• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Serons-nous dignes de respect ?

Serons-nous dignes de respect ?

Le cycle consumériste actuel nous incite à vouloir toujours mieux pour nos enfants et pour nous mêmes. Cela se fait bien évidemment au détriment de l'écologie et du respect de la Terre et de ses ressources naturelles.

Il est hélas très difficile d'y échapper alors qu'intérieurement certains hurlent de ne pas pouvoir dire "adieu" à tout ce système qui nous promet l'autodestruction.
A l'instar des dinosaures, nous disparaîtrons et la Nature reprendra ses droits. Ce ne sera pas pour nous une fin grandiose, bombardés par des météorites mais une fin lamentable, lente et certainement vécue dans la souffrance.

Quelles seront les conséquences de cette surconsommation pour notre descendance ?

Le "toujours plus" n'aura pas la peau de notre génération, mais plutôt celle des suivantes. Même si l'on se consume à petit feu, nous aurons le temps d'assister au long déclin de nos dogmes, et particulièrement de notre manière de consommer.

A force de se dire que cinquante ans, c'est loin, personne ne pense à ses petits-enfants qui eux, subiront vraiment le contre coup de nos abus. Que laisserons nous ? D'autant plus que cette question est également posée aujourd'hui par les "jeunes" dont je fais partie : que nous a-t-on laissé ?

Nous arriverons à une remise en question très grave de l'autorité et des valeurs familiales car nous ne serons plus dignes de respect au vu de l'état dans lequel la France et même le monde leur sera laissé.

Tout comme la société japonaise vit une césure entre jeunes et anciens, bien plus affirmée qu'auparavant, nous glisserons vers un même état de fait. Ce clivage s'accentuera avec le temps et sans vouloir faire de prédiction sombre, plusieurs questions se poseront encore et encore : Comment serons-nous dignes d'être respectés dans cinquante ans alors que beaucoup n'ont pensé qu'à eux et non à l'avenir ?

Ce n'est pas une prophétie aveugle mais une théorie qui se vérifiera très certainement lorsque nous devrons à notre tour demander le respect à notre progéniture.


Moyenne des avis sur cet article :  4.47/5   (15 votes)




Réagissez à l'article

18 réactions à cet article    


  • Roosevelt_vs_Keynes 25 juillet 2011 16:12

    "Le cycle consumériste actuel nous incite à vouloir toujours mieux pour nos enfants et pour nous mêmes. Cela se fait bien évidemment au détriment de l’écologie et du respect de la Terre et de ses ressources naturelles."

    Toujours cette rengaine malthusienne, non seulement fausse mais usée jusqu’à la moelle... Ca en devient franchement tragique, puisque c’est l’outils principal de l’oligarchie financière pour faire accepter la mort aux êtres humains : les grecs se font déjà gazer grâce à cette idéologie. Pouvez être fiers !

    Laissez-moi deviner : je suis sûr que pour vous l’homme ne fait pas partie de l’univers. Vous auriez fait mourir de rire JF Kennedy :)


    • Roosevelt_vs_Keynes 26 juillet 2011 16:12

      C’est marrant : je suis à -7... mais pas un seul argument ne m’est opposé ! LOL


    • Spip Spip 25 juillet 2011 17:24

      L’être ou l’avoir...

      « Le cycle consumériste actuel nous incite à vouloir toujours mieux pour nos enfants... » C’est quoi, toujours mieux pour nos enfants ? Les faire nager dans l’opulence matérielle et les gadgets qui finiront par les submerger ?

      Ou alors, leur laisser des biens quand nous serons partis ? Si c’est ça, sous quelle forme ?

      - De l’argent en banque ? : l’effondrement du système financier qui se profile pourrait bien réduire sa valeur au poids du papier ou pour les collectionneurs (comme l’emprunt russe)

      - Des biens immobiliers ? : une nouvelle crise couve aussi...

      - Ce qu’on doit impérativement à nos enfants c’est une ÉDUCATION (au sens large du terme) rien d’autre. Et ça, à priori, ce n’est pas polluant et finit par générer du respect de la part des bénéficiaires. Le reste n’est qu’illusion.


      • parity parity 25 juillet 2011 17:43

        Le toujours mieux est une valeur très subjective.
        L’éducation des nouvelles générations, pour ma part, j’y crois de moins en moins.
        Peut-être que je me trompe mais quand je vois la génération qui me suit, j’ai du mal à croire que l’on aura une majorité correcte et une minorité de petits « cons » alors que pour le moment il n’y a qu’une minorité de couillons qui (hélas) occulte le reste et tend à prendre tout l’espace.


        • Roosevelt_vs_Keynes 26 juillet 2011 16:20

          « Le toujours mieux est une valeur très subjective ».

          Typique du bourgeois (j’ai tout) -bohème (je fais comme si je serais heureux avec rien mais heureusement que j’ai tout).

          Dites ça à un agriculteur africain qui rêverait d’avoir un tracteur ; à un ivoirien qui voudrait bien d’un hôpital ; à une famille du Kenya qui voudrait manger à sa faim ; à une mère russe qui voit ses enfants sombrer dans la drogue ; à un africain du Sud auquel le budget de centrale nucléaire HTR pour le dessalement de l’eau de mer a été transféré pour la construction d’un stade de foot pour la coupe du monde des pays riches.


        • Bobby Bobby 25 juillet 2011 17:57

          Bonjour,

          Il est tout-à-fait clair que nos dogmes (encore) actuels nous mènent droit à la catastrophe !.. Le nier ne tient qu’à un manque de clairvoyance... ou à une volonté de faire croire aux mythes d’un équilibre... pourtant basé sur des inégalités de plus en plus criantes !

          Or, les ressources terrestres ne sont pas infinies, celle sur laquelle est basée toute notre économie, le pétrole, a dépassé le « peak » de production et la demande, basée sur le type consumériste euro - Nord-américain, ne cesse de croître ! nous préparant une « crise » dont nous ne voyons que les tous premiers signes avant-coureurs.

          Il semble bien que nous ne soyons pas capables de changer drastiquement cette dynamique aux aspects si porteurs comme on le devrait idéalement cad trouver un équilibre entre l’homme (et ses activités) et la nature.

          ... Pourtant, il faudra bien qu’il se rétablisse, les signes d’épuisement sont là... dans tous les domaines ! La folie de l’homme à vouloir ne pas les voir, risque de l’entraîner dans un tourbillon de conflits sans fin qui provoqueront probablement son extinction pure et simple de la planète... peut être accompagné de tout son environnement !

          Certains, préfèrent ne rien voir, je les comprends, vite que le ministère fabrique en masse le « soma » salvateur.... avant d’être définitivement réformés ! (bon, les médias peuvent suppléer encore un certain temps, mais ils commencent à batte de l’aile !.. eux aussi ! et font rire de moins en moins de gens)

          François de Closset a bien vu juste ! juste le coefficient de l’exposant sera sujet à fluctuation en raison de nos capacités à ne pas suivre le chemin tout tracé.....

          Bien à vous

           


          • Roosevelt_vs_Keynes 26 juillet 2011 16:23

            « Les humains font partie du règne animal,  »

            Faux. Aucun animal n’a jamais été capable d’augmenter son potentiel de densité démographique relatif.

            Exemple : Aucun animal ne sera jamais capable de prévenir les tremblements de terre, tsunamis et éruptions volcaniques par croisement de données satellites, permettant ainsi de mettre les populations à l’abri, de la même manière qu’on appelle les pompiers pour prévenir que le feux de maison incendie la ville entière.


          • thepouet 27 juillet 2011 04:33

            Ben Jedari, t’as les bouddhistes, comme autre source, pas vraiment plus récente :
            minéral, végétal, animal, puis ... humain !
            En chaque état, une conscience existerait.
            Ce ne serait donc pas à ce niveau que l’humain se différencierait.
            En revanche, que peut avoir de plus un humain sur un animal ?
            Un centre ( un « corps ») intellectuel !
            En plus d’un centre-corps émotionnel, et d’un centre-corps de vie.
            Soit !
            .
            Bon, ben ... ce petit plus, ce bulbe, nous les z’humains, on pourrait s’en servir un peu ?
            pour aborder la question :
            comment nous y prendre pour que « je », 7 milliards de fois, assurément, dorme au chaud, le ventre plein, et pas trop fatigué ou condamné à perdre ma vie pour la gagner. smiley
            Question légitime, puisque, manifestement, ce n’est pas le cas, pas 7 milliards de fois. :->
            .
            2 milliards d’âmes en 1930, 3 en 1960, 4 dans la mi seventies, 7 bientôt, 9 en 2050.
            .
            D’où, cette remarque à deux étages
            1./, « dans ce contexte, la question de l’énergie, et peut être donc de densité de flux énergétique, il n’est pas impossible que ce soit une question cruciale, is’nt it ? ;
            qui en pense quoi ? »
            Autrement dit : le nucléaire ( l’énergie dont la densité de flux énergétique n’a rien à voir avec les autres), cela ne serait-il pas une question si sérieuse qu’il ne serait pas sérieux de la balayer d’un revers de main, si vigoureux et définitif ?  smiley Comment sont ses dangers réels, présumés, fantasmés, inévitables ... ?  smiley
            2./, et ce 2./ est très lié in fine au 1./, quel serait le système « d’irrigation » de la machine société au niveau des échanges, du fonctionnement économique le plus approprié ? smiley
            Un système monétaire, comme celui que nous avons, en faillite au demeurant : c’est un système - oligarchique - où l’argent « coûte » (usure), où l’argent est prêté-fabriqué par les anonymes philanthropes marchés financiers et où le profit tend à devenir le principe absolu, la fin, le moyen, on ne sait plus trop d’ailleurs -))
            ou
            un système de crédit, où l’argent est fabriqué par l’entité globale qu’est la nation et est destiné à soutenir un changement dans l’organisation physique du monde (infrastructure, énergie et on arrive à la question du nucléaire ), système dans lequel le mot « avenir » pèse plus lourd que le mot « profit » smiley
            Dans lequel de ses deux systèmes FUKUSHIMA aurait-il été évité ? :))
            .
            Et avec tout ça, à notre cher Henry Laborit, on te répond « la lutte ? Boaf ! la fuite ? Ah non ! Grandir, oui ! »
            On n’est pas des rats, quand même !!!   smiley

            cordialement


          • Roosevelt_vs_Keynes 27 juillet 2011 10:43

            @jedari

            j’aime bien la réponse de thepouet. Je vais apporter ma propre pierre à l’édifice :

            « Pouvez -vous me dire, s’il vous plait, dans quel règne vous classez l’humain ? »

            L’univers entier est créateur : animal, plante, galaxie, planètes, tout est créateur. Ce qui différencie l’être humain, c’est qu’il peut créer volontairement. Ce qui implique qu’il est conscient de sa capacité à créer et pour l’instant, il est le seul être vivant à l’être.

            Dit autrement, il est conscient qu’il est capable de découvrir les principes physiques qui régissent l’univers. Pour rebondir sur ce qu’a avancé thepouet, pour que cette capacité créatrice soit développée chez tous les êtres humains, il faut passer par la procédure bancaire Glass-Steagall, afin de passer d’un système monétariste à un système de crédit.

            Dans quel règne je classe l’humain ? Dans le règne du pensant, non pas au sens cartésien, mais au sens qu’a développé Vladimir Vernadsky et qui est au centre de la révolution bancaire du Glass-Steagall. Et voilà comment réconcilier philosophie, science, économie et système bancaire :)


          • Roosevelt_vs_Keynes 28 juillet 2011 08:53

            Pour Jedari

            Je sais qu’il est difficile d’accepter notre humanité.

            Beaucoup de nous ne l’admettent pas, en affirmant que l’humain n’est qu’un animal amélioré.

            Le plus dur à avouer, c’est que notre créativité prévaut sur notre instinct.

            Notre supériorité vient de notre créativité volontaire, qui n’a rien à voir avec l’intelligence du monde animal.

             C’est la créativité de certains diplomates et certains citoyens qui met en échec la loi du plus fort sensée aujourd’hui ballotter le monde.

            Malgré cette réalité, comme la plupart, certains s’entêtent à ne considérer l’homme que comme un animal, croyant que la loi du plus fort est la règle. 

            Merci pour vos réponses bien intéressante.

            Cordialement 

            Roosevelt.


          • piquebateaux 25 juillet 2011 22:48

            Cher Parity, votre article m’émeut car il me rappelle le jeune homme à la fois plein de lucidité et de peur de l’avenir que j’étais à votre âge.
            A cette époque, il y a plus de trente ans, le monde allait déjà si mal qu’on pensait tous qu’il allait s’effondrer d’un jour à l’autre, au point qu’il nous semblait hors de question de faire des enfants : nous étions convaincus, via notre lucidité et nos peurs, que tel qu’il allait le monde ne leur offrait aucun avenir...
            Depuis, il n’a cessé de s’effondrer, le monde. 
            Pourtant, je suis quand-même devenu père et maintenant grand-père, sans aucun doute les plus belles expériences de ma vie. Et aujourd’hui je sens chez les jeunes, dont vous êtes, une dose d’éveil tout-à-fait rassurante.
            Nous sommes tous, collectivement, confronté à un changement radical des temps, dont bien malin (!) serait celui qui sait avec certitude ce qu’il peut devenir. Une seule chose me parait sûre, dans ce contexte : l’avenir sera conséquent de ce que, individuellement, nous faisons de notre présent.
            Nous ne manquons pas de pouvoir de changer individuellement le monde, il suffit de commencer par changer notre petit monde à nous, notre monde individuel, notre monde intérieur. Consommer autrement, plus intelligemment ; confier notre argent aux banques solidaires (ce n’est pas de la pub : la Nef et le Crédit Coopératif soutiennent beaucoup de projets alternatifs) ; ne pas se contenter de savoir à quoi nous disons « Non ! », mais réfléchir constructivement à quoi nous pouvons dire « Oui ! », et s’investir pour que cela prenne corps dans la société des hommes, a minima dans notre entourage immédiat ; valider, par les pétitions qui circulent et que l’on va signer, celles qui nous paraissent correspondre à des initiatives positives pour l’Humanité ; faire ce que d’ors-et déjà vous faites, Parity, donner un peu de son temps et de son énergie à la communication entre gens de bon sens...
            Allez, juste une info pour vous aider à dynamiser votre réflexion déjà fort pertinente : connaissez-vous la loi de dédoublement du temps de Jean-Pierre Garnier-Mallet ? Voici un astrophysicien dont la découverte de cette loi a permis d’expliquer un grand nombre de mystères, de découvrir de nombreuses planètes jusqu’alors ignorées, un physicien validé par ses pairs et pourtant vilipendé par les egopathes sceptiques qui peuplent internet. Pourquoi ? parce que cette loi révèle que ce sont nos pensées (il aurait dû préciser nos « pensées-émotions ») qui actualise l’avenir que nous imaginons. Dérangeant n’est-ce pas ? Cela rend chacun de nous directement responsable du futur. Mais considérée en positif, cette loi nous invite surtout à se garder de projeter, par la qualité de nos pensées-émotions, du noir sur l’avenir...
            Merci de m’avoir motivé à commenter votre article et que la vie vous soit douce !
            Cordialement vôtre


            • Bobby Bobby 26 juillet 2011 07:33

              Cher pique...

              Voici un message que j’ai déjà entendu quelques fois ! Il est tentant ! mais me paraît faux dans son essence pour certains de ses points en tous cas !

              On peut, bien sûr, croire que l’homme est responsable de ses actes, dans un environnement sain et équilibré ! mais cette vision souffre de trop d’illusions car l’individu, (in-dividis : que l’on ne peut diviser) vit dans un ensemble qui le forme et l’entraîne dans une dynamique il a de moins en moins de prise... la réduction très nette des "liberté individuelles" en est un exemple flagrant !

              Ce milieu dans lequel il évolue, a progressé au long des siècles et ce n’est qu’assez récemment que l’on a découvert « les prodigieuses victoires de la psychologie », qui, bien avant Dolto, avaient montré a quel point il était facile de manipuler les esprits, un certan Edouard Berneys tôt informé des possibilités (neveu de Sigmund Freud) ne s’est pas privé !

              Ses techniques, reprises en cœur par tout le monde des affaires, se sont très vite développées et répandues au point de former un « pack » imposé... un véritable « mode de vie » posé en exemple... au point que c’est à lui que le brave GI américain prête serment... Tout un symbole d’une « liberté » amplement dévié de sa signification première et dévolue entièrement à un pouvoir devenu dogme, même pour les religieux ! supplantant et de loin, ces derniers dans leurs croyances !

              Il reste un peu d’intellectualité fort heureusement, à certains d’entre-nous, pour essayer de freiner (un peu) la véritable folie qui s’est emparée du macrocosme humain ou le pouvoir s’est, de manière tout-à-fait générale, détourné de la notion même qui faisait sa respectabilité, l’intérêt de la collectivité pour se perdre dans une fuite en avant que ne renierait probablement pas François de Closset, un « Toujours plus » dont notre pouvoir individuel n’a que peu de chances de freiner l’exponentielle croissance... c’est le paradoxe de notre monde : le bon sens s’efface devant l’intérêt économique porté au pinacle de l’intérêt sociétal.

              Or rien n’est plus faux ! et l’emballement de cette « liberté » portant nom d’ultra-libéralisme actuellement ne montre que trop bien que cet homme, centre de tout son intérêt, pèche par un égoïsme destructeur laissant mourir de faim près du tiers de ses frères ! Plus d’un milliard de personnes sont sous alimentées de par notre politique économique et un enfant de moins de dix ans, y meure de faim, toutes les 5 secondes... alors que les ressources actuelles de nourriture sont suffisantes pour nourrir tout le monde !

              Les outils mis à disposition du pouvoir se sont tournés vers la destruction des peuples mêmes qui les leur ont donné !

              Aujourd’hui, grâce à notre politique économique, plus d’un milliard de personnes humaines souffre de mal-nutrition de par le monde et un enfant de moins de dix ans y meure de faim toutes les 5 secondes !

              Si seulement 10% du budget alloué à l’armement était redirigé vers l’alimentation, tout le monde mangerait à sa faim !

              Mais pourquoi s’armer ?


            • Bobby Bobby 26 juillet 2011 07:37

              désolé pour les redites, je n’avais pas vu le message en entier ! sorry !


            • Roosevelt_vs_Keynes 26 juillet 2011 16:25

              @Bobby

              Parlant de l’Homme, vous mélangez ce qu’il pourrait faire, avec le système culturel et financier spéculatif qui l’en empêche.

              Sauf votre respect, c’est un sophisme.


            • parity parity 26 juillet 2011 07:53

              Tout d’abord merci pour vos remarques et commentaires.
              Comme vous le dites, le monde ne cesse de s’effondrer sur lui-même et particulièrement le monde privilégié, qui n’a que son propre confort en tête.
              Alors que si chacun y mettait du sien, ne serait-ce qu’un seul petit pourcent de son temps, la plupart des problèmes seraient depuis bien longtemps éradiqués.
              Comme l’a dit à juste titre Bobby sur le rapport entre le budget d’armement et la faim dans le monde, les priorités des uns et des autres sont très éloignées et on arrive à des situations inacceptables.
              En voyant par exemple la médiatisation des problèmes de famine dans la corne de l’Afrique - récurrents depuis nombre années - je me dis qu’il y a quelque chose qui tourne pas rond.
              Avec la richesse produite et notre niveau de vie, deux sentiments m’envahissent : la honte, tout d’abord. La honte de voir que nous avons tout et eux rien. La honte pour ceux qui s’enrichissent sans cesse alors qu’une toute petite fractions résoudrait ce problème.
              Le deuxième sentiment c’est la culpabilité. Je suis coupable comme mes pairs de ne pas faire plus et de ne pas m’indigner avec force vacarme contre cette situation. Coupable de ne pas pouvoir donner plus que ce soit du temps ou de l’argent.
              Pis encore, j’ai le sentiment d’appartenir à une autre époque et de ne pas être à place ici. Je ne comprends pas mes contemporains. Pour la plupart (j’insiste bien là dessus, nous ne sommes pas tous pareils), aucun ne lèvera le petit doigt, trop enfermé dans sa petite bulle. En plus c’est les vacances, les pauvres attendront, non ?

              Voilà ce qui m’envahit : la honte, la culpabilité et surtout l’incompréhension de notre monde.
              Suis-je à enfermer ? Non car je suis intimement persuadé de ne pas être le seul...


              • Roosevelt_vs_Keynes 26 juillet 2011 16:29

                « Voilà ce qui m’envahit : la honte, la culpabilité et surtout l’incompréhension de notre monde. »

                Vous n’avez pas à avoir honte d’un système économique qu’on vous impose.

                Vous n’avez encore moins à vous sentir coupable d’actes commis par des fascistes financiers.

                Par contre, votre devoir est de comprendre les causes premières qui agitent le monde pour comprendre comment intervenir dans l’Histoire ; car tout est dit publiquement depuis 1956.


              • caramico 26 juillet 2011 09:05

                Toujours plus d’argent pour les banques...
                Toujours plus de lenteur pour réunir un centième de ces sommes pour contrer la famine...
                Toujours plus de saloperies déversées dans l’environnement...
                Toujours plus de crétins lobotomisés par la télé...
                Toujours plus de guerres « justes »...

                La liste est longue


                • raoulblier raolublier 26 juillet 2011 11:40

                  Ce que vous écrivez est très bien développé dans la chanson de Saez les anarchitectures sur son dernier album : J’accuse.
                  Je vous invite à vous le procurer.
                  La situation actuelle est le fruit de « la société des individus » déjà décrite en long et en travers par Norbert Elias qui nous rappelle à nos responsabilités individuelles déjà en 1939.
                  Chacun de nous doit porter la responsabilité de la dégradation écologique, sociale, économique...
                  Je trouve très bien que vous ayez la clairvoyance de reconnaître la situation mais attention tout de même de ne pas en rester qu’aux mots (et maux).
                  Ce sont surtout les petites lâchetés au quotidien (les compromis) que l’on fait tous qui font perdre petit à petit le sens du bien commun : la terre sur laquelle nous vivons, la culture, le vivre ensemble.
                  Êtes vous prêts à vivre simplement en vous débarassant du superflue ? Pas facile, facile ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès