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Accueil du site > Actualités > Environnement > Fukushima n’est pas qu’un simple accident de parcours…

Fukushima n’est pas qu’un simple accident de parcours…

La caravane à vélo des indignés du Nucléaire – chronique n°3 : Fukushima n’est pas qu’un simple accident de parcours…

Un petit groupe de gens déterminés peut-il changer le cours des choses et cette folie Nucléaire qui un jour, nous conduira à la même catastrophe qui frappa nos amis japonais ? Les caravaniers ne se posent pas la question et ils savent avoir raison. Le vent de l’histoire souffle en leur faveur. Qu’importe s’ils sont une infime minorité, ils sont les seuls à porter la vérité et la sagesse, cela suffit à leur donner la force de subir les moqueries de tous les autres, confits dans un confort factice, installés dans une logique mortifère, méprisant les générations futures au nom d’un désir égoïste de bien-être.

Ils vont prendre la route le dimanche 5 août de Plogoff, lieu symbolique pour l’espoir anti-nucléaire afin de sillonner les sites dédiés au Dieu Atome jusqu’à Fessenheim, probable sanctuaire de notre déraison atomique. Il se peut qu’ils ne soient qu’une poignée, le nombre ne préjuge pas de la pertinence de l’action. D’étape en étape, ils font le pari de l’effet boule de neige pour que croisse cette caravane. Il espère aussi que la vérité sur Fukushima éclate enfin au grand jour médiatique !

Ils sont porteurs d’objectifs simples, à l’aune de leur modeste et durable moyen de locomotion. Ils s’adressent à la conscience collective, à la raison de ceux qui veulent enfin ouvrir les yeux sur notre fuite en avant vers l’accident certain. Ils ne sont pas Cassandre, car au fond de leur cœur, ils ont la conviction qu’il n’est pas trop tard et qu’il est encore possible de mettre un terme à ce suicide collectif.

Ils souhaitent tout d’abord réveiller le souvenir des résistances victorieuses contre cette force monstrueuse et sournoise de l’énergie nucléaire. C’est ainsi que Plogoff, Erdeven, Le Pellerin-Le Carnet, Bourg d’Iré et Wyhl, lieux symboles du recul de l’atome devant la force d’une population concernée et lucide seront sur leur trajet.

Ils vont réclamer ce débat évoqué, ce débat nécessaire, ce débat indispensable qui doit être mené dans notre pays. La promesse d’un candidat n’engage jamais le président élu, c’est pourquoi les oreilles de Monsieur Hollande doivent siffler tout au long de ce trajet de la mémoire des catastrophes de Mayak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, et dans une mesure sans doute moindre de Winscale-Seaffield et Saint-Laurent-des-Eaux (1969 et 1980), pour que notre tour ne vienne pas dans cette sinistre liste.

Ils vont réclamer, du haut de leurs fiers coursiers métalliques, que l’on prenne grand soin de tous les personnels qui œuvrent à cette énergie si dangereuse. Intérimaires et salariés titulaires doivent être l’objet de tous nos dorlotements. Un jour ou l’autre, ils seront confrontés à la catastrophe inévitable et leur sacrifice alors sera la clef de notre survie momentanée.

Enfin, puisque l’étape ultime de cette traversée de la France d’Ouest en Est est Fessenheim, la caravane demandera la fermeture prochaine et sans nouveaux reports de cette trop vieille centrale à bout de souffle et en grand danger. La sagesse imposerait ce que l’appétit financier ne peut accepter. Quelle logique l’emportera sur l’autre ? Celle de la vie ou bien celle de l’argent ?

Pour participer à ce mouvement pacifique et vital, il suffit de vous joindre aux cyclistes de la vie, les caravaniers des indignés du Nucléaire. Une étape, un accueil sur la route, un simple signe de la main seront autant de gestes symboliques qui diront à nos élus que le mensonge d’état ne peut continuer plus longtemps. L’énergie nucléaire n’est pas une énergie comme les autres, elle est porteuse de risques disproportionnés et elle enferme la France dans une logique industrielle et énergétique qui n’est plus celle de tous nos voisins.

Vous trouverez ici les différentes étapes de cette caravane qui se déroulera dans la bonne humeur. Des animations, des débats, des artistes animeront les étapes auxquelles vous êtes tous invités à participer. Le Nucléaire n’est pas l’affaire de techniciens aux ordres du pouvoir de l’argent et du mensonge. Puisque vos vies sont menacées, votre avis doit être écouté.

Caravanement vôtre.

 

Pour accéder au programme de la caravane des indignés du nucléaire ainsi qu'aux autres chroniques de C'est Nabum, c'est par ICI

Par C'est Nabum pour Le Grand Ecart.


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27 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 31 juillet 2012 09:45

    Excellente initiative qui, espérons le, réveillera des consciences endormies par les venins médiatiques à la solde du lobby nucléaire. Les générations futures n’ont pas fini de payer la note écologique et sanitaire de cette hydre énergétique incontrôlable en cas de catastrophe. Combien faudra t-il encore de Tchernobyl et de Fukushima pour que la raison l’emporte sur la cupidité ? 


    • wesson wesson 31 juillet 2012 11:03

      bonjour l’auteur, 


      pouvez-vous nous donner la source et le contexte de l’image que vous mettez en illustration.

      Car indépendamment de la justesse de votre propos, si votre photo ne concerne pas Fukushima directement, ni même les conséquences d’un accident nucléaire, elle réduit de facto la crédibilité de votre article en cendres. 

      • Martha 31 juillet 2012 12:04

         Il semble bien qu’il s’agisse d’une petite fille leucémique (c.d.n. rose). Effectivement plus d’explications à son sujet seraient les bienvenues.
         Il faut bien voir que cette photo est présenté comme un spectre tragique, qui matérialise une menace terrible que la majorité ne veut pas voir et que nos médias nous cachent.
         Tragiques aussi les choix de nos décideurs, de nos savants et la propagande de nos médias... Le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à nos frontières... Ne veulent-ils pas voir leur responsabilité ?
         Pour le moment, c’est la fuite en avant et « musô » dans les rangs...
         
         Hommage à JP Petit et à son site (écrire : jp petit et cliquer). Faut pas baisser les bras, au contraire.
         On veut savoir. On veut des « stats » non bidonnées. On veut une recherche démocratique pour mettre en place une alternative au nucléaire. On veut la vérité tout simplement et mettre le problème à plat. Il faut s’y mettre au lieu de faire la guerre partout.
         


      • Lullaby temet 31 juillet 2012 13:00

        la photo est plus ou moins liés au nucléaire , cet enfant a subit les effets de l’uranium appauvri (du moins sa mère )lors de la guerre en Irak .

        source 1 :http://remnantradio.org/Mirror/www.jesus-is-savior.com/Evils%20in%20Government/depleted_uranium.htm
        source 2 :http://jerichorendezvous.wordpress.com/2010/04/27/iraq-today-afflicted-by-violence/

        source 3 : http://www.uruknet.info/?p=19825


      • Lullaby temet 31 juillet 2012 13:06

        **ATTENTION** je viens de me rendre compte que les photos de la source 1 sont extrêmement choquantes !!! âme sensibles s’abstenir !!!!!


      • roro46 31 juillet 2012 16:17

        MARTHA :
        « Tragiques aussi les choix de nos décideurs, de nos savants et la propagande de nos médias... »

        Vous avez bien sûr raison, mais :

        Tragiques, surtout, nos choix de porter sans cesse et sans cesse ces même décideurs aux mêmes postes de décisions...
        Tragiques et incompréhensibles...


      • jacques lemiere 31 juillet 2012 19:00

        non non, ce ne sont pas des victimes avérés...il faut se méfier, l’oms avait conclu que il n’y a pas eu de malformation après Tchernobyl par exemple, pour l’Irak je ne sais pas, et pareil pour l’uranium appauvri.


        La désorganisation d’un système de santé a de plus graves effets.. Les gens mal-formés sont plus nombreux dans les pays pauvres vous savez.

        Sauf à être convaincu d’avance, il faut faire des recherches sérieuses.

      • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 21:59

        Sur l’uranium appauvri vaporisé par explosion je ne sais pas, mais sur les cas des déformations autour de Tchernobyl, c’était dans les normes de pays sans diagnostique prénatal. Même la Criaad l’a reconnue donc voilà quoi.

        Sinon quel antinuk va enfin me pondre son calcul de la radioactivité non-confiné lors de la fabrication des pseudorenouvelables ? C’est pourtant facile. Il suffit de prendre la radioactivité moyenne du charbon et de calculer les masses de matières nécessaires à la sidérurgie avec le bilan carbone. En gros c’est 30 000 bequerelles/m² de photovoltaïque sans compter la fabrication et le fonctionnement de la centrale d’appoint.


      • slipenfer 31 juillet 2012 11:52

        Wesson

        Ah bon sa discrédite la manife en vélo , ?
        c’est une manie chez toi

        « en cendre » mourafff !... pourquoi pas désintègre ou dématérialise  smiley 


        • Soi même Soi même 31 juillet 2012 11:54

          Il est important que des initiatives de la sorte puisent se faire, c’est vrai qu’il est urgent de tous, ce qui tourne autours de l’énergie nucléaire devienne une préoccupation national. Et rien de tel qu’une marche pour sensibilisé les citoyens sur l’exploitation, de cette énergie si instable si incontrôlable.

          Il faut être conscient, que cette énergie ne peut pas être stoppé simplement du jour au lendemain, que dans l’exploitation, de cette énergie déploie une inertie qui ne peut être stoppé que dans le temps !

          Et pour que cela se réalise dans les meilleurs conditions, il doit débuté par des impulsions qui doit favorisé le dialogue qui doit devenir une volonté national de prendre se sujet à bras le corps !

          Il faut bien se rendre compte, que se sujet, si en apparence l’exigence de sortir du nucléaire parait être un but simple face aux danger que cela représente pour la vie humaine. Ce n’est pas pour autant qu’il faut négligé tout l’aspect technique et financier qui est un frein puissant à sortir du jour au lendemain du nucléaire.

          Car désanctuarisé à l’échelle d’un pays de cette activité posent en réalité trois défis majeurs d’envergures, le coup financier pour l’arrêt total de cette activité et la mise en place d’une infrastructure de substitution pour pallier à la demande énergétique d’origine électrique, le second défis et le traitement de tous ces matériaux et son démantèlement, et à mon avis celui qui est le plus problématique, que fait on de tous ces déchets ?

          Car dans l’absolue, c’est bien de vouloir se passer du Nucléaire, et utiliser d’autre énergie plus propre, seulement il y a un problème qui est à nom avis pas assez débattues, nous pouvons pas nous débarrasses du nucléaire purement est simplement dans le présent, et cela ne peut se faire que sur du long terme et l’autre problème inévitable, il y a pas de débat pour convenir où et comment entreprendre le stockage de tous ces déchets.

          Il faut le reconnaître que nous sommes confronté à une tâche gigantesque, qui certes demande une réponse urgente, à une situation dangereuse vue la vétustes des installations et en même temps, il faut bien le voir, il y a une illusion qui est que nous pouvons nous débarrasser du nucléaire à tous jamais. Alors que nous allons vivre pendant des décennies, des siècles, des millénaires avec ce problème et que l’on n’est pas préparer à l’assumer !

          Volontairement je n’aborde pas la question de son financement, car il est clair qu’il va dépendre d’une santé économique sain, et à l’heure actuelle, cette santé économique est plus que malade !

          Néanmoins je suis convaincus, que nous devons sortir du nucléaire tous où tard, pour une raisons, qui est son exploitation engendre un pollution tel, qu’un jour nous serons plus en mesure de l’endiguer et rendra caduc son exploitations !


          • easy easy 31 juillet 2012 13:55


            Le titre « Fukushima n’est pas qu’un simple accident (ou incident) de parcours » propose, sans même qu’on ait à lire un quelconque développé, de reconsidérer la relation entre les accidents du nucléaire et leur parcours.



            Tous les systèmes que nous avons inventés ont produit et produisent encore des incidents et accidents.

            Il y a deux sortes de systèmes inventés.
            Ceux qui se résument surtout à une machinerie matérielle tel un alambic fait de cuivre et de verre.
            Ceux qui se résument surtout à une organisation sociétale telle l’organisation des républiques grecques.

            Les catastrophes résultant des systèmes sociétaux résultent surtout de leur confrontation avec d’autres systèmes sociétaux et sont parfois de très grande ampleur en termes de morts ou violences infligées. Mais dès que les gens en ont marre de les subir, ils changent de système et le malheur s’arrête.

            Les catastrophes résultant des athanors provoquent des morts en nombre souvent plus limités et on modifie sans remords ni grande honte les mécanismes afin qu’elles ne se reproduisent plus (de la même manière en tous cas)

            On modifie bien plus volontiers et sans blessure d’amour propre une recette de champignons qui a empoisonné une famille ou un pneu qui glisse trop qu’une recette politique.



            Or le nucléaire accumule bien des aspects super négatifs.

            Il est d’impact si important sur tant de plans qu’il est très fortement lié à une vision politique. C’est donc déjà un athanor politisé qu’on n’améliorera que de très mauvais gré.
            Par bien des aspects, le nucléaire aliène sur de très longues périodes. Une politique, outre qu’elle ne change déjà pas facilement sans grandes vexations, change encore plus difficilement dans le cas où elle est nucléaire car il s’agirait pour leur promoteur de reconnaître des erreurs transgénérationnelles à conséquences lourdissimes.

            Concernant ses accidents, incidents et productions anales, d’une part ils produisent des morbidités à mille degrés et originalités (alors que dans un accident de Titanic, il n’y a que des morts classiques et des indemnes), d’autre part ils ne sont circonscrits ni géographiquement ni temporellement.

            Dans tout athanor, il est possible d’effectuer un crahs test. On peut même remplir un avion de 100 passagers et le foutre en vrille pour voir. On n’aurait au pire que 100 morts.
            Le nucléaire est le seul athanor pour lequel on ne peut effectuer de crash test mais uniquement des stress tests (dont le public ne peut mesurer les résultats)


            Comme il l’avait promis le nucléaire offre des allures d’infinis en tous genres, mais accidents, incidents et productions anales comprises.


            La réalité du nucléaire dépasse nos entendements habituels et nos grammaires tant technologiques que sanitaires que véhiculaires.

            Sans prétendre qu’il existe de monstre absolu (tant je crois que toutes nos condidérations ne sont qu’anthropocentriques) , les trois accidents notoires du nucléaire mondial sont bien des accidents-incidents de parcours, mais d’un parcours monstrueux au regard de nos moyens habituels de gérer nos inventions.
            Lors du naufrage du Titanic, une fois le décompte définitif fait et le constat des limites finies de sa catastrophe, les pensées et mots des gens enveloppaient la chose en tous ses aspects, tant numériques, que qualitatifs, que scientifiques, qu’émotionnels, etc (en dépit de son nom de Titan)

            En revanche, après Hiroshima et Nagasaki, les victimes mais aussi leurs bombardeurs, ont été très largement dépassés par les ampleurs des conséquences, toutes hors champ des larmes et pleurs habituels.
            Il en est donc né le Butô. La plus originale des formes de danse. Qui ne joue plus du tout le jeu des contrastes entre joie et douleur, mais le seul jeu de l’indicible malheur.

            C’est dire le paradoxe apparent que des gens qui ont vécu de si près ce dépassement d’entendement aient ensuite couru vers l’atome, en tous cas civil.

            C’est sans doute que si certains admettaient l’homme vaincu par des dépassements, d’autres, profitant de ce baisser-de-bras formalisé, théâtralisé, en auront profité pour prétendre, sans concurrence idéologique alors, qu’il était au contraire possible d’enchaîner le monstre.


            Quel que soit le monstre (chose nous dépassant), il se trouvera toujours quelque Thésée ou Prométhée profitant du désarroi pour promettre de le maîtriser et il aura alors le pouvoir.




            Les catastrophes classiques pouvaient être contenues dans la vie de celui qui en avait créé le système (tous les drames napoléoniens étaient inclus dans la vie de Napoléon). Un ambitieux qui lançait son peuple dans une entreprise risquée, savait donc mettre sa vie à disposition pour en répondre. 
            Avec le monstre nucléaire, dont les accidents incidents et étrons ont des dimensions qui dépassent mille générations, seuls les risques courts termes peuvent à la rigueur freiner celui qui prétend l’enchaîner. Il n’a rien à cirer des risques à long terme, qui sont précisément les plus conséquents.

            Même avec sa meilleure volonté, un décideur du nucléaire ne peut plus répondre ni juridiquement ni moralement de toutes les conséquences de son choix.


            • Martha 1er août 2012 06:15

              Belle analyse de fond.
               Sachant ce que vous dites. Sachant que le principe de précaution est pris à l’envers. Puisque c’est celui de nécessité que nos décideurs ont fait primer (c’est ça ou rien d’autre, on n’a pas le choix, c’est superbien vous verrez) et que le premier ne sera plus, maintenant, jamais reconnu, puisque le second l’a éliminé d’emblée. Même si, autant de temps qu’il le faudra, il fonctionnera, par nécessité, il doit laisser, dès maintenant, la place à la réflexion et assurer son remplacement.
               Si économie il y a, par ce système, celle-ci laisse la place au financement d’une recherche honnête sur « cette sortie du nucléaire » et à l’installation d’un autre système qui lui répondra d’abord au principe de précaution avant d’être mis en oeuvre.
               
               Pour le moment on nous dit : il n’y a pas le choix, il n’y à rien d’autre !
               Est-ce bien vrai ? Où est la part du coup de force financier ? Où est la part de la « dominance » de l’oligarchie qui a le pouvoir de décision ?

               Il faut mettre tout cela à plat. Manifestement il y a de toute évidence d’autres moyens de faire pour s’en sortir sur le plan énergétique. Au moins que l’on puisse en parler et en débattre !


            • slipenfer 1er août 2012 11:35

              exellente analyse easy


            • Jr.Bupp Jr.Bupp 31 juillet 2012 14:19

              @l’auteur,

              On est scandalisé lorsque l’on voit avec quelle désinvolture certains rédacteurs utilisent des faits ou des images, pour essayer de démontrer des événements qui sont sans aucune relation, de près ou de loin, avec ces faits ou ces images !

              Il semblerait que plus cela va, et plus Agoravox sombre dans le debilisme ! On peut comprendre que ce site soit en difficulté financière... On comprend moins la méthode utilisée pour rectifier cette situation !

               


              • Martha 31 juillet 2012 15:44

                Agoravox à le mérite d’aborder ces sujets. Ne comptez pas sur nos médias pour le faire.
                 Que ce soit sur les effets des armes à Uranium appauvri ou sur ceux de la pollution nucléaire civile. Les JO ont plus la côte.
                 Pour ne parler que de la pollution nucléaire civile, c’est le silence total pourtant il doit bien y avoir, déjà, des mesures et des chiffres, ne serait-ce qu’a Los Angeles depuis l’accident de Fukuchima ; ou en France autour de la Hague.
                 On a vu paraître des films sur ce sujet qui exposent ces interrogations : on voudrait avoir des réponses vraies et scientifiques sur ces questionnements. C’est un droit démocratique. Le silence sur ce sujet est suspect.


              • jacques lemiere 31 juillet 2012 19:17

                sur fukushima il est trop tôt sur Tchernobyl il y en a...


                Pour ce qui est de l’électricité ou de l’énergie on a coutume de raisonner en terme de morts par unité d’énergie...
                le nucléaire est un des plus sûr.

                Bon on pourrait se dire passons nous des énergies fossiles..faire du feu est tout à fait néfaste, les foyers sont fort polluants et les fumées provoquent des maladies pulmonaires, c’est assez bien documenté..

                le pays ou l’espérance de vie des femmes est la plus grande : Hong Kong.hem pays très « pollué »..suivi par l’Espagne la france et le japon

                mettons en regard des pays sans nucléaire vous sans évolution technique,...



              • Martha 1er août 2012 06:39

                Quand vous serez touchés de près par ces pathologies induites peut-être que vous comprendrez.
                 Aucune exposition au public de statistiques honnêtement faites. En vrac : Essais d’analyse statistique de l’augmentation du nombre de cancers en France et dans les autres pays. Recherche par l’analyse statistique des facteurs induisant ces cancers : 1° Le nucléaire : en URSS après Ychernobyl, au Japon après Fukushima, Sur deux villes Américaines : San Francisco et Los Angeles avant et après Fukushima (par exemple ; incidence sur le nombre de leucémies...). 2° Incidence des pesticides. 3° Incidence de la combustion des hydrocarbures en milieu urbain ou pour les professionnels exposés.
                 Pour le moment : « silence radio ».
                 Il y a de l’argent pour les stats électorales, pourquoi ne pas en garder un peu pour financer ce genre de recherches et surtout LES PUBLIER.

                 Vous comprenez bien que c’est ce silence qui est suspect. L’information et la vérité sont les fondements de la démocratie. Pour le moment nous ne devons que nous contenter soit du silence, soit d’une propagande qui par définition est manipulatoire.


              • Devo Devo 31 juillet 2012 14:42

                Qui se sent pris en otage ?




                  • Faedriva 31 juillet 2012 18:09

                    On a viré Sarko ; il va falloir, déjà, chercher a trouver mieux que Hollande et Ayrault. Sinon dans 5 ans on entendra encore que le nucléaire c’est vachement trop bien, parce que nos nucléaristes sont vachement moins pire que les autres.


                    • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 22:07

                      Les pseudorenouvelables consomment plus de charbon et de matières transformées à la fabrication et à l’utilisation ! Comble du ridicule pour les antinuk, ce charbon et autres matières transformé nécessaire en surplus pour les pseudorenouvelables contient de la radioactivité largué directement dans l’air !


                    • amipb amipb 1er août 2012 00:54

                      Pourquoi toujours les résumer le dialogue aux anti et aux pro ?

                      Et ne vous a-t-il pas échappé que l’avenir n’était pas forcément aux énergies « renouvelables », mais plutôt à un retour de la raison, à la manière de la « sobriété heureuse » de Mr Pierre Rabhi ?


                    • Martha 1er août 2012 07:42

                      @ Rastapopulo :
                      Etrange d’avoir choisi ce pseudo.
                      Internet permet des raccourcis étonnants. il suffit de cliquer sur votre logo pour se rendre compte de la continuité de vos commentaires au sujet de la production d’énergie par « le canal » du Nucléaire.
                       1° Vos affirmations préremptoires indiquent que votre pseudo est finalement plutôt bien choisi.
                       2° Il y a bien des façons de se passer du nucléaire qui ne font pas appels aux dérivés carbonés (charbon et dérivés hydrogénés).
                       Avez-vous réfléchi a l’ immensité des régions qui ont « du Soleil » à profusion ? Avez-vous entendu parler de de la filière Solaire thermique ? De l’utilisation de paraboliques et des différents moyens de récolter et de transporter cette énergie propre et gratuite ? Des réserves énergétiques immenses marines, éoliennes et géothermiques ?
                       Pour le moment tout cela est ridiculisé par la propagande nucléaire, colportée comme vous le faites. Mais il faudra bien tôt ou tard regarder le problème en face. Le plus tôt sera le mieux : prendre enfin la décision d’utiliser l’énergie nucléaire pour (on a besoin de son énergie pour cela) mettre en oeuvre d’autres techniques d’avenir puisque sans danger, sans résidus, abondante et gratuite et cela juste le temps qu’il faudra pour le faire. Puis s’en passer proprement.
                       Il faut d’abord vouloir le faire, ensuite s’en donner les moyens : vous comprenez bien que actuellement ça bloque de partout pour des raisons évidentes qui sont de tout autre nature que ceux de votre argumentaire simplet.


                    • Martha 1er août 2012 08:34

                      PS : SVP, lire : péremptoires


                    • Martha 1er août 2012 08:38

                      Idem, Lire celles à la place de ceux dans le dernier paragraphe.


                    • cunegonde cunegonde 1er août 2012 14:05
                      « Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer que les hommes dans l’erreur » Voltaire
                      Tant que l’homme jouera à l’apprenti sorcier, la plupart du temps par cupidité, il n’y aura pas de place pour un monde meilleur. Dernier danger en date : les gaz de schiste ; il existe tellement de façons de contourner les interdits, alors pourrons-nous échapper longtemps à leur exploitation ? Car voilà bien une nouvelle radioactivité insidieuse, « lâchée » avec le radon, qui va mettre en péril les ouvriers exploitants et l’environnement !

                      http://www.aqlpa.com/le-gaz-de-schiste-au-quebec-marketing-social-ou-intelligence-citoyenne.html

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