Uber, et il s’agit de lobbying.
Donc soit vous avez des éléments, et merci de les partager.
Soit vous n’en avez pas et vous parlez pour ne rien dire.
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@titi C’est au Parlement et à la justice de le dire. Je me contente, dans mon texte, de remettre en cause ce que vous qualifiez de lobbying.
Macron a fait pression pour adoucir un arrêté pris par le Préfet des Bouches du Rhône. Dans un décret d’application, il a réduit la durée de formation des VTC, là où la loi était bien moins souple.
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@Denis Szalkowski
"Dans un décret d’application, il a réduit la durée de formation des VTC, là où la loi était bien moins souple.
"
Et ?
Au final c’est un bien ou c’est un mal ?Le pays s’en porte mieux ou moins bien ?
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@titi Il y a bien pire. Le lobbyiste de Uber a joué le rabatteur de fonds pour Macron à l’occasion de la présidentielle de 2017. On glisse petit à petit vers une action de corruption caractérisée, que vous le vouliez ou non.
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@titi Selon vous, la fin justifierait les moyens. Mais au fait quelle est la fin ? Le bien commun ? Le financement de la campagne de Macron de 2017 et de 2022 ?
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@L’auteur
"le degré d’incompétence de cette hollandie décatie.
"
Que vous avez sans doute contribué à mettre au pouvoir ?
Merci là aussi de nous préciser vos actions en 2012.
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@titi Face à Sarkozy, j’ai choisi sans état d’âme Hollande au 2e tour.
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@Denis Szalkowski
Moralité : la Hollandie c’est vous.
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@titi
Hollande, qui est, de très loin, pas ma tasse de thé, est un mou, un incapable, un livreur de croissants etc. Mais, à ma connaissance il n’a jamais été pris la main dans le pot de confiture (ne me parlez pas des frais de coiffeur, les frais de ravalement de Mme M., c’est un tout autre ordre de grandeur).En revanche, Sarkozy, à l’issue de son quinquennat traînait un nombre invraisemblable de casseroles.
Dès lors, il n’était pas complètement stupide de voter pour Hollande, bon, l’expérience a montré qu’il est encore pire, dans le genre nul, que ce que l’on en pensait. -
@amiaplacidus
Vous êtes dans un avion.
Le commandant de bord est pas sympa, il tape dans le duty free et le décollage a été rugueux.Donc, pour vous, il est logique de le remplacer en plein vol par un des passagers pour assurer l’atterrissage ?
Bah je comprend mieux l’état de notre pays.
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@titi C’est pathétique de réduire les gens à leurs votes sans comprendre — ou chercher à comprendre — pourquoi ils le font.
Entre Sarkozy et Hollande, il n’y a aucun doute possible. L’un est nul, l’autre est un pourri. Vous avez sans doute choisi le pourri ?
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@Denis Szalkowski
"L’un est nul, l’autre est un pourri.
«
Donc vous avez sciemmant choisi la voie de la médiocrité.»Vous avez sans doute choisi le pourri ?
"
En effet : j’adhèrerais, et j’adhère toujours, aux décisions de fin de quinquennat de Sarko, alors que je n’avais pas voté pour lui en 2007, ni au premier tour. -
@titi Pour le nul, sans équivoque.
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@Denis Szalkowski
Les décisions suite à la crise de 2008 étaient les bonnes.
Le choix de 2012, a fait perdre 15 ans à la France.
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Ca me sidère de voir qu’une firme américaine privée soumet des amendements au parlement français et personne n’y voit un problème.
Ca me sidère de voir que personne ne se soucie de vérifier les comptes de Macron de plus près pour voir s’il y a eu pot-de-vin.
Ca me sidère que Macron continue à encourager le pillage des savoir-faire français (sous couvert d’’’investissements étrangers’’ avec force aides publiques) et tout le monde crie bravo.
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@ZenZoe
"Ca me sidère de voir qu’une firme américaine privée soumet des amendements
«
Même près de chez vous le »réglement de collecte« pour le ramassage de vos déchets a sans doute été fait par Véolia.
Pourquoi ?
Par ce que nous sommes dans une technocratie où l’accumulation des réglements, normes, jurisprudences, fait qu’il est impossible de rédiger un texte sans s’adresser à quelqu’un dont c’est le métier.
Les politiques »sous traitent".... tout simplement.
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@titi
« L’indépendance d’un expert est le gage de son incompétence : voilà le credo des industriels de la santé repris en chœur par les pouvoirs publics.« ( »Les médicamenteurs" Arte 9/6/9)
Confusion entre expert et scientifique. La compétence d’un expert se juge non pas sur ses compétences scientifiques ou techniques, mais sur sa capacité à défendre la cause ou l’intérêt de son employeur ou son client.
le GIEC — Intergovernmental Panel On Climate Change — qui n’est absolument pas composé d’experts climatiques mais de magouilleurs experts nationalistes, sert essentiellement aux nations à défendre leur bout de gras national. -
@titi
Ce n’est pas tant le côté entreprise privée qui me pose question, c’est plutôt la nationalité de ladite entreprise. Que des Américains veuillent influer sur nos lois est déjà inacceptable, mais que leurs demandes aient été acceptées sans broncher me pose question, et que l’entreprise américaine ait été encouragée par un ministre de la République me scandalise, c’est comme ça... Il y a quelque chose qui s’appelle le conflit d’intérêts, et les intérêts français et américains ne sont pas forcément compatibles. -
@ZenZoe
« Ça me sidère de voir que personne ne se soucie de vérifier les comptes de Macron de plus près pour voir s’il y a eu pot-de-vin. »
Contrôler où ?
Aux îles Caïman ? En Suisse ?
Blanchiment et lessiveuses sont les deux mamelles du « libéralisme ».
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@Séraphin Lampion
On est bien d’accord hélas. -
@ZenZoe
"la nationalité de ladite entreprise.
"
Alors moi ce n’est pas tant le fait qu’elle soit US, que le fait qu’elle n’aurait pu finalement être que US.
Notre pays est totalement absent des innovations.
A qui demander du conseil sur les modalités de transport du futur ?
Quel acteur francais se détache, autrement que sa médiocrité ?On ne peut faire appelle qu’à des entreprises US car il n’y a qu’elles qui ont quelque chose à proposer.
Médiocrité de la recherche, médiocrité de l’innovation, et au final médiocrité de nos politiques.
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@titi : « ... Notre pays est totalement absent des innovations. ... ».
On dit merci qui ?
Merci à la droite représentant les nantis qui a totalement démoli ce qui était une remarquable institution française : l’éducation nationale.
Il est vrai que pour les nantis, il faut éviter que les « riens » apprennent trop de choses, ils pourraient alors se révolter.
Quant aux fils/filles de..., pas de problème, pour les intelligents il y a les écoles privées, pour les pas trop doués, pas grave non plus : le carnet d’adresse de papa/maman compense largement leur stupidité.
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@amiaplacidus
Désolé, mais donner le bac à tout le monde, ce n’était pas vraiment le programme de la droite.
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Définition de la corruption selon Mr Wiki :
La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa complaisance.
Remarquez le « ou » !
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La distinction entre lobbyisme et corruption semble avoir atteint un point de confusion tel qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas simplement d’un mode de gouvernance inhérent à la pratique gouvernementale moderne.
Court-circuitage discret de la haute fonction publique pour les grandes décisions et mise en avant de la technicité des cabinets de conseil et autres influenceurs pour se défausser des conséquences.-
Quand les tiques font les choses de l’état, on les appelle « poly-tiques »... Il existerait des gestes-barrière :
https://www.dihe.fr/blog-superaliments/repulsif-naturel-tiques-lyme.html
Les bons gros pays riches sont depuis toujours infestés par ces saletés de parasites qui, en plus de vous sucer le sang, de vous confiner, de vous appauvrir ou de faire la guerre - vous inocule des maladies (hypochondrie, conformisme, peurs...) et des pseudo-vaccins.
Si.
Même qu’en France, la plus grosse tique s’appelle Macron.-
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Uber a refusé de se soumettre aux perquisitions en « cadenassant » l’accès à ses ordinateurs. Déjà ça ! Comment c’est possible ????
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L’ubérisation c’est le modèle type de tiers mondialisation des travailleurs pour les pays « riches ».
Pour précariser ceux qui travaillent en les appelant auto-entrepreneurs. Les missions de ces derniers ne nécessitent ni compétence, ni déontologie. Seule la loi de la jungle leur permet de fonctionner, sans couverture sociale, sans congés payés, pour enrichir des plateformes qui paient le moins d’impôts possibles.
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Pendant ce temps, Macron ne fait que détricoter le droit du travail :
Sous couvert d’augmenter le pouvoir d’achat des Français, le gouvernement cherche à accélérer la construction d’un port méthanier au Havre [1] qui pourrait importer du gaz de schiste étasunien, très polluant. C’est une disposition annexe pour le moins étonnante qui a été glissée dans le projet de loi « pouvoir d’achat », présenté jeudi 7 juillet en conseil des ministres.
https://reporterre.net/En-catimini-le-gouvernement-impose-le-gaz-de-schiste
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A chose insignifiante, montée par des journaleux en manque de scoop, réponse concise : quoi de neuf docteur ?
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@Mozart
Saviez-vous que Beethoven était sourd, lui ? -
Depuis quand Le Monde fait du journalisme ?
Après que le gouvernement Macron a donné des millions d’euros de subventions au Monde l’an dernier, le journal du soir s’attaque maintenant à la main qui la nourrit ? Bizarre ...
Est-ce que ces révélations est un avertissement de « l’état profond » à Macron pour le dissuader toute conciliation envers Poutine et d’appuyer l’effort de guerre de l’OTAN en Ukraine ?
Ces révélations du Monde ont été publiées en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), une organisation basée à Washington.
Il semble que la « maison mère » n’est pas encore en état de mort cérébrale ...
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@agent ananas Les informations proviennent du Guardian. Les Britanniques, au contraire des Français, ont su garder une presse indépendante.
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La finalité d’Uber était de donner du travail à ceux qui n’en avaient pas, nous dit Macron. Or, à l’origine, le problème n’était pas l’emploi, mais le manque de taxis.
C’est Attali, trouvant qu’il n’y avait pas assez de taxis à Paris, a proposé de multiplier les licences, pour résoudre les longues attentes d’un taxi providentiel. Que faire, quand les licences de cette profession sont hors de prix ? D’où Uber.
En voulant solutionner le manque de taxis, nous avons créé plusieurs problèmes n’existant pas avant.
Uber avait normalement pour vocation, la location d’une voiture avec chauffeur, pour un temps déterminé, pas pour le transport uniquement d’un lieu à un autre. Cette mission était pour les taxis.
Le mélange des genres apporte plus de problèmes qu’il n’en résout.
Enfin Uber n’emploie personne, n’ayant que des sous-traitants, censés être indépendants, c’est-à-dire sans aucun lien de subordination. Hélas, le contrat démontre qu’il n’en est rien. Donc, il y a détournement de la Loi, et c’est à Uber de payer les charges sociales.
Poser la question du bénéfice d’Uber, une attitude subversive ?
A l’armée, nous avions une affiche « réfléchir, c’est commencer à désobéir »
Le service militaire était une source de connaissance, sans le vouloir !
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Vous l’avez élu et il vous emmerdera jusqu’au dernier jour de son mandat ....
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@zygzornifle
je ne sais si je serais présent mais j’ai hâte de vivre 2027 -
Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :
- Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !
- En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !
- Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :
combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?
Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.
Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.
L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.
On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.
S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.
Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.
Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.
Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.
Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.
C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».
Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.
L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.
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Sans oublier l’apprentissage du sexe dès la maternelle afin que les pédophiles et violeurs qui sont légion en politique aient le champ libre.
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@troletbuse Quel est le rapport avec l’article ?
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La corruption et le lobbying sont deux plaies dans notre système sous la coupe de grandes firmes financières ou industrielles qui sont devenus beaucoup trop puissantes et qui peuvent tout se permettre .
Mais effectivement le lobbying semble admis alors qu’il est un facteur de corruption de nos sociétés .
Autrefois il y avait des lois anti monopoles dans les structures du capitalisme ...
Nous en sommes loin !
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