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Accueil du site > Tribune Libre > Ultranationalisme ukrainien : le génocide extrême des Polonais de Volhynie (...)

Ultranationalisme ukrainien : le génocide extrême des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 (1/2)

PREMIÈRE PARTIE

Introduction ; 1. L’ultranationalisme ukrainien de Stepan Bandera ; 2. Massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945 ; 2.1. résumé du contexte historique. 

DEUXIÈME PARTIE

2.2. description des massacres ; 3. Le génocide extrême des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 ; Conclusion.

Introduction

   Le but de ce texte est de contribuer à faire connaître le « génocide oublié » des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944, d’autant plus que ce « génocide oublié » a aussi été un « génocide extrême ». 

1. L’ultranationalisme ukrainien de Stepan Bandera

   L’ultranationalisme (ou nationalisme radical, extrême, fanatique) ukrainien de Stepan Bandera et ses milices a activement participé, lors de la Seconde Guerre mondiale, à la Shoah (« Catastrophe » en hébreu ; on utilise aussi le terme : « Holocauste ») en Ukraine et en Pologne, aux côtés de l’ultranationalisme nazi allemand. 
   L’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) a été fondée en 1929. Elle s’est scindée en deux parties après le congrès du 10 février 1940, dont une sous le contrôle de Stepan Bandera, l’OUN-B, qui, le 19 avril 1940, a juré loyauté au Troisième Reich (1)
   Les milices de Bandera (150 000 à 200 000 criminels de guerre) ont assassiné ou massacré des centaines de milliers de personnes : Juifs, Ukrainiens proches de l’Union soviétique, Russes et Polonais. (2)  
   Bandera voulait un État ukrainien indépendant, mais non démocratique, carrément totalitaire, fasciste, à parti unique et sans minorités nationales (3). Son mouvement était lié à d’autres mouvements comme le nazisme allemand ou le fascisme italien. Il fut impliqué dans l’Holocauste.
   Bandera a proclamé l’indépendance de l’Ukraine le 30 juin 1941 à Lviv (ville de la Galicie orientale ; comme on le verra plus loin, la Galicie orientale faisait partie de l’Ukraine soviétique depuis 1939) ; et les membres d’un gouvernement (ministres, sous-ministres, etc.) furent nommés à partir de politiciens de diverses tendances : 

L’indépendance de l’Ukraine […] fut proclamée le 30 juin 1941 à Lviv par l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) sous la direction de Stepan Bandera. Le Premier ministre était Yaroslav Stetsko, et le président du conseil des Anciens Kost Levytsky. (4)

   L’Allemagne nazie avait attaqué l’URSS stalinienne le 22 juin 1941, les forces soviétiques avaient fui la ville de Lviv le 26 juin ; et les Allemands occupèrent la ville dès le 30 juin. Bandera a aussitôt proclamé, ce 30 juin 1941, l’indépendance de l’Ukraine.
   L’« Acte de proclamation de l’État ukrainien » fut lu à la radio de Lviv, et beaucoup d’Ukrainiens pensèrent alors que c’était accepté par les Allemands.
   Ces derniers en furent au contraire très contrariés ; et Hitler fit rapidement arrêter les dirigeants de ce gouvernement, dont Bandera le 5 juillet 1941 et Stetsko le 12 juillet 1941. 
   Bandera a d’abord été amené à Berlin ; puis, de janvier 1942 jusqu’en septembre 1944, il fut emprisonné dans la section d’un camp de concentration réservée aux hautes personnalités politiques. (5) 
   Il n’a donc pas obtenu la collaboration d’Hitler pour la création d’un État ukrainien en 1941.  
   Même s’il était gardé en détention, ses partisans (les « bandéristes ») de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne ou UPA, branche militaire de l’OUN-B formée en octobre 1942, ont commis, de 1942 à 1945, d’effroyables massacres de la population polonaise de Volhynie et de Galicie orientale, soit environ 100 000 victimes civiles.
   L’extermination en Volhynie a eu lieu de la fin de 1942 jusqu’au printemps 1944, où la plupart des Polonais ont été tués ou ont fui la région. Les massacres ont ensuite commencé dans la région voisine, la Galicie orientale, à la fin de 1943 ; et se sont terminés au début de 1945. 
   Le nombre de Polonais tués en Galicie orientale fut moindre qu’en Volhynie :

   À la fin de 1943 et au début de 1944, après que la plupart des Polonais de Volhynie eurent été assassinés ou eurent fui la région, le conflit s’étendit à la province voisine de Galicie, où la majeure partie de la population était encore ukrainienne, mais la présence polonaise était forte. Contrairement au cas de la Volhynie, où les villages polonais étaient généralement détruits et leurs habitants assassinés sans avertissement, en Galicie orientale, les Polonais avaient parfois le choix de fuir ou d’être tués. […] Le choix d’autres tactiques, combiné à une meilleure autodéfense polonaise et à un équilibre démographique plus favorable aux Polonais, a entraîné un nombre de morts nettement inférieur parmi les Polonais en Galicie qu’en Volhynie. (127) (6)

   L’Institut [polonais] de la mémoire nationale estime que les nationalistes ukrainiens ont tué 40 000 à 60 000 Polonais en Volhynie, 30 000 à 40 000 en Galicie orientale, et au moins 4000 en Petite-Pologne. (7)
   Cet Institut et l’historien Grzegorz Motyka considèrent que ce nettoyage ethnique en Volhynie répond à la définition de génocide. (8)
   En 2016, la Diète (en polonais : Sejm ; chambre basse de Pologne) a officiellement désigné ces massacres comme un « génocide » ; et a déclaré la journée du 11 juillet (en rapport avec la date du « Dimanche sanglant de Volhynie », que l’on verra plus loin) : « Journée nationale de commémoration des victimes du génocide commis par les nationalistes ukrainiens sur les citoyens de la Deuxième République de Pologne ». (9)
   
2. Massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945

   Avis au lecteur : la description même sommaire des massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945 peut être éprouvante à lire pour certains…
   Des massacres de cette nature étaient complètement anachroniques dans l’Europe du 20e siècle. Il s’agissait d’« atrocités d’un autre temps (10) », plus précisément du 17e ou 18e siècle, voire même similaires « aux soulèvements paysans médiévaux. (157) (11)  »
   Le seul cas dans l’Europe du 20e siècle qui présente des similitudes avec ce génocide des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 est « le génocide croate opéré par les Oustachis d’Ante Pavelić sur les Serbes (12)  » dans les Balkans de 1941 à 1945. 

2.1. résumé du contexte historique

   À la suite du Pacte germano-soviétique du 23 août 1939, les Allemands et les Soviétiques ont envahi la Pologne, respectivement le 1er septembre 1939 (ce fut le début de la Seconde Guerre mondiale) et le 17 septembre 1939. La Pologne a alors été partagée entre les deux : la moitié occidentale à l’Allemagne nazie et la partie orientale à l’URSS stalinienne. 
   La Volhynie (Wolyń), qui constituait alors une voïvodie, c’est-à-dire une région administrative ou province polonaise, et la Galicie orientale, qui comprenait les voïvodies Lwów, Tarnopol et Stanislawów, ont alors été annexées par l’URSS. Elles ont plus précisément été rattachées à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Elles sont ainsi devenues, d’une part, l’oblast de Volhynie ; et, d’autre part, les oblasts de Lviv, Ternopil et Stanislav (ce dernier oblast sera en 1962 rebaptisé Ivano-Frankivsk).  
   Le 22 juin 1941, l’Allemagne nazie a rompu le pacte du 23 août 1939 en attaquant l’URSS ; et elle a rapidement conquis et annexé la Volhynie et la Galicie entière. Elle dominera l’ouest de l’Ukraine durant deux ans (moins à certains endroits). En fait, à la fin de novembre 1941, elle contrôlait la quasi-totalité de l’Ukraine. 
   C’est dans cette période d’occupation allemande que les massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale par l’UPA et l’OUN-B ont commencé, plus précisément à la fin de 1942.
   Les relations de l’OUN-B et de l’UPA avec les nazis ont fluctué. (13)
   En 1941 et 1942, l’OUN-B s’est abstenu d’activités ouvertes anti-allemandes, identifiant l’URSS comme le principal ennemi. Elle a en fait carrément collaboré à la Shoah aux côtés des nazis allemands.
   En février 1943, l’UPA a décidé de commencer à combattre ouvertement les Allemands. Ainsi, en mars 1943, l’OUN-B a ordonné secrètement à ses membres qui s’étaient enrôlés dans la police auxiliaire ukrainienne collaborationniste en 1941-1942 de déserter avec leurs armes et de rejoindre l’UPA en Volhynie. 
   Les confrontations avec les Allemands se produisaient uniquement quand ces derniers attaquaient la population ukrainienne ou les unités de l’UPA. Elles dureront jusqu’en automne 1943, où elles diminueront et cesseront.
   Ainsi, au printemps 1943, l’UPA avait pris le contrôle de la campagne volhynienne aux Allemands ; et elle a alors commis, en été 1943, des massacres à grande échelle contre la population polonaise. 
   Il y a encore eu des combats de l’UPA contre les Allemands en 1944 pour défendre des territoires qu’elle contrôlait ; mais, à partir du début de 1944, elle a quand même commencé à coopérer activement avec l’armée allemande contre les Soviétiques.
   Au milieu de 1944, toutes ses attaques contre les soldats allemands avaient cessé ; et ce fut une lutte intensive contre les soldats soviétiques. 
   À l’automne 1944, l’UPA avait un contrôle quasi-total de 160 000 kilomètres carrés où vivaient dix millions de personnes ; et elle avait établi un gouvernement fantôme. 
   Les Allemands lui fournissait des armes et des munitions, et la presse allemande l’encensait pour ses succès contre les bolchéviques. 
   Malgré cette collaboration de l’UPA avec les Allemands, l’URSS stalinienne a reconquis la Volhynie et conquis la Galicie entière. En fait, à la fin d’octobre 1944, elle contrôlait de nouveau toute l’Ukraine.
   Ainsi, en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle rattacha de nouveau la Galicie orientale et la Volhynie à l’Ukraine soviétique. 
   Après la capitulation de l’Allemagne en mai 1945, et en fait même dès novembre 1944 vu que l’Armée rouge contrôlait toute l’Ukraine à la fin d’octobre 1944, les autorités soviétiques se sont attaquées à la guérilla de l’UPA.  
   De vastes régions dans l’ouest de l’Ukraine étaient encore, à la fin de l’été 1945, contrôlées et administrées par l’UPA. Mais, en 1947-1948, cette dernière était suffisamment affaiblie pour que les Soviétiques commencent à mettre en œuvre une collectivisation à grande échelle dans toute l’Ukraine occidentale. Le dernier commandant de l’UPA a été capturé en 1954 ; et, au début de 1956, l’UPA et l’OUN étaient considérées comme vraiment liquidées. (14)
   En 1991, après la dissolution de l’URSS, la Volhynie et la Galicie orientale feront partie de la région occidentale de l’Ukraine devenue un pays indépendant.
   Au recensement polonais de 1931, 68 % des habitants de la Volhynie parlaient la langue ukrainienne et 17 % la langue polonaise ; et 52 % des habitants de la Galicie orientale parlaient l’ukrainien et 40 % le polonais. (15)
   Ces deux régions étaient donc, avant la Seconde Guerre mondiale, polonaises. Elles ont été annexées par l’URSS en 1939, plus précisément à l’Ukraine soviétique ; puis par l’Allemagne nazie au début de son offensive contre l’URSS commencée en 1941 ; et enfin, en 1944-1945, de nouveau par l’URSS, encore à l’Ukraine soviétique.
   Les ultranationalistes ukrainiens de l’OUN-B et de l’UPA ont commencé les massacres en Volhynie à la fin de 1942, puis en Galicie orientale à la fin de 1943. Le but de ce nettoyage ethnique était que la Pologne ne puisse plus revendiquer ces deux régions après la guerre, et qu’un État ukrainien indépendant y soit constitué.
   Nombre de ces massacres auraient pu être empêchés par les Allemands, mais ils ont toujours laissé faire l’UPA :

Ces attaques [en l’occurrence les massacres du Dimanche sanglant de Volhynie, le 11 juillet 1943], ainsi que d’autres, auraient pu être arrêtées à tout moment par les Allemands qui, dans certains cas, étaient stationnés dans des garnisons à l’intérieur ou à proximité des villages attaqués. Les soldats allemands reçurent cependant l’ordre de ne pas intervenir. Dans certains cas, des soldats et des officiers allemands ont conclu des accords avec l’UPA pour leur donner des armes et d’autres matériels en échange d’une part du butin pris aux Polonais. (16)

   En fait, les Allemands voulaient carrément que les Ukrainiens et les Polonais s’entretuent : « Il reste probable que le conflit fut encouragé, voire provoqué par l’Allemagne nazie qui occupait la région pendant la tragédie. (17) » ; « Les Allemands au pouvoir ont […] activement encouragé les Ukrainiens et les Polonais à s’entretuer. (7) (8) (18) » ;

   L’armée et les forces de police allemandes voulaient ignorer presque toujours ces conflits ethniques, même s’il existe des rapports selon lesquels les Allemands fournissaient des armes aussi bien aux Ukrainiens qu’aux Polonais. Ces rapports ne sont toutefois pas fondés sur des preuves incontestables. (19) ;

« Alors que les Allemands encourageaient activement le conflit, ils essayaient de ne pas s’impliquer directement. […] Selon Yuriy Kirichuk, les Allemands ont activement poussé les deux parties du conflit l’une contre l’autre. (7) (20)  ».

André Lafrenaie
7 juin 2024

Notes

1.  « Stepan Bandera », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Biographie », sous-section « Seconde Guerre mondiale », sous-sous-section « Scission de l’OUN : OUN-M et OUN-B ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stepan_Bandera
 

2.  Robin Delobel, « Annie Lacroix-Riz : « Il y a un contexte historique qui explique que la Russie était acculée », Investig’Action (Estinnes, Belgique), investigaction.net, 28 mars 2022.
https://investigaction.net/annie-lacroix-riz-il-y-a-un-contexte-historique-qui-explique-que-la-russie-etait-acculee/ 
 

3.  « Stepan Bandera », Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Biography », sous-section « World War II ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Stepan_Bandera
 

4.  « Déclaration d’indépendance de l’Ukraine (1941) », Wikipédia, fr.wikipedia.org, début de l’article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D&eacute ;claration_d%27ind&eacute ;pendance_de_l%27Ukraine_(1941)
 

5.  Après sa libération en septembre 1944 jusqu’à sa mort en 1959, donc avant et après la fin de la guerre en mai 1945 en Europe, Bandera s’est occupé, à partir entre autres de Berlin puis de Munich, de superviser des activités anti-soviétiques.
Il collabore ainsi avec les nazis qui fournissent du matériel pour l’OUN-B et l’UPA en Ukraine jusqu’au début de 1945. Cette coopération cesse alors à toutes fins pratiques, car, depuis la fin d’octobre 1944, l’Armée rouge contrôlait toute l’Ukraine et le front se déplaçait plus à l’ouest. 
En décembre 1944, Bandera est envoyé à Cracovie par l’Abwehr pour préparer une opération à l’arrière de l’Armée rouge. 
En février 1945, c’est jugé inutile que Bandera retourne en Ukraine ; mais il est réélu comme chef de l’OUN, Roman Choukhevytch (en anglais : Shukhevych) démissionnant de ce poste et devenant son adjoint et le chef de l’OUN en Ukraine. 
Bandera approuve complètement et essaie de diriger depuis l’Allemagne de l’Ouest les actions de l’UPA qui mène en Ukraine une lutte sans merci contre l’Armée rouge jusqu’en 1953-1954. 
Il crée à Munich le département étranger de l’OUN-B : OUN(Zch). Cette organisation sera forte de 5000 membres en Allemagne, où la diaspora ukrainienne a atteint après la guerre environ 110 000 personnes.
Il change le nom de l’OUN-B en OUN-R (R pour révolution), dont il est en 1947 le chef unique. 
Dans les années 1950 jusqu’en 1956, il coopère avec l’Organisation Gehlen dans le but de fournir, à partir de l’Allemagne, de l’aide aux bandéristes ukrainiens contre les Soviétiques. 
Cette Organisation Gehlen était « une agence de renseignement créée en juin 1946 par les autorités d’occupation américaines dans leur zone de l’Allemagne occupée d’après-guerre (a)  », « en recrutant un grand nombre d’anciens agents de renseignement allemands, de nombreux officiers de l’Abwehr, mais également membres de la SS, du SD et de la Gestapo (b) ». Elle a d’abord été une organisation de l’armée américaine ; puis, en 1949, de la CIA ; pour devenir, en 1956, le Service fédéral de renseignement allemand (BND).
En 1956, une faction plus modérée que Bandera se détache de l’OUN-R et prend comme nom l’OUN-Z.
En octobre 1959, Bandera est assassiné à Munich (Allemagne de l’Ouest) par un agent du KGB qui a pulvérisé sur son visage du cyanure, provoquant ainsi un arrêt cardiaque. 
« Stepan Bandera », section « Biographie », sous-section « Seconde Guerre mondiale », sous-sous-section « Nouveaux combats nationalistes sur deux fronts », ainsi que sous-sections « Exit en Allemagne » et « Mort ».
« Stepan Bandera », section « Biography », sous-sections « World War II » et « Postwar activity », ainsi que section « Death ».
a. « Organisation Gehlen », Wikipédia, fr.wikipedia.org, début de l’article. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_Gehlen
b.  « Service fédéral de renseignement », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Histoire ». 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_f&eacute ;d&eacute ;ral_de_renseignement
 

6. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », trad. par Microsoft (à noter : la traduction d’un texte par Microsoft n’est pas toujours identique), Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Massacres », sous-section « Eastern Galicia », sous-sous-section « Ethnic cleansing », note 127 : « Snyder 2003a, p. 176. » (Bibliography : « Snyder, Timothy (2003a). The Reconstruction of Nations. Poland, Ukraine, Lithuania, Belarus, 1569-1999. Yale University Press. ISBN 0-300-10586-X. »).
https://en.wikipedia.org/wiki/Massacres_of_Poles_in_Volhynia_and_Eastern_Galicia
 

7.  Ibid., section « Number of victims », sous-section « Polish casualties ». 
 

8.  Ibid., Institut [polonais] de la mémoire nationale : section « Classification as genocide », sous-section « Polish view », Motyka : section « Classification as genocide », sous-section « Scholarly consensus ».
 

9.  Ibid., début de l’article, ainsi que section « Classification as genocide », sous-section « Polish view ».
Auxane Perrier, « La Diète adopte une résolution commémorant les massacres de Volhynie », Lepetitjournal.com, édition Varsovie, 13 juillet 2023, mis à jour le 22 juillet 2023, section « La Diète polonaise adopte une résolution commémorant les massacres ».
https://lepetitjournal.com/varsovie/actualites/diete-adopte-resolution-commemorant-massacres-volhynie-365136
 

10.  « Massacres des Polonais en Volhynie », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Massacres », historiens Wladyslaw et Ewa Siemaszko ; mais aussi Youryi Kiritchouk (ou Yuryi Kirichuk). 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_des_Polonais en_Volhynie
 

11. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Massacres », sous-section « Atrocities », historien Yuryi Kirichuk (ou Youryi Kiritchouk), note 157 : « Gazeta Wyborcza 23.04.2003. Ji-magazine.lviv.ua. Retrieved on 11 July 2011. ».
 

12.  Massacres des Polonais en Volhynie », section « Débat ». 
 

13. « Armée insurrectionnelle ukrainienne », Wikipédia, fr.wikipedia.org, sections « Lutte contre l’Allemagne nazie » et « Lutte contre l’Union soviétique ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm&eacute ;e_insurrectionnelle_ukrainienne
« Ukrainian Insurgent Army », Wikipedia, en.wikipedia.org, sections « Formation », « Germany » et « Soviet Union ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Ukrainian_Insurgent_Army&nbsp ;
 

14. « Ukrainian Insurgent Army », section « Soviet Union ».
« Armée insurrectionnelle ukrainienne », section « Lutte contre l’Union soviétique ».
 

15.  « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Background », sous-section « Interwar period in Second Polish Republic », début de la sous-section.
 

16.  Ibid., section « Massacres », sous-section « Atrocities ».
 

17.  « Massacres des Polonais en Volhynie », début de l’article. 
 

18.  « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », début de l’article, note 7 : « Jak za Jaremy i Krzywonosa, Jurij Kiriczuk, Gazeta Wyborcza 23.04.2003 », note 8 : « Timothy Snyder, The causes of Polish and Ukrainian Ethnic Cleansing, Past & Present, A Journal of Historical Studies, nr 179, 2003, p. 223. ».
 

19. « Massacres des Polonais en Volhynie », section « Massacres ».
 

20. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Massacres », sous-section « German involvement », note 7 : voir note 7 à la note 18.

 


Moyenne des avis sur cet article :  1.87/5   (23 votes)




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8 réactions à cet article    


  • GoldoBlack 10 juin 18:04

    Cette communication de propagande a été approuvée par le GRU ruSSe.


    • Dudule 10 juin 19:46

      @GoldoBlack

      Pourriez-vous précisément nous éclairer sur les points qui sont historiquement faux dans cet article ?

      Si les Russes disent que le Soleil se lève à l’est, ça en deviendrait automatiquement faux, c’est bien ça ?

      La « propagande russe » s’est évidemment emparée de ces faits parce que ça l’arrangeait, mais en quoi cela invalide t-il lesdits faits ?


    • GoldoBlack 10 juin 21:09

      @Dudule
      C’est pas le problème.
      Le site « source » est un site mis en place et animé par les services ruSSes.
      Il ne s’agit pas de contester mais de voir comment les lire précisément et d’en comprendre l’objectif.
      Mais si tu aimes la vaseline, libre à toi. Mais il faudra quand même, à un moment, faire d’un peu de souplesse du périnée. Parce qu’à la fin, ça va rentrer profond. À la cosaque.


    • Tolzan Tolzan 11 juin 11:22

      @GoldoBlack

      Je vais vous apporter un témoignage direct sur les massacres, celui de mon beau-père, parce que j’ai épousé il y a un demi-siècle, une Polonais de Gdansk. Il ne voulait pas parler de ces horreurs tellement les souvenirs étaient douloureux. Mais un soir, il me décrivit les atrocités commises dans le Sud de la Pologne aussi bien par les Nazis que par les Ukrainiens. C’est ainsi que se transmet la mémoire des peuples : de bouche à oreille, dans les foyers. Je me souviens très bien. Sa description se termina ainsi : "les pires, c’était les Ukrainiens !"

      Vous, vous êtes à la fois pitoyable et méprisable en écrivant : " Cette communication de propagande a été approuvée par le GRU ruSSe." Vous ne savez RIEN sur ces massacres… mais vous avez un prisme qui vous empêche de réfléchir.


    • Maître Yoda Maître Yoda 12 juin 12:00

      @GoldoBlack

      Quel dommage que vous ne puissez être modérateur pour le moment. On aurait apprécié votre façon de voter ! (non je déconne)


    • GoldoBlack 13 juin 18:54

      @Tolzan
      Et pourtant tu es d’extrême droite... Va comprendre Charles.


    • Christophe 10 juin 23:13

      Bizarre que vous ne fassiez aucune référence à la seule et unique biographie de Bandera.

      Tout d’abord, l’OUN a collaboré avec l’Allemagne nazie dès 1933, perpétrant attentats, assassinats, ... d’ailleurs Bandera était prisonnier des polonais, condamné pour meurtre lorsque les allemands nazis l’ont libéré des geôles polonaises. Avant guerre, les membres de l’OUN sont formés en Italie aux côtés de membres de l’Oustacha, le mouvement fasciste croate que les nazis placeront au pouvoir en avril 1941 ; ils y apprendront le meurtre, meurtre de masse, attentats, ...

      Suite à la Proclamation du pouvoir d’État ukrainien par l’OUN-B, le 5 juillet 1941, Bandera est arrêté par la Gestapo et emmené à Berlin. Stetsko, qui s’était autoproclamé premier ministre de l’Ukraine, a suivi une semaine plus tard. Pendant leur détention à Berlin, Bandera et Stetsko ont continué à jouir de leur liberté politique. Libérés le 14 juillet, Bandera et Stetsko ont continué à négocier avec le régime nazi, proposant divers projets à différents organes militaires et policiers nazis. Dans une lettre de protestation à Hitler, datée du 3 août 1941, concernant la séparation de la Galicie du reste de l’Ukraine et son incorporation au gouvernement général, qui était elle-même en partie une réaction à la proclamation de l’OUN-B, Bandera affirma son profond respect pour Hitler en tant que camarade nationaliste de la marque occidentale.

      C’est l’assassinat par les bandéristes de Mykola Stisiborskyi, un dirigeant rival et idéologue de l’OUN-M qui a amené les nazis à détenir à nouveau Bandera et Stetsko jusqu’en 1944.

      Les dirigeants de l’OUN-B étaient détenus en « Sonder und Ehrenhaft », un statut de détention spécial et privilégié que les nazis réservaient aux diplomates et aux chefs d’État. En outre, ils ont été autorisés à continuer à correspondre avec leurs partisans intégrés dans l’appareil répressif nazi, bien que les nazis aient pris des mesures pour renforcer leur surveillance et leur contrôle en intégrant les membres des milices et des groupes d’intervention de l’OUN dans les unités de police ukrainiennes.

      Il faut être un minimum sérieux entre la guerre menée contre les soviétiques et les accrochages anecdotiques avec les allemands. Katchanovski (historien canadien) a démontré que 6% des principaux commandants de l’OUN et 3% des principaux commandants de l’UPA sont morts à la suite de frictions militaires avec les Allemands, alors que 54% sont morts au combat contre les forces soviétiques.

      Face à la perspective d’une défaite imminente, les nazis libèrent Bandera de sa captivité en septembre 1944. Il en résulte une coopération encore plus étroite entre l’UPA, l’OUN-B et les nazis dans la lutte contre l’avancée de l’Armée rouge. Selon le biographe de Bandera, Grzegorz Rossolinski-Liebe : Bandera, ainsi que d’autres politiciens ukrainiens de premier plan tels que Melnyk, Kubiyovych et Pavlo Shandruk, ont accepté d’aider les Allemands à mobiliser les Ukrainiens pour la lutte contre l’Union soviétique.

      Bandera se réfugie à Munich, où il collaborera avec la CIA et les services secrets ouest-allemands. Après une brève suspension de ses activités, l’OUN-B est reconstituée sous les auspices du MI6 britannique en 1946 pour servir d’allié dans une insurrection antisoviétique en Ukraine que les Américains soutiendront secrètement jusqu’à la fin des années 1950. Il semble que Bandera ait été assassiné par un agent du KGB en 1959. Sa femme et son fils se sont enfui à Toronto, au Canada, où ils continuent à promouvoir la cause de l’OUN.

      Dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement canadien, en étroite collaboration avec ses alliés américain et britannique, a ouvert les portes aux collaborateurs nazis et aux nationalistes d’extrême droite d’Ukraine et d’autres pays d’Europe de l’Est considérant qu’il n’y avait pas de meilleurs alliés dans la guerre froide contre l’Union soviétique que ces fascistes et ultranationalistes.

      Les nationalistes ukrainiens d’extrême droite en sont venus à jouer un rôle essentiel dans la politique canadienne au pays et à l’étranger. Par l’entremise du Comité ukrainien canadien, devenu plus tard le Congrès ukrainien canadien (UCC), Ottawa a soutenu le développement d’un réseau d’organisations niant toute participation ukrainienne à l’Holocauste et créant et promouvant une mythologie nationaliste célébrant la lutte « héroïque » des fascistes ukrainiens contre l’Union soviétique pour obtenir un État ukrainien « indépendant » – d’abord en collaboration avec le Troisième Reich, puis avec le MI6 de Grande-Bretagne et la CIA.

      J’arrête là mais je confirme aussi que depuis 1991, les anciens nazis survivants et leur engeance sont revenus en Ukraine (financés en cela par les mêmes anglo-saxons) pour nous mener à ce que nous connaissons aujourd’hui.


      • Eric F Eric F 11 juin 09:36

        @Christophe
        Cela fait effectivement tâche pour le camp du bien et la défense des valeurs de la démocratie. Les occidentaux auraient du conditionner leur aide à un ménage mémoriel (aucun autre pays n’a réhabilité ses collaborateurs).

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