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Les maîtres du Code

 

Le « capital » est « fabriqué par le droit » - et il fait sa loi... Si son accumulation exacerbe les inégalités, l’inflation artificielle des actifs et l’enchaînement de crises à répétition, ces dernières sont toujours payées par ceux qui en sont démunis... La juriste Katharina Pistor livre la petite mécanique implacable de la fabrique du capital en un véritable traité de transmutation, voire de contre-alchimie...

 

L’enfer des populations commencerait-il par une dépossession, exécutée en un tour de passe-passe ingénieux puis finalisée par un tour de vis ? De commencements en recommencements jusqu’au printemps 2023, des populations déboussolées après des décennies d’abondance illusoire et de certitudes infondées découvrent non seulement une faille dans l’édifice social mais aussi une grande défaillance dans le système présumé garantir leurs « droits ». Voilà qu’elles (re)découvrent qu’elles n’ont pas la loi pour elles...

Le terme « défaillance » s’entend aussi comme une « faute commise sous l’effet d’un abandon de toute force morale » : est-on jamais assez vigilant pour préserver ses « droits » présumés – ou s’en inquiéter avant qu’ils ne soient menacés, une fois de plus ? Est-on jamais assez prévoyant pour défendre son socle vital à mesure qu’il se réduit en peau de chagrin ? Chacun se sent-il assez concerné pour éviter la faillite de tous ?

Aujourd’hui, de la voracité insatiable des uns à la dépossession de tous les autres, les gouffres semblent se rapprocher comme jamais pour faire un si « bel abîme » où s’engloutirait toute perspective ultime d’avenir commun. Finalement, tous perdants ?

 

L’empire du droit

 

Katharina Pastor, professeur de droit comparé à Law School (université de Columbia), rappelle que « le capital est codé en droit » selon des « modules » juridiques précis : « Fondamentalement, le capital se compose de deux ingrédients : un bien et un code juridique ». Un « bien » peut être une parcelle de terre ou un bâtiment, une promesse de paiement, un savoir-faire ou une « ligne de code informatique »... Mais, souligne-t-elle, « avec le bon code juridique, chacun de ces biens peut être transformé en capital et ainsi voir s’accroître sa capacité à générer de la richesse pour son propriétaire ». Entendons par « codage » la transcription d’un bien en langue juridique...

Les outils juridiques utilisés pour codifier ces biens demeurent stables dans le déferlement des défaillances passées et à venir puisqu’adossés à la puissance publique. Ce sont les « institutions de base du droit privé » : le droit des contrats, de la propriété, des assurances, des entreprises, des trusts et des faillites – « il s’agit là des modules à partir desquels le capital est codifié ». Ce codage assure priorité, durabilité, universalité et convertibilité aux biens auxquels ils sont appliqués et à leurs propriétaires – quatre attributs créateurs de valeur et générateurs de revenus.

Il se trouve que l’une des stratégies prisées par ces heureux « propriétaires du capital » consiste à préserver leurs « biens » de l’impôt, avec l’aide des « maîtres du code » - des avocats, praticiens du droit et banquiers « généreusement rétribués pour les mettre hors d’atteinte des autorités fiscales des Etats, et ce en s’appuyant justement sur le droit de ces Etats  »... C’est ainsi que ces « institutions », qui ont nourri jusqu’alors la « création de richesses » c’est-à-dire surtout l’expansion des marchés d’actifs financiers, activent aujourd’hui leur défaillance. Les Etats ont soutenu ce codage du capital par le concours de leur pouvoir coercitif : « le capital est lié au pouvoir étatique  »... Voilà cette symbiose « capital-Etat » minée par la désertion fiscale des détenteurs du capital depuis la dérégulation « néolibérale »...

Dans le capitalisme d’Etat comme dans le marché ultra-libéral, ayant opté tous deux pour la dépersonnalisation des échanges en vue du profit exponentiel et enchaîné l’humain à la poursuite d’un « rendement supérieur » au profit exclusif de certains, « ce n’est pas le bien lui-même qui protège son propriétaire et garantit la pérennité de sa fortune, mais son codage ». C’est bien ce codage, souligne Katharina Pistor, qui « crée les conditions favorables au développement d’inégalités durables ».

Mais un « mouvement social » peut-il déserrer l’étau, alors que se tisse la toile d’un capitalisme dit « de surveillance » ou que ne s'abatte la lame d'un totalitarisme bien frontal ? Le principe d’égalité aurait-il, comme « la lettre volée » d’Edgar Poe (1809-1849), été retourné comme un gant ? Voire escamoté par des « fictions juridiques » permettant, grâce à d’habiles techniques de codage, de passer des biens réels comme la terre à des «  biens intangibles, créés par le droit et protégés par des entreprises ou des sociétés-écrans » ? Ainsi des « actifs financiers » ou des « droits de propriété intellectuelle » jusqu’aux « produit dérivés » hautement spéculatifs dont l’hyper-volatilité mine nos sociétés...

Finalement, ce ne serait pas le « processus de production physique » mais le codage juridique, avalisé par la puissance publique, qui permet au capital de créer des richesses : «  Le droit est une puissante technologie d’ordonnancement social », utilisée depuis des siècles pour réaliser des transactions aux montants astronomiques, garanties par l’éventualité d’un « recours au pouvoir coercitif de l’Etat »... Ces privilèges juriques, acccordés à certains intérêts privés transformés en droits, leur permettent précisément d’échapper au « droit commun » et de capter les richesses à leur seul profit en faisant payer leurs pertes de jeu par les autres : « Désormais, la poursuite des intérêts privés ne concourt plus à la réalisation de l’intérêt général ».

Cette iniquité kleptocratique, sans effet de « ruissellement » mais non sans pouvoir de vie et de mort sur les populations, ne devrait-elle pas engager celles-ci à reprendre leur destin en mains ? Juristes et économistes observent la formation d’un « empire du droit, qui ne se limite pas à un seul pays mais s’étend sur toute la planète  » - sur lui « reposent tous les échanges mondiaux, le commerce et surtout la finance, domaine le plus lucratif pour les avocats comme pour leurs clients »... D’évidence, cet empire repose sur l’ingéniosité transmutatoire de son clergé de juristes, alchimistes faiseurs de richesses - ou illusionnistes...

 

Les règles du jeu

 

L’histoire des droits de propriété a commencé par la terre, une ressource tangible qui « existe indépendamment du droit ». Puis le processus de codage s’est étendu à des « actifs » qui n’ont « qu’une existence juridique » (actions et obligations, billets et lettres de change, brevets, droits d’auteur et marques, etc.) avant de capter le « code même de la nature » dans le « nouveau monde merveilleux du capitalisme sans capital ».

En 1852, les frères Emile (1800-1875) et Isaac Péreire (1806-1880) innovèrent par l’invention du Crédit Mobilier, leur permettant de « créer une banque sans argent », c’est-à-dire fondée sur le « refinancement perpétuel de sa dette ». Dès 1856, Karl Marx (1818-1883) prédit dans le New York Tribune son effondrement sous le poids de sa dette – elle se produit dix ans plus tard. Le système des frères Péreire évoque la célèbre « pyramide de Ponzi », du nom de Charles Ponzi (1882-1949), un Américain d’origine italienne qui attira, un demi-siècle plus tard, des investisseurs en promettant des rendements extraordinaires... Si la Banque de France « sauva » la banque Péreire qui assura le « décollage industriel » du Second Empire, bien d’autres acteurs privés (des personnes juridiques too big to fail...) persistent à jouer bien trop gros, depuis, et persistent à miser, en toute impunité, sur leur « inévitable renflouement » par les Etats, poussant le système financier mondial au bord du gouffre – nous y sommes, depuis 2008 pour le moins...

Dans l’intervalle, Ed Pratt, dirigeant de Pfizer Pharmaceuticals, alors l’un des fournisseurs de pénicilline pour les forces alliées durant la dernière guerre, laisse « sa marque sur la protection internationale des brevets américains  »... Et les « brevets générateurs de données » offrent à leurs « propriétaires » un temps d’avance pour « constituer d’immenses bases de données privées, protégées par les lois sur le secret des affaires  » - celles-ci n’ont pas de limite dans le temps... En clair : « désormais, nous sommes menacés de perdre l’accès à nos données et au code de la nature, uniquement pour donner à une poignée de propriétaires d’actifs une nouvelle occasion d’accroître leur richesse, au détriment des autres »...

Après les enclosures sur les terres communes, l’espèce présumée pensante et prévoyante est confrontée à « l’enclosure numérique de la vie sociale, politique et économique ». Puisque « le droit est un code » permettant de transformer un bien en élément de capital, voilà que les « acteurs du numérique » prétendent que « le code est du droit ». Voilà que «  le code numérique menace de remplacer le droit comme principal mode d’organisation des relations économiques et sociales complexes  »... Les « maîtres du code » d’aujourd’hui, les avocats et praticiens du droit, seront-ils remplacés par des « codeurs numériques » ? Finalement, la « modularité du code numérique » peut-elle « donner à une poignée de supercodeurs la possibilité d’établir les règles du jeu pour tout le monde » ?

Pour Katharina Pistor, « nous sommes sur le point de coder le monde, non pas en droit cette fois, mais en chiffres  ». L’espèce est-elle immunisée contre le risque qu’une «  combinaison du code numérique et du code juridique soit mise au service des détenteurs actuels de capital codé en droit » ? Bien évidemment, rappelle Katharina Pistor, pour que « la démocratie l’emporte dans les systèmes capitalistes, les communautés politiques doivent reprendre le contrôle du droit », en évitant d’être « mises en concurrence par les détenteurs du capital » c’est-à-dire en limitant la concurrence fiscale, réglementaire et légale.

Convenant que l’asservissement du droit au capital n’est pas soutenable, elle propose d’autres pistes de réflexion pour un nouveau « contrat social » entre capital et société, dont la connaissance assumée des externalités négatives du capital, la fin de la protection assurée aux instruments financiers hyperspéculatifs, le codage de nouveaux droits – notamment le remplacement des droits de propriété par des droits d’usage conditionnels : « L’alternative à la marchandisation de la société consisterait à repolitiser la vie économique et sociale par le biais d’une transformation des droits, non pas en privilèges durables pour une petite élite, mais en pouvoir d’agir en faveur du progrès » - social, s’entend, selon « la vision que l’on a de l’humain »... Cette vision sera-t-elle, le cas échéant, soutenue par une volonté bien réelle d’en finir avec ce qui accapare le monde voire ce qui se substitue à lui jusqu’à annihiler toute possibilité de vie ?

Katharina Pistor, Le Code du capital – comment la loi fabrique la richesse capitaliste et les inégalités, Seuil, collection « économie humaine », 380 pages, 24,90 euros


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67 réactions à cet article    


  • Étirév 12 mai 2023 08:53

    Il existe un Droit absolu et un droit fictif, c’est-à-dire relatif.
    Le Droit absolu c’est le Droit « non écrit ».
    Le droit relatif, c’est le droit écrit, celui qui est formulé par les législateurs et inscrit dans les codes actuels.
    Le Droit naturel, « non écrit », est celui qui a créé les anciens usages. C’est le Droit tacite d’autant plus certain qu’il est constant, parce qu’il prend sa source dans la nature des choses.
    Or, une société basée sur le « relatif » repose sur une fiction et ne peut aboutir à aucune justice.
    Pendant 2.500 ans l’humanité a vécu sous un régime d’incohérence fait de toutes les folies accumulées, dont Folie de la réglementation de ceux qui se sont crus autorisés à faire des lois, des règlements, des décrets pour diriger la vie des autres, pour leur donner la permission d’agir, la permission d’écrire, la permission de parler, la permission de penser... et même de respirer puisqu’ils ont fait de tous les actes de la vie des prétextes pour prélever des impôts, réduisant l’humanité à l’état d’automates, mus par un réseau compliqué d’ordonnances et sans cesse surveillée pour saisir et punir le moindre écart de cet assujettissement voulu.
    Pour ces puissants du vieux monde, gouverner c’est pressurer, c’est contraindre, c’est réprimer, c’est punir.
    Le monde actuel est un corps social dans lequel la flamme vitale, sans cesse diminuée, va s’éteindre tout à fait si elle n’est renouvelée.
    Le Droit naturel


    • Brutus Grincheux 12 mai 2023 09:22

      @Étirév

      l’article auquel vous renvoyez traite de la morale, pas du droit

      le bien et le mal ne sont pas des notions juridiques

      pour Kant, la morale est un impératif catégorique (tu dois parce que dois), alors que les droit est un impératif hypothétique (si tu veux ceci, tu dois faire cela)
      la morale est le plus souvent liée à une religion (même déiste) alors que le droit est du domaine social (y compris le « droit canon » du clergé sécularisé).


    • lephénix lephénix 12 mai 2023 12:49

      @Étirév
      au-delà des fables assénées par les intérêts dominants, y a-t-il une immanence, un foyer d’évidence naturelle et cosmique où rallumer la flamme vitale ? certaines résonances d’une telle conscience cosmique tisonnent les cendres de notre avenir dérobé mais le feu de vie prendra-t-il avant l’incendie précipité par les nérons ? pendant que certains s’efforcent encore de penser l’impensable et le fossé entre normativité et légitimité, d’autres surjouent leur coup d’avance dans la grande panne de la conscience et le nihilisme a enclenché sa machination infernale...


    • Étirév 12 mai 2023 09:20

      En prenant le contrôle des monnaies, les « puissances d’argent » ont pris le contrôle des économies puisqu’elles étaient en mesure de décider, en toute autonomie et de façon discrétionnaire, de l’affectation des ressources monétaires.
      Pour ceux qui l’auraient oublié, cette vérité a été directement précisée par l’un des fondateurs de l’oligarchie financière : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois ».
      En 1881, le président des États-Unis, J.A. Garfield, élu en 1880 (et assassiné... en 1881), disait : « Celui qui contrôle la monnaie d’un peuple, contrôle ce peuple. ».
      Rappelons enfin, que Thomas Jefferson, Président des États-Unis de 1801 à 1809 et principal auteur de la Déclaration d’Indépendance, avertissait déjà en 1802 : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise ».
      Blog


      • eau-mission eau-mission 12 mai 2023 11:07

        Profonde référence encore une fois.

        Chez mes compatriotes, je sens la soumission au droit assortie de la certitude qu’il y a des failles utilisables le moment venu. Et parfois je me dis que cette soupape permet paradoxalement au pouvoir d’augmenter la pression.

        La judiciarisation de la vie publique aux USA dont on reçoit l’écho, et dont on constate l’arrivée en France à l’occasion de la moindre opération chez un chirurgien finira-t-elle par un rejet général de la Loi ?


        • lephénix lephénix 12 mai 2023 12:36

          @eau-mission
          à force d’être sursollicitée, la soupape est engorgée et l’urgence n’autorise plus les arguties, s’ajoutant à l’inflation normative qui ne peut plus enserrer la réalité la plus élémentaire... on ne met pas le réel en normes, en équations et en boîte...


        • pemile pemile 12 mai 2023 11:30

          En parallèle de ce sujet, je conseille aussi la lecture de « Ruses de riches » de Jean-François Draperi, sur une 5ème révolution du capitalisme (commercial, industriel, managérial, puis financier) en attaquant les domaines du social et du développement durable.

          Ruses de riches. Pourquoi les riches veulent maintenant aider les pauvres et sauver le monde


          • lephénix lephénix 12 mai 2023 12:38

            @pemile
            merci pour le complément d’information bienvenu.


          • charlyposte charlyposte 12 mai 2023 13:08

            @pemile
            Et donc !!!


          • I.A. 12 mai 2023 12:43

            Hmm... très, très intellectuel, tout ça. Loi comme capital ne sont à mon avis que des outils, virtuel pour l’un, matériel pour l’autre (d’où leur complémentarité), qui servent à hiérarchiser la population dans la société.

            Plus pragmatique, j’aurais tendance à dire « les maîtres d’armes » et puis c’est tout.

            Militaires, policiers, voire population armée, les voilà les vrais maîtres.

            D’ailleurs il est des pays où les coups d’État, voire les révolutions, remplacent les élections...


            • lephénix lephénix 12 mai 2023 12:52

              un raccourci de ce qui se joue entre naître et mourir, en l’absence de dépanneurs...


            • charlyposte charlyposte 12 mai 2023 13:04

              @lephénix
              Vivement le SAV obligatoire ! smiley


            • eau-mission eau-mission 12 mai 2023 13:10

              @I.A.

              Intellectuel sans doute, obligatoire à coup sûr ce genre de réflexion.
              Dès qu’on sort des interactions de proximité il devient nécessaire de se mettre d’accord avec les autres sur la formalisation de l’univers commun.

              Ceux qui œuvrent dans la qualité définissent la mission d’« amélioration continue ». Ça donne le tournis mais il faut s’y faire : aucune règle n’est parfaite.


            • eau-mission eau-mission 12 mai 2023 13:11

              @charlyposte

              Je vois un rapport avec mon « amélioration continue » (je n’avais pas vu ton post). Je me trompe ?


            • I.A. 12 mai 2023 13:48

              @eau-mission

              « Dès qu’on sort des interactions de proximité il devient nécessaire de se mettre d’accord avec les autres sur la formalisation de l’univers commun. »

              Oui, dans l’idéal vous avez raison, et c’est d’ailleurs encore ce que prêchent nos fameuses démocraties... Plus fameuses qu’exemplaires, si on veut bien regarder, entre autres choses, les répressions policières et arrestations arbitraires... 

              Gilets jaunes, bassines, manifs contre la réforme des retraites...

              Je ne sais pas, mais ça s’appelle aussi la loi du plus fort, celle que j’évoque dans mon post.

              Nos sociétés occidentales fonctionnent de plus en plus sur du conditionnel, de l’idéal, du mensonge.


            • Xenozoid Xenozoid 12 mai 2023 13:57

              @I.A.

              Nos sociétés occidentales fonctionnent de plus en plus sur du conditionnel, de l’idéal, du mensonge.

              Elles sont déconnectés, c’est ironique,mais tellement vrai ,extrait

              « Leurs bâtiments ont de fausses façades, leur stations de radio et de télévision diffusent de l’air vicié. Ils tuent le temps entant que spectateurs de fausses images.
              Leurs corporations sont coupables de publicité mensongère, et leurs offres d’emploi » ne sont que des opportunités de mauvais traitements meurtriers, un ennui mortel, et la soumission fatale ; ils exigent de vous le respect des échéances, comme pour dresser des tentes dans des camps de la mort. Est-ce que l’impasse justifie les moyens ? Ils habitent les villes mortes et font des faux mouvements, n’allant vraiment nulle part, marchent jour après jour, le même chemin de désespoir. Même leur air est conditionné. Ils vous demandent de donner votre vie pour leur pays, pour leurs religions, leurs économies, vous laissant avec seulement. . . . Leur système est organisé par l’intelligence artificielle et ne fournit que de la réalité virtuelle. Leur culture vous cloue et vous ennui à mort, leur mode de vie est sans vie, leur existence est une impasse permanente. Tout à leur propos pue la mort et le faux. La seule chose qui est insupportable, c’est que rien n’est insupportable »


            • I.A. 12 mai 2023 14:21

              @Xenozoid

              Joli, merci.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 mai 2023 14:29

              Un article complexe, richement commenté. Que dire de plus... Connaissez-vous le chemin du code ? Il vous enserre...


              • lephénix lephénix 12 mai 2023 14:50

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                non, n’en suis pas sûr, même si l’étau est plus que « sensible »...


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 mai 2023 13:54

                @lephénix bonjour,
                 Ce qui est un peu bizarre dans votre billet, c’est que vous semblez poser des bases codées tout en n’utilisant le mot qui les définis. J’ai cherché et n’ai pas trouvé une seule fois, le mot « Bourse ».
                 Tout est dit dans les concepts de la Bourse.
                 L’argent est prêté par ceux qui en ont à ceux qui n’en ont pas.
                 Il y a une seule condition pour que cela marche et c’est basé la confiance dans le marché.et les échanges.
                Confiance en l’argent dans le temps et dans l’espace
                 Quand les emprunts ne trouvent pas de retour sur investissements par des intérêts, c’est la banque route que ce soit dans le secteur privé ou le secteur public.
                 Un Etat ne peut, en principe,. 
                 Pour l’enrayer, il suffit d’augmenter la participation par les taxes. 
                 Pour une société privée, il n’y a qu’à fermer les portes de l’entreprise et chercher un repreneur pas faire faillite suite à une insolvabilité et par manque de capital fourni par les actionnaires. 
                 A voir : « L’Etat doit-il se serrer la ceinture ? » 
                  
                  


              • lephénix lephénix 13 mai 2023 14:29

                @Réflexions du Miroir
                depuis qu’elle ne sert plus à financer les entreprises en charge de créer les grandes infrastructures (transports, initialement...), la bourse n’est plus qu’un écran de fumée pour petits joueurs qui ne fonctionne qu’au bénéfice des grosses mains qui nous font les poches... au mieux, une resucée de la pensée magique, au vu des folles spéculations de jadis sur les bulbes de tulipes, les billets de law, les assignats, etc jusqu’au bank run imminent... la « confiance des marchés » est révolue...


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 mai 2023 14:53

                @lephénix
                 La Bourse est plus que ça. Elle n’a rien de révolu même si cela peut sembler révolu pour vous. Les agences de notations font la pluie et le beau temps.
                 Les Etats empruntent pour payer les dettes sans diminuer le capital emprunté.
                 On parle souvent d’inflation aujourd’hui pour 5%
                 Vous n’avez pas connu probablement les taux d’intérêts qui dépassaient les 12% dans les années 90. 
                 Il faut regarder le PIB par habitant. C’est lui qui est déterminant. 
                 Les ratios comme le PE dans années précédentes peuvent aidéer.
                 Si vous avez regardé ce débat sur ARTE , vous en avez les reflets 
                 La Bourse est surtout prédictive du marché des réalités. 
                 C’est une lutte permanente. 
                 Dans les années 80, j’ai utilisé mon PC pour construire un logiciel de Bourse.
                 Pas d’internet. Donc les cours de Bourse se rentraient à la main.
                 Courbes des, cours, des tendances et toute une suite d’actions à suivre.
                 Même si les obligations (qui ne sont que des prêts) sont en principes plus sures.... à l’échéance des contrats.
                 Les options n’en parlons même pas. Elles ne sont pas aussi facilement accessibles par les particuliers.  
                 Avant cela, il faut lire énormément sur le sujet. Je vous assure. Ce n’est pas de la petite bière.
                 A cette époque, je faisais partie de petits groupes qui suivaient l’évolution des marchés. Les traders suivent cela avec plusieurs ordinateurs devant eux.
                 Il y a des cycles montants et descendants et des sortes extrasystoles avant de donner des tendances.
                 Il n’y a pas de martingales. Pourtant, il y a des gens qui y croient et ce ne sont pas ceux que l’on pense qui s’y sont embourbés.
                 Vous parlez de Ponzi, sans mentionner Madoff.
                 Les bitcoins sont une nouvelle manière d’aborder les problèmes.
                 Il y a déjà des Etats qui s’y sont intégrés dans ces marchés. 
                 Vous voyez, quand je lis que la confiance des marchés est révolue, j’ai une tendance à sourire.  



              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 mai 2023 15:09

                @Réflexions du Miroir les traders sont le poison de l’économie. 


              • lephénix lephénix 14 mai 2023 08:16

                @Réflexions du Miroir
                bonjour
                le système boursier est « prédictif » parce que programmé pour être auto-réalisateur dans un monde de fraude généralisée via la « gestion des informations » par la densification des interactions et interconnexions, « les marchés » devant donner la température comme les « sondages » les « résultats » de « consultations électorales ».. ce système-monde.toujours sur le programme « pile je gagne face tu perds »...donc de la dépossession des populations qui s’ignorent garantes de « la Dette » perpétuelle faite en leur nom pour les asservir et privatiser la planète après destruction des acquis nationaux et des eco-systèmes...
                Ponzi précédant madoff, autant remonter à la source...
                des bulbes de tulipes de 1642 aux « cryptomonnaies » il s’agit toujours de spéculer sur le rien, et même de forer dans le moins que rien désormais sur de sempiternelles et médiocres crédulités et fantasmes d’enrichissement entretenus par les « industries de l’information et du divertissement » rien moins qu’une mise en spectacle permanente, une mise en équations, en données et en boîte, pilotée selon un mécanisme global de flux informationnels continus...
                la baraka des traders rencontre ses limites, cf la destinée du vainqueur du krach de 29 qui se suicide en 40 un an de plus, ses petites affaires s’arrangeaient avec pearl harbor et celle de ses successeurs avec l’informatisation générant l’inversion, etc
                mais votre point de vue de praticien des « marchés » aiderait peut-être à les orienter vers un « bien commun » où plus aucune vie ne pourrait être décrétée « sans valeur économique »...


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 14 mai 2023 10:26

                @lephénix bonjour,
                  Vous avez raison. « Nous vivons  au-dessus de ses moyens ? : Réflexions du Miroir (hautetfort.com).
                  Les populations du monde ignorent à quel point. 
                  Cela fait partie de la géo-politique.
                  Spéculer sur l’avenir nous le faisons tous à des niveaux particuliers. On achète quand c’est moins cher et on vend en période de haute conjoncture.
                  Ce sont des réactions qui existent sans argent dans l’ordre du vivant. 
                  La spéculation, j’en ai parlé, plusieurs fois  »Le spéculte"
                Nous amis Québecois nous le révèlent en chiffres :

                300 000 milliards de dollars : voici le montant des dettes publiques et privées dans le monde !

                 


              • Eric F Eric F 12 mai 2023 16:27

                ’’L’alternative à la marchandisation de la société consisterait à repolitiser la vie économique et sociale par le biais d’une transformation des droits, non pas en privilèges durables pour une petite élite, mais en pouvoir d’agir en faveur du progrès’’

                Ceci ne serait opérant qu’en étant mis en place simultanément dans l’ensemble du monde, tant les économies des états sont interdépendantes, et les entreprises sont intriquées.

                On voit que le G20 prend timidement des mesures contre les paradis fiscaux, établissant un niveau minimal d’impôt sur les bénéfices, mais on est loin de l’idée proposée.


                • roby roby 12 mai 2023 17:11

                  L’argent ne fait pas le bonheur mais.......


                  • Jean Keim Jean Keim 12 mai 2023 17:55

                    nous ne manquons pas d’idées, ni de ressources et de lois, mais il manque cruellement de gens sains d’esprit qui considèrent que le monde n’est pas une immense pioche dans laquelle il suffit de se servir.


                    • lephénix lephénix 13 mai 2023 14:31

                      @Jean Keim
                      seul un parasitologue pourrait-il mettre au point LE remède contre la prédation ?


                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 13 mai 2023 08:38

                      Que c’est AFLIGEANT !

                      Cette incroyable prose marxiste qui ne pense que jalousie et occupe son esprit a faire croire que son monque de réussite a été volé par les autres et se font un monde débilo-marxiste de captalistes méchants et de gentis autres.

                      Que de tartufferies à la mitraillettes qui n’ont d’autres but que de déverser de la haine des réussites.

                      Que de tartufferies d’imbéciles qui croient que la richesse est un jeu a somme nulle et qu’elle viendrait volée a d’autres.

                      C’est pitoyable ce monde marxiste qui n’est qu’envie et jalousie et s’abreuve de sois-disant « voraces » alors que eux in-finé montre qu’une bestialme haine avec des arguments assez cons.

                      Ici le gauchiste croit dénoncer le capital, mais en fait il dénonce le socialisme, cette idéologie de gens qui croeint que « réguler aide les gens ». 

                      Il ne comprend même pas que c’est le socialisme qui crée comme il dit le « code ».

                      Comme seul l’état a le pouvoir de coercission, les gens utilsent le socialisme, idéologie de sachants qui décident les lois, pour utilisr ce principe pour leurs intérets contre le marché libre.

                      Le capialisme a un ennemi, les socialistes, qui ne comprenennt pas que leur socialisme qu’ils sinsulfent dans la société est la cause de leurs problèmes qu’ils imputent au capitalisme, qui est l’échange et la création de richesse dans la paix et que la coercition c’est la concurence.

                      Concurence que les socilaistes interventionnistes dans notre pays communiste qui s’ignore détruisent aux profits d’intérets de favoritisme de castes, de geoupes aux pouvoirs de nuisance ou de pouvoir d’argent.

                      Le code qui soi-disant favoriserait les capitalistes, en fait n’est que de l’interventioniste d’une société d’une economie de favoritisme.

                      Les premiers a geueler sont les mêmes favorisés, souvent de gauche et dans les professions de "petits favorisés comme les millions de fonctionaires ou abonnés de la gamelle de l’état qui jalousent les plus favorisés que eux par l’interventionnisme étatiste typique de la pensée de gauche comme les entreprises influentes ou les castes organisées qui se gavent de l’interventionnisme d’état.

                      C’est pas une economie capitaliste qui n’existe qu’avec la concurence, mais une économie administrée qui a les conséquences du favoritisme des castes de l’état.


                      • Mozart Mozart 15 mai 2023 10:32

                        @Spartacus Lequidam
                        Le plus drôle est, qu’en ce bas monde, ceux qui parlent le plus d’argent et qui ne pensent qu’à ça, sont les socialistes et les gauchos en tous genres. D’ailleurs, dès qu’ils ont le pouvoir c’est pour s’en mettre plein les poches !


                      • babelouest babelouest 13 mai 2023 08:49

                        Déjà,

                        — il est indispensable de faire disparaître LE CAPITAL

                        — donc les BANQUIERS

                        — donc la monnaie

                        — donc la PROPRIÉTÉ PRIVÉE

                        — donc le MARXISME, qui n’est que l’envers de la médaille du CAPITAL

                        — donc le PRODUCTIVISME

                        En revanche il est souhaitable

                        — de passer du système de l’ÉCHANGE à la société du PARTAGE

                        — de se cantonner à assurer à TOUS la nourriture, le vêtir, le logement, les soins de santé, l’instruction et l’éducation

                        — ce qui implique de considérer dans sa plénitude l’ ÉGALITÉ de tous sans exception en droits et en devoirs

                        — plus besoin d’ÉTAT qui est une forme de mainmise de certains sur tous les autres, car ce qui importe c’est la SOCIÉTÉ des gens.

                        Qui a promu cette sorte d’autre choix ? Proudhon, Kropotkine, Landauer..... mais pas Marx, ô non !


                        • Claude Courty Claude Courty 14 mai 2023 08:13

                          @babelouest

                          C’est l’importance du flux des échanges qui détermine la nécessité du facilitateur qu’est la monnaie, laquelle n’a pas attendu les banquiers ni le pouvoir fiscal pour être inventée (Cf. coquillages par ex.).

                          Avec ou sans capital, rien de durable n’a jamais pu ni ne pourra se faire, pour le progrès social de l’humanité, sans contrôle de sa démographie ni prise en compte de la différence des flux démographiques existant structurellement entre les catégories sociales dont elle est faite.

                          Faute d’en tenir compte, ce qui survivra de l’humanité est au mieux voué à un avenir de fourmi, sous des pouvoirs inchangés, tous fondés et prospérant sur le nombre de leurs esclaves, à qui l’illusion de leurs croyances et idéologies est plus indispensables que le pain et l’eau.

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html


                        • Claude Courty Claude Courty 13 mai 2023 09:19

                          Le capital n’est pas dû au droit, mais d’ordre structurel.

                          Il résulte, dans son existence comme dans sa croissance démesurée, du développement incontrôlé de l’indissociable binôme population/économie, depuis que l’humanité existe.

                          Schéma pilote

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

                          Du binôme économie-population

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

                          Inégalités sociales

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/ineluctables-inegalites-sociales.html

                          Le syndrôme de l’autruche

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html


                          • jjwaDal jjwaDal 13 mai 2023 19:27

                            Oui, et ?... Les racines sont solides, considérant que personne ne remet en cause le postulat que la Terre est à nous (nous vivant maintenant) et préférentiellement « nous » qui sommes « pétés de thunes », parce que les autres espèces animales, les pauvres de maintenant et les générations à venir n’auront si nécessaire que les os de la bête à ronger.
                            Cette posture morale obscène n’étant pas remise en cause, on l’a simplement codifiée pour que les seules valeurs intrinsèques (les ressources naturelles, l’intelligence humaine) soient marchandisables contre des « autorisations à se goberger » pour les plus riches (dont nous sommes) et des « autorisation à la survie » pour tous les autres.
                            Les seules limites à l’appropriation de ressources que nous acceptons sont soit règlementaires, soit la conséquence du manque de moyens financiers pour se les procurer. Je ne connais quasiment aucun humain capable de se rationner volontairement au nom du droit des autres espèces animales et végétales à l’existence ou simplement pour que nos descendants ne trouvent pas un dépotoir vide de ressources après nous.
                            Le droit humain n’est donc pas simplement la codification d’une asymétrie dans l’accès aux ressources entre humains mais bien cette posture obscène qui nous donne droit à dévorer notre environnement à la mesure de nos moyens financiers, le compte en banque étant le seul frein en l’absence de toute éthique digne de ce nom envers l’autre et l’ailleurs.


                            • lephénix lephénix 14 mai 2023 08:23

                              @jjwaDal
                              il s’agit bien de ça : les populations de vivants, dont une grande masse est décrétée « sans valeur économique », est la matière première, le carburant « bon marché » pour l’instant, consumé pour faire tenir ce système-monde se condamnant au mouvement perpétuel avant son auto-combustion globale, selon une spirale de « croissance », d’accaparation, d’accumulation et de prédation se voulant sans fin...


                            • Claude Courty Claude Courty 14 mai 2023 20:51

                              @lephénix

                              La faible valeur économique d’une grande partie de la population humaine n’a pas été décrétée ; elle est établie depuis toujours structurellement.

                              Pourquoi la pyramidologie sociale

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

                              Schéma sans commentaire

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html


                            • lephénix lephénix 14 mai 2023 23:40

                              @Claude Courty
                              établie par quelle « autorité » ou « loi » selon quelle « structure » et quelle « lunette d’approche » ? le tableau de Magritte, La Lunette d’approche, dévoile précisément ce qu’il y a derrière les dogmatiques, images, miroirs, écrans et fariboles : l’abîme même qu’il faut habiter, envers et contre tout... c’est tout ce que se joue entre « naître », « vivre » et « mourir » avec ou sans raison de vivre, « structurellement » ou non...


                            • Claude Courty Claude Courty 15 mai 2023 07:37

                              @lephénix

                              À mon très humble avis, étayé par l’observation et des calculs à la portée du premier venu, cette autorité s’appelle hasard, et s’exerce non pas
                              « structurellement ou non... »
                              mais
                              « structurellement avant toute autre considération ».

                              Pourquoi la pyramidologie sociale

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

                              Depuis ses origines, l’humanité se trompe de combat, en agissant par opposition – lutte des classes plus ou moins violente, des religions les plus anciennes et les plus soigneusement codifiées jusqu’au pseudo-rationnalisme marxiste-léniniste – alors que pour des raisons structurelles, dues aux hasards de la naissance de chacun et de son héritage génétique social et culturel, elle est condamnée à une interdépendance hiérarchisée d’individualités complémentaires, quelle que soit la régulation que prétendent y introduire l’humanisme et la compassion les plus sincères.

                              Rien de durable n’a jamais pu, ni ne peut ni ne pourra se faire, pour le progrès social de l’humanité, sans contrôle de sa démographie ni prise en compte de la différence des flux démographiques existant structurellement entre les catégories sociales dont elle est faite.

                              Faute d’en tenir compte, ce qui survivra de l’humanité est voué à un avenir de fourmi – pour autant que le hasard... et la nature, lui en laissent le temps.

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

                              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html


                            • lephénix lephénix 15 mai 2023 13:42

                              @Claude Courty
                              sans préjuger de la conscience des fourmis, il semblerait bien que la « régulation démographique » des « espèces invasives » s’exerce bel et bien depuis les sempiternelles guerres de prédation et autres arguties géopolitiques pour les justifier, dont les résultats s’approchent vertigineusement de la « régulation », structurelle ou non, de la population des lemmings...


                            • Claude Courty Claude Courty 15 mai 2023 16:14

                              @lephénix

                              « L’invasivité » des espèces s’apprécie-t-elle par l’importance en nombre de leur population et la conscience qu’elles peuvent en avoir, ou par les dégâts qu’elles causent aux autres espèces et surtout à leur environnement commun (sans omettre le mal qu’elles peuvent se faire à elles-mêmes) ?


                            • lephénix lephénix 15 mai 2023 23:47

                              @Claude Courty
                              alors, « espèce nuisible » arrivant même à se nuire à elle-même et proliférant aux dépens de son eco-système, de tout le règne du vivant, pire  : sur le point de détruire « sa » planète...
                              c’est toute la question du « mal » qui est posée de surcroît...


                            • Claude Courty Claude Courty 16 mai 2023 12:26

                              @lephénix

                              Comme la pauvreté qui existe par la richesse (et réciproquement), le mal existe par le bien.
                              Là, ne faut-il pas se faire une raison ?


                            • lephénix lephénix 16 mai 2023 14:43

                              @Claude Courty
                              « c’est bien ’vrai » (mère Denis), pour qu’il y ait des riches « il faut » (?) fabriquer des pauvres en masse, comme il faut créer de la rareté pour qu’il y ait des rentiers des pénuries qu’ils organisent pour leur « plus grand profit »...autant anticiper les prochaines pénuries en eau, un « bien commmun », pourtant...


                            • Mozart Mozart 15 mai 2023 10:57

                              Être contre la capitalisme c’est être contre l’oxygène que nous respirons : il est nécessaire, naturel, vital et permet la vie et les civilisations. Croire encore aux vieilles fadaises gauchistes nous amène droit vers la guerre civile et la loi du plus fort. Car, cher ami, si vous écrivez sur internet, avec un ordinateur ou un téléphone, assis sur votre chaise face à un écran... c’est grâce au capitalisme. On a vu la différence d’évolution entre les pays du bloc soviétique et les pays de l’Ouest : la trabant contre la Mercedes ; la pénurie contre l’opulence ; la répression contre la liberté ! Vos chimères ont toutes foiré chez les soixante-huitards Mao et autres. La société ne veut pas d’égalité (sauf au plan judiciaire), elle veut de l’individualité dans un tout patriotique. Personne ne veut être comme son voisin, partager ses propres affaires avec les autres, être obligé de se tartir ses défauts et autres. Par contre, dans une société capitaliste, chacun peut se réaliser. Maintenant que beaucoup n’en ait pas les capacités ou l’envie, c’est ainsi. Mais on ne doit pas rabaisser ceux qui construisent pour ceux qui, au pire détruisent, au mieux glandouillent. La vie est un bataille permanente que notre corps livre contre des parasites et des infections diverses ; il en est de même pour la vie intellectuelle. Et c’est grâce au capitalisme que tout cela a pu se construire. La rhétorique de gauche n’est que fadaises sinistres instillées par des gens qui, incapables de se réaliser économiquement, préfèrent détruire plutôt que de construire, en s’en fichant plein les poches au passage. Aucun exemple, à la surface de la terre d’une société à l’échelle d’une nation, qui réussisse en dehors du schéma capitalistique. Quant aux lendemains qui chantent, que de désillusions !


                              • pemile pemile 15 mai 2023 11:15

                                @Mozart "Car, cher ami, si vous écrivez sur internet, avec un ordinateur ou un téléphone, assis sur votre chaise face à un écran... c’est grâce au capitalisme."

                                Non, la majorité de l’infrastructure du net est basée sur le logiciel libre, modèle coopératif.


                              • Mozart Mozart 15 mai 2023 12:41

                                @pemile
                                Pour vous peut-être. Mais il n’empêche que Mozilla fonctionne sur un système capitaliste. Votre ordinateur physique, ses composants et ses microprocesseurs ont été fait par des capitalistes (INTEL,...), votre écran led fabriqué par une entreprise capitaliste sur des brevets capitalistes. De même les satellites, les câbles, les répartiteurs, les hub... Perso je travaille sous Windows, avec excel et word pour le courant et pour le spécialisé avec Protools et Photoshop. Que du privé car les solutions gratuites ne sont pas aussi puissantes et conviviales.
                                Alors oui il y a bien quelques solutions gratuites. Tant mieux pour ceux qui s’en servent, comme Gmail par exemple. Mais Google est une entreprise ultra-capitalistique.
                                Les principales avancées dans tous les domaines sont capitalistiques. C’est le moteur du monde. Sinon, on stagne comme les pays du bloc soviétique pendant un demi siècle.


                              • pemile pemile 15 mai 2023 12:58

                                @Mozart « Mais il n’empêche que Mozilla fonctionne sur un système capitaliste »

                                Mozilla Corporation, la filiale commerciale, mais la Fondation Mozilla est à but non lucratif.

                                "Perso je travaille sous Windows, avec excel et word pour le courant et pour le spécialisé avec Protools et Photoshop. Que du privé car les solutions gratuites ne sont pas aussi puissantes et conviviales.« 

                                Ce genre d’argument me fait penser aux guerres de lessives qui lavent plus blanc !

                                 »Alors oui il y a bien quelques solutions gratuites. Tant mieux pour ceux qui s’en servent, comme Gmail par exemple. Mais Google est une entreprise ultra-capitalistique.« 

                                Les logiciels libres n’ont rien à voir avec les »solutions gratuites", et prendre GMail comme exemple il faut oser !

                                Pour comparer deux modèles en 2023, tu peux étudier les parcours de Windows/Windows Phone vs Linux/Android ?


                              • pemile pemile 15 mai 2023 12:59

                                @Mozart « Les principales avancées dans tous les domaines sont capitalistiques »

                                Et dans le domaine social, les principaux reculs sont capitalistiques ?


                              • lephénix lephénix 15 mai 2023 13:47

                                @Mozart
                                précisément, le « capitalisme » veut nous faire payer au prix fort le « droit » de respirer... vous apprécierez cet hiver votre « droit » de payer votre chauffage, votre servitude électrique et votre confort thermo-industriel au décuple pour le moins, au « profit » exclusif de quelques spéculatueurs...


                              • Mozart Mozart 15 mai 2023 14:09

                                @pemile
                                Android = Google. Puisque vous vous moquez de Gmail, ....
                                De plus, les 9/10 des manipulateurs d’ordinateurs ne savent que très moyennement se servir d’un windows, alors leur demander de se taper un Unix, un Ubuntu... tout un tas de logiciels peu conviviaux cela me fait rire. C’est retourné 30 ans en arrière, avec ses commandes en dur.... Comme comparer un Protools avec Audacity. Le rapport de vitesse de travail est incomparable. D’ailleurs pourquoi les grands studios paieraient-ils aussi cher pour s’armer de protools alors qu’avec audacity ils pourraient, en mettant 10 fois plus de temps, en faire autant ? Idem pour Photoshop ! Finalement c’est le privé qui pousse les licences libres. Mais le privé a toujours un temps d’avance. Chacun peut choisir, c’est cela le capitalisme, la liberté du choix !


                              • Mozart Mozart 15 mai 2023 14:17

                                @pemile
                                Une fois de plus vous avez tout faux : Henry Ford avait de très hauts salaires pour l’époque, car il voulait que ses salariés puissent acquérir une auto ; beaucoup de grandes entreprises avaient des institutions sociales, pour la santé, pour les retraites. L’Etat n’a rien inventé, il a juste généralisé des mécanismes déjà existant et pas forcément pour le bien de certains qui ont vu leurs avantages baissés. Croire que la capitalisme est là pour écraser les gens est un non sens total et ne c’est rien y connaître. Le capitalisme a besoin de consommateurs et pour consommer il faut gagner suffisamment sa vie (Henry Ford). Si on crée des pauvres pas de consommations de masse et donc point de bénéfices. Le capitalisme s’est l’équilibre entre une production a coût réel et une consommation répondant aux besoins. Vous êtes encore au 19ieme siècle dans vos mentalités, ce que démontre bien vos réflexions d’un autre âge.


                              • Mozart Mozart 15 mai 2023 14:21

                                @lephénix
                                Les problèmes de cet hiver ne viennent pas du capitalisme. Au contraire : la capitalisme nucléaire nous permet d’éviter la hausse allemande. C’est une mauvaise décision de la France qui s’est couchée devant les allemands qui eux-mêmes, aveuglés par les verts rétrogrades et minées par la Russie se sont mis dans les mains de gazprom. Nous avons été bien plus prévoyant qu’eux. L’Espagne s’est retirée du processus de fixation des prix de l’énergie ne voulant pas se soumettre au dictat allemand. Le problème ici est politique et non capitalistique.


                              • pemile pemile 15 mai 2023 14:27

                                @Mozart "Android = Google. Puisque vous vous moquez de Gmail, ....
                                De plus, les 9/10 des manipulateurs d’ordinateurs ne savent que très moyennement se servir d’un windows, alors leur demander de se taper un Unix, un Ubuntu... tout un tas de logiciels peu conviviaux cela me fait rire. C’est retourné 30 ans en arrière, avec ses commandes en dur« 

                                Non, Android = Linux

                                 »Comme comparer un Protools avec Audacity"

                                Non, suivant l’usage tu peux comparer Protools et Cubase.

                                Pour un concurrent libre, c’est avec Ardour (multi-plateforme)
                                https://ardour.org/


                              • Aristide Aristide 15 mai 2023 14:37

                                @pemile

                                Android = Linux

                                euhhhh ... avec quelques détails de plus ....


                              • lephénix lephénix 15 mai 2023 15:10

                                @Mozart
                                politique et économie sont imbriqués, d’aveuglement en aveuglement et de conflits d’intérêts en pulsions suicidaires...


                              • pemile pemile 15 mai 2023 16:49

                                @Aristide « euhhhh ... avec quelques détails de plus .... »

                                Oui, aussi en opensource sous licence Apache et GPL, et donc ?


                              • Aristide Aristide 16 mai 2023 11:01

                                @pemile

                                OUi, mais écrire qu’Android égale Linux est une ... approximation. Écrire que le système exploitation de base est Linux est par contre vrai.

                                Android ne suit pas toutes les règles liées à l’Opensource. Il est opensource, mais Google reste maitre des développements ... Autre remarque, GMS est gratuit, mais Google donne une licence gratuite, mais pour en bénéficier, il faut passer un test qui lui est payant.


                              • pemile pemile 16 mai 2023 11:28

                                @Aristide « mais écrire qu’Android égale Linux est une ... approximation. »

                                Comparé au discours de @Mozart qui dit que Linux = logiciels peu conviviaux et retour en arrière de 30 ans ?


                              • Aristide Aristide 16 mai 2023 12:32

                                @pemile

                                Bravo, votre approximation est moins grave que celle de Mozart !!!

                                Sur la convivialité, il faut reconnaitre que la multiplicité des IHM n’aide pas à la conquête du poste de travail lambda. 

                                Pour le reste, Linux démontre son efficacité sur les serveurs, les postes dédiés et techniques, ...

                                Sans accuser Linux qui est un succès indéniable, il n’est pas mensonger de dire que sa place dans les entreprises sur les postes de travail reste marginale, évalué autour de 3 %. macOS est autour de 18 % et Windows est autour de ... 76%


                              • pemile pemile 16 mai 2023 13:39

                                @Aristide « Sans accuser Linux qui est un succès indéniable, il n’est pas mensonger de dire que sa place dans les entreprises sur les postes de travail reste marginale »

                                Et oui, quelle misère pour le monde de l’entreprise, des hopitaux, des ministères, des mairies, etc, alors que 80.000 postes clients tournent sous Linux dans la gendarmerie !


                              • Aristide Aristide 17 mai 2023 10:31

                                @pemile

                                La gendarmerie qui a un besoin assez évident d’un niveau de sécurité très élevé. Dans ce cas, disposer de la maitrise des composants du poste de travail est une nécessité. 
                                Après l’abandon des logiciels propriétaires par l’Open Source n’est pas une bêtise, au contraire des économies assez importantes sans déficit de fonctionnalités, et même de temps en temps au bénéfice.
                                Je ne suis pas opposé à Linux sur le poste de travail, je constate que toutes les promesses du remplacement de Windows sur les postes de travail sont restés très loin de leurs objectifs initiaux. Il existe un conformisme MS, mais pas seulement, la diversité des IHM et distribution contribue à ces freins. 
                                A mon sens, seules des offres de type RedHat peuvent réussir. Mais au niveau du cout !!! On comprend mieux qu’Open Source ne veut pas dire gratuit !!!
                                 


                              • Aristide Aristide 17 mai 2023 11:04

                                @Aristide

                                Ajout : Sur le futur, personne ne peut dire ce que deviendra le Desktop as a service. Tous les majeurs sont dessus. Chez nous, OVH a plié les gaules en 2021 avec l’abandon de son offre.


                              • pemile pemile 17 mai 2023 11:07

                                @Aristide « Il existe un conformisme MS »

                                C’est peu de le dire !

                                Et la presse informatique est bien complice de ce lobbying.

                                « mais pas seulement, la diversité des IHM et distribution contribue à ces freins. »

                                Pourtant, on observe que dans l’usage des smartphones l’utilisateur n’est pas aussi « rigide ».

                                Ce discours vient aussi du lobbying Microsoft, ma belle mère de 85 ans est passée sous Linux depuis 5 ans sans aucun problème.


                              • Aristide Aristide 18 mai 2023 07:57

                                @Aristide

                                Vous pouvez passer votre belle-mère sous Linux avec, je ne sais quelle distribution, mais comme sur les mobiles, les utilisateurs lambda ne choisissent pas, ils prennent ce qui est installé. Je suis sûr que vous avez agi en missionnaire Linux, si vous ne l’aviez fait, elle serait encore sous Windows...

                                Pour les postes de travail,,si Linux n’a pas réussi, c’est aussi dû au fait que la quasi-totalité des PC sont préinstallés en Windows. Dans les entreprises, idem ...

                                Pour gagner sur un marché, il faut apporter un plus, on l’a vu avec les navigateurs où Chrome a pratiquement éliminè IE, au point qu’actuellement, il continue à être utilisé sur 60 % des postes de travail.

                                Ce discours vient aussi du lobbying Microsoft,

                                Ce que n’a pas fait le monde Linux, aucune unification, une concurrence des projets sur tous les niveaux, .... 

                                Il suffit de voir ce petit schéma pour voir l’état de balkanisation du monde Linux. Chacun défendant sa chapelle, et cela, au détriment de la cohérence globale. Des boites privées comme Red Hat font leur travail en bénéficiant de cette diversité devenue inextricable.


                              • pemile pemile 18 mai 2023 08:44

                                @Aristide « ils prennent ce qui est installé [...] la quasi-totalité des PC sont préinstallés en Windows »

                                CQFD ?

                                « Il suffit de voir ce petit schéma pour voir l’état de balkanisation du monde Linux. Chacun défendant sa chapelle, et cela, au détriment de la cohérence globale. »

                                C’est beau en 2023 de déclarer que la « cohérence » serait un seul produit pour tous, c’est le ton modèle idéal de liberté, de sécurité, de résilience et de pérennité ?

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