La nature n’est pas un jardin anglais.
Dans « La Maison du Berger »,
Vigny donnait la parole à la nature dans une prosopopée :
“La Nature : On me dit une mère
et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son
hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.”
Et quelques vers plus loin :
« Je n’entends ni vos cris ni vos
soupirs ; à peine
Je sens passer sur moi la comédie
humaine
Qui cherche en vain au ciel ses muets
spectateurs. »
Quand les chaises sont vides, le décor
sera toujours là.
a table abandonnée, mais le décor est
toujours là, tellement immuable, qu’on le dirait éternel…
Les humains cherchent une réponse à
leur désarroi, mais la nature reste impassible, austère,
indifférente, et se moque bien des jardiniers.