@Amaury Grandgil
L’entreprise de destruction des rapports homme-femme n’est pas dirigée contre une catégorie particulière. Elle vise à rendre marchand tout ce qui, hier encore, se parait d’une forme de gratuité.
Les rencontres, l’amour, le sexe... Intolérables concepts dans un monde ou le puritanisme se double d’une avidité sans limites !
On a monétisé la rencontre, on vend des abonnements « d’amour garanti » par wagons, les sites de petites annonces débordent d’escortes et les étudiantes trouvent parfaitement naturel de se faire entretenir par des sugar daddies.
Derrière cette vague d’hystérie pseudo féministe, la machine à broyer du marché tourne à plein régime, renforcé par le pouvoir de suggestion et l’état de demi-sommeil provoqué par l’abrutissement de l’écran.
Le mâle blanc n’est utilisé que par défaut, parce qu’il est le seul sur lequel on peut taper sans risques.
(Avec le chasseur, le fumeur et le catholique, comme l’écrivait déjà si bien Philippe Muray)