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Les commentaires de Polybe



  • Polybe 22 octobre 2021 14:00

    Il faudrait peut-être de la cohérence.

     

    Nous nous plaignons des taux de fiscalité de notre pays mais nous en sommes responsables.

    Nous nous plaignons de conséquences mais nous ne traitons pas les causes.

     

    Il ne faut pas oublier qu’une partie des taxes revient aux collectivités territoriales. Nous voulons toujours plus de décoration de ronds-points, de salle des fêtes, de subventions pour les associations, de festivals, de musées, de skateparks, de terrains de boules, d’auditoriums...

    Ce qui représente un coût énorme mais là nous ne disons rien.

     

    Nous avons trop d’employés des collectivités territoriales mais on nous fait peur parce que nous pensons qu’une diminution des impôts touchera les missions régaliennes.

     

    Nous avons accepté les traités de libre échange avec des pays à bas coût de salaire et de charges sociales qui ont permis la délocalisation du travail. Mais nous sommes contents de payer moins cher l’article fabriqué en Chine alors qu’il faut payer plus de social pour compenser.

     

    Notre pays est celui qui taxe le plus au monde pour avoir des dépenses publiques pharaoniques de 56,5% du PIB. Pourtant, nous sommes à la sixième place des puissances économiques mondiales et nous avons une des meilleures productivités.

    Productivité = quantité produite par le nombre d’employés. Donc, plus de robots qui ne cotisent pas et moins d’employés = meilleure productivité = plus de profits pour les entreprises.

    Et ces entreprises placent leurs sièges sociaux dans les paradis fiscaux de l’Union Européenne pour des raisons d’optimisation fiscale. Donc plus de dividendes pour les actionnaires et moins de rentrées d’argent dans les caisses de l’Etat compensées par des surtaxes pour les citoyens.

     

    Le problème n’est donc pas à la pompe et ne se résoudra pas par des chèques en tous genres.

     

    Le problème est global et il ne pourra être résolu que par une réforme profonde de la fiscalité et du contrôle des dépenses publiques.



  • Polybe 21 octobre 2021 17:27

    Afin de mieux comprendre qui tire profit de l’Union européenne (pays et multinationales jouant sur plusieurs pays) :

    A revoir l’émission : Le dessous des cartes sur « la Pologne – Quelle place en Europe » :

    « Elle achète son armement auprès des Etats-Unis.

    L’Union Européenne assure à la Pologne son développement.

    La Pologne s’est révélée l’un des pays d’Europe centrale les plus attractifs pour son coût horaire et pour sa main d’œuvre qualifiée.

    La Pologne est la plus grande bénéficiaire des fonds européens.

    En 2004 son PIB se situait à 40% de la moyenne européenne.

    Ce taux atteint 70% aujourd’hui.

    Avec une prévision de 95% en 2030.

    Ces fonds européens représentent 60% de l’investissement public de la Pologne pour la période 2014-2020 permettant une diversification de l’industrie héritée de l’ère communiste : automobile, sidérurgie, chantiers navals, charbon, électronique et agroalimentaire. Ces fonds permettent également de moderniser les petites exploitations agricoles.

    Depuis 2015, le parti au pouvoir bénéficie d’un contexte économique favorable marqué par une augmentation des salaires supérieure à 3% par an et pour 2018 à 8%. Le gouvernement qui baisse par ailleurs les impôts sur les bas salaires et ceux des PME. En 2018, la croissance du PIB atteint 5% enfin avec un taux de chômage de 3,7% alors qu’il était de près de 20% en 2004. La Pologne subit une pénurie de main d’œuvre nécessitant un recours à l’immigration mais pas n’importe laquelle : une immigration chrétienne. »



  • Polybe 21 octobre 2021 17:23

    @Spartacus Lequidam
    Parmi les quatre principes du budget, il y a l’universalité.
    L’universalité budgétaire suppose que le budget décrit, pour la durée de l’exercice, l’ensemble des recettes qui financent l’ensemble des dépenses, sans que soit établie une relation entre certaines dépenses et certaines recettes. En découle alors le principe de non-affectation dont l’objet est de garantir une vision budgétaire globale et non morcelée.
    C’est-à-dire que, quel que soit le titre donné à une taxe ou redevance, son montant va dans un pot commun. Le titre ne sert qu’à justifier le prélèvement. L’Etat, ensuite l’affecte à la dépense de son choix.



  • Polybe 20 octobre 2021 11:11

    La dette publique est la différence entre les rentrées d’argent et les dépenses.

     

    Dans les dépenses publiques, il y a celles incontournables du domaine régalien mais il y a aussi de nombreux gaspillages par les collectivités territoriales. Lors du 101ème congrès des maires, du 20 au 22 novembre 2018, il était question de maîtriser leurs dépenses mais avec la crise des Gilets Jaunes, en ayant besoin d’un appui, on est revenu sur l’encadrement prévu.

     

    Pour ce qui concerne les rentrées, tous les contribuables ne sont pas au même régime dans le pays qui affiche sur les frontons des édifices publics le mot « Egalité ». Il y a ceux qui sont soumis à tous les prélèvements et ceux qui peuvent bénéficier d’un régime allégé dont la légalité est surprenante.

    Pandora papers, Panama papers, OPENLUX, optimisation fiscale dont celle des entreprises du CAC40 qui placent leurs sièges sociaux aux Pays-Bas avec l’Etat français parmi les actionnaires, paradis fiscaux au sein même de l’Union Européenne, célébrités françaises résidant en Suisse, GAFAM, île de Man, l’Irlande...

     

    Certains pays ont été retirés de la liste des paradis fiscaux seulement à partir du moment où ils ont promis de ne plus l’être dans le futur...

     

    Le syndicat des finances publiques solidaires informe que le manque à gagner pour l’Etat français se situe entre 60 et 80 milliards d’euros du fait de la fraude fiscale et entre 40 et 60 milliards d’euros du fait de l’optimisation fiscale.

     

    Et pour compenser le manque à gagner pour notre Etat, on taxe et surtaxe les classes moyennes et populaires de notre pays avec des taxes sur les taxes et dépenses publiques astronomiques en les culpabilisant sur leur consommation d’énergie alors que d’autres peuvent faire du tourisme spatial.

    Les pauvres sont faits pour être très pauvres et les riches, très riches.

    Mais

    des élus issus du Peuple, par le Peuple, POUR le Peuple ?



  • Polybe 27 août 2021 18:05

    Raisonnement simpliste :

    On ne parle que des vieux diesels qui polluent.

    La donnée de référence est le g/km.

    On oublie seulement de faire la multiplication à l’année.

    Une C1 neuve qui pollue 109 g/km et qui a parcouru 15000 km par an a pollué plus qu’un vieux diésel de 200 g/km qui n’a parcouru que 5000 km dans l’année.

    En fait, il ne faut pas regarder le taux d’émission mais la quantité émise.

    Les maires des villes telles que Paris qui interdisent les vieux diésels ne tiennent pas compte des km parcourus. La petite voiture qui va faire trois fois le tour de la ville polluera plus que le diésel allant du périphérique à son lieu de garage.

    On peut supposer que ce raisonnement simpliste, n’est qu’un prétexte pour forcer les automobilistes à changer de véhicules au profit du lobby des constructeurs.

    On pourrait plus équitablement instaurer un quota carbone par habitant.

    Celui qui a une petite voiture roulant beaucoup et partant plusieurs fois par an en vacances par avion, pollue plus que le propriétaire d’un vieux diésel roulant peu et passant ses vacances au fond de son jardin.



  • Polybe 12 août 2021 17:36

    Le ROMAN d’ Aldous HUXLEY (Le Meilleur des Mondes -1932) :

    Extrait : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »

    « Sous la poussée d’une surpopulation qui s’accélère et d’une sur-organisation croissante et par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation des esprits, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, Cours suprêmes, et tout le reste - demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle espèce de totalitarisme non violent. »

    -----

    Abbé Emmanuel-Joseph Sieyès en 1789 :

    « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

     

    Après, il ne faut pas s’étonner.

    Nous ne sommes pas près d’avoir une vraie démocratie.

    Nos élus détiennent la vérité et définissent notre bonheur en fonction de leur conception et pour certains de leurs intérêts. Un peu comme à l’époque de l’URSS. Les membres du Peuple, qui pourraient donc avoir des idées différentes, mêmes s’ils représentent une majorité, sont donc étiquetés de « Populistes ».

    Nos élus sont-ils réellement les représentants du Peuple ?



  • Polybe 27 juin 2021 11:40

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.

    A méditer : https://www.youtube.com/watch?v=ZSC62xVEaVc





  • Polybe 27 juin 2021 11:12

    Au lieu de parler de GAFA, il serait préférable de parler de GAFAM.

    En oubliant le « M » on rend service à cette multinationale.

    Avec l’obligation de la dématérialisation, on est obligé de passer par le « M » sur chacun de nos ordinateurs alors que les autres sont encore facultatifs.

    Pour ce qui concerne la protection de la vie privée dans ce qu’on appelle une « Dictature molle » :

    Big Brother is watching you… avec la possibilité de prendre en main à distance les micros ou cameras de nos appareils ou d’intercepter nos données au passage.

    Il en est de même avec :

    Les compteurs communicants tels que LINKY (CPL pouvant se mélanger au CPL privé) et les futurs appareils ménagers connectés qui permettront de savoir ce qu’il y a dans le réfrigérateur, les vêtements qui seront insérés dans les lave-linge et les fréquences de lavage…,

    Les voitures connectées (dont le bouton d’appel d’urgence),

    Les smart TV connectées qui permettent de savoir ce qu’on regarde,

    Les téléphones mobiles,

    Les téléphones fixes,

    Les ordinateurs,

    Les cartes bancaires,

    Les cartes de fidélité,

    Les assistants tels que Google Home,

    Nos données personnelles qui transitent par internet :

    Fournisseurs d’accès internet,

    Fournisseurs de webmails,

    Opérateurs de réseaux de communication,

    Constructeurs d’appareils,

    Editeurs de systèmes d’exploitation (Cortana…),

    Editeurs de navigateurs,

    Editeurs d’anti-virus,

    Editeurs de logiciels,

     

    Où est la sécurité ?

    A revoir le documentaire de 2018 "Apple, Google, Facebook… Les nouveaux maîtres du monde"

    Vidéo à revoir : Application APPLE SIRI : https://www.youtube.com/watch?v=Kt0NEZYwnCY&t=438s

    Le ROMAN d’ Aldous HUXLEY (Le Meilleur des Mondes -1932) :

    Extrait : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »

    « Sous la poussée d’une surpopulation qui s’accélère et d’une sur-organisation croissante et par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation des esprits, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, Cours suprêmes, et tout le reste - demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle espèce de totalitarisme non violent. »



  • Polybe 27 juin 2021 10:52

    Compléments :

    Jean Jaurès « discours pour un socialisme douanier » 17 février 1894.

    « Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capital international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas. C’est en ce sens, et en ce sens seulement, que nous voulons protéger la main-d’œuvre française contre la main-d’œuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin, mais pour substituer l’internationale du bien-être à l’internationale de la misère. »

    Georges Marchais, Montigny-les-Corneilles, 20 février 1991

    « En raison de la présence en France de 4,5 millions de travailleurs immigrés [déjà !] et de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes..... La cote d’alerte est atteinte, c’est pourquoi nous disons, il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine....Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions.....Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder....La charge d’aide sociale nécessaire pour les familles immigrées plongées dans la misère devient insupportable pour les communes. »



  • Polybe 18 janvier 2021 11:24

    « Eco-score et label anti-gaspillage » sur la nourriture.

    Opération de diversion pour ne pas aborder les autres gaspillages :

    Véhicules qu’il faut renouveler encore plus souvent du fait des normes du contrôle technique modifiées en permanence,

    Véhicules avec de nouvelles énergies sans tenir compte de l’impact environnemental dès leur fabrication et intégrant leur recyclage, et sans tenir compte de la physique relative au déplacement de masses supplémentaires augmentant ainsi la consommation des véhicules hybrides,

    Appareils électroménagers qui durent maintenant un peu plus que le temps de la garantie, avec un indice de réparabilité défini par le constructeur, alors que le législateur pourrait imposer des garanties,

    Appareils de communication (téléphones, ordinateurs) dont on ne maîtrise plus les mises à jour les rendant obsolètes,

    Habitat avec des normes qui évoluent également en permanence, et domaine dans lequel les collectivités territoriales préfèrent démolir puis reconstruire au grand profit du BTP.

    Dépenses publiques : 56,5% du PIB dans notre pays qui taxe le plus au monde. Dans ce domaine, il faut regarder les dépenses des collectivités territoriales.

     

    Si l’on voulait vraiment éviter les gaspillages, le législateur commencerait par imposer des durées de vie à la source, c’est-à-dire aux fabricants, ou à l’importation, et non pas aux consommateurs.



  • Polybe 18 janvier 2021 10:55

    Question : pourquoi ne peut-on pas désinstaller le navigateur Edge ?

    Même lorsqu’on utilise un autre navigateur, Edge constitue des fichiers volumineux. A qui servent-ils ? A qui sont-ils transmis ?

    Lorsqu’on essaie de désinstaller ou de neutraliser Edge, on n’a pas les droits d’accès pour le faire. Pourtant, il s’agit de notre propre ordinateur et de nos données privées.

    Que fait la CNIL contre cet abus de position dominante ?



  • Polybe 14 novembre 2020 12:23

    Il y a 193 pays dans le monde et c’est le nôtre qui va sauver la planète à lui tout seul.

    La pollution n’a pas de frontières.
    Voir les reportages sur la ville de Norilsk :
    https://www.youtube.com/watch?v=xJDv725edoY
    https://www.youtube.com/watch?v=SfJ07HDRleQ
    et encore d’autres...



  • Polybe 1er octobre 2020 12:25

    " Cette simultanéité fait que c’est l’abandon d’argent qui distingue une richesse d’un déchet "

    Dans cette phrase, le déchet est l’opposé de la richesse.

    Or ce n’est pas forcément ce qu’on peut constater.

    Nous mettons nos déchets dans des poubelles après avoir fourni un travail de tri.

    Pourtant, la multinationale qui collecte ces déchets effectue bien un travail de collecte mais elle le facture en appliquant une taxe incitative très partielle selon sa propre philosophie évitant un rapport gagnant/gagnant. Les déchets sont ensuite revalorisés. Ce qui fait qu’elle tire un double bénéfice.

    De même lorsqu’une tempête fait tomber un arbre d’une essence prisée, l’entreprise d’élagage qui vient enlever l’arbre fait payer l’enlèvement alors qu’elle va retirer un bénéfice sur la revente du bois. Là encore double bénéfice.

    Peut-on considérer que le rapport est équitable alors qu’il profite d’une complaisance de la part de l’administration pour ce qui concerne la TEOM ou de l’incapacité d’une victime d’une tempête ?

    Qu’est-ce réellement qu’un déchet ?

    Une richesse déguisée ?





  • Polybe 11 septembre 2020 13:31

    Le numérique : à un bout l’utilisateur, à l’autre bout des data centers.

    C’est là qu’on peut voir l’incohérence même de la politique en matière d’écologie.

    On prétexte la sauvegarde de la planète pour instaurer la dématérialisation mais on peut consulter de nombreuses fois un document papier sans consommer plus d’énergie alors que sa version dématérialisée nécessite à chaque fois une consommation d’énergie.

    Extrait daté du 31/01/2020 : « Or, ces Data Centers représentent en réalité un véritable fléau pour l’environnement. ... Aujourd’hui, les Data Centers représentent à eux seuls 17% de l’empreinte carbone de la technologie. Avec 2% des émissions totales de gaz à effet de serre, leur empreinte carbone est similaire à celle de l’aviation de l’industrie. »

     

    « Avec le développement du big data, les centres de données sont un véritable symbole de la croissance du numérique. Leur impact écologique, qui était encore minime il y a 15 ans, représente désormais 4% de la consommation électrique mondiale. Un data center consomme autant d’électricité que 30 000 habitants européens. Ainsi, les 182 centres de données présents sur le territoire français en 2016 concentrent 8% de la consommation électrique nationale. »

     

    Après, on va imposer aux simples particuliers d’isoler leurs logements, de remplacer leurs véhicules, de payer des taxes carbone, de modifier leurs habitudes de vie alors que les seuls objectifs sont de nous amener à consommer plus au profit de quelques lobbies dont celui du nucléaire.

    Pour ce qui concerne le « World Clean Up Day »  :

    Le problème de la quantité de déchets ne doit pas se gérer en fin de chaîne mais au début.

    Il y a lieu de diminuer leur émission dès la conception des emballages.

    Ensuite, il faut procéder comme Alsace et à Lamballe (22), en faisant payer une taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative en fonction du poids d’ordures générées par chaque ménage et en revendant les déchets triés.

    Cette solution est préconisée par l’ADEME.

    C’est possible avec des puces RFID sur les poubelles.

    Certaines communes font payer à la levée (nombre de poubelles collectées dans l’année).

    Il est également possible de valoriser les déchets (émission de La Chaîne Parlementaire).

    Ainsi, il s’agit d’un rapport gagnant/gagnant entre les collectivités et les citoyens.

    Cependant, les collectivités territoriales préfèrent réaliser des économies de traitement et encaisser des taxes toujours plus élevées en conservant la différence pour elles.

    N’oublions pas également que nous payons une écotaxe sur les produits que nous achetons. A quoi sert-elle ?

     

    Il ne faut pas oublier le lobbying dans ce domaine. Alors que le traitement des déchets est du ressort des collectivités territoriales, celles-ci préfèrent déléguer (délégation de service public) à des multinationales dont l’intérêt n’est certainement pas la diminution de la quantité qui réduirait leur chiffre d’affaires. L’écologie passe bien après les bénéfices.

     

    Exemples :

    Le SYMAT qui, dans certaines municipalités, repousse la date du passage à la taxe incitative.

    Un mode de calcul qui ne vise absolument pas à inciter à trier et à diminuer la quantité de déchets mais qui ne vise qu’à maintenir un taux de taxe particulièrement élevé et injuste basé très majoritairement sur la surface habitable (80%) et que très peu sur la réelle quantité de déchets (20%). L’environnement n’est qu’un prétexte et nos dirigeants laissent faire malgré les préconisations de l’ADEME. Le seul objectif est d’engraisser les services ou multinationales chargés des déchets et les collectivités territoriales.

    Les municipalités fixent la taxe d’enlèvement des ordures ménagères en fonction de la surface d’habitation mais délivrent des sacs poubelles en fonction du nombre d’habitants dans ces mêmes habitations.

    La durée de vie des appareils ménagers et des véhicules est raccourcie pour obliger à les racheter (obsolescence programmée) et quand ils ne tombent pas en panne assez vite, on durcit les contrôles techniques.

     

    Trop de nos élus nous prennent surtout pour des pigeons, ne se soucient que de leurs réélections et de pouvoir continuer à cumuler des mandats. Ils privilégient des solutions qui peuvent générer des entrées d’argent pour réaliser toujours plus d’installations de loisirs sans pour autant être en cohérence avec leur définition des « villages dans lesquels il fait bon vivre ».

    Leurs indemnités devraient être en fonction du bilan de leur gestion.



  • Polybe 14 août 2020 12:03

    A voir : le documentaire d’Arte "Sécurité nucléaire : le grand mensonge » diffusé le 04/08/2020.

    Assez édifiant !

    Et à garder à l’esprit, les raisons qui nous poussent à opter pour le nucléaire :

    AREVA : 10 milliards d’euros de déficit.

    EDF : 37 milliards d’euros de dette.

    Le PR a précisé que cette filière ne survivait que grâce au soutien de l’Etat.

    Lien.



  • Polybe 18 juillet 2020 12:24

    Un des prétextes de la réforme des retraites est l’équilibre budgétaire entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités.

    Le ratio était de 4,29 actifs en 1960 pour 1 retraité. Au 2 juillet 2018, il est de 1,7 actif pour 1 retraité et on le prévoit de 1,5 actif en 2040.

    Régulièrement on considère qu’il n’y a que trois paramètres pour trouver un équilibre budgétaire :

    - La durée de cotisation,

    - Le montant des cotisations,

    - Le montant des pensions.

    Or on occulte régulièrement de toucher aux causes de la diminution de ce ratio.

    Les retraites sont financées par les charges sociales payées par les entreprises en fonction de leurs employés et par les employés eux-mêmes de notre pays.

    Or, alors que notre pays est la 6ème puissance économique mondiale, tout est fait pour augmenter la productivité par :

    - la délocalisation de la production de nos entreprises dans des pays à moindre coût de salaire et de charges,

    - l’emploi chez nous de travailleurs détachés au tarif des charges sociales du pays d’origine,

    - le remplacement de travailleurs par des robots qui allège les charges pour les entreprises et augmente le nombre de chômeurs,

    - l’optimisation fiscale qui autorise bon nombre de nos entreprises à domicilier leur siège social dans des paradis fiscaux au sein même de l’UE (voir les entreprises françaises situées aux Pays-Bas).

    Depuis 40 ans la France perd 150 emplois industriels par jour.

    De ce fait, il y a moins de cotisants par rapport au nombre de pensionnés et on envisage de repousser l’âge de départ en retraite, d’augmenter les cotisations et de diminuer les pensions. De plus, il est question d’accroître les charges pour financer la dépendance.

    Pourtant, les richesses produites sont considérables mais elles ne profitent pas à ceux qui la produisent. Le 09/01/2020 on annonce un montant de 60,2 milliards d’euros distribués en dividendes à leurs actionnaires par les entreprises du CAC40 en 2019.

    Il faut également considérer le montant des dépenses publiques et surtout les priorités qui sont données en faveur d’installations de loisirs.

    Alors, on favorise des lobbies mais on oublie l’humain.

    Peut-être faudrait-il ne pas voir que l’équilibre des charges sociales mais bien l’économie dans son ensemble et surtout la répartition des richesses.

    Les entreprises devraient donc payer des charges en fonction de l’équivalent temps plein du travail délocalisé, ou effectué par les robots. Elles devraient payer des charges en fonction du lieu où sont effectués les bénéfices et pas en fonction du lieu du siège social.

    Vidéo : lien.



  • Polybe 27 juin 2020 11:19

    Les problèmes liés aux villes sont compensés par l’Etat et les collectivités territoriales dans les domaines du logement et des transports. On taxe l’ensemble des habitants du pays dont ceux qui ne sont pas concernés pour permettre aux classes moyennes et aux classes populaires d’y vivre.

    Il faut peut-être se poser les questions : qui paie ? et au profit de qui ?

    Ce sont de grandes sociétés qui ont placé leurs bureaux dans la capitale ou dans les grandes villes pour des questions de facilité et de prestige pour leurs dirigeants. Elles peuvent y faire travailler leurs employés rémunérés avec de petits salaires puisque c’est la société qui prend à sa charge une large partie des frais de logement et de transport. Ainsi, elles peuvent augmenter leurs bénéfices et dividendes pour leurs actionnaires.

    En revanche, si on laissait faire le marché de l’offre et de la demande sans le faire compenser par l’argent public, ces sociétés auraient le choix entre :

    Soit rémunérer elles-mêmes leurs salariés à un tarif leur permettant de subvenir à leurs besoins,

    Soit délocaliser en province, c’est-à-dire répartir sur le territoire, tous les services dont la présence n’est pas justifiée en centre ville ou dans les tours de la Défense. Ce que certains ministères ont déjà fait.

    Il serait donc préférable de traiter les causes plutôt que les conséquences par toujours plus de moyens publics pour compenser ce que les employeurs économisent.



  • Polybe 16 juin 2020 12:44

    Il s’agit là d’un constat.

    Quel est le remède ?

    "C’est maintenant, avant l’ouverture du combat entre mondialistes de Davos et souverainistes du Front Populaire en présence des européistes en état de sidération, qu’il faut nettoyer"

    Comment ?