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L’essence de la connaissance

L'essence de la connaissance, mère de toutes formes de vérités, et nécessité essentielle au relativisme, suscite de nombreuses interprétations. Dans son sens le plus large, la connaissance regroupe un ensemble d'informations, de compétences et de compréhensions acquises par l'expérience, l'étude ou la réflexion. Certains philosophes soutiennent que l'essence de la connaissance réside dans sa capacité à représenter la réalité de manière précise et objective. Selon cette perspective, la connaissance est considérée comme une tentative de comprendre la nature fondamentale de l'univers et de découvrir des vérités universelles. D'autres théories suggèrent que l'essence de la connaissance est plus subjective, et dépend de la manière dont les individus perçoivent et interprètent le monde qui les entoure. Selon ces points de vue, la connaissance peut être influencée par des facteurs tels que la culture, l'expérience personnelle et les préjugés.

L'essence de la connaissance dépend de la manière dont on la définit et de la perspective à partir de laquelle on l'observe. La connaissance, synonyme de tentative de comprendre les vérités fondamentales de l'univers, joue un rôle important dans notre compréhension du monde qui nous entoure et dans notre capacité à prendre des décisions éclairées. L'âme humaine qui se construit par la connaissance acquise au fil d’une vie, a la capacité de comprendre et de rechercher l'absolu ou la vérité ultime. Si l’âme est souvent considérée comme la partie immatérielle et spirituelle de l'être humain, distincte du corps physique, philosophiquement elle peut par son approche immortelle avoir pour destinée d’apporter une existence réelle à la vérité et une justification à nos choix comme à notre regard relatif ou absolutiste des choses.

L'absolutisme, quant à lui, qui désigne souvent une réalité suprême, inconditionnée et universelle, transcende les limites de l'expérience humaine. Selon les philosophies métaphysiques, l'absolu peut être compris comme l'essence de l'existence, l'origine de toute chose, ou encore la réalité ultime à laquelle tout est réduit.

Ainsi, l'idée de l'âme maîtresse de l'absolu apporte une capacité à l'âme humaine de rechercher et de comprendre l'essence de l'existence, à atteindre une compréhension profonde de la réalité ultime, et peut-être même à se connecter avec elle. Cela peut être vu comme un idéal spirituel ou philosophique pour certaines personnes.

"Je pense, donc je suis" - "Cogito, ergo sum", souvent associée au philosophe René Descartes, parait être la seule chose dont on pourrait être certain. A savoir que l'existence de son propre esprit permet de penser et douter de tout le reste, donc de relativiser.

En affirmant que "je dispose de ma raison", nous exprimons une confiance en notre propre capacité de raisonner et de penser de manière autonome. Cette confiance en soi est souvent considérée comme une qualité importante pour la prise de décision et la résolution de problèmes dans de nombreux domaines de la vie.

La raison n'est pas toujours infaillible et peut être influencée par des biais cognitifs, des émotions, des préjugés et d'autres facteurs externes. Il est donc nécessaire de rester ouvert d'esprit, d'écouter différentes perspectives et de rechercher des preuves solides avant de tirer des conclusions ou de prendre des décisions importantes.

La capacité de comprendre et d'interpréter les réalités et les phénomènes du monde de manière rationnelle et logique, que l’on pourrait appeler "l'entendement des choses" associe la philosophie et à la pensée critique, et cherche à construire des vérités et des principes fondamentaux qui sous-tendent les choses et les événements.

Cet entendement, fonction mentale à part entière, permet de saisir les idées, de résoudre les problèmes, de faire des jugements et de prendre des décisions. Dans la philosophie de l'empirisme, par exemple, l'entendement est considéré comme une faculté qui nous permet de connaître le monde à travers l'expérience sensorielle. Cependant, l'entendement n'est pas la seule fonction mentale impliquée dans la compréhension des choses. L'intuition, l'imagination, les émotions et d'autres facteurs peuvent également influencer notre perception et notre interprétation des réalités.

Pour interpréter ces réalités, le relativisme affirme in fine des formes de vérités, de valeurs et de normes, qui ne sont pas soit ni absolues ni universelles, mais relatives à un contexte culturel, social, historique ou personnel donné. Le relativisme peut prendre différentes formes selon les domaines de la connaissance, tels que l'éthique, la politique, la culture, la science ou la métaphysique.

L'absence d'universalité est effectivement l'une des caractéristiques du relativisme. Ce signifie qu'il n'y a pas de vérité ou de valeur absolue qui s'applique à tous les temps et tous les lieux, mais plutôt des vérités et des valeurs relatives à des contextes particuliers.

Le relativisme peut être considéré comme une réponse à l'idée d'universalité ou d'objectivité absolue, qui affirme que les vérités et les valeurs sont valables pour tous les êtres humains, indépendamment de leur contexte ou de leur culture. Le relativisme critique cette idée en soulignant que les vérités et les valeurs sont souvent influencées par des facteurs culturels, historiques et sociaux spécifiques, et que ces facteurs peuvent varier d'une culture à l'autre.

Cependant, le relativisme vit une forme d’absence de critères objectifs pour évaluer les différences culturelles et tend ainsi à éliminer tout jugement de valeur. En effet, le relativisme peut conduire à une forme de subjectivisme extrême, dans laquelle chaque individu ou chaque culture a sa propre vérité et sa propre morale, sans possibilité de les comparer ou de les critiquer.


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9 réactions à cet article    


  • Arogavox Arogavox 10 août 2023 11:35

    essence, connaissance, vérités , vérité ultime, connaissance, réalité, réalité ultime, nature fondamentale, origine de toute chose, âme humaine, La raison, ma raison , absolu , objectivité absolue , ...
    Que voilà de nombreux mots non (encore (?)) pris en compte (que je sache) par un quelconque formalisme mathématique !

    Par contre l’extrait suivant, issu de la p)age Web : https://www.universalis.fr/encyclopedieverite-mathematique/2-formalisme/
    semble bien corroborer cette remarque de l’auteur :

    ’Le « cogito ergo sum » ... parait être la seule chose dont on pourrait être certain.’

    extrait de universalis.fr :

    « ... À l’opposé du réaliste, le formaliste propose de considérer que seul compte ce que l’on démontre. Pour lui, ce qu’affirme un énoncé mathématique de manière certaine, c’est l’existence de la démonstration qui y conduit. Pour le formaliste, la vérité c’est la démonstration. Ce sens syntaxique n’exclut pas nécessairement qu’il puisse y en avoir d’autres, mais ils viendront en complément et facultativement, l’essentiel ayant été donné par les démonstrations formelles. L’avantage d’une telle attitude est qu’elle dispense de toute interrogation sur la nature et le sens d’une affirmation. ... »


    • Arogavox Arogavox 10 août 2023 11:52

      @Arogavox
       Le lien de cette précédente remarque avec l’article, et son titre (L’essence de la connaissance) pourrait être compris dans l’optique d’une recherche de « connaissance » de ce que tous les humains semblent bien partager comme sentiment d’accession à du certain. (Le côté pratique d’une telle quête étant de s’évertuer à repérer ce par quoi des « terrains » d’entente entre tous les humains seraient le moins possible susceptibles d’être remis en cause de manière subjective)


    • zygzornifle zygzornifle 10 août 2023 13:46

      Après le sans plomb 95 et 98 voila l’essence de la connaissance, chic on va pouvoir faire le plein .....


      • Ecométa Ecométa 10 août 2023 14:20

        Je pense donc je suis : et si je pense bête je suis quand même ?

        « Je », « je », « moi », « moi » : le « je » et le « moi » ne valent que s’ils pensent nous !

        J’ai i,nterrogé Chat GPT qui me dit :

        La connaissance se réfère à l’ensemble des informations, des faits, des idées et des compétences que quelqu’un a acquises à travers l’expérience, l’apprentissage et la réflexion. Cela inclut à la fois les connaissances concrètes et spécifiques, ainsi que les connaissances abstraites et conceptuelles. La connaissance peut être formelle, telle que celle acquise à l’école ou par le biais de cours, de livres et d’instructions, ou elle peut être informelle, résultant de l’expérience personnelle et de l’observation du monde qui nous entoure.

        La connaissance peut prendre différentes formes, comme la connaissance factuelle (les faits), la connaissance conceptuelle (les idées et les théories), la connaissance procédurale (les compétences et les techniques), et la connaissance métacognitive (la compréhension de comment on sait ce que l’on sait). Elle est souvent utilisée pour résoudre des problèmes, prendre des décisions éclairées et comprendre le monde qui nous entoure.

        La recherche de la connaissance est un aspect fondamental de la nature humaine, et elle peut être poursuivie à travers l’éducation, la recherche, l’expérimentation et la communication avec d’autres individus.

        J’aime assez bien ! Il n’est pas quetion de « vérité » et il n’y pas de mots en « isme » ! Au bout du compte la connaissance humaine est un moyen pratique pour vivre sa vie d’humain en toute humanité ! Il n’y a pas une connaissance mais des connaissnaces et elles se combinent en fonction !


        • pierre 10 août 2023 19:03

          alors céki ce nouvo ? il koz ou pas ?


          • Arogavox Arogavox 11 août 2023 08:27

            @pierre

             « Nous savons que nous sommes ignorants ; tout nous l’apprend, ... »  - R. Oppenheimer



          • alinea alinea 11 août 2023 12:03

            Je suis violemment contre le « je pense donc je suis », qui n’est que la pierre angulaire qui nous a servi à monter ce branlant édifice qu’est notre société inégalée aux valeurs « universelles ». Les animaux sont et ne pensent pas, au sens strict de cette philosophie qui les décrète machines.

            Non, l’universalisme se retrouve dans tous les textes anciens,, religieux mais plutôt spirituels puisque le bouddhisme n’a pas de dieu, pas de culte, et ses rites sont bien plus récents bien qu"ayant été conspués par le bouddha.

            Il y a une animalité, une spiritualité, donc une humanité qui nous sont communes ; bon, voilà.

            À nous d’être curieux des autres, parce que sur ce constat de base, tout s’est dit ou fait au cours des millénaires..


            • SilentArrow 14 août 2023 16:41

              @hamia
               

              les hindous disent que le prophète Muhammed est annoncé dans leur livres saints.

               1. Le Véda précise que le « Kalki Autar » sera le dernier Messager...

              Les Védas, c’est le védisme. L’hindouisme c’est beaucoup plus tard.

              Quoi qu’il en soit, est-ce pour remercier les hindous que les moustoufs en ont tué des millions et continuent à les persécuter partout où ils le peuvent impunément ?

              Les moustoufs ont une foi tellement faible qu’ils cherchent des preuves partout et n’hésitent pas à en inventer. Permettez que nous en remettions une couche.


            • Vivre est un village Vivre est un village 6 octobre 2023 10:51

              Le relativisme peut être considéré comme une réponse à l’idée d’universalité ou d’objectivité absolue, qui affirme que les vérités et les valeurs sont valables pour tous les êtres humains, indépendamment de leur contexte ou de leur culture. Le relativisme critique cette idée en soulignant que les vérités et les valeurs sont souvent influencées par des facteurs culturels, historiques et sociaux spécifiques, et que ces facteurs peuvent varier d’une culture à l’autre.

              Cependant, le relativisme vit une forme d’absence de critères objectifs pour évaluer les différences culturelles et tend ainsi à éliminer tout jugement de valeur. En effet, le relativisme peut conduire à une forme de subjectivisme extrême, dans laquelle chaque individu ou chaque culture a sa propre vérité et sa propre morale, sans possibilité de les comparer ou de les critiquer.

              Un relativisme de très grande valeur, directement utilisable, ici, à Agoravox !!!

              https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html


              A bientôt.

              Amitié.

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