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Les commentaires de Tolzan



  • Tolzan Tolzan 7 mai 10:59

    @amiaplacidus
    Ma conclusion : seule une organisation strictement hiérarchisée peut arriver à abattre par la violence le capitalisme, mais par la suite, ceux qui ont pris le pouvoir ne n’abandonneront plus pour construire une société sans classe parce que (j’ajouterai) le pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou (Lord Acton). Il n’y a donc pas de solution pour construire le socialisme libertaire.



  • Tolzan Tolzan 7 mai 00:45

    Je comprends votre critique de la macronie, de la "charnière droite extrême droite" (pour reprendre votre terminologie) et la volonté du MEDEF de toujours opprimer les salariés, les petites gens. C’est "toujours plus".

    Néanmoins, il me semble votre espoir repose sur l’illusion de beaucoup de gens de gauche, sincères par ailleurs, qui est de croire qu’il serait possible de construire une société marxiste démocratique qui éradiquerait "l’exploitation de l’homme par l’homme". Ils rêvent. Je ne suis pas loin de 80 ans et j’ai vécu à l’époque des démocraties populaires en Pologne, en URSS et RDA. Je me suis marié à l’Est. et mon diagnostic est sans appel : tous les pays communistes que j’ai connus furent des états policiers violant en permanence les libertés fondamentales (telles que définies par exemple dans la Déclaration des droits de l’Homme de 1789). Souvent, seuls les membres du PC pouvaient se présenter aux élections. Il y avait contrôle total des médias, ouverture et censure du courrier, interdiction des manifestations (sauf celles du parti), espionnage des particuliers (voir le film « la vie des autres »), interdiction de voyager librement, etc. Finalement, ces régimes communistes furent balayés dès que les peuples furent en mesure de le faire. Personnellement, je ne connais AUCUN gouvernement communiste qui a survécu à l’organisation d’élections libres.

    Critiquer le capitalisme, je comprends. Mais, se pose la question fondamentale suivante : pourquoi les tentatives marxistes furent-elles des échecs alors que leurs fondateurs voulaient établir des sociétés plus justes ? Pourquoi ont-elles quasiment toujours dégénéré en dictatures folles ?

    Personnellement, je reprendrai l’explication donnée par Lord Action, historien anglais en 1889, bien avant l’instauration de régimes communistes : "le pouvoir corrompt. Le pouvoir absolument corrompt absolument « … Une autre variante est : »le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou". Ce diagnostic s’applique aujourd’hui au capitalisme, au business, à l’industrie, à toute organisation hiérarchisée et centralisée, et s’est appliqué aux régimes communistes passés qui dégénérèrent en oligarchies corrompues qui se cooptaient. Les Honecker, Ceausescu, Jaruzelski, Staline, Mao, etc. ne furent pas des accidents, des déviances, mais la conséquence inexorable de l’instauration d’une gouvernance hiérarchisée, centralisée et contrôlée par une oligarchie « endogame ».

    Avez-vous une solution pour éviter cette fin ?



  • Tolzan Tolzan 6 mai 18:51

    @olivier cabanel
    Vous avez bien résumé : les politiciens qui se disaient de gauche, trahirent, dans leur immense majorité, les valeurs d’intégrité et de défense du peuple qu’ils prônèrent pour conquérir le pouvoir. Ils se vendirent, a minima pour des avantages sociaux, aux groupes de pression du libéralisme et du capitalisme financier. Il ne faut jamais oublier l’adage : « tout homme a un prix ». Le quinquennat de Hollande est l’une des plus honteuses périodes de l’Histoire de la Ve République, une des pires trahisons du peuple au nom des « valeurs de gauche »’.
    Ne cherchez pas plus loin le succès de Bardella : les Français dans leur immense majorité ne sont pas amnésiques et ne pardonnent pas.



  • Tolzan Tolzan 6 mai 16:49

    Il me semble que taper à bras raccourcis sur Bardella, en le représentant comme un héritier des régimes fascistes du XXè siècle, est choisir une stratégie facile de diabolisation qui n’améliorera pas le score des partis de gauche aux élections de juin….

    Je crois que la première chose que doit faire la gauche est son autocritique et analyser si, sa cogestion du libéralisme, de la mondialisation, de l’immigration massive n’a pas conduit à l’effondrement français dans nombre de secteurs. La paupérisation, la violence urbaine, la submersion migratoire, la fracturation culturelle et la libanisation du pays ne sont la responsabilité ni du RN ni de Reconquête ! Alors bien sûr, on peut s’exonérer de toute responsabilité en niant tout !



  • Tolzan Tolzan 5 mai 21:28

    @Nicolas36
    Nous sommes parfaitement d’accord. Bonne soirée.



  • Tolzan Tolzan 3 mai 14:56

    Tolzan @titi

    Vous avez parfaitement le droit de penser ce que vous venez d’écrire. Néanmoins :

    la Russie n’est pas coupable d’avoir déclenché la guerre actuelle qui sévit dans le Donbass parce que la politique étrangère américaine, poursuivie depuis au moins une trentaine d’années, ne pouvait conduire qu’à l’affrontement actuel.

    Pour s’en convaincre, il suffit de lire le livre de Zbigniew Brzezinski (Le grand échiquier) qui expliquait, dès les années 90, "noir sur blanc" et non sans cynisme, que le but des USA était d’empêcher la constitution de tout bloc de pays susceptible de les concurrencer sur le continent eurasiatique, de saper la Russie, de la morceler, et que l’Ukraine était le tendon d’Achille de la Russie.

    L’ennui, pour les Américains, est que l’opération « affaiblissement-démantèlement de la Russie » ne se déroule comme prévu pour au moins trois raisons :

    1) Les Russes lurent aussi le livre de Brzezinski (si on peut dire avec humour) et comprirent, au moins depuis une trentaine d’années, que le but des États-Unis resterait inchangé, c.-à-d., leur destruction malgré les changements politiques survenus chez eux et l’effondrement du régime communiste. Ils se réarmèrent massivement et finalement appliquèrent en Ukraine le vieil adage : l’attaque est la meilleure des défenses.

    2) La guerre (classique, non nucléaire) que les États-Unis mènent contre la Russie par procuration dans le Donbass ne se déroule pas comme prévu puisque, malgré les centaines de milliards d’armements donnés, l’armée de Kiev recule. C’est la conséquence de leur déclin militaire, lui-même conséquence de leur déclin industriel.

    3) Les Russes ne sont pas isolés, mais soutenus militairement et économiquement pas les pays des BRICS si bien qu’ils résistent à la guerre économique que l’Occident a voulu leur imposer.



  • Tolzan Tolzan 2 mai 21:47

    Il me semble que les déclarations guerrières d’Emmanuel Macron, laissant entrevoir l’envoi possible de troupes françaises en Ukraine pour affronter l’armée russe (en cas d’effondrement de l’armée de Kiev), sont à usage franco-français. Macron n’enverra pas de troupes pour au moins les deux raisons suivantes :

    1) Nos soldats seront massacrés sur place par les bombes planantes russes de plusieurs tonnes qui détruisirent la forteresse d’Avdiïvka. Pour éviter notre destruction, Macron devrait s’engager dans un conflit avec attaque directe de la Russie pour nous assurer la supériorité aérienne, ce qui déclencherait la guerre générale en Europe. 

    2) Il serait seul à s’engager dans la confrontation avec la Russie parce que les autres dirigeants européens pensent que sauver le régime de Kiev ne vaut pas de risquer la destruction générale de l’Europe.

    Macron est conscient de cela, mais il continue ses postures guerrières, ses rodomontades qui sont, en réalité, à usage intérieur ! Il a besoin de capturer l’attention des Français, de rester le maître du jeu (cirque) politique, de rester le centre du monde virtuel que fabriquent les médias de propagande qu’il contrôle, et ce, d’autant plus que la situation politique de la macronie est très dégradée. Tous les sondages montrent que Renaissance, son parti de godillots, risque de subir une lourde défaite aux élections européennes de juin qui seront l’occasion saisie par beaucoup de le sanctionner. Eh oui : trop de mensonges, trop de promesses non tenues, pendant trop d’années.



  • Tolzan Tolzan 2 mai 17:05

    Les ordures, ça osent tout ! C’est à cela qu’on les reconnait !



  • Tolzan Tolzan 1er mai 18:56

    Tolzan @Aristide
    Merci, Aristide, de nous avoir éclairés parce que personne n’avait rien remarqué : Fergus est antisémite ! Heureusement que vous êtes là pour sauver l’honneur des commentaires. D’ailleurs, ne suis-je pas moi-même limite en écrivant celui-ci ?



  • Tolzan Tolzan 30 avril 18:01

    Comme leypanou, je me suis rapidement arrêté de lire cet article pour me replonger dans "Le Grand Échiquier : l’Amérique et le reste du monde" écrit par Zbigniew Brzenzinski qui fut l’un des responsables américains qui définirent dans les années 90 la stratégie suivie par les États-Unis pour maintenir leur domination sur Europe.

    On comprend mieux ensuite les causes profondes de la guerre en Ukraine et les responsabilités écrasantes de l’Amérique dans ce conflit.



  • Tolzan Tolzan 30 avril 10:19

    @Eric F
    Vous avez raison.
    Personnellement, je dirais que le macronisme connait une dérive totalitaire mondialiste vers le monde unipolaire du capitalisme, contrairement au fascisme totalitaire nationaliste et contrairement au communiste totalitaire collectiviste. Le point commun est qu’une oligarchie endogame confisque le pouvoir et attaque les libertés fondamentales.



  • Tolzan Tolzan 30 avril 01:29

    @Jean-Luc Picard-Bachelerie

    Finalement, pour revenir à mon premier commentaire  : j’ai critiqué votre utilisation des termes « fascisme » et « fascisation » (parce qu’ils seraient à la mode) pour décrire la dérive totalitaire du régime macronien. Il me semble que votre texte participe (peut-être inconsciemment) au formatage des esprits imposé par la bien-pensance de Gauche qui voudrait que chacun, dans une sorte de réflexe, conclue : totalitarisme = fascisme. Ce faisant, la Gauche cherche à effacer une grande partie de l’Histoire du XXè siècle où les régimes communistes furent des régimes totalitaires qui assassinèrent plus que Mussolini. Je ne réhabilite pas le fascisme. Je note simplement qu’il y a, à Gauche, deux poids et deux mesures dans la dénonciation des régimes totalitaires. Le choix des mots est capital dans le processus de formatage de la pensée.

    1h15 du matin. Bonne nuit.



  • Tolzan Tolzan 29 avril 21:27

    @Jean-Luc Picard-Bachelerie, bonsoir

    Je voudrais développer sur votre remarque :

     "Echangeant souvent avec des gens de gauche, car le coeur va à gauche, je peux vous dire que Staline, Mao, et toute la clique que vous citez sont pris pour ce qu’ils sont, des dictateurs et que la gauche gouvernementale française est prise pour une traitre à la gauche puisque menant des politiques de droite qui n’a rien à voir avec le marxisme, hors quelques mesures sociales, encore que..."

     L’illusion de beaucoup de gens de gauche, sincères par ailleurs, est de croire qu’il serait possible de construire une société marxiste démocratique qui éradiquerait "l’exploitation de l’homme par l’homme". Ils rêvent. Je ne suis pas loin de 80 ans et j’ai vécu à l’époque des démocraties populaires en Pologne, en URSS et RDA. Je me suis marié à l’Est (pour ne pas préciser) et mon diagnostic est sans appel : tous les pays communistes que j’ai connus furent des états policiers violant en permanence les libertés fondamentales (telles que définies dans la Déclaration des droits de l’Homme de 1789). Souvent, seuls les membres du PC pouvaient se présenter aux élections. Il y avait contrôle total des médias, censure du courrier, interdiction des manifestations (sauf celles du pouvoir), interdiction de voyager librement, etc. Finalement, ces régimes communistes furent balayés dès que les peuples furent en mesure de le faire. Personnellement, je ne connais AUCUN gouvernement communiste qui ait survécu à l’organisation d’élections libres.

    Alors, se pose la question fondamentale suivante : pourquoi les tentatives marxistes furent-elles des échecs alors que leurs fondateurs voulaient établir des sociétés plus justes ? Pourquoi ont-elles dégénéré en dictatures ?

    Personnellement, je reprendrai l’explication donnée par Lord Action en 1889, bien avant l’instauration de régimes communistes : « le pouvoir corrompt. Le pouvoir absolument corrompt absolument ». Une autre variante est : "le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou".

    Ce diagnostic s’applique aujourd’hui au capitalisme financier, au business, à toute organisation hiérarchisée, mais s’est appliqué aux régimes communistes passés qui dégénérèrent totalement dirigés par une oligarchie corrompue qui se cooptait… Les Honecker, Ceaucescu, Jaruzelski, Staline, Mao, etc. ne furent pas des accidents, mais le résultat inexorable de l’instauration d’un état hiérarchisé, centralisé et contrôlé par une oligarchie « endogame ». Toute proportion gardée, la macronie suit aujourd’hui la même voie de la corruption, de la dégénérescence et devrait s’écrouler. Rien n’est nouveau sous le soleil !

    Cependant : quelle nouvelle oligarchie va-t-elle accaparer le pouvoir et remplacer la macronie ? 



  • Tolzan Tolzan 29 avril 17:38

    @Eric F

    Bonjour Eric,

    Je suis bien d’accord avec vous que "Le point de départ est que l’on parle couramment de fascisme, fascisation, etc.... ". Cependant, je voudrais développer sur le mécanisme permettant de biaiser le débat sur l’évolution autoritaire du macronisme.

    Quand on parcourt l’Histoire du XXe siècle, force est de constater qu’il n’y a aucune raison de faire une fixation sur le fascisme mussolinien et de le présenter toujours comme l’archétype du régime totalitaire. C’est la gauche, volontairement amnésique, qui voudrait imposer cette idée.

    Certes, il faut condamner les totalitarismes d’extrême droite, mais sans se laisser piéger par la rhétorique de gauche qui voudrait imposer le postulat que les totalitarismes furent et sont toujours d’extrême droite, en oubliant les Kronecker, Ceauscecu, Milosewicz, Tito, Staline, Mao et autre Pol Pot. Voilà bien des références historiques tabou.

    La gauche se présente ainsi comme le camp du bien, défenseur des libertés et de la démocratie, et peut clamer dans les relais médiatiques que « le régime Macron évolue un fascisme mou (par exemple) » mais jamais que « le régime Macron commence à ressembler au régime Ceausescu ».

    Ce sont ces petits détails qui montrent comment on biaise, idéologiquement dès le départ, le débat sur l’évolution autoritaire du macronisme. C’est du fascisme…. Un point c’est tout !!!!

    Bonne journée



  • Tolzan Tolzan 28 avril 19:55

    @Octave Lebel

    "Ce qui est recherché c’est de s’extraire de cette évolution, pas de devoir choisir entre l’un ou l’autre."… Vous avez raison, sauf qu’un choix est fait dès le début puisque l’article focalise 5 fois (et exclusivement) sur le fascisme italien alors qu’il aurait tout aussi bien pu de focaliser sur le régime Ceausescu… Chacun a ses références favorites en matière de régime totalitaire.

    Bonne soirée



  • Tolzan Tolzan 28 avril 13:54

    Attention...vous n’avez plus de joker !!!!!



  • Tolzan Tolzan 28 avril 10:30

    @Jean-Luc Picard-Bachelerie, bonjour

    Bien : vous ne souffrez donc pas de strabisme.

    Mais votre texte lui en est atteint parce qu’il donne l’impression que la « fascisation » du régime Macron ne pourrait conduire qu’au fascisme italien alors que l’on pourrait aussi bien considérer qu’elle mène à Ceausescu, Honecker, Jaruzelski ou Tito en Yougoslavie.

    Cordialement,



  • Tolzan Tolzan 28 avril 10:04

    Tolzan @octave lebel

    Bonjour. Eh bien, allons directement à la question de fond qui est ultra simple : à qui devrai-je donner ma voix aux élections de juin puis à la présidentielle à venir ? Où est le salut politique ? Ou bien, dois-je m’abstenir ? Merci de m’éclairer. 



  • Tolzan Tolzan 27 avril 23:01

    Je partage votre critique de la dérive despotique, policière, antisociale et antidémocratique du régime macronien. Cependant, il me semble que vous faites erreur en focalisant uniquement sur le fascisme mussolinien que vous considérez comme l’archétype du totalitarisme et de ses dérives.

    Mussolini fut un petit bricoleur dans l’Histoire en matière de totalitarisme et de millions d’innocents assassinés. Il me semble que vous auriez pu écrire un texte encore plus passionnant en considérant Pol Pot au Cambodge, Staline en URSS ou Mao en Chine.

    N’avez-vous jamais entendu de ces grands démocrates qui voulaient construire des paradis socialistes ? Ne souffririez-vous pas d’un léger strabisme dans l’appréciation des régimes totalitaires ayant sévi durant le XXe siècle ?



  • Tolzan Tolzan 27 avril 20:08

    Franchement, votre conclusion : "Le groupe Rassemblement national a voté 42% du temps comme le groupe Renaissance de Macron à l’Assemblée nationale" n’a STRICTEMENT AUCUNE VALEUR si vous ne détaillez pas quelles lois ont été votées communément.

    Voici un exemple pour montrer l’absurdité de votre remarque :

    Supposons que le RN et Renaissance aient voté une loi sur l’interdiction des crottes chien sur les trottoirs, une seconde sur la date d’ouverture la pêche et une troisième sur l’interdiction de faire des grillades dans les pinèdes en été. Ensuite le RN n’a pas voté une loi facilitant l’immigration que Renaissance a votée. Eh bien, on peut conclure que LAREM et le RN votent communément 75% de lois, sauf qu’ils s’opposent sur les lois capitales  !!!! Est-ce que vous vous rendez compte de l’absurdité de la statistique ainsi déduite si l’on ne détaille pas ?

    Je vous suggère de candidater pour entrer à l’AFP. Ils ont besoin de talents comme le vôtre.