• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Toute la beauté d’un tableau de Van Gogh...

Toute la beauté d’un tableau de Van Gogh...

Vincent Van Gogh, peintre d'origine néerlandaise, inspiré par l'impressionnisme nous a laissé de nombreux tableaux où il peint la nature provençale : oliviers, cyprès, champs de blé, collines.

JPEG

Né en 1853 aux Pays Bas, Van Gogh grandit dans une famille de l'ancienne bourgeoisie. En 1880, il se tourne vers la peinture, il quitte les Pays-Bas pour la Belgique, puis s'établit en France. Le 20 février 1888, il s'installe à Arles dans la vieille ville... Une pétition signée par trente personnes demande alors l'internement ou l'expulsion de Vincent van Gogh : on lui reproche des troubles à l'ordre public. 
 
Le 8 mai 1889, il quitte Arles. Hanté par des hallucinations, il décide alors d'entrer dans un asile d'aliénés près de Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an...
 
 Le séjour de Vincent Van Gogh dans le midi de la France est considéré comme la période créatrice la plus féconde de sa courte carrière. Durant ses mois d'internement à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh continue à peindre dans la campagne provençale.
 
Un de mes tableaux préférés de cette période est intitulé :" Champ de blé avec cyprès ", un paysage du sud inondé de lumière, aux couleurs éclatantes, aux formes et aux contours étonnants. Van Gogh nous fait bien redécouvrir la nature à travers ce tableau .
 
Il nous fait voir des nuages sous un jour nouveau avec des volutes appuyées, des arabesques, des images qui se dessinent dans le ciel : ailes d'oiseaux, femme aux contours indécis à l'attitude alanguie... aigle de couleurs grises. Ce ciel plein de tourments traduit bien une âme de visionnaire, de peintre halluciné au regard divin...
 
Au premier plan, on est ébloui par le champ de blés jaunes : les épis semblent ondoyer sous le vent, Van Gogh a réussi à traduire ce mouvement des blés, les blés qui se transforment en une mer de vagues jaunes. A l'arrière-plan, les collines bleues de Provence dessinent leurs formes arrondies.
 
De part et d'autre du tableau, des arbres attirent le regard : cyprès et oliviers, arbres provençaux par excellence. A droite, deux cyprès vrillent le ciel de leurs formes élancées. Les fuseaux noirs et verts se dressent et se hissent comme des pinceaux somptueux sur ce paysage. Les cyprès légers ,fuselés, aériens tracent leurs lignes sur le paysage, les branches compactes, épaisses s'enroulent autour du tronc...
 
A gauche, un olivier aux couleurs bleutés et vertes s'épanouit sur le fond du tableau.
 
Au premier plan, on perçoit quelques fleurs sauvages rouges et blanches qui apportent leurs notes de couleurs..
 
Van Gogh réinvente le paysage, nous le fait voir sous un jour différent , nous montre toute la beauté de la nature provençale, ses tourments aussi avec des nuages en forme de tourbillons, le champ de blé bousculé par le mistral.
 
Champ de blé avec cyprès est, en fait, une série de trois tableaux similaires réalisés en 1889 par Vincent van Gogh. Ces toiles mesurent environ 73 sur 92 cm.
 
 
 
 
JPEG JPEG JPEG
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.67/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

51 réactions à cet article    


  • ARMINIUS ARMINIUS 9 février 2013 10:35

    Que voilà une douce image pour un peintre aussi agité ! Van Gogh c’est aussi la folie, la recherche perpétuelle de saisir la lumière, la tempête sous un crâne, la soif d’absolu et la soif d’absinthe.. un personnage toujours sur le fil...un peintre maudit mais oh combien génial...


    • rosemar rosemar 9 février 2013 11:17

      Bonjour ARMINIUS


      Merci pour ce message...

      les tourments se perçoivent dans les volutes et les arabesques du ciel et du paysage : tous les tableaux de V Gogh ne sont pas tourmentés, d’ailleurs, même si lui même l’ a été...

      Belle journée...

    • bakerstreet bakerstreet 9 février 2013 16:40

      Tiens, voilà un peintre que je ne connaissais pas !


      • rosemar rosemar 9 février 2013 16:50

        Impossible bakerstreet : Van Gogh était méconnu et ignoré de son vivant mais c’est un peintre célèbre...ravie de vous le faire découvrir en tout cas..

        j’aime beaucoup les volutes de V Gogh : elles pourraient, selon certains, être les signes de sa folie...
        j’aime bien tous les paysages provençaux qu’il a peints...
        Belle journée...

      • bakerstreet bakerstreet 9 février 2013 17:47

        Rosemar,
        Content que vous n’ayez pas pris la mouche
        Des traits d’humour sont parfois mal compris.

        Je vous l’accorde, on ne lasse que du médiocre.
        Lui ne doutait pas de lui, en dépit de sa folie, supposée ou réelle. En tout cas les lettres nous renvoie l’image d’un esprit supérieur, quand à ces tableaux, c’est celle d’un voyant, selon les préceptes de Rimbaud.
        Beaucoup d’erreurs et d’interprétation à propos de certains de ses tableaux.
        Avez vous vu l’émission « palette », à propos de ce petit tableau tout simple représentant un lit, une chaise. Certains, s’appuyant sur la perspective particulière de la pièce, se rapetissant dans les angles , voyaient là la manifestation d’un esprit torturé et un peu fou, victime de ses démons et de sa fièvre.
        La maison avait été détruite au début du siècle, à Arles, mais des images de synthèse ont pu la reconstituer, à partir de cartes postales d’époque. Elles ont permi de montrer que le dessin de Van Gogh, sur cette masure bralante, n’était pas du tout outrancier, mais au contraire très fidèle.
        Nous n’interprétons souvent qu’à la faveur de nos pauvres certitudes, voilà qui doit nous rendre modeste. Les seules évidences viennent de nos sens.
         Et pour Van Gogh, elles ne nous trompent pas.
        Ce type là a su aller à l’universel, et pour ça il reste toujours vivant, et ce n’est pas un malheureux coup de fusil qui y changera quelque chose.

        Bravo donc à votre article, et à la mise en page de ces tableaux qui continuent à nous éclairer


        • rosemar rosemar 9 février 2013 18:39

          Merci pour ce message bakerstreet


          je vois que vous êtes amateur de peintures, un connaisseur même : je trouve que le champ de blés jaunes restitue bien la nature provençale et ses tourments : je sens le mistral qui souffle à travers cette toile, les nuages qui s’emportent et qui tourbillonnent sous l’effet du vent...folie ou génie ? C’est beau en tous cas !

          Belle fin de journée...

        • Christian Labrune Christian Labrune 9 février 2013 22:11

          @Bakerstreet

          Sur l’interprétation par le « philosophe » nazi Martin Heidegger, d’une père de godillots peints par Van Gogh, dans le premier texte des Holzwege, il y aurait également beaucoup à dire, et non pas sur le degré de pertinence du commentaire, mais seulement sur l’étrange fascination qu’a pu susciter une peinture assez primaire et exécrable dont, à vrai dire, on n’aurait jamais dû parler.

          Dans le même ordre d’idées, comment se fait-il qu’on interprète encore la sirupeuse et écoeurante musique du pâtissier Mozart ? Une fin de vie un peu difficile, une mort prématurée et un pauvre enterrement, cela suffit aujourd’hui pour qu’on croie voir la divine incarnation du génie. Le sentimentalisme d’Emma Bovary n’est toujours pas mort.


        • Christian Labrune Christian Labrune 10 février 2013 10:38

          Erratum

          « Sur l’interprétation par le « philosophe » nazi Martin Heidegger, d’une père de godillots »

          Ce sont peut-être les exaspérantes discussions à propos de l’homosexualité qui m’ont fait écrire « une père de godillots » et non « une paire ». Ce lapsus me paraît si incroyable que j’en viendrais presque à croire qu’AgoraVox a modifié mon texte. Resterait évidemment l’hypothèse du gâtisme... En tout cas, j’en suis bien désolé.


        • rosemar rosemar 10 février 2013 10:48

          Très amusant, le lapsus et son interprétation...Toujours autant d’humour, Christian...


        • Christian Labrune Christian Labrune 9 février 2013 21:44

          Si le barbouilleur de chromos Van Gogh n’avait pas eu la funeste habitude de se trancher les oneilles et s’il n’avait pas fini chez le docteur Gachet avec du plomb dans le buffet, on n’aurait jamais songé à regarder sa « peinture ». Mais le bon peuple inculte, qui se fout complètement des arts, veut du sensationnel et du saignant. La démence précoce de Maupassant - un autre faiseur - et plus tard les délires d’un Antonin Artaud, c’est bien la preuve du génie à une époque où on n’a plus aucun accès à l’esthétique et où des crétins sont capables de s’enchanter d’une excrémentielle production de dessins d’enfants sur les murs des écoles primaires.


          • rosemar rosemar 9 février 2013 21:54

            Christian 


            Van Gogh est un génie : regardez mieux le tableau du champ de blé : qui a peint aussi bien la nature provençale ?? Cézanne peut- être...mais je suppose que vous n’aimez pas Cézanne non plus...ce n’est pas assez académique, n’est ce pas ?
            Il ne s’agit pas seulement de peindre la réalité mais de la réinventer...

            Je vous conseille aussi de relire Maupassant, un univers plein de cruauté et de vérités éternelles...d’ailleurs Maupassant se fait parfois lui même peintre impressionniste dans certaines descriptions...

            Bonne soirée...

          • Christian Labrune Christian Labrune 9 février 2013 22:36

            Rosemar,

            La peinture de Van Gogh n’a vraiment rien de génial. Elle présente certaines qualités techniques qui peuvent intéresser un peintre. Par exemple, il y a tel musée de Bruxelles ou d’Amsterdam - je ne m’en souviens plus - où l’on peut voir dans la même salle deux thèmes champêtres, l’un exécuté par Van Gogh, l’autre peint par Millet. La peinture de Van Gogh est plus grasse, plus huileuse ; partant, beaucoup plus lumineuse. Au premier abord, on pourrait être séduit, mais ça ne dure pas. Quand on a vu beaucoup de peintures du bonhomme, on est saisi d’une sorte d’écoeurement : un tel usage de la couleur manque complètement de discrétion, c’est d’une vulgarité épouvantable. Ca me fait penser à la manière de s’habiller d’Elisabeth II, pour qui j’ai toute de même plus d’affection : on peut supposer qu’elle ne manque pas d’humour. On ne pourrait certainement pas dire la même chose de ce que que peint à la même époque un Gauguin, de ce que produiront les Sérusier, les Maurice Denis, qui recherchent toujours des effets colorés à leur maximum d’intensité.

             Quand j’étais très jeune, les cafés peints la nuit, en Arles, ou l’église d’Auvers-sur-Oise me séduisaient, je l’avoue non sans honte. Mais je ne peux plus du tout voir ça, pas plus que les portraits du docteur Gachet, les auto-portraits ou les quelques paysages qu’on peut voir au musée d’Orsay.

            Cézanne ne m’a jamais vraiment fasciné, mais il continue de m’intéresser. C’est, certes, un très mauvais peintre, et sans aucun talent, sans aucune facilité, mais tout de même un vrai peintre, comme Poussin. Les barbouilleurs de la Place du Tertre n’ont jamais songé à l’imiter. On ne peut pas en dire autant du malheureux patient du docteur Gachet. 

             

             


          • rosemar rosemar 9 février 2013 22:53

            C’est original et amusant : comparer la peinture de Van Gogh aux tenues de la reine Elisabeth, j’avoue que je n’aurais jamais pensé à un tel rapprochement !

             chaque peintre a sa manière de peindre : on reconnaît un Van Gogh, un Millet : chacun a son style, peut-on vraiment les comparer ? Ils innovent dans leur art, la peinture ne peut être monocorde comme la littérature d’ailleurs...
            Relisez Maupassant, vous allez l’aimer...

          • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 09:01

            Labrune

            Je suppose que vous aimez la provocation et l’humour. C’est pas mal, y a pas de l’esprit, mais vous travaillez trop à l’instinct.

            Le couteau, c’est bien, mais ça demande pas mal de maitrise, sinon, rapidement ça devient du barbouillage, et on risque vite de vous reprochez cet aspect indigeste que vous signalez selon moi à tort à Van Gogh.
            Commencez plutôt au pinceau, poils de martre, beaucoup de médium....
            L’avantage est que vous vous salirez moins, même si votre peinture n’est pas meilleure.

             A vous lire, je me demande si vous ne confondez pas notre peintre avec un champion cycliste, qui eut ses heures de gloire, là haut dans les Flandres, et que l’on nommait « Le barbouilleur », en raison de ces pots belges, qui faisaient voir 36000 couleurs à ceux qui tentaient de rester dans sa roue.

            Voilà, je fais parti de ce bon peuple inculte qui aime le vélo, la belle peinture. Et même en vrai naïf, la musique divine de ce Mozart que vous semblez exécrer.
            C’est vrai, il faut des oreilles pour apprécier ces choses.
             Je vous recommande donc de tendre la votre, au lieu de vous la couper du beau et du sensible.
            Mais n’est pas Van Gogh qui veut !


          • Christian Labrune Christian Labrune 10 février 2013 10:48

            @Rosemar,

            Si Flaubert n’avait pas existé, on regarderait peut-être Maupassant avec plus d’intérêt, mais quand, lisant l’aimable siphylitique, on jette un coup d’oeil dans le rétroviseur de l’histoire littéraire, ce qu’on voit, c’est toujours telle ou telle page de Flaubert, mais d’une tout autre intensité. « Une vie », par exemple, c’est un roman assez bien foutu, mais qui emprunte beaucoup à « Madame Bovary » sans toutefois jamais atteindre à la perfection du modèle. Si Flaubert n’avait pas existé, Maupassant eût-il même écrit ? 

            A la trappe, Maupassant !

             


          • rosemar rosemar 10 février 2013 11:07

            Christian


            vous oubliez toutes les nouvelles de Maupassant qui sont une merveille d’observation de la nature humaine : il faut les relire...

          • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 19:04

            Bon, surtout, Madame Bovary, c’est au niveau du style, le premier roman moderne : Une première introspection dans le cubisme et l’inconscient, alors qu’une vie, tient plus à mon sens de l’école naturaliste, justement Van Gogh.
            Alors oui, sans aucun doute Flaubert est plus novateur, mais Maupassant est brillant, enfiévré,très bon nouvelliste.
            Flaubert restera toujours très paternel vis à vis de Maupassant d’ailleurs, voir paternaliste, le ramenant à ses devoirs d’écrivain, alors que l’autre ne pense qu’à courir et à faire la fête..


          • Christian Labrune Christian Labrune 11 février 2013 09:27

            « vous oubliez toutes les nouvelles de Maupassant qui sont une merveille d’observation de la nature humaine : il faut les relire... »

            @Rosemar

            C’est précisément parce que je les ai relues et même souvent expliquées et réexpliquées, ces nouvelles, que je peux prendre la liberté d’en dire ce que j’en dis.

            A vrai dire, ça m’a toujours profondément ennuyé. Il y a une surface un peu miroitante, et rien dessous. C’est aussi creux et factice que la peinture impressionniste. J’espère qu’un jour vous entreprendrez de nous faire un éloge de Poussin, Boucher, De Troy ou Chardin (mais surtout pas de Fragonard !). Je ne manquerai pas de vous applaudir !


          • Christian Labrune Christian Labrune 11 février 2013 09:31

            @Owen

            Merci pour cette brillante comparaison entre les deux oeuvres. Je ne les reconnais guère dans ce que vous écrivez, mais c’est sans doute qu’il faudrait que j’apprenne à lire, je me rends compte que je les avais lues sans y rien comprendre.

             


          • Taverne Taverne 11 février 2013 09:36

            Maupassant, c’est du narratif de base avec pour tout style des phrases du type : « sujet + verbe + complément ». Je crois que c’est lui-même qui le disait. Ce n’est donc ni du Proust ni du Balzac. Ce dernier écrivain était, en revanche, un analyste très pointu de l’âme humaine. Mais pas Maupassant, dont le talent est ailleurs.


          • rosemar rosemar 11 février 2013 19:26

            Maupassant dénonce et met à jour l’âme humaine et tous ses travers : le racisme, l’appât du gain, la cruauté des hommes, leur bêtise....

            Il est un observateur attentif et acéré des êtres humains...

            Il faut relire Maupassant....

          • Taverne Taverne 9 février 2013 23:01

            Finalement, je pense que Vincent a bien été mineur : mineur de fond de l’esprit humain ! Mais les coups de grisou ont eu raison...de sa raison ! Parmi ses plus tableaux selon moi, ceux qu’il a peints à l’asile ; la Sieste, les Iris, les cyprès. Ces formes ondulées très caractéristiques de cette période comme un grisou souterrain emportant le paysage en spirales de couleurs...


            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 09:14

              Taverne

              Décidément, il semble bien que Rosemar ait ouvert une boite de Pandore !
              Et moi qui penser que Van Gogh faisait unité.
              J’en viens à me demander si Rimbaud est un génie !

              Il y aurait donc bon bec à contester, et belles plumes à faire briller, en fustigeant tant de talent !
              Et Mozart, qu’en penser vous ?
              Trouvez vous comme Labrune qu’il est a mettre aussi dans une charrette.
              Tant qu’à faire un voyage vers la guillotine, pourquoi ne pas faire monter Bach, et sa musique sirupeuse, Beethoven et son tintamarre d’alcoolique sourd et aviné, et tant d’autres, avec leurs instrument et leurs pinceaux....

              Mineur...Mineur....Raison, folie ?...Avez vous lu au moins ces lettres ? Non, je ne crois pas. Car même en n’appréciant pas ce que les fourches de la censure familiale nous ont laissé, on ne peut objectivement reconnaitre que Lucien ne se servait pas de ses pinceaux sans faire fonctionner son cerveau.
              Mais je n’ai personne à convaincre.
              De même que de la pertinence et de la lumière du soleil.


            • Christian Labrune Christian Labrune 10 février 2013 10:29

              « J’en viens à me demander si Rimbaud est un génie ! »

              @Bakerstreet

              Je n’aurai pas le temps de répondre à votre précédente intervention avant quelques heures, mais je tiens quand même à ne pas laisser passer votre réflexion sur Rimbaud, laquelle tendrait à faire croire au lecteur peu instruit que cet adolescent représente en littérature une sorte de sommet indépassable et sur le génie duquel tout le monde s’accorderait. J’ai enseigné les lettres, comme Rosemar, expliqué par conséquent Rimbaud en long et en large, et je n’ai pas la moindre admiration pour ce petit bonhomme. Contrairement à ce que vous pourriez penser, mon point de vue n’a rien d’extravagant ni de paradoxal, c’est aussi celui de beaucoup de gens qui ont une solide culture littéraire. Je ne saurais trop vous conseiller d’aller voir ce qu’Etiemble pensait de l’oeuvre de Rimbaud. En matière d’art comme en politique, un point de vue majoritaire ne garantit en rien un accès privilégié à la vérité des choses. Aimer « comme tout le monde » Rimbaud, Mozart ou Van Gogh, c’est à peu près comme voter pour Ennahdha en Tunisie !


            • rosemar rosemar 10 février 2013 10:57

              Allons Christian, vous oubliez le Dormeur du Val...magnifique poème sur la guerre...



              ou ce poème :

              La chambre est pleine d’ombre ; on entend vaguement 
              De deux enfants le triste et doux chuchotement. 
              Leur front se penche, encore alourdi par le rêve, 
              Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève ... 
              - Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux ; 
              Leur aile s’engourdit sous le ton gris des cieux ; 
              Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse, 
              Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse, 
              Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant ... 



            • rosemar rosemar 10 février 2013 11:02

              En fait, le commentaire de Taverne n’est pas une critique , Bakerstreet : il fait référence à un article qu’il a lui même écrit sur Van Gogh où il affirmait qu’il avait été mineur de fond avant de devenir peintre...en fait je pense que V Gogh n’ a jamais été mineur de fond ...mais Taverne apprécie ce peintre...


              Belle journée à tous...

            • rosemar rosemar 10 février 2013 11:04

              Mineur de fond de l’esprit humain et de la nature qu’il peint admirablement et dont il parvient à dégager l’essence, la substance...


              Bonne journée Taverne...

            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 11:50

              Labrune

              Qu’est ce que c’est que cette blague de lecteur « instruit ». A quoi peut servir l’instruction d’ailleurs si elle mène au désenchantement, et au dessèchement ? 

              Rimbaud, Maupassant, quel génie mon dieu êtes vous pour rejeter ainsi tous ces phares qui nous éblouissent ? Ou avez vous des lunettes de soleil sur le nez ?

              .L’art n’a rien d’une série d’équations mathématiques qui peut déterminer le bon gout, ou le mauvais. Se hausser du col en crachant sur le vulgaire est assez ridicule.

              Je n’ose citer quelques nouvel artiste, que j’admire, et que je met au panthéon, de peur de ne les voir rejeter aussi dans ce musée des dégénérés, dont les nazis avaient en leur temps, fait déjà bidonner les esthètes, et tant de savants professeurs éminents à leurs bottes.

              Car voyez vous il ne suffit pas de se gargariser d’un titre, et de se donner du « professeur », comme si ça voulait dire quelque chose, de déclamer les gammes des autres, à des élèves qui vous écouteront bouche bée, ou qui bailleront....Pour ça leur dire que Maupassant ne vaut pas un pet, par exemple.

              Ca craint, question pédagogie.Surtout en faisant dans la surenchère : Je suppose bien sûr que Zola, autre naturaliste, ne vaut pas mieux ! 

              Quand à Hugo,tellement populiste,que ne n’ose vous en parlez, et que je sens déjà votre poil, rien qu’à son nom, en frémir d’horreur. Ajoutez y Rimbaud,« à la trappe » comme vous dites, avec cette évocation glaçante de la guillotine qui tombe.

              Allez, passez moi la moitié de la littérature française en cours martiale !.....

              .Le mérite ne se décrète pas, ni le gout ou son absence.

              J’ignore sur que a dit Etiembe sur Rimbaud, et à vrai dire je m’en fous.

              Je ne vois pas en quoi Etiembe ou Tartempion vaudrait parole d’évangile, qui sont d’ailleurs quatre, pour relativiser toute forme de vérité...Qu’est que ça veut dire, cette référence à ces gens qui auraient une « solide culture littéraire », expression toute faite, sinon qu’elle vous intime de vous taire, de vous soumettre à de vieilles badernes, comme à un diktat politique, sinon de l’enfumage. 

              Les grosses ficelles de la manipulation sont patentes.

              Je vous laisse donc à « votre solide culture littéraire » qui est faite de dogme et de mépris, et je retourne dans ma niche, écouter Mozart, tout en regardant cette petite toile de Van Gogh, qui me parait encore plus plaisante aujourd’hui !


            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 11:59

              De fait Rosemar.
              Je reconnais mon erreur, ayant eu une montée d’adrénaline, suite à ce billet provocateur de Labrune, auquel je mords comme à un hameçon.

              Je m’en excuse auprès de Taverne.
              En vous enviant votre sens de la mesure, votre sens de l’émerveillement
              Votre esprit zen.
              Je suis persuadé que vous devez être une bonne professeur.

              Bientôt, ce sera la saison des cerisiers en fleurs, au Japon.
              Peuple heureux qui s’intéresse aux chutes des pétales de fleurs
              Sans en faire une allégorie pour les kamikazes !
              Il parait qu’ils font une météo des fleurs de cerisiers
              Et que les gens suivent la marche des arbres

              Voilà que je comprends enfin pourquoi Van Gogh
               S’est tant inspiré des estampes japonaises.


            • rosemar rosemar 10 février 2013 13:31

              Bonjour Owen 


              mon éducation artistique est limitée, mais pour autant je perçois une émotion devant les tableaux de Van Gogh : j’aime les ciels remplis d’images mystérieuses à découvrir, j’aime sa façon de restituer la nature provençale paisible ou tourmentée, j’aime les bouquets de fleurs aux charmes infinis...J’aime...et j’ai le droit...même si j’ai des connaissances picturales restreintes..

              Belle journée...

            • rosemar rosemar 10 février 2013 13:36

              Rebonjour Bakerstreet 


              en fait, Christian Labrune aime bien être un rien provocateur dans ses commentaires souvent pleins d’humour : peut être une façon d’engager le débat ...mais il est sympa...

            • rosemar rosemar 10 février 2013 13:45

              MERCI de ces messages Owen


              je pense aussi qu’il est important d’apprendre à observer un tableau : c’est d’ailleurs la méthode que j’adopte quand j’évoque un peintre...l’observation attentive a tendance à disparaître...

            • Taverne Taverne 10 février 2013 15:37

              Rimbaud et Van Gogh sont bien, selon moi, des génies. Mais je ne pense pas qu’il soit raisonnable d’exagérer leur génie ni, excès inverse, de les jeter aux orties au prétexte qu’ils sont très populaires.

              Qu’est-ce que le génie ? Impossible à définir pour le commun des mortels. Par conséquent, impossible pour le quidam moyen de dire définitivement qui est ou n’est pas un génie. Cela nous dépasse. Rimbaud était très précoce et très doué. On ne trouve pas dans sa poésie d’erreur, de rature ou de médiocrité. Grande précocité + grand talent + grande créativité = génie. (Selon moi) Mozart entre aussi dans la catégorie.

              Van Gogh était un génie de la représentation. Créer de l’harmonie avec des formes tordues et de gros traits, des déséquilibres flagrants, tant de perspectives écrasées, je trouve que c’est un signe de génie. Souvent, le défi conduit au génie. Créer une nouvelle forme de beauté, qui n’existait pas avant, c’est fort. Cela dit, je reste indifférent à certains tableaux comme ses Tournesols. A chacun sa subjectivité.


            • rosemar rosemar 10 février 2013 15:58

              Les tableaux les plus connus ne sont pas toujours les meilleurs : par exemple, l’angélus de Millet, maintes fois reproduit...


              Bonne journée Taverne

            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 16:08

              Owen


              Merci pour ce billet de bon temps et de bonne mesure.
              J’adhère tout à fait à votre message. Il n’est pas question d’imposer en effet le talent d’un peintre aux autres. Si le mot liberté a un sens, c’est bien dans le domaine de l’art.
              Ce qui m’a irrité, c’est le jugement de valeur de Labrune, et le regard hautain et condescendant qu’il livre sur certains artistes. « peinture assez primaire et exécrable » , « la sirupeuse écœurante musique du patissier Mozart…. »

              Ce monsieur fait passer Rimbaud et Maupassant à la trappe, nous fait le coup de la condescendance de l’érudit face au bon peuple inculte, comme il dit…..Tout cela n’est pas sérieux ! On a envie de pouffer de rire, et je me demande si Labrune ne s’amuse tout simplement pas en jouant dans la provocation.

              Evidemment, je ne suis pas au garde à vous devant les peintres et écrivains que j’admire. Ce sont des hommes. S’ils nous séduisent, c’est par leur qualité et leurs imperfections. On ne peut forcer les autres à être touché par ce qui nous inspire, et réciproquement. On peut bien sûr discuter de leurs mérites, de leurs faiblesses, mais sans se gargariser de sophismes, de jugements à l’emporte pièce, de les hisser au rang de vérités, le tout livré d’un ton méprisant envers ceux qui ne sont pas d’accord.

              L’art est fugace comme l’émotion, et à peine êtes vous conquis, qu’il va se poser sur l’épaule d’un autre.

              Mes goûts en peinture ont bien variés depuis mon adolescence, cette époque où je mettais Dali au dessus de tout, avant de m’apercevoir que c’était plus un dessinateur qu’un peintre, et que les provocations qu’il mettait en scène étaient savamment orchestrées.

              L’age, la culture, les expériences vous font passer de l’un à l’autre. Mais je ne répudierais pas les artistes qui m’ont fait avancer vers d’autres. En fait, ils se tiennent tous, et l’on aurait bien tort de les opposer, de les diviser, et d’en faire querelle, conformément à l’esprit de l’art, qui va vers l’universel. 

               L’exercice de la peinture, quel que soi votre talent a aussi un intérêt : C’est de vous en apprendre au moins autant que des savants traités, d’histoire de l’art et de la technique. D’un seul coup vous êtes confronté au vide, et à l’estime et à la difficulté de ce que vous faites, tout à coup, la qualité des autres se manifeste peu à peu.

              Mais tout cela me semble aussi pertinent pour la littérature, et les rapports qu’on peut élaborer avec les écrivains, selon nos attentes et notre évolution, tout au long de notre vie.

              Je ne parle pas de l’histoire qui prend toute sa saveur par le biais de ces hommes du passé, vivant toujours dans notre présent, mais qui nous apportent un précieux témoignage sur leur temps et leurs valeurs.


            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 19:10

              Rosemar

              Les tableaux cachent bien des secrets. Je ne vous parle pas de l’origine du monde....Vous parlez de l’angélus de Millet. Qui est à l’origine de cette intuition, dont j’ai lu dernièrement un article : La position du couple lui a fait pensé que leur attitude était celle d’un recueillement funéraire. De fait, l’intuition semble bien avoir été confirmé, par les études et les rayons X ; Une première ébauche, représentait le couple au pied d’un cercueil d’enfant, si je me souviens bien.


            • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 19:31

              Rosenar

              Vous dites que vous avez des connaissances picturales limitées.
              Moi je dis que c’est formidable, car vous donnez envie d’apprendre,et c’est ce qui compte.
              Voilà pour moi toute la qualité d’un bon pédagogue : Quelqu’un qui ne cherche pas à impressionner par sa culture, mais qui ouvre des portes, et des fenêtres, comme Matisse par exemple le définissait
              « Je veux que chacune de mes peintures soi comme une fenêtre ouverte ! »
              Comment se fait il que tant de petits génies, en maternelle, soient si timorés ensuite, si ce n’est qu’on leur a fait honte dans les classes supérieures, parfois, de leur maladresse, de leur manque de sens des proportions.
              Rien de pire que l’esprit de hiérarchie, en art !
              C’est la simplicité du ton qui nous invite à nous lancer !


            • ARMINIUS ARMINIUS 10 février 2013 09:56

              Bon, on ne peut réduire an Gogh à un peintre académique, donc il faut oublier ses premières œuvres qui n’ont effectivement rien de transcendant.. c’est sa période impressionniste qui l’a fait exploser, tout n’est pas à retenir, il a du aussi peindre des oeuvres de commande pour pouvoir subsister... mais pour le reste c’est la recherche de la capture de l’instant, comme le fit avant lui Turner, comme le fit aussi Monet...se battre en même temps contre ses démons , habité par la rage d’ arriver à capturer l’essence même de la puissance créatrice pour l’emprisonner sur sa toile...


              • rosemar rosemar 10 février 2013 11:29

                La recherche de la capture de l’instant oui, c’est bien ce que l’on perçoit dans le tableau Champ de blés avec cyprès, une nature bousculée par le vent : on a l’impression en regardant la toile de ressentir les coups de vent violents du mistral...


                Bon dimanche à tous...

              • voxagora voxagora 10 février 2013 13:54

                Très pertinente remarque de ARMINIUS, qui explique pourquoi en fait, 

                1) alors que je ne recherche pas spécialement à contempler des tableaux,
                je suis saisie par la beauté quand par hasard, comme avec cet article, j’en rencontre.
                Vincent, et d’autres, qui tentent de saisir la beauté, quelquefois jusqu’à la rage, la folie,
                réussissent quand même à transmettre, c’est pourquoi sûrement nous aimons ces tableaux.

                2) du coup, et c’est la raison pour laquelle j’apprécie la remarque d’arminius, 
                je comprends mieux pourquoi dans le tableau avec le cyprès que j’aime énormément, j’étais quand même gênée par les circonvolutions bleues/blanches du ciel : en fait c’était un ciel changeant, et ce qu’on voit est la tentative de Vincent de fixer sa beauté. Sachant cela, et voyant ce rendu comme la tentative de restituer du mouvement, non seulement je suis moins gênée, mais je vais regarder différemment. Jusqu’à voir les nuages se bousculer, qui sait ?
                Et quel contraste avec le tableau de la vie -paisible- aux champs !

                Il y a des personnes que ces peintures qui suintent la vie (corps, sang, folie des hommes, couleurs violentes) rebutent. Qu’y voient-elles (ou pas, comme moi avec le ciel), pour que leur vision soit ainsi gâchée ?
                Personnellement le mot « nature morte » m’a toujours un peu rebutée.
                Mais bon, je ne suis pas spécialiste en peinture,
                et toutes ces remarques sur ces tableaux sont bonnes à prendre. Merci bien ;



              • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 16:17

                Arminius

                En effet, il fut tout le contraire d’un peintre académique. Les visionnaires de son espèce n’ont pas la tache facile, mais ils savent que c’est leur seule voix de salut, quitte à en paraitre cinglé pour les autres.
                Encore un cliché : « Non, Van Gogh n’était pas fou ! ».
                Dans le sens ou ces moyens d’expression et de sensibilité étaient gommés.
                De fait, il a traversé des périodes d’épuisement, et a touché plus d’une fois la psychose, mais pour en revenir, nous livrant un message bouleversant, comme Arthaud, autre grand voyant, dont se gausse Labrune......


              • bakerstreet bakerstreet 10 février 2013 19:21

                "Enfin, mon cher ami, vous m’avez l’air bien embêté et votre ennui m’afflige, car vous pourriez employer plus agréablement votre temps. Il faut, entendez-vous, jeune homme, il faut travailler plus que cela. J’arrive à vous soupçonner d’être légèrement caleux. Trop de putains ! trop de canotage ! trop d’exercice ! oui, monsieur ! Le civilisé n’a pas tant besoin de locomotion que prétendent les médecins. Vous êtes né pour faire des vers, faites-en ! « Tout le reste est vain » à commencer par vos plaisirs et votre santé ; foutez-vous cela dans la boule. D’ailleurs votre santé se trouvera bien de suivre votre vocation. Cette remarque est d’une philosophie ou plutôt d’une hygiène profonde."

                Voilà une recommandation que fit Flaubert à Maupassant, ( que labrune, éminent spécialiste, se plait à opposer)
                Bien des artistes le savent : Etre un voyant vous fait frôler la folie. Plus facile d’être un artiste de salon, et de renoncer à son originalité, que de risquer de se perdre, et de faire salle vide.

                Van Gogh se donna à fond dans sa peinture, et se refusa aux concessions, que son frère vendeur de tableaux, lui conseillait, pour vendre. De tout cela bien sûr, il ne sortit pas indemne. Le risque étant bien sûr l’exclusion, l’incompréhension, voir les moqueries et les insultes, qui vous marginalisent et vous fragilisent bien sûr l’esprit. Car ces hommes nous ressemblent. Ils ont ouvert pour certains des voies inédites, au risque de se perdre. Mais sans doute ne pouvaient-ils pas vivre autrement. C’est ce qui fait leur grande valeur humaine.


              • picpic 10 février 2013 12:20

                Ha tiens c’est marrant ça ? Le premier tableau ? J’avais déssiné pas mal de truc comme ça étant ados, quand je prenais du lsd...


                • rosemar rosemar 10 février 2013 12:23

                  Là, on se moque picpic...


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 février 2013 13:19

                  « Vends gogues »
                  Marcel Duchamp .


                  • voxagora voxagora 10 février 2013 13:57

                    Oui. Et on ne regarde plus les choses de la même façon.


                  • paco 10 février 2013 19:38

                     Impayable Aita et son sens de la formule...J’en riz encore......


                  • paco 10 février 2013 15:02


                     N’importe quoi ! Van Vogt ( A.E. de ses petits noms) n’a jamais crouté une toile de ses coloriages. C’était au contraire un trés grand écrivain de science fiction amerloque des années 30-40 à qui on doit entre autres « A la poursuite des Slans » ou « Le monde des A ». Revoyurez donc vos classiques, Rosemar ! Voyons ! C’est comme si vous disiez que l’hovercraft est un vulgaire aéroglisseur marin et pas l’auteur génialissime des « Mythes de Ctulhu » ! Du grand portenawak ! Il y a en vous du laisser aller, Rosemar, je trouve....
                     C’est dimanche, c’est récrée, 20 cm de neige alors on se lache un peu aprés un long déblaiement.... .


                    • paco 10 février 2013 15:48

                       Les toiles mesurent donc 73x92 cm ? Aie aie aie et zut !
                       Je viens de remesurer. Elles rentreraient pas sur mes murs deja couverts de posters de Britney Spears , de Twilight et de Van Alen ( un obscur cousin ) Et sinon ce Van Vogue, y’en a pas en timbres ? Sa prendre moins de place et on peut les louper.... Wouaf wouarf, pardon. 


                      • noodles 11 février 2013 15:29
                        AU POULAILLER ! 
                        Nous avons tous des sensibilités différentes, notamment devant la peinture.
                        Cette histoire d’un tableau perdu de vue m’a saisi et sidéré.
                        Que penser de la famille du docteur Rey ? au moins qu’elle fut insensible à l’art de VanGogh. Toute une histoire autour du portrait du Dr Rey, interne à l’hôpital d’Arles, qui avait soigné Van Gogh à la suite de la crise d’épilepsie ou de démence au cours de laquelle le peintre s’était mutilé l’oreille. L’artiste lui a fait don de cette œuvre à titre de remerciement ou plus exactement de souvenir en 1889.
                        L’œuvre peinte entre le 7 et le 17 janvier [1889], dans le cabinet du docteur à l’hopital, est donnée au docteur Rey (encore interne à cette date). Le docteur et sa famille, trouvant ce portrait invraisemblable et ridicule, ( juger dans wikipedia) le rangent pendant plus de dix ans dans un poulailler afin de boucher un trou. Un repentir le fait ranger probablement dans un grenier, ce qui a contribué à le sauver. 
                        Le tableau est accroché aujourd’hui au musée Pouchkine à Moscou avec, derrière lui, tout plein de vicissitudes et de péripéties avant qu’il ne soit authentifié !
                        n

                        • noodles 11 février 2013 19:42

                          Excussez-moi, je dis ça avec la voix d’Omar (Omar et Fred)

                          mais je trouve les publicités de ce site de plus en plus collantes 
                          au point de se mettre à la place de ce que vous êtes en train de 
                          lire ou d’écrire et, par leur insistance, vous font quelquefois perdre 
                          la page que vous étiez en train de consulter.
                          Excussez-moi ! smiley
                          noodlesomar 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès