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Les commentaires de CN46400



  • CN46400 CN46400 21 juin 2013 10:45

    Le Figaro, dont la pagination est conséquente, est d’un exellent rapport pour le coup, bien meilleur que l’Huma, mais à peine supérieu à Libé...



  • CN46400 CN46400 21 juin 2013 08:08

    Spartacus a encore frappé.. en dessous de la ceinture cette fois. Evidemment la bonne question n’est pas posée. Comment se fait-il que dans un pays exportateur de pétrole depuis un siècle on ne produise même pas du PQ et que l’approvisionnement soit monopolisé par un seul importateur privé ?

    Reste qu’au Vénézuela, il y a toujours de l’eau et assez de végétation pour utiliser la méthode naturelle (et bio) qui prévaut encore sur l’essentiel de la planète....



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 22:38

    Par contre moi j’ai un oncle, prisonnier en Allemagne au delà de Berlin, qui a été libéré par l’Armée Rouge en janvier 45. Alors que certains de ses camarades décidaient de rester avec l’Armée Rouge, lui, pressé de rentrer en France, a choisi de prendre la route sans attendre la fin de la guerre, on lui a montré le sud, et Odessa où il trouverait un bateau pour Marseille. Il a mis un an pour boucler le parcours dont 2000km a travers l’Ukraine à pied essentiellement. Forgeron, fils de paysan, il a vite compris que pour manger il lui fallait rester parmi les paysans en échangeant ses connaissances « métalliques ». Dans toutes les localités un peu importantes c’était beaucoup plus compliqué.....En 45, les paysans ukrainiens n’étaient donc pas tellement plus benets que leur collègues gaulois.



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 20:06

    La « famine en Ukraine », une vaste fumisterie ! Où a-t-on vu des paysans crever de faim dans un pays me moins fertile que l’Ukraine ?

    C’est n’importe quoi, sur ce sujet, le NKVD ne pèse pas plus lourd que la gestapo ou la gendarmerie de Pétain ! PS : J’ai vécu mes 20 premières années dans une famille paysanne du centre-sud de la France où l’on m’a expliqué que le principal pb alimentaire pendant l’occupation allemande était le manque de sucre pour le « café d’orge », alors qu’à Paris les cousins en étaient réduis à cravater, nuitemment, les carpes dans les bassins du chateau de Vincennes.

     Certe Il y a la récolte de blè qu’on peut vous réquisitionner violemment, mais aussi les poules, les lapins, la chèvre, les chataignes, les prunes, les cerises, les patates etc..etc On peut ruiner un paysan, mais pas l’affamer. Peut-être Monsanto y arrivera mais Staline était vraiment trop petit pour cela !

    T’ajoute à cela toutes les docs rassemblées par A Lacroix-Riz et tu déduis, comme moi, que la « famine ukrainienne » de 33 est une vaste escroquerie politique. Il en est de cette famine comme de beaucoup de chiffres avancés sur les « répression staliniennes » qui laissent les démographes dubitatifs. Des morts par dizaines de millions et au final une population en constante (guerre 41-45 mise à part) augmentation....

    Si le stalinisme doit être critiqué, et même condamné, c’est pas pour avoir tué presqu’autant de monde que le capitalisme, c’est pour avoir instauré un système économique mal adapté à l’état de la société concernée !



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 14:18

    Le FN n’arrivera au pouvoir que lorsque la grande bourgeoisie l’aura décidé. Et ce sera pour appliquer un programme ultra mondialiste et pas celui dont on parle sur les tréteau électoraux. Tout au plus laissera-t-on dériver vers les « français d’abord », les « roms dehors » le « allocs et HLM seulement pour les gaulois » etc.. juste de quoi occuper les idiots du village



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 11:51

    Le Vénézuela est un très mauvais exemple pour illustrer votre idée. Comme la plupart des pays exportateurs de pétrole ce pays est, depuis des décennies, victime du "syndrome hollandais’ qui tend à favoriser les importations, surtout pour les consommateurs solvables, de tout ce qui n’est pas du pétrole. Ce qui a conduit à un éffondrement quasi total de l’agriculture et au non développement de l’industrie.
     Depuis 1998 une politique volontariste essaie de relancer ces activités, mais il faut du temps pour combler tous ces trous. Dernièrement, un gros importateur (le seul) de PQ a semé le trouble en planquant un stok de PQ au lieu d’approvisionner les magasins...



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 11:20

    Ah le beau conte de fées de la « main invisible du marché » sauf que c’est quand la faim est au top que les silos s’entrouvrent et que les profits passent au max. De là à penser qu’on attend que les ventres s’arrondissent pour passer à l’action, il n’y a qu’un pas, que Spartacus ne franchira, évidemment, jamais !

    Et pourtant, et pourtant, il y en a même qui disent que les surfaces consacrées aux jachères ou aux agrocarburants servent surtout à faire monter les cours....



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 10:28

    Congrès de la FAO la semaine dernière à Rome. Deux pays se taillent un franc succès pour l’évolution de la nutrition humaine dans leur contrée : Cuba et le Vénézuela qui plaident pour l’autonomie alimentaire contre les spéculation mondiales. Deux pierres de plus dans le jardin de Spartacus



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 09:38

    Il est temps de regarder votre facture les gars, c’est quoi la ligne « participation aux énergies renouvelables » ? devenue, discrètement, TCFE + CSPE = 15% du total de la facture !

    EdF nationalisée c’est le courant à son prix réel + les taxes décidées par l’Etat.

    EdF multinationale privée c’est tout çà + les profits du capital privé + les risques pris à l’extérieur.....



  • CN46400 CN46400 20 juin 2013 09:07

    Quelque idées de Marx (1948)

    "A chaque étape de l’évolution que parcourait la bourgeoisie correspondait pour elle un progrès politique. Classe opprimée par le despotisme féodal, association armée s’administrant elle-même dans la commune, ici, république urbaine indépendante ; là, tiers état taillable et corvéable de la monarchie, puis, durant la période manufacturière. contrepoids de la noblesse dans la monarchie féodale ou absolue, pierre angulaire des grandes monarchies, la bourgeoisie, depuis l’établissement de la grande industrie et du marché mondial, s’est finalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l’Etat représentatif moderne. Le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière.

    La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.« 

     »Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.

    Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle.« 

     »Tous les mouvements historiques ont été, jusqu’ici, accomplis par des minorités ou au profit des minorités. Le mouvement prolétarien est le mouvement spontané de l’immense majorité au profit de l’immense majorité. Le prolétariat, couche inférieure de la société actuelle, ne peut se soulever, se redresser, sans faire sauter toute la superstructure des couches qui constituent la société officielle.« 

     »Le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier des produits sociaux ; il n’ôte que le pouvoir d’asservir à l’aide de cette appropriation le travail d’autrui"

    A part cela Marx a tort depuis 150 ans.......



  • CN46400 CN46400 19 juin 2013 14:34

    Marx ne risque pas de tomber dans les poubelles de l’histoire tant que ses adversaires ne pourront produire que des « critiques » de cet acabit. Un conseil pour tous ceux qui veulent se lancer : Utilisez, pour critiquer Marx, la même méthode que celle qu’il a lui-même utilisée pour critiquer le capitalisme. Sur la page de gauche, les faits, les chiffres, les calculs et sur la page de droite les déductions objectives !

    Alors on commencera à vous prendre au sérieux...



  • CN46400 CN46400 17 juin 2013 17:31

    T’es sûr qu’il n’y en pas quelques’un dans ton entourage, y compris professionnel et même familial ? Crois-tu qu’en les insultant tu va les faire réfléchir ?



  • CN46400 CN46400 17 juin 2013 17:16

    Les hirondelles vivaient des insectes qui s’attroupaient autour des troupeaux de bovins ou ovins de nos campagne. Désormais les vétérinaires ont diffusé une arme fatale, un produit chimique de chez Bayer SA, infaillible pour éloigner les insectes des animaux domestiques. Plus d’insectes = plus d’hirondelles...



  • CN46400 CN46400 17 juin 2013 17:06

    Au fait, c’est quoi la position du FN sur les retraites ?



  • CN46400 CN46400 16 juin 2013 15:35

    Je ne dis pas que Teng n’ai pas eu les jeunes dans son jeu, je dis seulement que le parti auquel Staline a pu imposer son point de vue (1927) avait été largement transformé par la guerre civile, par rapport à celui de 1917 et que les néo communistes y étaient légion.

    Autre nuance, alors que Teng introduisait une idée nouvelle par rapport aux échecs cuisants de Mao (Grand bond, révolution culturelle), Staline avance un programme qui, pour des novices, semble bien plus exaltant qu’une politique existante qui parait bien éloignée de la « pureté » révolutionnaire qui est souvent l’apanage de la jeunesse. Sauf que personne se lève pour faire remarquer que la politique se fait avec la tête plutôt qu’avec les tripes, et qu’il convient de mesurer les résultats de la NEP objectivement et pas seulement sur la dégaine des « nepmens ».

     On est à des kms des raisonnements de Lénine qui ont introduit la NEP et qui sont encore consultables dans ses Oeuvres Complètes, où il montre que cette politique qu’il désigne comme « capitalisme d’état » doit durer « au moins une génération » (50 ans dira Teng) et qu’il présente comme un gigantesque transfert des savoirs économiques accumulés par la bourgeoisie mondiale vers le prolétariat soviètique. Dans le capitalisme originel, celui visité par Marx, c’est le capital qui commande à l’Etat, dans la proposition de Lénine (et de Teng), c’est l’Etat qui commande au capital. « Nos communistes se croient déshonorés quand on leur demande de faire du commerce, les capitalistes américains leur montreront que tant qu’elle n’est pas vendue, la plus belle des productions ne vaut rien »

    Enfin, pour revenir à nos moutons, s’il convient, chez nous, de revenir à la collectivisation de bien des services, c’est pour de tout autres raisons que la Chine de Teng ou la NEP de Lénine. Ici l’accumulation primitive du capital est terminée depuis belle lurette et le prolétariat français et européen n’a rien à apprendre, même des capitalistes de la « Silicon Valley ». Nous ne sortirons pas de la crise en bradant de la force de travail musculaire, ni en inondant le marché de produits fabriqués par des robots 24h sur 24. Il nous faut prendre le contrôle de l’accumulation capitalistique pour l’investir là ou elle est utile à la qualité de vie, et de travail, du prolétariat et là seulement. « l’Humain d’abord »....tout un programme



  • CN46400 CN46400 16 juin 2013 10:31

    En a même qui disent que Jésus était le premier communiste...



  • CN46400 CN46400 16 juin 2013 10:26

    Un détail juste pour situer celui qui a « popularisé » le goulag. Un jour de 45, la guerre est finie, l’officier Soljenitsine écrit à un camarade que la guerre aurait été moins coûteuse si Staline avait négocié avec Hitler ; mais la lettre est interceptée par la censure militaire......



  • CN46400 CN46400 16 juin 2013 09:58

    Cet article est intéressant sauf qu’il n’est que légèrement marxiste et se termine par un appel à rejoindre une chapelle de droite, civilisée bien sûr, mais de droite quand même. Des formules sont percutantes ( la Chine et le Vietnam sont repartis du point où Lénine les avaient laissés en mourant prématurément à 54 ans...) et justes. Sauf qu’on n’explique pas les raisons qui, à partir de 24, ont permis la victoire du « socialisme dans un seul pays » de Staline contre la NEP de Lénine. Avec, en filigramme, aussi bien la victoire de Stalingrad que l’effondrement de 90.

    La tragédie de 24-27 c’est que des marxistes aussi expérimentés que Trotski, Boukharine, Zinoviev ...etc aient pu s’aligner sur une thèse, inventée de toute pièces, qui prétendait possible la construction d’une société socialiste autarcique dans un pays largement pré-capitaliste. Oublié « le rôle éminemment révolutionnaire de la bourgeoisie » qui occupe tout un des deux chapitres du « Manifeste » de Marx, fondement idéologique de la NEP de Lénine.

    Pour imposer sa thèse, Staline s’est appuyé sur la jeunesse du parti, forcément inexpérimentée, qui, obsédée par les inégalités générées par la NEP, ne mesurait pas bien le développement des forces productives permises par la NEP, qui profitaient même inégalitairement, à toute la population.

    Quand on voit le développement actuel de la Chine, on mesure l’étendue de la perte économique bien sûr, mais aussi politique, engendrée par une décision tragique où la passion avait effacé la raison au point qu’un Trotski qui avait soutenu Lénine sur la NEP en faisant remarquer que la pénurie génèrerait un état policier n’a pas osé s’opposer à Staline sur ce terrain.

    Pourtant à partir de là, tout s’explique, le NKVD comme le goulag, la primauté des armements et la pénurie des étalages, le volontarisme à la place de la compétence etc...etc. Et pour finir des prolos qui ne connaissent rien de l’exploitation (« on peut économiser la phase capitaliste » leur disait-on...) qui se jettent volontairement dans la fournaise du capitalisme le plus sauvage !

    Pourtant depuis 10 ans Teng était revenu à la NEP, un marché noir des produits chinois existait à Moscou, mais les parvenus de la nomenclatura (Gorbatchev, Eltsine et consort...) étaient obsédés par les néons de Wall Stret....



  • CN46400 CN46400 16 juin 2013 08:19

    Question : Pourquoi c’est la France du socialiste Hollande qui a découvert le « gaz sarin en Syrie » ?

    Tout simplement parceque les GB , et les USA, après les ADM irakiennes nauraient pas été crédible. Par contre les français, désormais reOTANISés, un peu de gauche, peuvent se charger des basses maneuvres..... Fabius joue les Colin Powel, on attend juste les fioles !



  • CN46400 CN46400 15 juin 2013 15:51

    C’est n’importe quoi, sur ce sujet, le NKVD ne pèse pas plus lourd que la gestapo ou la gendarmerie de Pétain ! PS : J’ai vécu mes 20 premières années dans une famille paysanne du centre-sud de la France où l’on m’a expliqué que le principal pb alimentaire pendant l’occupation allemande était le manque de sucre pour le « café d’orge », alors qu’à Paris les cousins en étaient réduis à cravater, nuitemment, les carpes dans les bassins du chateau de Vincennes.

     Certe Il y a la récolte de blè qu’on peut vous réquisitionner violemment, mais aussi les poules, les lapins, la chèvre, les chataignes, les prunes, les cerises, les patates etc..etc On peut ruiner un paysan, mais pas l’affamer. Peut-être Monsanto y arrivera mais Staline était vraiment trop petit pour cela !

    T’ajoute à cela toutes les docs rassemblées par A Lacroix-Riz et tu déduis, comme moi, que la « famine ukrainienne » de 33 est une vaste escroquerie politique. Il en est de cette famine comme de beaucoup de chiffres avancés sur les « répression staliniennes » qui laissent les démographes dubitatifs. Des morts par dizaines de millions et au final une population en constante (guerre 41-45 mise à part) augmentation....

    Si le stalinisme doit être critiqué, et même condamné, c’est pas pour avoir tué presqu’autant de monde que le capitalisme, c’est pour avoir instauré un système économique mal adapté à l’état de la société concernée !