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Les commentaires de jjwaDal



  • jjwaDal marcoB12 17 juillet 2009 13:53

    Je ne parlerais que des USA où seulement une poignée de nouveaux réacteurs nucléaires semblent devoir se concrétiser.
    La première raison est que globalement (à tort aussi longtemps qu’un accident catastrophique ou un 9-11 ne survient pas) personne ne veut du nucléaire et les fournisseurs d’électricité préfèrent le charbon. Préféraient, pourrait-on dire car depuis quelques années c’est l’éolien qui a le vent en poupe (Le DoE par ex dit explicitement que 20% de leur électricité pourrait venir de l’éolien en 2030 et tout le monde en veut) et le solaire explose et va exploser. Le BLM (aménagement du territoire) examine en ce moment la réservation pour le solaire de zones capables de produire 100 GW et le BLM californien a des demandes pour plus de 50 GW de solaire dans ses dossiers. L’administration favorise ouvertement ces projets et le nucléaire sans les 50 G$ demandés a peu de chance de survivre à cet environnement. Allez expliquer à l’américain moyen que les éoliennes ou les centrales solaires sont plus dangereuses et nocives que le nucléaire... No way.
    Le charbon a tué bien plus d’américains que le nucléaire (24000 décès prématurés lui sont imputables par an) mais avec la CCS (capture et stockage) ils vont continuer à l’utiliser. Aux USA le kwh éolien vaut près de 7 cents, le kwh charbon 9, le kwh nucléaire entre 11 et plus de 15 cents et le kwh économisé (efficacité énergétique) entre 3 et 4 cents (Lovins).
    Or ce sont les champions toutes catégories du gaspillage et ils ont décidés d’y remédier.
    A minima, c’est la fin de l’eldorado pour le nucléaire aux USA. Au vu de mes lectures, c’est son chant du cygne.



  • jjwaDal marcoB12 17 juillet 2009 11:19

    @douchefroide

    Fuite technologique ? Oui et non. Quand l’eau du robinet est « dégueulasse » on fait quoi ?
    C’est une alternative aux bouteilles qui sont pires d’un point de vue environnemental.
    Le jour où nous aurons cessé d’idôlatrer l’industrie chimique, de prendre la nature pour un dépôtoir et de chier et faire pipi dans de l’eau potable, je reconsidérerais la question de l’osmoseur...
    Cette correction du problème en aval, ne m’a pas empêché de passer aux toilettes sèches et d’envoyer le minimum minimorum de produits chimiques vers la station d’épuration (ce qui revient à payer deux fois pour une dépollution dont je suis marginalement la cause).
    On pourrait compter le nombre d’écolos végétariens et avec toilettes sèches, ne parlons pas des autres.
    La fuite technologique est bien plus au niveau des centrales d’épuration pour compenser des schémas de vie et de gestion des « déchets » digne des shaddocks, que dans l’osmoseur du type qui veut juste une eau buvable...



  • jjwaDal marcoB12 16 juillet 2009 12:38

    L’eau en bouteille est une catastrophe, mais sa principale raison d’être est le goût de l’eau du robinet.
    Je ne pense pas que la plupart des consommateurs soient conscients du contenu réel de leur eau de robinet qui peut être aux normes (en teneur en pesticides et autres) au départ de la centrale et pas chez eux...
    On y trouve trace d’un peu tout y compris des hormones contraceptives, des anti-dépresseurs et autres mais personne ne peut jurer que c’est malsain (c’est anormal mais c’est « aux normes »).
    Nous avons opté pour un osmoseur à domicile qui garantie une eau parfaite et très bonne. Les cartouches filtrantes donnent aussi une eau agréable au goût.
    Même si les bouteillles étaient recyclées à 100% ce serait dommageable pour l’environnement et nos finances.
    Quand on a découvert que des agents de charge du plastique stimulaient le développement de cellules cancéreuses les éprouvettes n’étaient pas chauffées... Dit autrement on n’a que de mauvaises surprises à attendre de tout plastique enveloppant des aliments liquides ou solides.



  • jjwaDal marcoB12 12 juillet 2009 21:15

    A mon avis, EDF entreprise publique, c’était une stratégie d’entreprise corsetée car dictée par
    des politiques qui n’y connaissaient pas grand-chose (on aurait dû augmenter les prix de l’électricité bien plus ne serait-ce que pour provisionner correctement le démantèlement et le stockage des déchets, quitte à placer « pépère » l’argent récolté en excédent sur 20/30 ans) et entreprise privée c’est une logique de hausse de coûts pour faire plaisir non aux usagers mais aux actionnaires.
    A chacun sa religion.
    On y gagne en diversité d’offre (fallait pas compter sur EDF pour faire de l’éolien, du solaire, du biogaz et autre) on y perd en coût.
    Combien de fois faudra-t’il dire que l’investissement pour faire des économies d’énergie coûte déjà moins cher que payer des factures standards et que plus le coût de l’énergie augmente plus ces investissements sont bon marchés ? Il y a même des aides de l’Etat (qui gagnerait à envoyer directement les crédits d’impôt aux entreprises, vu qu’elles majorent leurs prix en conséquence...) pour certaines dépenses.
    Je suis pour une hausse de 100%, tout de suite. Au moins l’efficacité énergétique bondirait et les renouvelables feraient moins couiner ceux qui préfèrent une société sous la menace constante d’un 9/11 radioactif.



  • jjwaDal marcoB12 12 juillet 2009 13:52

    @ Harg
    Ce serait vrai en 2009 en Chine, mais déjà faux aux USA à l’heure actuelle. Les calculs ont déjà été fait montrant que vu la différence de rendement énergétique entre le moteur électrique et thermique, un véhicule électrique aux USA émettrait moins de CO2 qu’un moteur thermique. Par
    ailleurs, en europe et aux USA (bientôt le cas de la Chine) on construit bien plus de capacités peu émettrices (largement renouvelables) que de centrales fossiles. La différence est l’indépendance énergétique dans une direction et l’attente du « peak oil », les fesses serrées dans l’autre. Je vous assure que le dossier est plutôt bon. Ceci dit je fais 1500km en voiture/an et donc n’aurais pas l’usage de ces nouveaux véhicules...



  • jjwaDal marcoB12 12 juillet 2009 13:43

    Vos idées me semblent bonnes mais irréalistes. Il en est de même pour la réforme du droit de création monétaire. Clairement une banque centrale devrait octroyer des prêts à taux zéro à tout Etat souhaitant investir dans des infrastructures diminuant ses dépenses (par ex).
    Ce qui semble réaliste : nous sommes énergétiquement dépendants des importations à hauteur de 140 MTep environ soit près de 100 G$ (à 50$/baril), soit 70 G€/an (à la parité actuelle).
    Or via un grand programme d’efficacité énergétique (une Tep économisée coûte 2 à 3 fois moins qu’une Tep produite, aux coûts actuels de l’énergie, ne parlons pas de « peak oil »...), de développement des renouvelables et de conversion de nos transports (transports en commun électrique, automobiles électriques, etc) on pourrait réduire fortement (puis complètement sur 20/30 ans) nos achats énergétiques.
    Nos excédents d’électricité alliés aux économies réalistes sur la consommation permettrait de remplacer plusieurs millions de véhicules thermiques par des versions électriques , l’essor des renouvelables faisant l’appoint.
    Par ailleurs les créations d’emplois locaux seraient importants en exploitant toutes les filières de renouvelables disponibles (biogaz à partir des déchets, biomasse, éolien, solaire,) et ceux de l’efficacité énergétique.
    La mise de fond pour cette reconversion pourrait s’effectuer via une taxe spéciale sur l’énergie avec un plan de hausse connu de tous à l’avance (10%/an sur 10 ans par ex) donnant la contrainte et les moyens à l’Etat pour rétrocéder une partie de ce prélèvement à ceux réduisant leur facture énergétique via des économies. A l’équilibre, l’Etat prélèverait autant de taxes qu’en 2009, les particuliers débourseraient autant pour leur consommation énergétique, mais on aurait gagné un fort degré d’indépendance énergétique et des emplois peu délocalisables.
    Ceci dit, même un projet de ce type n’a aucune chance...
    Dans le monde réel, le bon sens n’a aucune prise...



  • jjwaDal marcoB12 11 juillet 2009 10:03

    Passons sur ceux qui ne peuvent voir l’ensemble du problème posé par l’usage automobile. 60% du pétrole mondial est brûlé dans les trasnports et plus de 80% de ce chiffre chauffe directement l’atmosphère sans nous avoir fait avancer d’un cm. On ne peut plus continuer comme ça.
    A ma connaissance on peut compter faire de l’ordre de 200000 km avec une batterie (dommage pour « Yvance77 » qui fait 100000km/an) ce qui pour tout le monde fait 10 à 20 ans de bons services.
    Passons sur ceux qui semblent ignorer qu’une production mondiale de plusieurs centaines de millers de véhicules électriques est acquise pour début 2012 et tout indique que l’augmentation de la production sera forte ensuite.
    Pour mémoire Nissan compte produire 100000 véhicules/an dès 2011 dans son usine de Smyrna (Tenessee).
    Pour mémoire si peu d’Etats peuvent produire le pétrole qui fait bouger leur parc automobile, quasiment tous peuvent produire leur électricité via des sources locales et on sait déjà qu’au USA (pas mal de charbon) des millions de véhicules électriques pourraient rouler sans entraîner la production d’un seul kwh supplémentaire (donc des véhicules à très faibles émissions (sur tout le cycle)).
    Les véhicules électriques ont un avenir exceptionnel devant eux, car l’engouement sera mondial, car le potentiel d’évolution des batteries est énorme, car on pourrait doubler l’autonomie actuelle (100/200 km) via de nouveaux matériaux, et surtout tout le monde songe au réseau de récharge facile à mettre en oeuvre (l’électricité est omniprésente dans les pays disposant d’un parc automobile important).
    D’accord sur le fait qu’il ne faut pas acheter la batterie. Dans 10 ans, les batteries seront beaucoup moins chère et bien plus performantes.



  • jjwaDal marcoB12 10 juillet 2009 21:35

    Il me semble totalement vain d’espérer que la raison vienne à nos élites qui sont complètement dépassées et déconnectées du réel et entourées de courtisans (industriels et autres) dont la principale motivation est leur intérêt et non le bien public.
    Ces gens-là n’ont simplement plus l’outil de gestion du réel leur permettant d’avoir des réponses efficaces pour le bien commun. Nous avons la totalité des solutions à nos problèmes, elles crèvent littéralement les yeux et nous ne les voyons pas collectivement et encore moins au sommet.
    La corruption mentale des élites et leur autisme n’est pas seulement en cause. Notre médiocrité collective qui nous pousse à élire des gens sans vision, sans projet, aux qualités humaines discutables l’est aussi.
    Emprunter de l’argent pour « redresser » le pays est un joli conte de fées destinés à un troupeau aveugle à l’intellect bien lessivé par les grands médias.
    Nous sommes plus que jamais dans les mêmes ornières et des « bidouillages à la marge » ne vont pas nous aider substantiellement à recouvrer la raison.
    Mon désir d’avenir ? arrêtons de voter pour des fous, via le portefeuille et les urnes.
    Nous en sommes incapables...



  • jjwaDal marcoB12 22 juin 2009 21:38

    Juste un rappel sur la relativité générale. On sait qu’un muon est capable de traverser notre Galaxie de part en part en 30 secondes. Or elle fait 100000 années-lumière de diamètre.
    Vitesse superluminique ? Non. Dilatation de l’espace-temps (un effet relativiste).
    A 90% de c, l’équipage d’un vaisseau a parcouru 90 années-lumière en 28 ans (pour l’équipage) et plus on va vite et plus le temps se ralentit.
    On ne peut atteindre ces vitesses ? Sans blague... Un réacteur nucléaire embarqué, une propulsion style « magnétoplasmique » et on accélère pendant des mois en consommant très peu de matière accélérée à des vitesses énormes.
    On ne sait pas où aller ? Des satellites style « Kepler » et ses successeurs nous diront bientôt où sont les « terres » habitables voire habitées (du moins porteuses de vie).
    On ne sait pas faire ? Oui. De mémoire Léonard de Vinci était incapable d’un aller-retour Paris-New-York dans la journée...
    D’autres que nous ont pu faire ce que nous entrevoyons à peine.



  • jjwaDal marcoB12 7 juin 2009 18:19

    Vous avez un livre a vendre et je peux comprendre la nécessité de forger un mot qui est en même temps un jugement (non dernier) implicite.
    Or donc il y aurait de l’ »écolomania » dans l’air.
    Halte aux cassandres, surtout ne faisons peur à personne et attendons que nos élus prennent les bonnes décisions, prêts que nous sommes dans les « starting blocks » depuis belle lurette...
    Sur quelle planète vivez-vous ?...
    Sur la mienne (la Terre) une espèce s’est accaparée de l’essentiel des terres non désertiques pour y pratiquer des activités frôlant la folie furieuse et qui visent en plus d’anéantir la biodiversité végétale et animale à consommer l’essentiel des réserves en eau pour satisfaire des préférences alimentaires au demeurant dangereuse pour sa santé (voir les conseils des nutritionnistes ou les bénéfices du régime crétois).
    Bref, nos démangeaisons carnées sont la cause d’une des pires catastrophes pour la biodiversité. Tout le monde sait aussi que notre bétail a un accès préférentiel à la nourriture face aux pauvres ce qui semble ne déranger qu’une poignée.
    La vie n’a jamais créé de déchet durant plus de 3 milliards d’années et avait laissé un joli patrimoine lorsque nous sommes apparus (O2 dans l’air, protection anti-UV, humus des sols, sources énergétiques fossiles, toutes les ressources vivantes, etc).
    Notre premier geste a été de gaspiller et détruire ces ressources à grande vitesse pour les transformer en déchets (le pompon étant radioactif).
    Ce fut une joli performance de transformer pipi et caca (ressources précieuses durant plus de 100 millions d’années) en déchets en les mélangeant à des millions de m3 d’eau potable. Qu’un milliard des nôtres n’aient pas accès à l’eau potable est sans doute un autre sujet...
    Et les toilettes sèches, la récupération des eaux de pluie ou des eaux grises pour les chasses ?...
    On ne s’étonne pas de voir notre atmosphère contenir plus de CO2 qu’il y en eu au cours des 800000 dernières années, ni de la présence de centaines de molécules (exobiotiques) dans nos corps et celui des autres espèces. Le cancer est-il un moyen de réguler notre population ? (notre fille n’avait que 7 ans néanmoins).
    Nous croulons sous les richesses énergétiques et sauf erreur de ma part c’est le système en place qui nous a mis dans la situation de risquer une crise économique majeure pour cause de manque et pas du tout les écolos. Eux nous disent où est l’abondance et c’est la pénurie que notre choix des sources fossiles place en face de nous. Nous étions capables d’aller sur la Lune mais pas de construire des éoliennes, des centrales thermosolaires, des digesteurs pour le biogaz, des centrales à biomasse ? A d’autres...
    Nous avons la preuve par les études et réalisations que l’agrobiologie pourrait nourrir le monde et que l’aquaculture de poissons végétariens (tilapia par ex) pourrait satisfaire nos « besoins ».
    Qu’avons-nous fait ? La faute des écolomaniaques encore ?
    Je pourrais continuer sur des pages et des pages.
    D’un côté un troupeau aveugle piloté par des bergers autistes, amoraux et incompétents (nos dignes représentants), de l’autre une poignée qui disent que « trop (de conneries) c’est trop ! ».
    Et vous voulez leur casser du bois sur le dos ?
    Grand bien vous fasse...



  • jjwaDal marcoB12 30 mai 2009 22:04

    Vous avez bien raison : le GIEC a en effet été mandaté par les plus grands pollueurs de la planète pour les mettre dans une merde inouïe, à savoir comment diminuer de 50% nos émissions de CO2 quand la tendance indique une augmentation à venir de 40% en 20 ans, comment changer radicalement notre façon de produire et consommer l’énergie (avec des centrales en place dont l’espérance de vie se compte en décennies et qu’il faudrait arrêter prématurément), changer radicalement les transports (60% du pétrole mondial brûlé dans ce secteur et un essor attendu du parc automobile mondial), donc bazarder des infrastructures et des savoirs-faire dans l’urgence, tout en sachant qu’a priori nous n’allons pas réussir
    à atteindre les objectifs indiqués par le GIEC et qu’il parle de probabilités non de certitudes...
    La pollution multiforme due aux énergies fossiles (de l’extraction à la combustion), de l’acidification des océans au noircissement des neiges, les conséquences géopolitiques de stocks finis de grandeur « estimée » joués au casino et détenus par une minorité, tout cela va heureusement continuer, que l’influence de nos activités sur le climat soit confirmé ou infirmé.
    No limit...



  • jjwaDal marcoB12 18 mai 2009 20:37

    J’ai dit dans l’article que l’arrêt du gaspillage et l’efficacité énergétique venait en amont.
    Il est clair aussi que les Etats sont totalement irresponsables depuis les années 70 de ne
    pas avoir joué à fond la carte du logement passif et de l’efficacité énergétique, mais chez
    nous était-ce compatible avec le lancement d’un programme nucléaire déjà surdimensionné
    pour le parc actuel ? Au demeurant cela n’exclue pas la mise au point de nouveaux moyens
    de produire l’énergie. Les allemands sont pionniers dans l’éolien, le solaire, le biogaz, ont
    un vrai programme d’efficacité énergétique. Bon, ils ont de la lignite et ils veulent l’exploiter
    le temps de faire la transition et de mettre au point la capture et le stockage du CO2.
    La chine consomme actuellement 46% du charbon mondial et l’europe 7% (toute l’europe).
    Si au début des années 70 ont avait développé massivement les renouvelables ils ne se serait pas précipités sur le charbon. En 2020 ils auront plus de 1000 GW de charbon. Comparé au parc électronucléaire chez nous...
    Je n’ai pas le souvenir que dans le monde de « candy » les fillettes mourraient à six ans d’une
    tumeur au cerveau. On vous aura mal renseigné...



  • jjwaDal marcoB12 16 mai 2009 09:09

    L’avenir du nucléaire est une discussion torpillée d’emblée par le fait que la probable réalité future indispose les partisans comme les adversaires.
    Oui le nombre de GW nucléaire va significativement augmenter (cela crève les yeux vu les constructions, et les projets en cours). Non, il ne va pas devenir une source majeure, demeurant proche des 3% qu’il est parvenu à atteindre. Les renouvelables seront donc toujours devant par les kwh produits et les services rendus (le seul hydraulique dépasse l’électronucléaire mondial).
    L’essor des renouvelables est patent. En quelques années l’éolien a explosé et les professionnels tablent sur 300 GW en 2013 (mais ces 300 GW vaudront 100 GW de nucléaire environ par les kwh produits).
    Le photovoltaïque explose, mais ses 16 GW valent 5 GW nucléaire environ...
    Le nucléaire part d’une base de 370 GW équivalent à 1100 GW de renouvelables pour les kwh...
    Dans 5/6 ans l’éolien devrait fournir le tiers des kwh du nucléaire mondial (un résultat impensable il y a 10 ans) et des extrapolations indiquent que les nouveaux renouvelables pourraient dépasser la moitié de la production électronucléaire (monde) dans moins de 10 ans.
    Il est probable que les nouveaux renouvelables vont balayer le nucléaire à échéance de 20/25 ans (tout le monde semble vouloir s’y mettre, les chinois prévoyant 100 GW d’éolien en 2020 par ex), mais ce n’est pas une certitude. Ils l’égaleront, cela me semble acquis.
    La réalité est rude, mais c’est la réalité.



  • jjwaDal marcoB12 15 mai 2009 07:54

    Bonjour,
    Je ne crois pas que l’EPR sonne le glas du nucléaire.
    Après 60 ans de développement c’est une source qui nous apporte de l’ordre de 3%
    de notre consommation finale mondiale et rien n’indique que ça va baisser dans un
    futur proche (rien n’indique que ça va augmenter en % sinon en valeur absolue).
    Après tout les chinois envisagent sérieusement 50 à 60GW de nucléaire en 2020 (pour 1600GWe de capacités installées...) et tout indique qu’ils peuvent le faire.
    Le nucléaire a un créneau (10 ans selon moi) du fait de l’immensité des besoins mondiaux en énergie du retard de développement des renouvelables (qui décollent enfin) et des objectifs d’émissions de CO2.
    Ceci dit la lettre de la directrice de l’autorité de régulation finlandaise (Un vrai camouflet divulguée par Greenpeace) en dit long sur la maîtrise d’Areva et des bidouillages dont est encore affublée une industrie condamnée (comme le spatial) au « zéro fautes ».
    Ce côté « pieds nickelés » est toujours ineffable quand on évoque le nucléaire.
    A leur décharge ces projets sont complexes.



  • jjwaDal marcoB12 10 mai 2009 22:10

    Le titre est osé, mais ressemble beaucoup à la réalité.
    Ayant suivis l’évolution de nos ennuis via « nakedcapitalism » et quelques sites bien choisis et
    ayant écouté l’interview de william black sur pbs, je ne suis pas surpris par ce que vous dites.
    Il est clair que tous ces gens savaient ce qu’ils faisaient et savaient qu’à l’heure des comptes le principe « too big to fail » prévaudrait et qu’il fallait juste se retirer à temps pour éviter la casse
    personnelle, le contribuable veillant à recoller les morceaux sur plusieurs générations pour que les détenteurs de capitaux continuent à régner sans partage.
    Des prêts notoirement impossibles à rembourser, des montages financiers pour cacher la misère, des agences de notation donnant du « AAA » à de la daube, tout a déjà été dit, sauf l’extraordinaire complexité qui a piégé tout le monde (alan greenspan et un paquet d’économistes n’ont pas vu venir le boulet, tout de même sans complicité de leur part).
    Une extraordinaire complexité d’un côté, des dirigeants notoirement incompétents de l’autre,
    l’égoïsme humain fondamental d’une caste qui nous enverrait tous dans le mur entre les deux.
    Ceux qui « essaient » d’éteindre l’incendie sont ceux qui l’ont allumé, on nous souhaite « bonne chance »...



  • jjwaDal marcoB12 8 mai 2009 10:32

    Pour connaître (un peu...) le sujet, j’ai renoncé à en faire un article, vu son degré de complexité.
    Restons en France : un parc national de voitures hybrides consommerait de l’ordre de 20% des carburants actuels (moins de 10% en réduisant la masse des véhicules via les composites). Avec un parc de voitures électriques/hybrides on aurait des chiffres inférieurs. L’ampleur du problème est alors bien différente. Sans doute si vous voulez abreuver le parc actuel...
    Ensuite vous citez des chiffres pour des végétaux qui sont loin d’être les meilleurs (je songe au « miscanthus » par ex.).
    Vu les rendements de la biomasse (disons 1%) on n’a pas a l’utiliser dans des moteurs thermiques offrant 15% de rendement (en condition d’utilisation moyenne). C’est catastrophique pour la ressource en eau et pour la sécurité alimentaire.
    Ceci dit nous allons être obligé de faire des agrocarburants pour centrales CCS (Un bon moyen pour absorber du CO2 avant de le géostocker). Je ne dis pas que cela « sauvera » la planète, mais ce sera une composante inévitable pour freiner la hausse des taux de CO2 dans l’air.
    Mauvais départ, la suite pourrait être meilleure.



  • jjwaDal marcoB12 3 mai 2009 13:22

    Joli article. Il semble en effet que la banquise arctique connaisse quelques soucis à la fois au niveau de sa superficie moyenne (elle rejoint cependant la moyenne sur 20 ans en ce moment), son épaisseur (qui semble en nette diminution depuis quelques décennies) et surtout la persistance des glaces pluriannuelles (qui semblent devenir marginales, sans qu’on puisse inférer une tendance à long terme irréversible).
    Au demeurant elle est un indice parmi de très nombreux autres en faveur de la thèse d’un réchauffement global.
    La férocité du problème et l’étendue de notre méconnaissance me semblent interdire toute position formelle à l’image des rapports du GIEC qui parlent de plus ou moins fortes probabilités et non de certitudes.
    Cette théorie pourrait être remise en cause dans les décennies à venir par l’évolution du climat ou même par le niveau d’activité solaire qui semble atypique (par rapport aux décennies passées) et pourrait valider ou invalider des théories alternatives.
    Notre atmosphère est plus bombardé de rayons cosmiques en ce moment qu’elle ne l’a été depuis des décennies.
    Certains prétendent que cela va modifier l’albédo dans le sens d’un refroidissement (les mêmes qui oublient le rôle des aérosols et autres poussières de combustion dont le rôle est encore débattue).
    Une chose est certaine : le soleil pourrait en persistant dans son état actuel clarifier le débat entre scientifiques.
    Ceci dit les ours blancs me semblent bien plus menacés par la pollution que par le retrait des glaces à court terme.



  • jjwaDal marcoB12 15 avril 2009 08:36

    L’élection vient un peu tôt pour que la majorité des électeurs comprennent ce que ces gens ont fait (UMP et PS) mais le souvenir du résultat d’un certain référendum sur lequel ils ont pissé est dans toutes les mémoires.
    Au demeurant leur idée de l’europe c’était celle de la « pensée unique » qui vient de se crasher et sans autre consigne récente que de faciliter l’entrée de la turquie que pourraient-ils nous dire ?
    Que l’avalanche de prêts inconsidérés à l’europe de l’est va relancer nôtre croissance à brève échéance ?...
    Que nous allons nous en sortir plutôt mieux que les américains car nous sommes plus forts qu’eux, mieux organisés, plus beaux et plus intelligent ?
    Leur idée de l’europe ce sont des peuples soumis aux pires insanités venant de leur (absence de) débat, style « biocarburants » pour tout le monde, méthode HACCP et OGMs que ça plaise ou non.
    Entièrement d’accord avec sisyphe. Ou alors supprimez le droit de vote...



  • jjwaDal marcoB12 14 avril 2009 21:39

    Je n’avais pas vu votre réponse et je suis assez dubitatif.
    Un concept car récent utilise la fibre de basalte (tout sauf de l’amidon) et il y a des projets de développement des composites en fibre de carbone pour l’automobile (japonais).
    Quand bien même, un kg d’amidon utilisé pour alléger un véhicule ferait économiser par an bien plus d’un kg de carburant et donc le bilan écologique serait (a priori) bien moins désastreux que les agrocarburants pour moteurs thermiques de véhicules. By the way pourquoi choisir l’amidon de céréales en oubliant celui de la pomme de terre ? Les rendements ne sont pas les mêmes...



  • jjwaDal marcoB12 14 avril 2009 13:48

    « 10 grammes de Spiruline est équivalent à l’apport nutritif d’une ration alimentaire journalière. »
    Sans rire ?...
    Matière sèche, algue hydratée ? Pour la ration totale ou de protéines ?...
    En complément d’une alimentation actuelle (souvent peu riche en protéines) ou en substitut ?
    Dans le meilleur des cas vos dix grammes équivalent à 5gr de protéines animales.
    Bon, pour rééquilibrer une carence protéique (surtout chez l’enfant car les besoins d’un adulte dépassent de beaucoup les 5gr/jour) cela semble une bonne idée (le coût semble permettre une large distribution ne serait-ce qu’au titre de l’oeuvre humanitaire).
    Vous n’ignorez pas que les principales causes de malnutrition sont la pauvreté et la guerre et la spiruline ne peut y changer grand chose. On ne va pas remplir les estomacs avec 10gr d’algues même miraculeuses...