@ gdm
Je n’y crois pas. La collecte de données est prioritaire et se fait de bien des façons par des
équipes différentes (russes, européennes, USA).
Il faudrait imaginer un complot généralisé pour empêcher par le recoupement des données
de prouver l’erreur ou la fraude, ce à quoi je ne peux croire.
Après les crédits scientifiques n’étant pas infinis. On sait que les partisans du Big-bang ont
plus de crédit que ceux des théories alternatives, que ceux de la matière noire en ont plus que
ceux théorisant une modification de la loi de la gravité, etc...
C’est dommage, c’est comme ça.
Tôt ou tard une mauvaise théorie rencontre des données impossibles à couler dans le moule
qui font regarder ailleurs et poser les bonnes questions qui vont la mettre en pièce.
Merci,
Je pense l’être.
Je suis déjà rassuré que les "décideurs" (y compris aux USA) soient d’accords sur le principe
d’une assurance.
Eux savent que nos sociétés pourraient être impactés violemment sous tellement d’aspects qu’une
modification du climat est Le plus grand prédateur de l’espèce humaine.
Il faut lire "Plan B 3.0" de Lester Brown par ex pour comprendre l’immense menace que
constitue en Asie la dégringolade des nappes phréatiques (bulle agricole dûe à une surexploitation
insoutenable) qui va s’ajouter à la diminution de la fonte estivale des glaciers en retrait, au point
que des fleuves majeurs devraient devenir saisonniers quand il n’y aura plus grand chose à pomper...
Il faut intégrer le coût du (possible) déplacement/protection des infrastructures côtières
(un rapport envoyé il y a peu au président US), les conflits liés à la ressource en eau, les migrations
trans-frontières, l’acidification des eaux superficielles des océans, le changement probablement
obligatoire des infrastructures énergétiques et de transport, le coût économique des anomalies climatiques,
la migration des maladies tropicales, tellement de choses...
Dans la pire hypothèse, ce ne sera pas "le jour d’après" et nos descendants vivront dans un monde
bien plus dangereux , imprévisible (au niveau alimentaire notamment) violent et sans doute inégalitaire.
Les scientifiques savent pour la plupart que les mécanismes climatiques sont d’une complexité féroce
et qu’ils méconnaissent énormément de choses.
J’attends la théorie montrant que l’acidification des océans est sans danger
et dûe au soleil, que nous sommes dans un monde qui se refroidit en dépit de la majoration
des gaz à effet de serre, du retrait des glaciers, de la diminution en volume et surface de la calotte nord,
de la migration des animaux, de la fonte du permafrost, du dégazage du méthane en zone arctique, etc...
Dans tous les cas de figure, nous allons passer ce cap avec plus ou moins de conséquences à gérer.
Heureusement les modifications climatiques en cours et les études sur le climat sont financées pour
mieux comprendre les évolutions (celle de nombreux glaciers est fort préoccupante).
La seule certitude est que toute modification du climat sera coûteuse et source potentielle de conflits.
L’excès des deux côtés est déplacé. Il y a un problème et il est clairement en cours d’investigation (je
songe à l’année polaire internationale par ex).
C’est de la science pas de la désinformation. Pourquoi additionner une zone de mer entourée de terre qui connait une forte variation saisonnière de son amplitude et un continent polaire dans l’autre hémispère ?
On sait que le volume des glaces en arctique a chuté en quelques décennies et que les glaces pluri-annuelles ne cessent de se réduire au nord.
Les glaciologues s’attendaient plutôt (plus de chaleur impliquant plus de vapeur d’eau atmosphérique
et plus de neige au-dessus de l’antarctique si les précipitations l’atteigne) à une accumulation de neige là-bas, assez ambigüe pour le moment et donc a une augmentation de l’épaisseur de la glace sans forcément de la surface recouverte...
L’antarctique de l’ouest semble lui connaître une fonte.
Comme je l’ai dis ailleurs, quand tout le monde (moins epsilon) souhaite qu’une chose ne soit pas vraie
et que quelqu’un affirme qu’elle n’est pas vraie, je regarde de très très près ses arguments.
Si le GIEC a raison c’est un boulet économique pour quasiment tout le monde, y compris pour nous
contribuables. La passion (étonnante) se ressent dans les moinssages assez pitoyables et n’aide pas à voir
que contracter une assurance ne va tuer personne mais prendre acte des risques potentiels que nous courrons.
Qu’avez-vous lu ? Sur le site de l’IPCC, le seul "IPCC 4th Assessment report : climate change 2007"
comporte 4 documents représentant des centaines de pages.
Le seul "Summary for policymakers" fait 22 pages et parle en permanence de degré de probabilité, de
synthèse d’études multiples (pour lisser les erreurs, biais, éventuellement fraudes je suppose).
Ce n’est pas "James Hansen pense que..." mais plutôt "sur plus de 29000 séries de données observationnelles provenant de 75 études différentes montrant un changement significatif dans des systèmes physiques et/ou biologiques plus de 89% sont compatibles avec les réponses attendues
suite à un réchauffement."
Partout il est question d’incertitudes (encadrées) mais le tableau final (réchauffement) est annoncé sans équivoque.
Clairement si la majorité des scientifiques travaillant dans des domaines touchant le climat étaient en
désaccord avec les rapports du GIEC (soumis au contrôle de scientifiques et des politiques avant publication, or ni les premiers ni les seconds ne sont masochistes et suicidaires), un article majeur
cosigné par une masse de scientifiques aurait mis en pièce le délire d’une minorité.
Aucun scientifique (si brillant soit-il) ne peut avoir l’expertise pluri-disciplinaire, le temps de lire toutes les
études sur lesquelles se fondent les rapports du GIEC, la capacité de vérifier les données sur lesquelles les
études sont basées, etc...
Si un seul scientifique avait la preuve que le GIEC se trompe, tout le monde se précipiterait sur l’occasion
et la messe serait dite.
Les scientifiques contredisant les rapports du GIEC ont à mon sens le défaut d’être dans le camp
de ceux (99% des gens) souhaitant qu’il ne se passe rien et que tout continue comme avant.
Ce n’est pas la preuve qu’ils ont tort, pas un indice probant qu’ils auraient raison.
Une assurance couvre une probabilité, jamais une certitude. Le GIEC nous dit de prendre une assurance
et je suis étonné de tant de hurlements sur le principe-même de se couvrir au cas où (voir plus haut).
J’envie ceux qui sont certains (sans doute possible) qu’il ne se passe rien du tout ou que nous n’y sommes pour rien...
Je vois...
Mon article évoquait la probabilité d’un problème majeur pour notre espèce et du débat théorique pour
savoir si nous pouvons et comment limiter nos émissions de CO2 si nécessité absolue était.
Il s’arcboute logiquement sur les publications du GIEC, un groupe de synthèse de travaux publiés sur
les diverses sciences touchant le climat (dans des revues publiant peu de délires...) par des scientifiques.
Le GIEC (je me répète) a été mandaté par les plus grands pollueurs du monde pour répondre à deux
questions importantes : le climat se réchauffe-t’il et en sommes-nous co-responsables ?...
Etats, industriels de l’énergie et contribuables souhaitent que la réponse soit : non le climat est soumis à des
oscillations autour d’une moyenne qui nous est favorable et non, notre impact n’est pas significatif.
La principale raison est qu’un double "oui" nous condamnerait à des modifications majeures dans beaucoup
de domaines (énergétique, agricole, politique migratoire, infrastructures cotières, etc...) avec des coûts liés
extrêmement importants.
La mission du GIEC était clairement de délivrer un double "non" pour le confort de tout le monde.
Or il indique la probabilité d’un double "oui".
Quelle est la probabilité que le travail du GIEC soit une foutaise quand notre volonté à tous qu’il ne se
passe rien est si patente ?
Comment le dire ?...
La Terre est un système ouvert qui reçoit et émet de la matière, reçoit et émet du
rayonnement.
La glace réfléchit environ 80% du rayonnement solaire et l’eau 20%. A mon sens
la glace a donc un double effet réfrigérant en stockant des frigories et en rejetant
les calories solaires. Plus ça fond et plus ça peut fondre. Après je laisse aux spécialistes
le paramètre épaisseur, les mouvements verticaux de l’eau, l’effet de l’eau douce surnageant
une eau salée, la modification des courants de surface, etc...
Je me refuse en général à penser que les plus gros pollueurs de la planète ont mandatés le GIEC
pour faire de la désinformation planétaire avec la complicité des travaux de la majorité des scientifiques
travaillant dans des domaines touchant au climat.
Les conclusions du GIEC "emmerdent" tout le monde (hormis une poignée d’écologistes plus bruyants
qu’influents) et mon article ne fait que dire que nous sommes encore en peine de trouver comment
inverser la tendance S’IL LE FAUT...
Quand le Met office dit que 2008 a été une des dix années les plus chaudes depuis 1850, quand le
NSIDC montre une étendue de glaces (qui dit peu sur l’épaisseur) pas bien grande au pôle nord, font-ils
de la désinformation ?
@ Pierre
Je n’ignore pas l’existence de ces projets de géoingénierie. Ils ont en commun d’être tous délirants.
Pa ex "minéraliser" annuellement 10Gt de CO2 excédentaire produirait autant (bon le double) de calcaire, chaque année...
Vous avez un coin de jardin disponible ?...
Les expériences avec le fer ont toutes été des échecs cuisants (à ma connaissance), ne parlons pas
de l’ampleur de la tâche. Etc...
Vous pouvez considérer que les rapports du GIEC ne sont pas tirés d’études scientifiques, j’ai
tendance à penser que si (pour l’agitation de peurs millénaristes).
Par ailleurs si dans l’absolu un de ces projets diminuait la température globale on pourrait remettre
le couvert pour le problème majeure de l’acidification des eaux superficielles des océans (peu
imputable aux cycles solaires, rayons cosmiques et autres).
@ Pissefroid
Je rappelle que le GIEC a été mandaté par les plus gros pollueurs de la planète pour faire le bilan
de ce que les scientifiques pensent savoir sur l’évolution du climat et en livrer un opuscule à l’usage
des décideurs (danger, pas danger, nous, pas nous ?...).
Des dizaines de disciplines abordant le climat sous différents angles semblent converger vers un
réchauffement majoré par la cause anthropique.
Tout le monde n’est pas d’accord ? Normal en science.
Après quantifier le rôle d’agent de nucléation des rayons cosmiques en ignorant allègrement
l’impact global des activités humaines (aérosols, micro-particules, poussières), se focaliser sur tel
paramètre en ignorant les conséquences sur toutes les autres observations.
Jamais la science n’a eu accès à une telle variété et masse de données sur le climat et pu confronter
observations et théorie. Je ne peux croire que la majorité des experts se fourvoieraient par conformisme
à la "pensée unique".
Qu’un Einstein du climat débarque et sa théorie l’emportera.
Mais comme les conclusions du GIEC mettent tout le monde (moins epsilon, entendez les "écologistes")
dans le pétrin (comment faire si c’est vrai ?...), je verrais plutôt la pensée unique du côté des "apapeurs".
@ ph11
Trop tranché pour refléter la réalité. Quand on voit l’essor du PV en couches minces (utilisant 100 fois moins de
silicium avec un prix de vente de l’ordre du $/watt (Nanosolar)), la multiplication des améliorations très significatives (concentration par ex qui permet de fabriquer du courant quasiment du lever au coucher du soleil, ou dans des conditions de faibles luminosité type Sunrgi avec très peu de matériau photovoltaïque), on voit que le bilan écologique dont vous parlez fait mention de l’âge de pierre du photovoltaïque (petits budgets de recherche, petits marchés, petite production), mais l’essentiel des installations en déploiement et à venir ne seront pas de ce "bois"...
Toute énergie produite sera toujours moins "écologique" que l’énergie non produite.
A bon entendeur...
Je pensais en évoquant l’hypothèse du reboisement à ce que disait Stuart Pimm lors d’une conférence
en disant que si on pouvait récupérer 5 millions de km2 en zone tropicale ( qui furent déboisées pour
être transformées en zones de paturages de qualité médiocre) environ 5Gt de carbone pourraient être
prélevées annuellement et solutionner une part de nos problèmes.
Ce n’est pas la solution miracle, vu notre nombre et l’envie imbécile de la majorité de manger de la viande.
Les chinois, eux ont compris qu’un arbre debout vaut bien plus qu’un arbre couché (économiquement parlant).
Pour moi l’allemagne est le bon élève (sans angélisme) de la classe.
On ne peut l’accuser de s’en être sortis en sous-évaluant sa monnaie, en
séquestrant les richesses produites pour une fraction infime de la population
tout en laissant une population de moins en moins bien payée s’endetter à mort
jusqu’à l’effondrement de la bulle d’endettements...
Bon c’est un peu le cas, quand même, et ils ont des casseroles au pare-chocs...
Avec cette crise, les masques tombent et les profiteurs du système (les USA)
comme ceux qui les ont suivis doivent subir la morsure de leurs inconséquences.
Les allemands ont déjà un programme pour limiter au maximum le poids de leurs
dépenses énergétiques (à défaut de vendre plus on dépense moins) et ils seraient
fort avisés de pousser dans cette direction sans attendre que "des marchés"
s’ouvrent à nouveau dans tous ces pays croulant sous les dettes.
Le peak oil arrive juste à la sortie de cette crise majeure et ceux qui n’auront pas
"relancé" l’activité en modifiant leurs infrastructures énergétiques et de transport
pour parer le coup trébucheront sévèrement à nouveau.
Les allemands me semblent les moins fous du lot...
@ l’auteur
Le chantage de la Russie est une aubaine pour ceux espérant un changement des politiques énergétiques
en Europe. Une étude récente montre en effet que l’europe pourrait remplacer la totalité des importations
russes de gaz dès 2020 via le biogaz (en grande partie en méthanisant nos déchets organiques).
En y ajoutant (tout bénèf) un vaste plan d’isolation de l’habitat des européens, nos besoins de chauffage
pourraient plonger au point que notre production intérieure à la CE de biogaz dépasserait nos besoins
actuels en gaz naturel. Plus la disparition d’un client riche et solvable pour la Russie.
La Russie est loin d’avoir tous les atouts en main...
Il y aurait pas mal à dire...
Je ne pense pas que les élites soient coupés de leur population. La population
générale pas plus que les pouvoirs n’a conscience des directions à explorer ou
prendre pour sortir de l’ornière. Ce ne sont pas des minorités qui ont élus Mitterrand
Chirac et Sarkozy, tous trois sans aucune vision ni stratégie pour le pays.
Côté positif la France (comme l’Europe) ont énormément d’atouts en mains (et semble-t’il
une molle intension de s’en servir).
Dans le contexte actuel et à venir (10 ans) la 1ère stratégie est de réduire dramatiquement
nos importations énergétiques (donc nos dépenses) par un vaste plan d’isolation haut de gamme
de l’habitat, un développement des transport publics électriques, un passage à la voiture électrique
un développement massif des renouvelables (tous) et de l’efficacité énergétique.
Derrière cette crise majeure, le pic de pétrole est en embuscade et la dépression nous donne juste
un répit pour nous y préparer.
Il faut changer d’ère agricole en basculant massivement vers l’agrobiologie. Notre agriculture
a de gros besoins énergétiques, est peu efficace, polluante, crée peu d’emplois locaux.
Subventionnons la qualité et la sobriété plutôt que la pollution, les excédents, la dépendance.
Il faut changer d’ère financière et a minima autoriser (un comble !) les Etats à créer leurs moyens
de financement en particulier d’infrastructures diminuant nos frais énergétiques et de matières 1ères
sans emprunter avec taux d’intérêt sur les marchés financiers.
Il faudra revoir (au moins en partie) les mécanismes de la création monétaire qui actuellement
saignent particuliers, entreprises et Etats au profit d’une minorité de "vampires de l’espèce humaine".
Ce ne sont que quelques points, mais par rapport au menu qu’on nous propose...
Grâce à l’OMC, nous savons que les cadres majeurs des activités commerciales impactant les Etats
et les peuples sont définis hors tout processus démocratique, dans le dos des peuples et de leurs élus.
Lire pour s’en convaincre "Whose Trade Organization ?" ou "l’OMC, menace invisible" par ex.
Organiser les échanges financiers selon le même cadre conceptuel ne peut qu’être une recette de futurs
désastres.
Le tryptique du chaos (OMC,FMI,Banque mondiale) n’a été là que pour favoriser le pillage des uns par
les autres dans le plus grand détournement de richesses de toute l’histoire (au cours du XXème siècle).
S’il s’agissait de rendre aux Etats souverains le pouvoir de création monétaire cédé aux banques, la mise
en esclavage des particuliers, entreprises et Etats disparaîtrait tôt ou tard, mais on peut gager que le but
est inverse.
Celui déja poursuivis avec succès par l’OMC de transférer le maximum de pouvoir de décision politique
aux transnationales en régulant les droits des Etats est inachevé sans corset financier planétaire...
L’OMC et ses commanditaires (la minorité hyper-riche) ont mal digéré l’échec de l’accord multilatéral sur
les investissements (l’AMI qui nous voulait du mal). Ils reviennent à la charge, c’est tout.
Jolie intervention...
Sans vouloir me substituer à l’auteur, je dirais que nous faisons face à deux strates principales de complexité en
économie. La 1ère est dûe à l’étendue du champ de son déploiement qui couvre la planète avec la réactivité des
télécoms et de l’informatique. La déréglementation générale a rendu ce casino planétaire et donc aucun effet
amortisseur d’une zone épargnée ne peut se faire sentir.
Par ailleurs nous avons laissé sciemment se constituer des entités économiques plus puissantes que la plupart
des Etats qui n’ont pas les équilibres sociaux (a minima ceux évitant le chaos) en ligne de mire.
Sur les 100 "économies" les plus riches plus de la moitié sont des entreprises.
Nous avons laissé le droit de création de la monnaie (avec usure) à des banques privées, livrant les Etats
comme les entreprises et particuliers à la merci d’un gigantesque transfert de richesse.
Tout ceci désormais à échelle planétaire, sans autoriser le déploiement d’un système alternatif pour comparaison
l’OMC y veille.
La seconde est que l’économie n’a "jamais" été le fruit d’une réflexion pluri-disciplinaire sur la durabilité de tel ou tel
système, les bénéfices à en attendre et l’équité de la répartition des richesses produites.
Ce sont toujours des intérêts privés qui ont suggérés fortement tel mécanisme plutôt que tel autre et pas dans le
but de satisfaire les droits humains élémentaires reconnus par la déclaration universelle des droits de l’homme...
(droit à la nourriture, au travail, au logement, aux soins...).
L’économie actuelle (et les "théories" qui la sous-tendent) ressemble fort à la théorie des épicycles qui devait
expliquer le mouvement des planètes. On sait ce qu’il en advint. Des idées alternatives (pour la création de
monnaie par ex) existent, mais l’intérêt collectif se heurtant à l’intérêt de minorités richissimes et influentes
il faut des catastrophes pour réveiller et peuples et dirigeants.
La terreur du citoyen lambda que je suis est de voir les "plus brillants" économistes de la planète (jugement de
leurs pairs) évacuer l’analyse globale au profit d’une navigation à vue d’une myopie catastrophique.
Ils en sont encore à proposer des rustines, quand les conséquences sociales et environnementales crèvent
les yeux depuis si longtemps.
La destinée d’un troupeau aveugle est soit le ravin soit l’abattoir.
Aux idées citoyens !...
@ Apolline
Apolline...
Pourquoi croyez-vous que bien que vous et moi ayons cent fois plus de raisons de craindre
le cancer, les accidents de la route, le chômage de longue durée, le handicap mal pris en charge,
la dépendance, voire la rue, des sommes gigantesques continuent d’alimenter qui les forces de
police, qui les militaires ?...
Soyez pas naïve !...
Quand (si) les gens se réveillent de leur catalepsie, ils verront que leurs impôts (en partie) ont bien
été utilisés pour garantir aux plus riches un sommeil confortable quoi qu’il puisse arriver pour nous.
Quand un Etat ne contrôle plus la création de monnaie (ce sont des intérêts privés qui le font avec
toutes les garanties pour que cela dure), quand la plupart de ses lois majeures et règlements sont
décidés ailleurs qu’au parlement de la République (devenu plutôt une chambre d’enregistrement
des Lois Mondiales édictées dans le dos des peuples par l’OMC), quand la volonté librement
exprimée des peuples (je songe à de récents référendums) est bafouée, quand les détrousseurs du
peuple sont renfloués par ce dernier après des pertes au casino, quand on peut changer jusqu’à
la nausée les gouvernements sans changer les politiques, où est la démocratie ?
La démocratie en péril ? Il faut arrêter de rêver et revenir sur Terre...
Nous ne sommes plus en démocratie, de facto.
La structure de la production électrique aux USA, le développement des renouvelables là-bas, le volume
d’agrocarburants produits (et en passe de l’être, car les raffineries sont construites ou en voie de finition)
et accessoirement (on devrait d’ailleurs commencer par là) une diminution de la masse des véhicules avec
des voitures en moyenne plus petites et de nouveaux matériaux (fibre de carbone par ex) plus légers pourraient permettre à ce pays de ne plus utiliser d’hydrocarbures pour faire rouler ses véhicules.
Je ne dis pas que c’est la solution ni même que c’est souhaitable, je dis que c’est un scénario concevable (en
fait une extrapolation a minima d’une étude citée par L. Brown dans "Plan B 3.0").
Après que chaque adulte soit propriétaire d’un véhicule est un scénario catastrophe, quel que soit le type de
véhicule.
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