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Accueil du site > Actualités > Environnement > CO2 - L’arbre qui cache la forêt ?

CO2 - L’arbre qui cache la forêt ?

Le réchauffement climatique serait provoqué par la combustion excessive de matières organiques que la Terre a accumulées depuis des millions d’années, le charbon, les hydrocarbures, le gaz etc.

S’il est vrai que cette combustion se fait en libérant massivement une des « briques » de sa composition originelle, le CO2, il est vrai aussi que cette production de CO2 s’accompagne le plus souvent d’une quantité encore plus importante d’eau en phase gazeuse sans oublier la production massive de particules de suie, de tailles de plus en plus fines. Et je me restreins volontairement à ces trois composantes de la « pollution » atmosphérique sans oublier que de nombreux autres polluants de l’atmosphère sont produits par l’activité humaine, tous les jours et toujours plus.

Vous l’avez bien compris, je veux donner mon avis sur la pertinence de « l’effet de serre », l’expression favorite de la « média-science », la forme des sciences parmi les plus populaires de notre époque.

Le grand coupable du dérèglement actuel de notre climat serait un gaz de combustion, le CO2, un gaz qui produirait un effet de serre autour de notre planète capable d’influencer le réglage thermique de l’atmosphère (la troposphère) qui, dois-je le rappeler, est constituée principalement d’azote à environ 78%, d’oxygène à environ 21%, et pour ne pas l’oublier, de 0,035% de CO2. Toutes les autres composantes gazeuses présentes se trouvent à des quantités encore bien plus faibles que celle du CO2, sauf le H2O, l’eau, qui peut se trouver présente sous forme de gaz, de vapeur, ou de fines gouttelettes, dans les nuages ou dans un brouillard épais. Un indicateur de la présence de l’eau dans l’atmosphère est le taux d’humidité. Et bien entendu il y a les fameuses poussières, mais les poussières ne sont pas gazeuses. Cette omniprésence de l’eau et des poussières est souvent oubliée dans les études concernant l’effet de serre.

Par ailleurs faut-il rappeler que la terre avec son atmosphère, qui protège la vie, ne ressemble en rien à une serre dans le sens stricte du terme, c a d un espace fermé avec une vitre permettant la lumière du soleil d’entrer, de chauffer le sol, empêchant tout échange thermique avec son environnement extérieur. Or la terre est en communication thermique permanente avec l’espace, avec d’une part le soleil comme principale source d’énergie entrante et d’autre part avec le rayonnement infrarouge de la terre lui-même dirigé vers l’espace. C’est un équilibre thermique dynamique qui détermine la température de notre environnement.

Dans une logique aussi imparable que simple à comprendre il est évident que la terre, en termes d’énergie, ne peut rendre à l’univers plus qu’elle en a reçue et que toute variation de la quantité d’énergie reçue aura un effet direct sur la température moyenne de notre globe. En d’autres termes il est d’une évidence implacable que le soleil est le principal maître d’œuvre de tout changement climatique sur terre.

La terre a connu des variations, des bouleversements climatiques de tous temps, des périodes glaciaires, des périodes de grande chaleur avec une fonte presque totale de la glace dite éternelle, des périodes de climat modéré comme aujourd’hui. De nombreux chercheurs ont établi une corrélation positive entre ces changements de climat et ce qu’on appelle les cycles solaires, qui ne sont d’autres que des changements en apport d’énergie en provenance du soleil.

Il y a des cycles solaires de courte durée d’environ 11 années, de moyenne durée et de longue durée pouvant aller jusqu’à 400 000 années. Par exemple, il semble que la périodicité des glaciations est de 41 000 ans due au changement de l’inclinaison de l’axe de rotation (l’obliquité) de la terre par rapport au plan elliptique de sa rotation autour du soleil (cycles de Milankovitch). Il est intéressant de consulter à ce sujet le lien suivant :

Ces observations qui ne décrivent que des effets macroscopiques des changements de l’apport énergétique du soleil à la terre mettent bien en évidence que ces changements sont de bien plus grande ampleur que le supposé changement climatique annoncé par nos plus grands communicateurs de la média science, pour les temps à venir, à l’image du nouveau Prix Nobel monsieur Al Gore.

Or monsieur Al Gore se trouve au centre d’un nouveau système planétaire issu du « Big Bang » du CO2 avec de nombreuses planètes accompagnées de satellites en grand nombre. Monsieur Al Gore soutient la thèse que la terre subit actuellement un changement climatique de grande ampleur induit par la seule activité « énergétique » de l’homme.

Depuis le début de l’ère industrielle l’homme ne cesse d’amplifier la production de produits nocifs pour l’environnement et tout particulièrement la production d’un gaz dit « à effet de serre » le CO2.

La combustion du charbon, des hydrocarbures, des gaz naturels et autres augmente sans cesse suite à l’expansion économique des pays industrialisés et encore plus pour les pays en voie de développement comme la Chine ou l’Inde. Toute l’attention est portée sur le CO2 qui par ailleurs est un gaz naturellement présent dans l’atmosphère terrestre.

Le CO2 est un gaz indispensable à la vie sur terre. C’est un gaz qui n’a aucune toxicité environnementale mais qui a le malheur de présenter une particularité qui le distingue des autres gaz comme l’azote ou l’oxygène. C’est sa capacité à absorber et à ré-émettre des rayonnements infrarouges en provenance de la terre, tout comme les molécules H2O présentes en bien plus grandes quantités. Le H2O se retrouve dans le cycle de l’eau à rotation rapide et le CO2 reste présent dans l’atmosphère durant une centaine d’années.

De ce fait certains chercheurs ont émis l’hypothèse que l’augmentation du CO2 pourrait jouer un rôle important dans le bilan des échanges énergétiques entre la terre et l’espace, un rôle bien plus grand que l’eau avec comme résultat macroscopique une hausse de la température (moyenne) de la planète.

Mais quel est la pertinence de l’hypothèse CO2 ?

Le taux de CO2 augmente, c’est une certitude. D’une concentration historique d’environ 0,0280% elle est montée à 0,0360% de nos jours. C’est une augmentation rapide, tout le monde en convient et les modélisations mathématiques de l’évolution de la température sur terre faites par d’éminents scientifiques laissent présager des catastrophes climatiques à venir si la concentration du CO2 n’était pas maîtrisée et stabilisée à des valeurs actuelles. Mais aucune certitude n’existe à ce sujet.

Toutes ces modélisations mathématiques sont basées sur des suppositions, sur des hypothèses de travail, sur des extrapolations de résultats de mesures, or la modélisation climatique est récente. Elle ne dispose que des mesures actuelles faites par des instruments de mesure sensibles.

Les informations concernant le climat du passé sont beaucoup moins nombreuses et bien moins précises. Le thermomètre a été inventé vers 1600 et le thermomètre à mercure d’Anders Celsius date de 1741. Cela veut dire quelque chose.

Les analyses sur des carottages de glace peuvent nous fournir des renseignements sur les grands changements climatiques sur les derniers 800.000 ans à des endroits précis. Des analyses sur les sédiments peuvent compléter ces informations tout comme des recherches faites sur les roches et les fossiles. Mais aucune de ces mesures n’est capable de nous fournir des renseignements sur des périodes aussi courtes que celles issues des modélisations en cours d’utilisation, sur moins de 100 ans. Indiquer que le taux de CO2 n’a jamais dépassé les 0,0280% dans le passé veut dire que la moyenne sur une période mesurable de je ne sais pas combien d’années, de siècles ou de millénaires, a été mesurée à cette valeur, mais aucune information n’est donnée sur l’amplitude de l’oscillation de cette valeur, sur sa valeur maximale ou sur sa valeur minimale. La nature a appliqué une sorte de moyenne mobile sur les valeurs mesurées, alors il serait prudent d’appliquer les mêmes critères sur les mesures d’aujourd’hui, ce qui les rendrait pour le moins aléatoires.

Certes, l’augmentation du CO2 pourrait avoir une influence sur le climat, mais affirmer haut et fort que c’est le CO2 le coupable principal ou exclusif me semble être sujet à caution. D’ailleurs tout chercheur, tout scientifique digne de ce nom se devrait de faire mention de ses incertitudes et de ses doutes, alors que la « média-science » ne le permet pas.

Et si le CO2 n’était que l’arbre qui cache la forêt ?

L’action destructrice de l’homme sur l’équilibre général de la planète est bien connue et de notre époque. Cette action destructrice ne se limite nullement au gaspillage d’énergie et à la production excessive de CO2.

La déforestation des forêts tropicales (Rain Forest) se poursuit, l’érosion des terres privées de leur couverture végétale bat son plein, l’urbanisation extensive explose, le nombre de produits toxiques pour l’environnement, pour la flore et pour la faune (et pour l’homme) augmente tous les jours. La sur-pêche menace l’équilibre biologique des océans et l’agriculture intensive détruit le sol. Les terrains humides, véritables éponges et régulateurs de l’humidité (comme les forêts tropicales), sont asséchés pour devenir cultivables (grâce aux engrais chimiques et aux pesticides), les rivières sont canalisées pour les rendre navigables ou pour construire des barrages, etc. etc. etc. Le transport routier et le nombre de voitures ne cesse d’augmenter avec un taux d’émission de particules fines et d’oxydes d’azote en constante augmentation, bien plus dangereuses pour la santé de la planète et pour l’homme que le CO2.

Suite à cette évolution la quantité de poussières et de micro-particules en suspension dans l’air a augmentée de façon vertigineuse et ainsi le nombre de points de nucléation permettant à la vapeur d’eau de se transformer en petites gouttelettes. La formation de nuages se trouve ainsi facilitée et le cycle d’eau s’accélère.

Les nuages et la vapeur d’eau sont d’excellents capteurs du rayonnement infrarouge avec un effet immédiat. Les nuages la nuit empêchent la terre de se refroidir, les nuages le jour diminuent l’apport calorifique du soleil à la terre. Des différences de température de l’air entre zones nuageuses et zones sans cette couverture (sol ou océans) peuvent être importantes. Cela crée des « courants » d’air, de la convection, des thermiques, des tempêtes et des ouragans. Ici l’annonce de catastrophes climatiques à venir dépend principalement de l’activité de l’homme et la cause pointe la sur-exploitation et la destruction des biotopes fragiles et irremplaçables appartenant à tout ce qui vit sur terre.

Al Gore et les instances internationales comme le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (le GIEC) alimentent la « média-science » qui attribue tout ce dérèglement à un excès de combustion des matières énergétiques, par une production de « gaz à effet de serre » principalement le CO2 et dans une moindre mesure à d’autres gaz également à effet de serre comme le Méthane. En cause bien-sûr, les pays industrialisés.

Mais curieusement ce sont ces mêmes pays qui se trouvent avantagés dans la lutte contre le présumé réchauffement climatique, mettant à mal les pays émergeants et en voie de développement. Et curieusement encore, ce sont ces derniers qui dans un proche ou plus lointain avenir peuvent se trouver en position d’être ou de devenir des concurrents redoutables du développement industriel des « grands pays » d’aujourd’hui. Vu sous cet angle on est en droit de se poser la question sur le lien qui pourrait exister entre l’intérêt économique des pays riches et leur « lutte » aujourd’hui contre la production excessive de CO2. La média-science du réchauffement planétaire serait-elle d’inspiration politique ?

Et si le CO2 n’y était pour rien, ou pour peu ?

Une autre approche me semble être d’une importance fondamentale, à savoir : faire la distinction entre changement climatique et dérèglement climatique pour différencier les causes possibles d’un éventuel réchauffement terrestre.

Un changement climatique se rapporterait plutôt à un phénomène de changement de température sur de longues périodes dont l’origine se trouve principalement dans une modification de l’équilibre radiatif entre terre et univers. Le rôle exact et l’importance de l’atmosphère terrestre dans ce processus n’est toujours pas totalement élucidé. Le changement climatique, qui a toujours existé, est un phénomène naturel et inéluctable. Personne ne peut s’y opposer, il faut s’y adapter. Supposer que l’homme puisse jouer un rôle déterminant dans ce jeu interstellaire est une ineptie.

Le dérèglement climatique quant à lui se rapporte plutôt à une destruction des grands équilibres naturels de la biosphère de la terre au niveau du sol, par une exploitation hors norme des ressources naturelles et par une pollution de l’air sans équivalent dans l’histoire de la terre. Ici c’est l’action de l’homme qui est prépondérant, ici c’est l’homme qui est responsable. D’importantes modifications dans la répartition de la chaleur dans l’atmosphère de la terre peuvent se produire sans changement climatique et provoquer pourtant des catastrophes « naturelles ».L’accélération de ce phénomène semble se confirmer.

Une mesure empirique souvent utilisée pour exprimer l’exploitation destructrice de la terre par l’homme, « l’empreinte écologique » semble confirmer cette thèse. L’empreinte écologique est une estimation en équivalence surface de la planète nécessaire pour absorber (réparer) les effets négatifs de l’exploitation humaine des ressources naturelles et pour éliminer les déchets. Or c’est depuis 1970 que l’empreinte écologique mondiale a dépassé la capacité biologique de la. Le lien suivant donne de plus amples informations sur l’empreinte écologique :

Ce déséquilibre écologique de la planète lui aussi peut dérégler des grands équilibres du climat. Cette cause me paraît bien plus pertinente et bien plus dommageable pour la terre qu’une augmentation de 0,0080 % du taux de CO2 dans l’atmosphère.

La Terre est elle devenue un Grand Corps Malade, malade de l’homme ?

http://la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_ecologique


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49 réactions à cet article    


  • Deneb Deneb 7 juin 2008 12:29

    Le rechauffement, indéniable, est aujourd’hui exploité par les banques pour augmenter leur profit avec les quotas ecologiques. Toute information sur ce phenomene est à prendre donc avec les reserves., il y a en effet une grossière manipulation de l’opinion publique. Ainsi, le graphique en forme de batte de hockey d’Al Gore n’est, semble-t-il, pas vraiment juste, oubliant une période de rechauffement au moyen âge, les sédiments l’attestent. It’s all bussines !


    • Pierrot Pierrot 7 juin 2008 16:28

      A deneb,

      Ce n’est pas parce que le phénomène d’augmentation climatique observée et mesurée est exploité par des banques, des capitalistes, des rechercheurs de l’appat du gain facile, et autres ... ni que Al Gore ait racontré des inexactitudes dans son film et autres propos que ce phénomène n’existe pas.

      Bonne journée.


    • Deneb Deneb 8 juin 2008 09:10

      pierrot, j’ai bien dit que le phenomene était indeniable, reste que les banques, avec la complicité des politiciens et peut-être certains scientifiques ont reussi à en faire une vache à traire. Regrettable, car je n’ai aucune confiance en eux ni pour resoudre, ni même pour allèger le problème, bien au contraire.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 7 juin 2008 13:12

      En considérant la superficie totale de la terre quand elle accueillait 6 milliards de personnes, chacune disposait de 8,5 ha, à partager avec la faune et la flore qui ont également des besoins incompressibles, pour notamment produire l’oxygène qui nous est vital. De ceci, il faut extraire les terres improductives (glaciers, sommets, déserts..). Il ne reste alors que 2 ha utilisables par personne. Une estimation tenant compte des besoins minimaux des autres espèces en eau, air, habitats et nutriments attribue finalement, en moyenne et théoriquement, 1,5 ha à chaque personne (pour 6 milliards de personnes).

      Or, un terrien moyen a aujourd’hui besoin de 2,5 ha. L’empreinte écologique mondiale a donc dépassé la capacité biologique de la Terre à produire nos ressources et absorber nos déchets depuis le milieu des années 1970... ai-je extrait de votre premier lien.

      Ce n’est pas tout a fait exact. Je pense personnellement que le " peak earth " se situe plutôt quelque part entre le 27 Mars et le six Juin 1968...Je m’en souviens très bien. S’il n’est pas très facile de définir le jour et l’heure exactes, qui diffèrent pour chacun, il ne fait pourtant aucun doute que le mouvement social engagé était le fruit d’une prise de conscience collective et quasiment générale dans une certaine classe d’age et différents milieux. Ce phénomène extraordinairement puissant, puisqu’il a perduré malgré trente ans de railleries quotidiennes de la part des médias et d’un certain public, fait l’objet d’une attention toute particulière aujourd’hui. Votre article est long et enrichissant, mais l’on y trouve pas de fenètres ouverte sur nos lendemains.

      Maintenant que l’on a compris la fragilité de notre vaisseau commun, et l’impact que l’on impose à son régime, peut on penser qu’un respect dans nos actions communes assurerait enfin l’équilibre et la stabilité de celui-çi pour les deux ou dix milles prochaines années, ou doit-on continuer de financer la fuite vers Mars ou Sirius... ?


      • Lisa SION 2 Lisa SION 7 juin 2008 15:41

        La déforestation des forêts tropicales (Rain Forest) se poursuit, l’érosion des terres privées de leur couverture végétale bat son plein, l’urbanisation extensive explose, le nombre de produits toxiques pour l’environnement, pour la flore et pour la faune (et pour l’homme) augmente tous les jours. La sur-pêche menace l’équilibre biologique des océans et l’agriculture intensive détruit le sol. Les terrains humides, véritables éponges et régulateurs de l’humidité (comme les forêts tropicales), sont asséchés pour devenir cultivables (grâce aux engrais chimiques et aux pesticides), les rivières sont canalisées pour les rendre navigables ou pour construire des barrages, etc. etc. etc. Le transport routier et le nombre de voitures ne cesse d’augmenter avec un taux d’émission de particules fines et d’oxydes d’azote en constante augmentation, bien plus dangereuses pour la santé de la planète et pour l’homme que le CO2.

        Quel beau concentré de vérité ! Puis-je me permetre d’y ajouter celui-çi : On ne peut plus manger de poisson à cause des PCB, faut se méfier de la viande à cause des hormones, les légumes à cause des pesticides, des champignons à cause de la radioactivité, du lait à cause de la dioxine, du fromage à cause de la lystéria, des oeufs et des poules à cause de la grippe aviaire, on peut plus faire confiance aux champs cultivés à cause des épandages de boues toxiques issues des stations d’épurations des villes, les poissons d’élevages sont engraissés avec les farines animales, le maïs et le soja à cause de la déforestation du Brésil et de l’Indonésie, on ne peut plus rouler en voiture parce que on se rend responsable de la progression des agro-carburants qui diminue l’espace agricole vivrier des peuples qui ont faim, on va avaler les OGM malgré le désaccord de quatre vingt pour cent des français et l’échec de la loi devant l’assemblée nationale... ...ah qu’il est beau le progrès...

        Mais, pour se rassurer, on doit faire confiance à NS, notre président, qui a promis de se charger personnellement de veiller sur la " GASTRONOMIE FRANCAISE "


      • Lisa SION 2 Lisa SION 7 juin 2008 16:13

        Par Olga le 7 juin 2008 à 14H23 Je sollicite votre avis éclairé sur ce phénomène. Je ramasse les copies dans 2 heures ( un délai supplémentaire est accordé pour les plus lents)... Avez vous écrit..

        Voici ma copie. ( il est quinze heures cinquante...)

        On invite Rockfeller et toute la meute des opportunistes, je veux dire la cour qui lui lèche les bottes, à se réfugier sur la Lune juste avant que la guerre civile n’éclate. On s’épargne ainsi une horrible guerre.

        On l’encourage à emporter tout son OR et à l’installer en panneaux d’un mètres carrés de feuilles d’un micron sur toute la surface de la Lune, et savemment tourné vers nous. Ainsi, les périodes de pleine lune se transformeraient en jounées continues, ce qui nous épargnerait une quantité importante d’éclairages blaffards et ainsi une économie non moins importante d’énergie. La Lune devenant ainsi trente trois fois plus lumineuse qu’aujourd’hui, deux des plus sérieux problèmes de notre monde actuel sont de cette façon définitivement résolus...

        Cette idée lumineuse, en conviendrez vous Olga, m’est venue dans un rève intense, dans ma nuit de Jeudi à Dimanche. i Il est seize heures sept...je ne suis pas des plus lents. Je repasserai mercredi prochain, à seize heures deux, et vais de ce pas me recoucher. A+.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 7 juin 2008 16:15

        UN SEUL ARBRE PEUT FOUTRE LE FEU A TOUTE LA FORET ... !
        par Lisa SION
        (IP:xxx.x4.18.225) le 7 juin 2008 à 16H13

         
        Par Olga le 7 juin 2008 à 14H23 Je sollicite votre avis éclairé sur ce phénomène. Je ramasse les copies dans 2 heures ( un délai supplémentaire est accordé pour les plus lents)... Avez vous écrit..

        Voici ma copie. ( il est quinze heures cinquante...)

        On invite Rockfeller et toute la meute des opportunistes, je veux dire la cour qui lui lèche les bottes, à se réfugier sur la Lune juste avant que la guerre civile n’éclate. On s’épargne ainsi une horrible guerre.

        On l’encourage à emporter tout son OR et à l’installer en panneaux d’un mètres carrés de feuilles d’un micron sur toute la surface de la Lune, et savemment tourné vers nous. Ainsi, les périodes de pleine lune se transformeraient en jounées continues, ce qui nous épargnerait une quantité importante d’éclairages blaffards et ainsi une économie non moins importante d’énergie. La Lune devenant ainsi trente trois fois plus lumineuse qu’aujourd’hui, deux des plus sérieux problèmes de notre monde actuel sont de cette façon définitivement résolus...

        Cette idée lumineuse, en conviendrez vous Olga, m’est venue dans un rève intense, dans ma nuit de Jeudi à Dimanche. i Il est seize heures sept...je ne suis pas des plus lents. Je repasserai mercredi prochain, à seize heures deux, et vais de ce pas me recoucher. A+.


      • pissefroid pissefroid 7 juin 2008 13:27

        Cet article me paraît intéressant et mesuré.

        Néanmoins j’ai du mal à admettre que l’espèce humaine ait une action sur l’évolution du climat. 

         


        • pvdg pvdg 7 juin 2008 17:08

          « j’ai du mal à admettre que l’espèce humaine ait une action sur l’évolution du climat »

          Pourquoi ? Manque d’information ? D’imagination ?

          Mauvaise perception de ce qu’est la terre, de ce que sont 6,5 milliards d’humains ?

          Faites un effort ! D’autres y sont arrivé, il n’y a pas de raison…


        • pvdg pvdg 7 juin 2008 17:35

          Étrange, tout de même, que vous donniez si peu de chiffres, que les plus importants soient absents. Vous donnez ainsi l’impression de leur accorder peu d’importance, alors que sur un sujet de ce genre, TOUT est dans les chiffres.

          Pour commencer, le CO2, aux dernières nouvelle, c’est 0,0384%.

          Mais vous ne dites pas que le chiffre généralement admis pour la vepeur d’eau est 0,3%.

          Vous oubliez de dire que l’on considère généralement que cette vapeur d’eau serait responsable de plus de 50% de l’effet de serre, que les nuages de leur côté seraient responsable de près de 30% de la même chose.

          Mais l’essentiel est ailleurs : ce n’est pas l’effet de serre qui pose problème, c’est son augmentation dramatique en un temps très court !

          Est-ce que l’on a démontré une augmentation récente du taux de vapeur d’eau dans l’atmosphère ? De la couverture nuageuse ?

          En revanche, on sait que le CO2 (ainsi que le CH4, le N20…) ont beaucoup augmenté au cours de l’ère industrielle.

          Or, ces gaz, s’ils sont présent en très petite quantité dans l’atmosphère, moindre que la vapeur d’eau notamment, y persistent beaucoup plus longtemps et ont un effet nettement plus important qu’elle sur leffet de serre.

          Chaque nouveau m3 de vapeur d’eau reste quelques jours dans l’athmosphère. Chaque m3 de CO2 y reste des siècles : ça fait une énorme différence.

          En tenant compte de tous les paramètres, les chercheurs obtiennent un "potentiel de réchauffement global" pour ces différents gaz qui est de 1 (par convention) pour le CO2, de 25 pour le méthane (CH4) et de 300 pour le protox-yde d’azote (N20). Et pour la vapeur d’eau : peanuts, des queues de cerise !


        • Olga Olga 7 juin 2008 14:23

          Est-ce que l’on oublie pas un facteur qui me semble préponderant (ce n’est que mon humble avis) dans ce problème de réchauffement climatique ? La chaleur dégagée (dispersée) directement dans l’atmosphère, par l’activité humaine (sans passer par l’action indirecte du CO2). Par exemple, un moteur thermique a un faible rendement, mais il réchauffe l’air qui l’entoure par la déperdition de chaleur qu’il engendre. Les gaz d’échappement sont également très chauds (peut-être encore davantage avec les pots catalytiques) et viennent réchauffer directement l’air environnant. ( L’ échauffement des pneus, des freins et le dégagement de chaleur du bitume par rapport à une surface enherbée équivalente, sont également des sources directes de réchauffement)

          Si on cumule toutes ces sources directes de réchauffement ( chaleur du moteur + chaleur des gaz d’échappement + freinage +...), au niveau mondial, pour les motos, scooters, voitures, camions, tracteurs, avions, bateaux, on doit obtenir un dégagement de chaleur prodigieux, avec un effet "réchauffant" direct sur l’atmosphère qui nous entoure. Et si on y ajoute la chaleur dégagée par les bâtiments mal isolés et par les activités industrielles, le chiffre doit être encore plus impressionant ( est-ce que cette quantité de chaleur est calculable ?).

          Donc, pour moi le réchauffement de ces dernières années = d’abord la chaleur directe dégagée par l’activité de l’homme + la chaleur indirecte provoquée par les gaz à effet de serre (+ cycles solaires et positionnement de la terre, si on parle de la modification du climat sur une période beaucoup plus longue)

          Elle est pas pertinente mon équation ? L’action des gaz à effet de serre est peut-être même négligeable par rapport au réchauffement directe.

          Je sollicite votre avis éclairé sur ce phénomène. Je ramasse les copies dans 2 heures ( un délai supplémentaire est accordé pour les plus lents)...


          • aye 7 juin 2008 15:10

            Toutes ces énergies dissipées sont très faibles par rapport à l’énergie solaire.

            Combien faudrait-il de centrales nucléaires pour éclaire et chauffer la terre pendant la nuit ?

            L’homme est tout petit sur la terre et dans l’univers.


          • aye 7 juin 2008 15:17

             

            Enfin une analyse sensée.

            Je pense que dans deux ou trois ans, quand le subconscient collectif sera revenu à la raison et aura pris conscience de toutes les conneries qu’ils sont en train de nous faire gober il y aura une révolte.

            Au 07 06 2008 le cycle solaire 24 qui devait être tant dévastateur n’est toujours pas reparti.

             


          • Olga Olga 7 juin 2008 15:40

            aye,

            Oui, mais l’énergie solaire (associée à "l’effet de serre") maintient une température moyenne sur terre (avec des variations de quelques degrés) depuis des millions d’années. Cette énergie n’est pas apparue depuis que l’homme a des activités industrielles. Et la chaleur produite par l’homme depuis quelques dizaines d’années, pourrait être suffisante pour augmenter "légèrement" cette température moyenne. Après, tout est dans le poids de ce "légèrement" : quelques dizièmes de degré ou quelques degrés...

            On peut toujours imaginer que c’est l’énergie du soleil envoyé vers la terre, qui augmente ces dernières années, mais il me parait dangereux de considérer le poids de l’homme comme négligeable, si un dérèglement du climat se confirme. On en reparle dans cinquante ans, si vous voulez ...


          • Pierrot Pierrot 7 juin 2008 16:17

            A Olga,

            L’énergie (ou chaleur) émis par l’homme est totalement négligeable (moins d’un million de milliardième) de l’énergie du solei reçue sur terre.

             

            L’augmentation récente des températures des basses couches de l’atmosphère est très probablement due à l’augmentation de la concentration des gaz dit à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2O, O3, CFC, ...) qui absorbent, pour partie, le rayonnement infrarouge (vers 0,1 micromètres) émis par la terre en équilible thermique.

            De même l’énergie interne de la terre due à la radioactivité de l’uranium, thorium du magma... est importante mais négligeable par rapport à celle reçue du soleil.

             

            Le soleil a, bien sur, des fluctuations d’énergies (périodes d’environ 11 ans) mais cela est pris en compte par le GIEC et ne peut pas expliquer une courbe ascendante des températures moyennes de l’atmosphère depuis environ 50 ans.

             

            Bonne journée.


          • HELIOS HELIOS 7 juin 2008 16:32

            Tous les moteurs, tous les coups de frein ;, comme tous les barbecues n’influent pas sur la temperature de l’athmosphère, là il n’y a pas de doute.

            L’energie apporté par le soleil est bien plus importante que ce que nous produisons. Essayez de calculer également la simple energie dégagée par une petite eruption volcanique en comparaison de notre apport de chaleur, ou même en plus simple, un petit orage....

            Lisez cet article pour une idée générale sur les energies mises en jeu et le suivant pour savoir calculer ce a quioi vous avez droit, là ou vous étes (au point de vue energie solaire)

            www.manicore.com/documentation/solaire.html

            www.thermexcel.com/french/program/bilanth1.htm

            Enfin, un petit commentaire sur la presentation de l’auteur. il a oublié un petit détail (si j’ose dire) c’est que la terre en elle même n’est pas comme la lune, une planète morte. elle possede un rayonnement propre, qu’elle diffuse vers l’espace avec celui du soleil qu’elle reflete. La terre n’a pas besoin du soleil pour avoir des "convulsions" thermiques qui peuvent mettre en danger les pauvres micobes que nous sommes a sa surface.

            Toutes choses egales par ailleurs, une variation d’echanges thermiques entre le noyau de la plaenete et sa surface pourrait faire changer la temperature de l’atmosphère de plusieurs degres en tres tres peu de temps. les energies mises en jeu sont considerables, rien a voir a vec nos bricolages !

             


          • Nycolas 7 juin 2008 18:55

            Néanmoins ce qu’avance Olga est valable à une échelle locale. On sait par exemple que chaque grande ville génère une sorte de bulle de chaleur (et de pollution), qui d’ailleurs engendre un micro-climat très localisé, et d’autant plus net que la ville est grande.


          • Rhino 7 juin 2008 19:04

             

            Merci de faire le lien avec les explications avancées par Jean-Marc Jancovici sur son site Manicore.

            Monsieur Jancovici est un expert en matière d’effet de serre et fervent pourfendeur de la thèse de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique de la terre.

             

            Il est intéressant de constater que l’article de monsieur Jancovici commence avec la constatation suivante :

             

            L’énergie solaire reçue par notre bonne vieille terre vaut, en chiffres ronds, environ 10.000 fois la quantité totale d’énergie consommée par l’ensemble de l’humanité. En d’autres termes, capter 0,01% de cette énergie nous permettrait de nous passer de pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium.

             

            Alors je me permettrai d’en déduire qu’une variation de l’intensité du rayonnement solaire de 0,01% équivaudrait à la quantité totale d’énergie produite (et consommée) par l’humanité. C’est dire l’importance fondamentale des variations dans le rayonnement solaire (les cycles solaires) sur notre climat, c’est dire aussi l’insignifiance de l’action de l’homme sur le climat.

             

            Vu sous cet angle il me semble qu’il y a contradiction entre la thèse que défend monsieur Jancovici aujourd’hui et son affirmation citée ci-dessus.

             

            Est-ce un hasard que nous trouvons cette même contradiction entre les CO2 sceptiques et les supporteurs de la théorie d’Al Gore ?


          • Rhino 7 juin 2008 19:25

             

             

             

             

            Merci de faire le lien avec les explications avancées par Jean-Marc Jancovici sur son site Manicore.

            Monsieur Jancovici est un expert en matière d’effet de serre et fervent pourfendeur de la thèse de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique de la terre.

             

            Il est intéressant de constater que l’article de monsieur Jancovici commence avec la constatation suivante :

             

            pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium

             

             

            Alors je me permettrai d’en déduire qu’une variation de l’intensité du rayonnement solaire de 0,01% équivaudrait à la quantité totale d’énergie produite (et consommée) par l’humanité. C’est dire l’importance fondamentale des variations dans le rayonnement solaire (les cycles solaires) sur notre climat, c’est dire aussi l’insignifiance de l’action de l’homme sur le climat.

             

            Vu sous cet angle il me semble qu’il y a contradiction entre la thèse que défend monsieur Jancovici aujourd’hui et son affirmation citée ci-dessus.

             

            Est-ce un hasard que nous trouvons cette même contradiction entre les CO2 sceptiques et les supporteurs de la théorie d’Al Gore ?

            L’énergie solaire reçue par notre bonne vieille terre vaut, en chiffres ronds, environ 10.000 fois la quantité totale d’énergie consommée par l’ensemble de l’humanité. En d’autres termes, capter 0,01% de cette énergie nous permettrait de nous passer de


          • jcm jcm 7 juin 2008 21:14

            Làààààà.........

            Faites remplacer la moquette par du carrelage !

            Le temps de le rouler vous laissera peut-être celui de réfléchir...


          • aye 8 juin 2008 02:48

            Les cycles du soleil sont observés depuis très longtemps (taches solaires).

            C’est du concret, ça se voit.

            Plus le nombre de taches est important et (en racourcissant) plus l’activité du soleil nous réchauffe.

            Il se trouve que notre soleil donne l’impression de faire grève en ce moment.

            Les taches du nouveau cycle ( cycle 24 ) auraient du apparaitre depuis plus d’un an, et toujours rien ou presque.

            Les observations faites depuis plus de 250 ans disent que si les taches ne sont pas importantes et qu’elles commencent tard alors nous allons plutôt vers un petit refroidissement ou au moins vers la fin d’un réchauffement.

            si tu veux plus de renseignements postes moi et je te donnerai tout ce que j’ai comme liens interressants.

             

             


          • aye 8 juin 2008 10:21

            Pour olga

            La grande arnaque sur le réchauffement climatique.
            Vérifiez vous-même l’état de la banquise de l’arctique à l’aide des
            photos satellite depuis 28 ans.

            http://igloo.atmos.uiuc.edu/cgi-bin/test/print.sh?fm=09&fd=12&fy=2007&sm=05&sd=12&sy=2008

            Pour aller plus loin dans votre quête de la vérité :

            http://www.mediaterre.org/scientifiques/actu,20080417070500.html

            http://www.pensee-unique.fr/index.html

            http://www.climat-sceptique.com/article-2684308.html

            http://www.notre-planete.info/actualites/actu_447.php

            http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm#activite

            http://www.spcm.org/Journal/spip.php?breve12053

            http://video.google.com/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr

            Pensez bien à vérifier sur le web tous les mensonges racontés par les
            journaux télévisés .


          • Olga Olga 8 juin 2008 10:23

            @HELIOS, Pierrot, Aye,...

            Quelques commentaires insistent sur le fait que l’énergie (la chaleur) provenant de l’action humaine est infime par rapport à l’énergie provenant du soleil. C’est une évidence. Mais on ne compare du tout la même chose.

            L’action du soleil est de diffuser une quantité d’énergie vers la terre à chaque instant, pour que la terre garde une température moyenne quasiment constante ( disons 15°C, c’est juste pour avoir un ordre de grandeur). Sans son action la terre serait très froide (disons -200°C, c’est là aussi une approximation pour donner un ordre de grandeur). Pour résumer, le soleil diffuse de manière constante une quantité d’énergie qui permet d’avoir une température moyenne de 15°C au lieu de -200°C. c’est donc bien une quantité gigantesque par rapport à ce que produit l’homme.

            L’action de l’homme pour provoquer un réchauffement du climat est d’un tout autre ordre. Puisque ce réchauffement consisterait à provoquer une augmentation de la température moyenne de 3 ou 4°C sur une période de disons 2 siècles. De 1900 à 2100, la température moyenne passerait de 15 à 18 ou 19°C. L’action de l’homme (chaleur dégagée par l’activité humaine + gaz à effet de serre + déforestation...) n’a donc rien de comparable avec celle du soleil.

            Le soleil = un gigantesque chauffage avec un thermostat réglé sur 15°C (pour chauffer une planète qui serait à -200°C sans lui, c’est une approximation pour donner une grandeur d’ordre) qui diffuse son énergie à chaque seconde. (Donc = Energie diffusée à chaque instant pour un différentiel de température de 215°C).

            L’action de l’homme pour entraîner un réchauffement du climat
            = chaleur dégagée par son activité + gaz à effet de serre, sur une période de 200 ans, pour monter la température de quelques degrés. (Energie diffusée sur 200 ans pour un différentiel de température de 3°C).


            La quantité d’énergie diffusée par l’homme est donc infime par rapport à celle du soleil. Mais,
            la quantité d’énergie nécessaire pour réchauffer l’atmosphère de 3°C en 200 ans est elle aussi infime par rapport à celle du soleil.

            Il semble donc difficile de considérer le poids de l’homme comme négligeable dans le réchauffement climatique, seulement parce que la quantité d’energie qu’il produit est minime par rapport au soleil (on ne compare pas les mêmes choses).


          • bermag 9 juin 2008 14:52

            j’ai mis un petit commentaire par rapport à Jancovici.


          • Deneb Deneb 7 juin 2008 15:41

            N’étant pas spécialiste dans le domaine, une idée, peut-être loufoque m’est venu à l’esprit : Un peu de la science-fiction. On hisse dans la stratosphère d’enormes plateformes couvertes d’une couche photovoltaique, à l’aide d’un gas plus lèger que l’air. Elles seraient ancrés sur la terre à l’aide d’un très long cable servant aussi pour la recupertion de l’energie produite. Vu qu’à cette altitude il y a des courants constants, on pourrait aussi embarquer quelques eoliennes. Mon idée est evidemment impossible avec les matériaux classiques. Mais à l’ére des nanotechnologies, les matériaux ultra-lègers et ultra-solides deviennent possibles. Ces centrales éoliennes et photovoltaiques dans la stratosphère pourraient aussi jouer un role dans la régulation de l’ensoleillement, donc, de la temperature.


            • Pierrot Pierrot 7 juin 2008 16:06

              Pourquoi pas, mais non réaliste actuellement car aucune éolienne ni autre matériaux ne résisteraient aux forts courants "jets streams".

              Les cables sont aussi non réalistes.


            • HELIOS HELIOS 7 juin 2008 18:59

              Et est-ce que ceux qui vont être dans l’ombre, des celleules dessous vont être contents ?... tiens on les deplacerait au gré de nos envie politiques... un coup sur l’irak, un coup sur la colombie....


            • Pierrot Pierrot 7 juin 2008 16:04

              Article intéressant malgré certains manques de connaissances.

              L’évolution climatique n’est pas seulement mesurée par l’analyse de l’eau piègée dans la glace anciennes et les mesures directes des températures mais aussi par :

              - la mesure des cernes des arbres (historiques sur quelques millénaires),

              - fond historique, local certes, mais très nombreux (chroniques, moisons, avancée et reculs de glaciers ...).

              Par ailleurs l’effet de serre ce n’est pas dû uniquement à H2O et au CO2 qui absorbent le rayonnement infra rouge (vers 0,10 micromètres) émis par la terre, mais aussi le CH4 (molécules dont le PRG à 100 temps est 23 fois plus important que le CO2), le N2O ecore pire, le SF6, les CFC (chlorofluorocarbures) et à un degré moindre les HCFC (hydrochlorofluorocarbures), l’ozone O3 etc.

              L’influence du CH4 est toujours minoré par les journalistes car ils se contentent de citer le PRG 100 : pouvoir de réchauffement équivalent à 100 ans car certains ne se préoccupent que de la température en 2100, mais pas en 2020 ou 2030) mais si on prend en compte le PRG à 20 ou 30 ans le CH4 devient majoritaire dans l’effet de serre global.

              Or la concentration de ce gaz augmente rapidement dans l’atmosphère.

              L’effet des polluants aérosols solides est plutot globalement négatif par absorbtion du rayonnement solaire incident.

              Bonne journée


              • tvargentine.com lerma 7 juin 2008 16:47

                Entièrement d’accord avec vous sur un discours véhiculé par des récupérateurs du bizness et de la politique.

                Derriere nous voyons bien le vide complet et le discours rampant de la religion qui consiste à faire croire que l’homme est responsable : LA CULPABILITE

                Encore bravo pour votre article

                 

                 

                 


                • Forest Ent Forest Ent 7 juin 2008 16:54

                  Je ne connais rien à ce sujet. Je n’ai pas d’opinion sur les gaz qui contribuent le plus à l’effet de serre, ni leur origine.

                  J’ai pourtant une certitude intuitive, confortée par la lecture de "collapse" de J Diamond, qui affirme que toutes les civilisations qui ont disparu après avoir surexploité leurs ressources naturelles ont à un moment pratiqué une déforestation excessive. Je ne saurais pas trop expliciter cette intuition, mais elle consiste un gros à penser qu’il y a un certain équilibre à atteindre entre la flore, la nature et l’humidité des sols, la composition de l’air, et que les principaux risques sur "l’environnement" sont la déforestation et les pollutions.

                  Sous licence poétique, Saruman ne peut pas impunément détruire la forêt de Fangorn. Il s’y trouve plus que ses objectifs à court terme ne peuvent embrasser.

                  Désolé pour l’intervention d’un amateur non éclairé.


                  • Polemikvictor Polemikvictor 7 juin 2008 18:00

                    Une petite variation dans un sens risque de générer une variation encore plus grande et non pas un retour à l’équilibre .

                    Il semblerais qu’un consensus se dessine autour de l’existance d’un réchauffement golbal : recul des glaciers en zone tempérée depuis au moins 3 siècles, fontes de glaces polaires au nord depuis quelques déennies et réchauffement des zones subartiques.

                    Une élévation de température de faible amplitude, je ne mets pas de chiffres je veux rester dans le qualitatif, va générer une augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphere à humidité relative identique, un accroissement du CO2 par augmentation de l’activité biologique et peut etre un dégagement massif du méthane contenu dans le permafrost. .Cela imposerat une augmentation supplementaire de la temperaturequi elle meme amplifierais le phénomene de départ, jusqu’a un point d’équilibre qu’on ne connait pas et pas nécéssairement compatible avec la vie humaine sur la planète.

                     


                    • jcm jcm 7 juin 2008 18:04

                      @Rhino : n’auriez-vous pas pu vous renseigner un peu avant d’écrire ?

                      Le commentaire de Pierrot vous éclaire sur la raison pour laquelle il sera souvent question du CO2 : c’est une commodité de langage pour évoquer l’ensemble des Gaz à Effet de Serre ou GES au travers d’une équivalance assez bancale mais parlante.

                      En lisant "Effet de serre : n’oublions pas le méthane !" vous aurez quelques éclaircissements de plus au sujet du « potentiel de réchauffement global » (PRG).

                      A lire également : " Le plus fort de taux de CO2 depuis 800 000 ans"

                      Vous écrivez : "Par ailleurs faut-il rappeler que la terre ... ne ressemble en rien à une serre dans le sens stricte du terme, c a d un espace fermé avec une vitre permettant la lumière du soleil d’entrer, de chauffer le sol, empêchant tout échange thermique avec son environnement extérieur.".

                      Détrompez-vous une serre n’empêche pas tout échange thermique avec l’extérieur, c’est en fait une enceinte très mal isolée avec une forte perméabilité thermique, et l’analogie de la Terre avec une serre est bien la meilleure que l’on ait trouvé.

                      Votre critique de cette analogie n’a vraiment rien de convaincant !

                      Sur les questions de modélisation je vous invite à lire : "A propos du Dérèglement Climatique" et sur l’influence du soleil : "Cycle solaire et réchauffement climatique".

                      Une fois fixé sur l’influence du soleil vous pourrez prendre connaissance de l’accroissement annuel des émissions de GES : "Evolution préoccupante du taux de CO2 présent dans l’atmosphère".

                      Vous devriez aussi vous renseigner sur ce qu’est vraiment le GIEC, sur la nature des travaux qu’il effectue et sur les conditions dans lesquelles s’établissent ses fameux "Rapports".

                      Ils sont le résultats de tractations dans lesquelles interviennent de nombreuses instances, parmi lesquelles des gouvernements avec de fortes oppositions de l’un à l’autre.

                      Il est en général très difficile d’obtenir un consensus et les oppositions ne se limitent pas à des désaccords Nord/Sud.

                      Vous trouverez sur le Net des documents sur ces tractations qui vous montreront que vos soupçons d’un complot des pays industrialisés ne peut pas vraiment tenir.

                      Par ailleurs vous n’avez peut-être pas suffisamment écouté les scientifiques qui ont participé aux travaux du GIEC, et trop accordé d’importance à la presse : ces scientifique ont des doutes et en ont fait état, cependant ces doutes ne sont peut-être pas ceux que vous croyez...

                      Pour en savoir plus à ce sujet : "Realclimate" (c’est en anglais, très intéressant, mais il faut lire les articles ET les commentaires auxquels participent des auteurs).

                      Par ailleurs vous avez mal interprété ce qu’est l’empreinte écologique, qui n’est pas la surface nécessaire pour "réparer" mais pour "produire"...

                      Je crains qu’il y ait parfois un peu de confusion entre "journalisme citoyen" et "élucubrations personnelles", cela se résoudrait peut-être par un travail de documentation... ?


                      • Corbeau 7 juin 2008 18:09

                        Vous êtes un très gentil "militant ecologique" et vous avez ma sympathie... mais vous êtes aussi étrangement naïf et vous étalez un peu rapidement et gratuitement des hypothèses qui ont été très soigneusement étudiées par de nombreux spécialistes avant vous.

                        Je voudrais donc simplement rappeler aux lecteurs d’Agoravox que le dernier rapport du GIEC est actuellement LE document de référence : il s’agit d’un consensus sur ce qui est considéré comme établi scientifiquement sur l’évolution de notre climat et ses causes par l’ensemble des experts au monde, dans toutes les disciplines et de façon indépendante des intérêts économiques et politiques.

                        Ne spéculez pas sans avoir étudié d’abord ce rapport, très complet et très argumenté, qui a demandé beaucoup de tarvail à ceux qui l’ont élaborés.

                        Malheuresement, il est difficilement à lire pour des non-scientifiques, c’est vrai, et il est regrettable que trop peu de journalistes soi-disant spécialistes aient si peu étudié ce rapport avant d’écrire trop vite n’importe quoi.

                        Pour une version synthétique et accessible à tous, ainsi qu’il a été rappelé dans un post plus haut, allez sur le site de Jean-Marc Jancovici (www.manicore.com), ou lisez ses livres.

                        Après vous aurez des bases sérieuses et chiffrées pour discuter.

                         


                        • aye 8 juin 2008 10:26

                           

                          Le rapport du GIEC est politique pour servir certains intérêts.


                        • Bulgroz 7 juin 2008 18:39

                          Diable, ça fait beaucoup de monde qui se trompe, heureusement que notre auteur est là pour rétablir la vérité.

                          Si Rhino (Schiltigheim), Militant écologique, a raison, il faut vite le dire aux Nations Unis qui ont fixé des objectifs de réduction de gaz à effet de serre dont le CO2.

                          Goal 7 : Ensure Environmental Sustainability

                          28 Carbon dioxide emissions per capita (UNFCCC, UNSD) and consumption of ozone-depleting CFCs (ODP tons) (UNEP-Ozone Secretariat)

                          http://www.unmillenniumproject.org/goals/index.htm

                          et la banque mondiale et le FMI ne financeront rien qui n’aille pas dans le sens de cet objectif.

                          A l’Université de San Diego, aussi, qui traite d’ignorants ceux qui ne font pas la connection entre le taux de carbone mesurés dans les carottes glaciaires et les températures observées depuis quelques années.

                          « Only extreme skeptics, or the ignorant, would seriously question a connection between these two facts. « 

                          http://earthguide.ucsd.edu/virtualmuseum/climatechange1/03_2.shtml

                          Bon, maintenant qu’on sait que le CO2 n’est responsable de rien, le prochain article de notre ami militant écologique sera « le nucléaire, ça sert à quoi ? »

                           C’est comme cela, que la miss Voynet justifie que l’Allemagne est en bien meilleure position que la France sur le plan énergétique, l’Allemagne émet 2 fois de plus de dioxide de carbone que la France grace à sa production d’électricité au lignite et a en projet 40 nouvelles centrales à charbon.


                          • Plus robert que Redford 7 juin 2008 19:18

                            Commentaires mesurés

                            C’est marrant, j’attendais davantage de volées de bois vert destinées à l’auteur pour avoir osé défier la doxa ambiante sur le réchauffement climatique.

                            On devient vachement raisonnables dans la discussion, dis donc !


                            • Manu Manu 7 juin 2008 19:51

                              Même si je ne partage pas toutes les affirmations de cet article, il y en a une que je soutiens et que j’essaye régulièrement de diffuser autour de moi. Je n’aime pas la notion de lutte contre le réchauffement climatique. S’il s’agissait d’un refroidissement, ne faudrait-il rien faire ?

                              En fait, il me semble qu’il faut surtout lutter contre la pollution (ou tout au moins faire notre possible pour la minimiser, car n’oublions pas qu’il n’est pas possible de ne pas produire de déchets). Ça me semble bien plus pertinent !


                              • aye 8 juin 2008 10:34

                                Beaucoup plus proche de la vérité  !!!!!!!!!!!!!

                                Tout à fait d’accord.

                                Il faut se battre pour lutter non pas contre le réchauffement mais contre la désinformation.

                                Et en ce moment elle touche tous les domaines.

                                 


                              • melanie 7 juin 2008 22:10

                                 

                                 

                                Les scientifiques du GIEC sont manifestement très en dessous de la réalité de l’emballement climatique planétaire, et de la possibilité extrêmement proche d’un basculement climatique irréversible, pour une bonne raison : Leur conclusions sont soumises à consensus et à pressions gouvernementales pour limiter les impacts économiques de conclusions trop alarmistes.

                                L’érosion de la biodiversité est actuellement multifactorielle et l’un sinon le premier facteur en est l’introduction d’espèces invasives, le second la destruction de l’habitat, et le troisieme le rechauffement inexorable de la planète.

                                Actuellement les modèles du GIEC sont dépassés par l’accélération accrue du rechauffement et à un système complexe lié à la diminution de la capacité d’absorbtion de GES par les océans, dont l’océan austral-, la fonte accélérée des calottes glacières et donc la modification de l’albédo- la capacité de refléchisselment de la mer sombre étant 80 % moindre que celle des glaces artiques ou antartiques - et l’augmentation ininterrompue des emissions antropiques notamment liées aux pays émergents dont la Chine - qui met en route chaque jour une centrale à charbon - et l’Indonnésie qui par la déforestation massive - liée en partie à la plantation de palmiers à huile au bénéfice de l’agro-alimentaire occidental- de forêts primaires de tourbières est devenue le troisième emetteur à gas à effet de serre derrière les USA et la Chine.

                                L’hypothès CO2  ? ce n’est pas une hypothèse, mais une conjonction d’observations et de mesures de plus en plus précises qui hélas ne font que valider les première correlations statistiques issues des carottages de l’équipe du professeur Lorius, entre taux de CO2 et températures observées dans les millions d’années nous ayant précédés.

                                Cela n’a rien d’approximatif, ni d’hypothétique, c’est actuellement l’état d’une planète qui ne peut plus absorber l’excès permanent et accéléré d’activités humaines génératrices de gas à effet de sere issus de la combustion fossile, l’agriculture - les rizières étant un émetteur majeur de méthane avec l’élevage bovin - et la déforestation.

                                Les facteurs sont si multifactoriels et complexes et hormis le cumul d’observations de biologistes, écologues, climatologues, océanologues, qui malheureusement ne sont qu’observateurs et non partie prenantes , je ne sais pas qui peut actuellement écrire un papier un peu synthétique de l’état des lieux.

                                Sur certains portails spécialisés, les nouvelles observations s’enchainents, toujours plus pessimistes, alors même que les mesures prises, sont cosmétiques en regard des enjeux.

                                Vous parlez d’empreinte écologique : Avez-vous calculé la votre  ???

                                Je l’ai fait , de nombreuses fois en ligne sur le site de WWF : 

                                Je mange bio,local - AMAP- j’utilise des ampoules basse consommation, je n’ai pas de voiture - et c’est un calvaire... !!-, je ne possède par d’écran plasma - très consommateur en énergie-, je n’utlise pas l’avion, mais circule en Tram et en train, je mange peu de viande, achète du coton biologique - 25 % de la consommation totale des Pesticides sur la Planète-, habite dans le Sud et me chauffe très peu - au Gaz..-, mange très peu de viande rouge - très consommatrice en énergie pour produire des protéines animales à partir de protéines végétales -..., je recycle le papier, le verre et achète en vrac....BREF, je suis une bonne écocitoyenne... et vous savez quoi ???

                                 

                                Mon empreinte écologique est telle que si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 1 planète et demie...CQFD ; Nous sommes beaiucoup trop nombreux sur cette planète qui ne peu supporter, sauf à vivre comme au néolithique,autant de population humaine consommatrice d’énergie, de ressources et émettrice d’autant de pollutions.

                                Il est manifeste que le mode de vie occidental n’est pas généralisable et plus encore qu’à ce rytme de destructions de ressources vitales, et de desertification - par destruction des terres arables - de la planète, la population humaine n’arrivera pas à 9 millirds d’individus.

                                Pour boucler - même pas - le tableau, sachez le principal facteur de destruction en marche est l’acidification des océans observée sur tous les océans du globe, qui met à mal la construction des massifs corraliens - et donc facilite les ouragans - la construction des coquilles de microplancton et celle des crustacés et à terme la respiration des poissons.

                                Que les techniques mises en place , actuellement, partout dans le monde de dessalinisation, pour pallier au manque d’eau est une catastrophe qui salinise les effluents rejettés et acidifie gravement les bassins océaniques concernés.

                                Il s’avère donc que la conjonction de facteurs multiples se cumulant façonne une planète diablement plus complexe que celle que vous decrivez qui ressemble un peu à ce qu’on en disait dans les années 70.

                                 

                                Je vous conseiile d’aller voir les sites www.actuenvirommement.fr , www.notreplaneteinfo.fr, www.lejournaldelenvironnement.fr

                                contreinfo.info/article.php3 , et le site www.contreinfo.fr , les articles de Courrier International sont aussi très instructifs

                                J’ai tendance à penser que tout "militant écologiste" devrait avant toute chose possèder une formation en biologie voir en écologie pour être crédible.Ou tout au moins avoir mis le nez dans les écrits de spécialistes , type Gille Eric Serallini pour les OGM.


                                • jcm jcm 7 juin 2008 22:37

                                  Globalement d’accord avec ce commentaire à l’exception de la consquence du dessalement de l’eau de mer.

                                  La saumure contient plus de sel que l’eau de mer, mais son pH n’est pas modifié.

                                  Quand vous salez une eau de cuisson vous ne l’acidifiez pas, vous la salez seulement !

                                  Si la saumure provoquait une augmentation de l’acidité, que faudrait-il dire de l’évaporation naturelle de l’eau de mer, qui est une réalité et qui affecte des volumes autrement plus importants que ceux que l’on traite pour obtenir de l’eau douce ?

                                   


                                • melanie 7 juin 2008 23:29

                                  @jcm

                                   

                                  C’est faux pour l’évaporation qui n’affecte par le volume des océans ou tout au moins absolumment pas le PH :

                                  Ce n’est pas l’évaporation qui est à craindre mais la dilatation lié au rechauffement des eaux océaniques , un des facteurs principaux de la montée des eaux que l’on peut dores et déjà observer au niveau des rizières d’Asie - Vietnam notamment-où la montée des eaux salinise les rizières et les rend impropes à toute culture.

                                   


                                • Iren-Nao 8 juin 2008 03:03

                                  Chere Melanie

                                  Vous voyez bien que la Nature dans sa grande sagesse s’occupe de reguler, toutes ces merveilleuses catastrophes auquelles nous participons chaque jour nous menent tres rapidement a des suppressions massives d’humains qui sont il faut bien le dire le cancer de la planete.

                                  On pourrait parler de chimio spontanee....

                                  Vous verrez (quoique ce soit peu probable) que quand on aura degraisse la terre de qq milliards de con-sommateurs tout rentrera dans l’ordre, cela aussi fait partie des cycles naturels et de toute facon figurez vous des 6 ou 7 milliards que nous sommes presentement il ne restera pas bezef d’ici 50/60 ans...

                                  Plus haut qq citait l’excellent Jared Diamond et "effondrement" j’en retiens surtout que les champions de la duree sont sans conteste les Papous, des gens dont les moeurs sont des plus choquantes qui s’habillent peu mais de facon assez rigolote et se boulotent un peu entre eux en depit des consignes de l’ONU, bref des sauvages...

                                  Il leur restent une bonne chance d’etre encore la apres nous, ce ne serait que justice.

                                  Selamat Malam

                                  Iren Nao


                                • pvdg pvdg 8 juin 2008 01:22

                                  Étrange, tout de même, que vous donniez si peu de chiffres, que les plus importants soient absents. Vous donnez ainsi l’impression de leur accorder peu d’importance, alors que sur un sujet de ce genre, TOUT est dans les chiffres.

                                  Pour commencer, le CO2, aux dernières nouvelle, c’est 0,0384%.

                                  Mais vous ne dites pas que le chiffre généralement admis pour la vepeur d’eau est 0,3%.

                                  Vous oubliez de dire que l’on considère généralement que cette vapeur d’eau serait responsable de plus de 50% de l’effet de serre, que les nuages de leur côté seraient responsable de près de 30% de la même chose.

                                  Mais l’essentiel est ailleurs : ce n’est pas l’effet de serre qui pose problème, c’est son augmentation dramatique en un temps très court !

                                  Est-ce que l’on a démontré une augmentation récente du taux de vapeur d’eau dans l’atmosphère ? De la couverture nuageuse ?

                                  En revanche, on sait que le CO2 (ainsi que le CH4, le N20…) ont beaucoup augmenté au cours de l’ère industrielle.

                                  Or, ces gaz, s’ils sont présent en très petite quantité dans l’atmosphère, moindre que la vapeur d’eau notamment, y persistent beaucoup plus longtemps et ont un effet nettement plus important qu’elle sur leffet de serre.

                                  Chaque nouveau m3 de vapeur d’eau reste quelques jours dans l’athmosphère. Chaque m3 de CO2 y reste des siècles : ça fait une énorme différence.

                                  En tenant compte de tous les paramètres, les chercheurs obtiennent un "potentiel de réchauffement global" pour ces différents gaz qui est de 1 (par convention) pour le CO2, de 25 pour le méthane (CH4) et de 300 pour le protox-yde d’azote (N20). Et pour la vapeur d’eau : peanuts, des queues de cerise !


                                  • ze_katt 8 juin 2008 19:31

                                    La vapeur d’eau ne persiste pas longtemps dans l’atmosphère, mais elle se renouvelle de façon permanante sinon il n’y en aurait plus au bout d’un moment. Ce qui compte, c’est pas combien de temps le gaz reste dans l’air mais combien il y en a heure par heure.


                                  • Gilles Gilles 8 juin 2008 08:28

                                    Incroyable que tant de monde n ’arrive pas encore ne serait ce qu’à comprendre un minimum le problème de ces changements climatiques annoncés

                                    Ce qui est dramatique aujourd’hui se sont les changements climatiques BRUTAUX, c’est à dire, une augmentation élevée du taux de gaz a effets de serre en un espace de temps trés court. De plus ces gaz perdurent des siècles et leurs pires effets ne se feront sentir que dans quelques décénnies

                                    Ceci dit des changements climatiques brutaux la Terre en a vécu déjà pas mal. Le taux de CO² et de Méthane a aussi fortement varié à travers le dernier ère, le niveau des océan a énormément fluctué...on a même eu des périodes glaciaires dites donc et des périodes caniculaires avec des palmiers aux pôles !

                                    Alors, pour suivre les arguments de ces septiques, tout ça est naturel etr les causes sont multiples (cycle solaire, orientationd e l’axe, pet d’ET...)...pourquoi en faire un fromage ? La Terre s’en remettra bien sûr. Dans 50 000 ans tout ceci sera oublié et l’écosystème reconstruit....les espèces vivent et meurrent , tout ça est NORMAL

                                    Mais l’homme lui que deviendra t-il ? Dans 100, 200, 500 ans ? Car en fait ce n’est pas la Terre qui risque de crever, mais l’homme , ainsi que quelques espéces animales...mais la biodiversité les remplacera par de nouvelles)

                                    Alors privilégier une fuite en avant au prétexte qu’on ne sait pas pour sûr, que c’est déjà arrivé voici xxxx milles ans, que c’est injuste vis à vis des indiens et chinois.......c’est être particulièrement con et preuve que si els hommes pensent ainsi, ils méritent leur disparition annoncée.


                                    • Jean Philippe Demont-Pierot DEMONT-PIEROT 8 juin 2008 16:39

                                      Agoravox par l’intermédiaire du Flambeau ayant fait paraître un entretien sur mon roman "Réchauffement Cliamtique" dans bon nombre de scènes se passe en Birmanie , concernant la présence de Total là-bas , je me permets de vous faire lire un extrait de l’un des dialogues du Nicolas Renan, personnage principal du livre et climatologue de profession. Il semble approprier à ce débat :

                                       

                                      J.P.Demont Pierot 

                                      http://demontpierot.wordpress.com/

                                      - Je vais quitter mon job et les plateaux TV. Mais avant, je solderai quelques comptes. J’ai lu ton dossier, édifiant... Puis après, peut-être donner des cours en fac ou écrire et expliquer la part de foutaises de l’agitation autour du réchauffement climatique, comme par exemple, sauver la planète, ce n’est certainement pas la volonté de sauver les hommes, mais garantir la survie des business. Je ne suis pas loin de penser que la terre pourrait s’en tirer toute seule avec sa propre logique, sans notre volonté délétère et les milliards de dollars que l’on va investir pour en récupérer cent fois plus après. Quelque chose comme ça…

                                      - Tu brûles tout ce que tu as professé depuis une dizaine d’années ?

                                      - Même pas. J’aborde le problème différemment. Je pensais que la terre est malade à cause de nous et qu’il fallait la guérir à tout prix, mais maintenant que je le suis moi-même, je sais que l’on peut vivre avec une maladie et en sortir quelque chose de pas mal. C’est comme si on demandait à mes virus de me guérir de ce qu’ils m’ont infligé.  Alors si la terre est malade, laissons la vivre avec, on en tira peut-être du bien. Les dinosaures, il y a soixante-cinq millions d’années, ont dû, eux aussi, considérer comme une grave catastrophe écologique la chute de la grosse météorite qui bouleversa leur écosystème ! Et pourtant, d’une certaine façon, nous sommes nés de cela.  C’est peut-être léger comme raisonnement mais c’est ainsi que j’entrevois les choses et je veux approfondir ça. J’ai déjà travaillé sur les mouvements migratoires d’ici cinquante ans liés au réchauffement climatique. Cela concernera plus de cinq cents millions de personnes qui devront quitter les zones trop sèches ou englouties par les mers. Je parlais de catastrophe pour nos économies mais maintenant je ne suis pas loin de penser qu’il faudra ce passage en force pour rééquilibrer la planète et la répartition des richesses. Et cela emmerdera certainement plus les riches que les pauvres qui seront toujours aussi pauvres dans le cas de l’inversement du processus de réchauffement. C’est aussi vrai pour les biocarburants dont je faisais la promotion dans mes conférences. Ce truc, si on les développe, va bouleverser l’agriculture mondiale au détriment des pays les plus pauvres qui auront encore moins de surface pour nourrir leur population. Les gros 4/4 continueront à rouler, mais ce sera au prix de millions de pauvres types affamés. Je n’étais pas stupide au point de ne pas le comprendre, mais cela passait sur le compte pertes et profits…

                                      Il s’arrête un instant et prend une profonde respiration.

                                      - Non, je mesure à présent toute l’hypocrisie de ce qui m’apparaissait comme un choc frontal avec les gros pollueurs, les pétroliers, et mon dada, les déforestations.

                                      - Mais ce n’est pas faire un peu leur jeu ? La pollution, c’est quand même une vraie saloperie !

                                      - Bien sûr et je ne change pas de camp Je ne dis pas non plus que le problème n’est pas réel. Avant je pensais avoir les réponses et je ne crois plus à celles-ci. J’ai un peu suivi à la TV dans ma chambre cette conférence sur le climat à Bali. Tu te rends compte que même les pays les plus puissants ne sont pas foutus de se mettre d’accord entre eux. Seulement des intentions, rien de concret et seulement un vague objectif de 40% de réduction de CO2 dans quarante ans… La réalité est que ce seront les grandes entreprises, le marché quoi !, qui vont faire le travail et à leur unique profit, alors que l’on pourrait en profiter pour faire un vrai rééquilibrage entre les pays les plus pauvres et le plus riches… Bref je pose toujours les mêmes questions, mais je n’ai plus les mêmes réponses.


                                      • gerardlionel 9 juin 2008 09:04

                                        Bien cela semble amuser tant de monde, du plus prétentieux scientifique (C.Allègre) au plus inconnu (notre rédacteur) de s’engager dans des tergiversations sur les causes et origines d’un éventuel changement climatique débuté sous nos yeux, et qui se poursuivra des siècles durant.

                                        Et l’on ratiocine : c’est le soleil ! c’est leco2, c’est la vapeur d’eau, c’est le cul des vaches.... !

                                        Ca vous amuse ! Ca vous fait exister ! Et vous ratez l’essntiel ! Quel est-il cet essntiel ?

                                        Réflechir sur l’impact de l’HUBRIS des humains.Cela vous parait-il anodin ?

                                        -du point de vue économique : la croissance ! toujours plus sans s’inquiéter des conséquences en terme de pollution, de déforestation, de disparition de la diversité des espèces....

                                        -d’un point de vue culturel : "croissez et multipliez, soyez féconds, remplissez la terre..." ! au mépris de tout ce qui pre-éxiste, lieux et autres vivants qui n’ont aucun droit sinon de disparaître pour permettre à notre égoïsme de mieux se déployer !

                                        Comprenez vous ce point de vue que je voudrais défendre ? Peu m’importe le changement climatique et ses causes ! Ce qui m’importe c’est qu’enfin le plus grand nombre est forcé de prendre conscience que ses actes ont des conséquences ! Oh cela se manifeste d’abord par ce petit impact mesquin sur ma petite vie, mon petit portefeuille...mais plus tard je comprendrai que cela me dépasse, que cela concerne toute forme de vie !

                                        Nos modes de vie ont des impacts ! Jusqu’a présent nous n’y avons pas pris garde (sauf quelques précurseurs) mais aujourd’hui, nous voilà le nez plongé dans notre "m....e" !

                                        Plus sur cette terre il y aura de conscience que les humains menacent la vie et la terre, et plus il y aura de chances pour qu’un changement advienne ! (et c’est un pesimiste qui vous parle !) s ; il me semble que dans cette optique, tout fait ventre !

                                        Alors vous comprenez, le co2, le soleil.... smiley


                                        • bermag 9 juin 2008 14:50

                                          Pour Rhino,

                                          J’ai lu que Jancovici était un grand pourfendeur de la théorie du changement climatique lié à l’homme, on a pas dû lire la même chose ou alors nos synapses fonctionnent pas de la même manière, mais il est vrai que Jancovici n’est pas un écologiste vert (il n’est pas contre l’énergie nucléaire) en tout cas il est conseiller auprès du GIEC.

                                           

                                          pour Aye,

                                          j’ai essayé d’aller sur le site de comparaison de la banquise depuis 28 ans, or en 2002 ou 2003 et avant on n’a pas de données très concluantes.

                                           

                                          En tout cas il est certain que le réchauffement n’est pas dû qu’ à l’activité humaine, il y a eu des périodes glaciaires et de réchauffement qui reviennent régulièrement tous les quelques centaines de milliers d’années, dues sans doute au soleil ou peut être au fait que notre système solaire se déplace lui aussi de façon cyclique dans la galaxie, mais on ne peut pas nier que le taux de CO2 accélère le phénomène.

                                          6,3 milliards d’habitants sur terre voulant pour la plupart vivre à l’occidentale, faut pas rêver et avant de s’interesser au changement climatique, il faudrait s’interesser à l’épuisement des ressources.

                                          L’homme n’a pas de prédateur sauf lui même, mais la nature se chargera bien de nous faire comprendre les choses.

                                          Comme disait Jean Rostand " tous les espoirs sont permis à l’homme, même celui de disparaître"

                                           


                                          • damienstras 9 juin 2008 23:59

                                            Jan,

                                            Avec toute la considération que j’ai pour toi, je ne comprends pas la finalité de ton article. En effet, tu emets l’hypothèse douteuse que le réchauffement climatique d’orignie antropique est un concept inventé de toute pièce dans le but de continuer à exploiter les pays en voie de développement (je caricature). Ne crois-tu pas que la thèse que tu défends est un argument pour continuer à se voiler la face, pour continuer à consommer toujours plus ?

                                            Par ailleurs, tu sembles ne pas accepter qu’un gaz qui ait une si faible teneur dans l’atmosphère puisse avoir un effet si important sur la température de la planète. Or, en 1963 Edward Lorenz montrait dans un article intitulé « Predictability : Does the Flap of a Butterfly Wings in Brazil Set of a Tornado in Texas ? » l’importance des conditions initiales dans des problèmes de résolution d’équations différentilelles. L’idée était de montrer qu’une varition infime des conditions intiales pouvait conduire à un modification radicale de l’état du système. Un paramètre tout petit comme le CO2 qui ne représente que 0,038 % des gaz présents dans l’atmosphère pourrait donc être responsable d’une modification importante de la température.

                                            Au delà de ces considérations théoriques, je regrette que tu ne cites pas de travaux de recherche qui te permettraient de confirmer tes hypothèses. Il me semble comme cela a été rappelé dand de nombreux commentaires, que les publications du GIEC, elles, s’appuient sur des travaux de recherche faisant consensus dans la communauté scientifique. En ce qui me concerne, je ne suis pas spécialiste et je ne me permettrai pas de remettre en cause le travail de nombreux spécialistes sans m’être moi-même documenté très sérieusement.

                                            Alors quels peuvent être les autres coupables ? Sur-pêche ? Canalisation des rivières ? Erosion des sols ? Je n’y crois, mais pourquoi pas (encore une fois je ne suis pas spécialiste). Une thèse séduisante a été avancée dans plusieurs commentaires : la variation de l’énergie fournie par le soleil à la terre. Pourquoi pas. Mais où sont alors les études qui montrent le lien de causalité entre hypothèse et augmentation de la température ??? De nombreuses méthodes d’analyses de données sont portant dédiées à ce type de problème (analyse en composantes principales, analyse factorielle,...)

                                            Or, c’est justement ce qui fait la force des publications du GIEC et de la présentation d’Al Gore : des études statisques, basées sur de nombreuses mesures montrent la corrélation importante entre teneur en CO2 et augmentation de la température.

                                            Pour le reste, je pesne que tu as raison : l’action de l’homme est souvent néfaste pour notre planète, pour les êtres vivants qui nous entourent et surtout pour les générations à venir. Là dessus, je crois que tout le monde sera d’accord avec toi.

                                             

                                             

                                             

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