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Les commentaires de Brunehaut



  • Brunehaut 5 septembre 2023 13:33

    Sauf que nous, pour la majorité, nous ne sommes pas mieux payés que les infirmiers.



  • Brunehaut 5 septembre 2023 13:31

    @zygzornifle
    Vous dites la même chose aux médecins hospitaliers ? Pas éboueurs, donc pas à plaindre ? 



  • Brunehaut 5 septembre 2023 10:21

    Pour finir, ceci : plus on abaisse les profs, plus on abaisse l’école. Il n’y a pas un pays au monde qui ait hissé son enseignement à un niveau d’excellence sans valoriser réellement ses enseignants. Parce qu’’ils sont la colonne vertébrale, que ça plaise ou non. 

    Or, aujourd’hui en France, au-delà des discours trompeurs destinés aux gogos, la réalité est qu’ ils sont maltraités. Et cela laisse entrevoir tout un projet politique pour notre pays ... 



  • Brunehaut 5 septembre 2023 10:04

    Et vous savez pourquoi les profs se plaignent si peu ( hors les murs ) du manque de travail des élèves ? Parce que l’Educ Nat est assez perverse pour les présenter comme responsables de tout : ainsi, il n’y a pas d’élèves paresseux ; seulement des profs qui ne savent pas créer « l’appétence »... Pourtant, personne n’est venu nous montrer in situ et sur la durée comment il y parvenait ... Les enseignants intériorisent leur culpabilité. Ce n’est pas un triomphe managérial, ça ? Et, bien sûr, les médias répercutent les discours « conformes » sans travailler leur sujet. D’où la bonne image des profs qui, eux, sont accusés de ne rien foutre et, pour le peu qu’ils font, d’enseigner tout de travers. Au point que le premier clampin se croit en situation de leur donner des conseils ! 



  • Brunehaut 5 septembre 2023 09:23

    Une vérité à rétablir et qu’on n’entend JAMAIS : si le bagage des élèves est léger à l’issue de leur scolarité, ce n’est pas parce que l’école ne transmet plus rien mais bien parce que les élèves n’y foutent rien ! 

    Oui, on peut dire  à raison  beaucoup de choses sur l’enseignement d’aujourd’hui. Mais les profs pourraient travailler plus et mieux que ça ne permettrait pas aux élèves de s’approprier les savoirs, ni de réfléchir s’ils n’en font pas l’effort eux-mêmes ! 

    Demander donc aux Français d’aujourd’hui ce qu’ils attendent de l’école. Sûrement pas la culture, ni la formation de l’esprit, l’autonomie de jugement ou l’émancipation par le savoir. Juste une forme de consommation comme une autre : garderie, éducation en leur lieu et place, distribution automatique de diplômes , all inclusive. Et pas de punition ou de sanction, hein ! Chéri ( e ) est intouchable.

    Savez- vous que le prof consciencieux, rigoureux, exigeant vis-à-vis de soi comme des élèves passe pour un mauvais coucheur aux yeux des parents comme de sa hiérarchie ? Et que la société plébiscite celui qui, éternellement, enseigne « autrement » ( qu’en demandant des efforts ), cool et démago ? 

    Une large partie des élèves traversent leur scolarité en fainéantant. A l’image de la société dans laquelle nous vivons. Et le meilleur prof du monde ne transformera pas un bourrin en pur -sang !



  • Brunehaut 16 août 2023 13:37

    Au point que, sans vouloir faire particulièrement de politique, je me demande comment font certaines, à gauche et à l’extrême-gauche, pour concilier féminisme et xénophilie, si ce n’est pas que des postures... Parce que les musulmans ont leur idée de ce que doit être une femme « respectable ». Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne recouvre pas notre conception de la liberté. 



  • Brunehaut 16 août 2023 11:33

    Le problème, c’est qu’il s’agit d’un acte de barbarie dirigé contre une femme. Et que les femmes commencent à payer un lourd tribut à l’insécurité dans ce pays... Certes, ce n’est pas l’immigration qui a inventé le viol ; il était auparavant un phénomène massif en France. Mais une majorité d’immigrés sont musulmans, issus d’une culture d’infériorisation de la femme et même de misogynie. On ne peut le nier. Que ce milieu culturel puisse chez certains à la tête pas bien solide favoriser le passage à l’acte, cela se vérifie de plus en plus. Ce phénomène ajoute à l’insécurité déjà existante. Et ce qui est déplorable, c’est qu’au nom d’un certain antiracisme, on sacrifie sans vergogne les femmes d’ici, en campant sur le déni ou en noyant le poisson ( médicalisation des situations, excuses en tout genre ... ). 



  • Brunehaut 16 août 2023 08:25

    @Joséphine
    Je suis bien d’accord avec vous. Vous rappelez-vous ce viol horrible dans un bus en Inde il y a quelques années ? Le mode opératoire était semblable : barre de fer, il me semble, et la jeune femme était décédée à l’hôpital. Mais - vous souvenez-vous ? - l’émotion avait été considérable et des manifestations à New Delhi avaient suivi, et pas seulement composées de femmes. La France se rengorgeait alors : l’Inde barbare s’éveillait à la conscience... Où en sommes-nous ici aujourd’hui ? Tout se passe comme si un tel risque pour les femmes de France entrait dans la norme ! 



  • Brunehaut 18 juillet 2023 07:46

    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
    Ce n’est pas tant qu’on en manque, de scientifiques, il y en a d’excellents ... Mais les plus brillants partent à l’étranger, faute de trouver ici un ecosystème favorable à leurs travaux ! 



  • Brunehaut 12 mars 2023 09:28

    @Decouz
    Vous souhaitez alors la généralisation du système de recrutement de l’enseignement privé. Mais quel en est l’impact sur la qualité de l’enseignement ( si l’on corrige les variables tenant aux moyens financiers des établissements et à l’origine sociale des élèves ) ?
    Quant au bonheur d’enseigner dans le privé... Matériellement, les collègues sont encore moins bien lotis que dans le public, et moralement, ça varie beaucoup selon les établissements ! 



  • Brunehaut 12 mars 2023 09:22

    @la mandale ou rien
    Pour les retraites et l’âge de départ, vous confondez instituteurs ( 57 ans ) et professeurs des écoles ( 62 ans ).
    Pour le montant moyen, les chiffres sont bruts, excluent les nombreux contractuels, plus précaires, mais comprennent les pensions des agrégés et professeurs de l’enseignement supérieur qui forment l’aristocratie de l’EN. Et encore faut-il avoir sa retraite complète... 



  • Brunehaut 11 mars 2023 11:39

    @Decouz
    Les syndicats ne nous ont pas défendus du point de vue des salaires. Il a fallu attendre 2019 et le 1er projet de réforme des retraites pour qu’ils commencent à en parler.
    Le recrutement direct ? Avec nos chefs d’établissement ? Mais ce ne sont pas des chefs d’entreprise attachés à la qualité du service d’enseignement . Ce sont de bons petits soldats qui adhèrent à l’idéologie de l’institution et la mettent en oeuvre sur le terrain, en veillent à l’évolution de leur propre carrière. D’où le « pas de vague »...
    Ce que vous envisagez implique d’abord une table rase.   



  • Brunehaut 11 mars 2023 11:18

    @Decouz
    Certes. Mais le salaire moyen allemand commence là où nous finissons...
    Par ailleurs, les heures de cours ne sont que de 45 minutes, ce qui modifie le compte final dans les comparaisons internationales. Les profs allemands n’assurent que très peu les pénibles heures de cours l’après-midi. Les classes sont plus homogènes ( en France, une classe, c’est souvent la cour des miracles ! ) et moins chargées.
    Tous les profs français ne voudraient pas du système allemand. Mais les profs allemands ne voudraient sûrement pas du nôtre !
    Le problème, c’est que politiques ( depuis Allègre ) et médias, accompagnés par une opinion publique aveugle, nous ont fait passer pendant des années pour des fainéants nantis et pleurnicheurs...
    Rassurez-vous : ce sera pire. Quand les concours auront disparu, ce qui est l’objectif des libéraux, et avec eux, le dernier intérêt à exercer ce métier : la sécurité de l’emploi, allez recruter des profs qualifiés ! 



  • Brunehaut 26 janvier 2023 12:27

    @Armelle
    Ce n’est pas seulement la question d’être blindé ou pas. Qu’est-ce qu’une zone difficile ? Bien des milieux ruraux constituent de véritables défis pédagogiques ( niveau des élèves, mentalités, enclavement, faibles revenus ). Tout autre chose cependant que d’enseigner à une majorité d’élèves issus de l’immigration dans une banlieue de métropole. La vérité, c’est que nous ne faisons pas du tout le même métier selon le lieu d’exercice. Parce qu’enseigner, c’est être confronté à la réalité d’une société diverse et qui va mal globalement. Pour faire réussir les élèves, il faut rétablir l’autorité du maître à l’école ( exit les parents qui, eux, feraient bien d’éduquer à la maison ) et donner aux établissements une large autonomie pédagogique ( car la Corrèze, ce n’est pas Vaulx-en-Velin, même si enseigner n’est facile nulle part ). Et faire passer l’exigence de la transmission des savoirs avant la bienveillance psycho-socio-médico-pédagogique car les profs d’aujourd’hui ont été largement transformés en travailleurs sociaux.
    Pour le système des points, bien sûr qu’on doit le revoir. Comme beaucoup d’archaïsmes.



  • Brunehaut 26 janvier 2023 10:46

    @Armelle
    Tout ce que je peux vous dire, c’est que, dans l’E ; N ;, l’enseignant exigeant vis-à-vis de lui-même et des élèves, soucieux de transmettre des savoirs, est bien souvent harcelé par les parents d’élèves et par l’administration (et mal vu de ses collègues, sans parler de sa carrière personnelle ralentie par les inspecteurs ).
    Beaucoup d’enseignants s’efforcent encore de faire travailler les élèves. Vraiment. Or, la plupart de nos jeunes ne fiche rien à l’école. Et ils ont raison si l’on peut dire : ils sont quand même surnotés et diplômés. Encore une fois, le prof lucide et consciencieux se retrouve isolé, en butte au terrorisme des parents qui ne considèrent que la note et non les acquis, et aux pressions de l’administration qui soutient les clients. 
    Ne croyez pas que tous les enseignants se moquent de l’avenir des élèves dans la vraie vie et de l’intérêt du pays. S’ils vont mal, ce n’est pas sans raison.



  • Brunehaut 25 janvier 2023 14:06

    @Armelle
    Vous dites qu’il existe un facteur prof ... D’accord avec vous. Qu’il y a un problème de système éducatif... D’accord aussi. Mais vous ne tenez pour rien la société dans ce désastre ? Elle est bien présente à l’école ( parents d’élèves, fédérations de parents, élus aux conseils d’administration ) sans compter l’éducation donnée aux jeunes : faites un sondage à la sortie des collèges pour savoir combien de moins de 13 ans sont déjà sur les réseaux sociaux... La responsabilité est collective. Il faut un changement de culture.



  • Brunehaut 24 janvier 2023 15:34

    @zygzornifle
    Les jours de carence en cas de maladie ne sont pas payés ! Le 1er jour de maladie ( jour de carence ) est déduit du salaire ( 1/30e du brut ). 
    Et puis, on avancerait sur les profs si on cessait de les comparer aux caissières, aux maçons, etc. Bizarrement, on ne compare pas aux éboueurs les médecins dont les revenus sont autrement confortables et qui, pour beaucoup aujourd’hui, prennent pas mal de vacances. Pourquoi ? Visiblement, vous avez vos « privilégiés » préférés...



  • Brunehaut 26 décembre 2022 13:04

    @Pierrot
    Je crois savoir qu’en Suède, le chèque éducation bénéficie à toutes les familles, quels que soient leurs revenus, et qu’il assure aux parents un vrai choix en matière d’éducation. La concurrence entre les établissements a contribué aussi à améliorer la qualité de l’enseignement. Comprenez bien que je ne milite pas pour la libéralisation du système. Mais je tire des leçons de la réalité. Quand elle me montre que l’idéologie ( centralisée, égalitariste ... ) a tort et que le système ne tient que par la résistance engagée au quotidien des enseignants, alors j’abandonne l’idéologie...



  • Brunehaut 26 décembre 2022 11:24

    Bonnes gens, j’étais jacobine au départ de ma carrière. Aujourd’hui, pétrie de doutes concernant la capacité du système à se réformer à partir de ce qu’il est devenu, j’en arrive à souhaiter sa libéralisation totale. La Suède l’a entreprise avant nous, avec succès. Peut-être la solution ... Parce que, finir sa carrière en ayant fait toute sa vie de son mieux et parfois au-delà, mais la finir avec la honte de servir l’Education Nationale et d’avoir contribué, à son corps défendant, à la déroute actuelle, ce n’est pas drôle... Et je ne dois pas être la seule. 



  • Brunehaut 29 septembre 2022 10:23

    Juste pour ajouter au débat sur les fonctionnaires dont je suis.

    Nous payons une pension civile dès le 1er salaire. Aujourd’hui ( fin de carrière ), elle représente pour moi environ 12% de mon salaire brut. On nous a expliqué que le deal était le suivant pour les enseignants : modération salariale tout au long de la carrière en échange d’une « bonne » retraite. Les fameux 75 % du brut sur les 6 derniers mois de carrière comme base de calcul. Sauf que, pour cela, il faut tous ses trimestres. Personnellement, je partirai à 65%... Ensuite, j’avoue n’avoir pas fait mes calculs mais je me demande : vaut-il mieux 75 % d’un salaire minable ( le nôtre actuellement ) ou 50 % d’un salaire correct ? Je pose la question à tous les envieux de notre « statut » ...