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Accueil du site > Tribune Libre > Sauvons le Français !

Sauvons le Français !

 

 C’est un triste constat que nous devons faire aujourd’hui : la langue française est morte ou en tout cas est sur le point de l’être. Snobée à l’étranger, maltraitée par les Français eux-mêmes, notre langue est sur le déclin. Personne ne tente de la sauver. Elle est en péril. A tous les étages de la société française, on s’en moque.

Les politiques, qui devraient pourtant montrer l’exemple, sont les premiers pourfendeurs du Français : un Président de la République qui commet de nombreuses fautes de syntaxes ou qui n’hésite pas à user, voire abuser, de mots grossiers, des ministres qui empruntent le langage de la rue comme la célèbre « glandouille » de Fadela Amara, une ex-candidate au pouvoir suprême qui invente des mots. Victor Hugo, Lamartine, Baudelaire doivent se retourner dans leur tombe. Eux, qui ont porté le Français au-delà de nos frontières, ont été les ambassadeurs d’une certaine idée de la France qui passait par sa langue. Charles Quint roi d’Espagne et Empereur du Saint Empire, ennemi de François Ier reconnaissait la grande place du français « La langue Française est langue d’Etat, la seule propre aux grandes affaires ».

La puissance française s’est longtemps expliquée par la place prépondérante qu’avait sa langue. Ainsi lors des conquêtes Napoléoniennes on a imposé cette langue. Au XIXe siècle, la cour du tsar de toutes les Russie parlait français, c’était une, si ce n’est la langue noble par excellence. La langue parlée par les Grands. Elle s’alliait également avec la puissance et le rayonnement culturels français. C’est fini. Pourtant elle est belle notre langue. Anatole France en donnait une définition magnifique « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle. »

Pourtant nous Français nous nous en éloignons petit à petit. Le langage utilisé par les jeunes s’installe, détruisant peu à peu des siècles de littérature. Chaque année le Larousse, le Robert se font complice de cet assassinat. On crée des néologismes, on inverse les syllabes et pis on parle le franglais. De la « bravitude » de Madame Royal à « bonificatoire » utilisé il y a peu par un commentateur cycliste, on atteint des sommets. Nicolas Sarkozy doit sa victoire à cette évolution de la société. Il a tout compris. Il a délaissé les grandes phrases, les mots compliqués afin de toucher un plus grand électorat. Les ouvriers ont adhéré.

Rappelez-vous lorsque Georges Pompidou, Valery Giscard d’Estaing ou François Mitterrand (grand homme de lettres s’exprimaient cela avait une autre allure que les discours de Guaino ! Le « verlan » fait des ravages dans les cours de récréation. Tout comme les « SMS » qui poussent les adolescents à mâcher, gâcher les mots. Et tout cela, bien sûr, se retrouve dans les copies. Les professeurs s’étranglent en lisant des sommités comme « de Golle » ou « keske que la liberté ». Un fossé se creuse entre anciens pour qui le Français est la mère de la patrie, le symbole même de l’identité française et les jeunes pour qui ce langage est juste un moyen de communiquer. Pourtant l’objectif de la langue est de permettre le contact entre personnes différentes.

Walther von Wartburg déclare que « Comme moyen d’expression individuelle la langue française est peut-être inférieure à d’autres langues, en particulier à l’allemand. Mais la langue a une autre fonction : elle sert de lien entre les différents membres de la société ; elle met en rapport les différents individus du même groupe linguistique. Envisagé de ce point de vue le français, grâce à sa clarté, est supérieur à toutes les autres langues. Ce n’est pas en vain que trois siècles y ont travaillé avec une ardeur incomparable. » Cela s’associe à un déclin de l’idée de patrie.

Camus disait que « Ma patrie c’est la langue française ». Certains ont honte d’être français, crachent sur les symboles de la République et sur le premier d’entre eux, la langue. Enfin, le franglais. Le pire de tous. L’entrée de l’anglais dans les classes a été une catastrophe. Déjà parce qu’il a restreint, en heure, l’apprentissage de la grammaire, de l’orthographe. De plus les élèves ont mélangé les deux langues. Ainsi on assiste à une disparition des accents dans les copies. En effet dans la langue de Shakespeare il n’y a pas d’accent. La langue de Molière en fait donc les frais au nom de la globalisation. Il faut parler Anglais absolument.

Bientôt la langue d’Outre-manche sera langue officielle. Déjà les médias ont adopté cette posture. On utilise des mots anglais alors que notre belle langue compte des traductions très appropriées. Ainsi le programme diffusé à vingt et une heure est appelé le prime time au lieu de première partie de soirée. Le Président de la République a organisé le 14 juillet une garden party. Au cinéma on assiste à des remake, en musique on sort des best of et en télévision on crée des spin off. Voilà l’état dans lequel se trouve notre langue.

Dans un état végétatif. Prêt à recevoir le coup final. Il faut donc sauver le français pour pouvoir laisser à nos enfants ce merveilleux don fruit d’âpres batailles et comme a dit Paul Valery « Écrire purement en français, c’est un soin et un amusement qui récompense quelque peu l’ennui d’écrire ».

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79 réactions à cet article    


  • Candide 1er décembre 2008 12:04

    "Certains ont hontes d’être français"...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er décembre 2008 12:44

      bonjour,

      comme vous je déplore la faiblesse grandissante et la désaffection quasi virale pour la langue Française. 

      Mais comme j’aime a le rappelé, lorsque des professeurs, notamment de français, ne font même pas l’effort de dénoncer qu’ils ne peuvent enseigner a des esprits surchargées en THC, même et c’est là le plus grave, à l’école primaire. Qu’ils font des réunions pour se demander a quoi sert leur métier, parce qu’évidemment comprendre et parler le français en France n’est pas utile. Quand pour intéressée les enfants, on leur apprend sur de la lecture jeunesse mal traduite de l’anglais, pourquoi ne pas leur apprendre directement l’anglais ?

      Lorsque on en arrive là dans le coeur battant de la Francophonie, ses profs, on ne peut pas s’étonner qu’a la périphérie du corps francophone, on abandonne cette langue. On ne peut pas s’étonner qu’avec l’assimilation de technologies anglophone, le langage qui va avec leur assimilation et usage est anglais.

      Rien que dans l’informatique, la francisation des termes par des littéraires n’a pas du tout pris en compte l’usage pratique de mots courts, directement explicite, pragmatiquement utile dans le monde de l’entreprise. 

      C’était a des informaticiens attachée a leur francophonie de créer les mots de leur métiers, mais pourquoi faire cet effort lorsque de toute façon ça ne sera ni récupèrer par les littéraires ni mis en avant par la sphère médiatique comme usage. 

      Depuis qu’on a appris au linguiste qu’il suffit d’attendre l’évolution de la langue, ils ont surtout oublier de chercher comment orientée sainement cette évolution,

      pour garder à la langue française la richesse d’être l’ensemble des porteurs de signifiant permettant au citoyen de rendre préhensible les objets de l’esprit comme de la vie courante, de discriminer subtilement, de nommer précisément et de comprendre la diversité de ce qui est accessible a son cogito, élément indispensable pour utiliser sa liberté. 

      Si sa propre langue fait de vous un ignorant parce qu’elle ne sait pas nommer le moderne et le rendre compréhensible, c’est un handicap, et il faut rapidement s’en libèrer.

      amicalement, barbouse. 

       


      • Candide 1er décembre 2008 12:54

        "Mais comme j’aime a le rappelé"...


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er décembre 2008 14:20

        sa rassure toujours de voir que certains repèrent encore les fautes d’orthographes, un savoir qui se perd lui aussi,

        mais c’est néanmoins dommageable quand ça sert surtout a ne pas répondre au contenu d’une réaction, s’arrétant sur l’emballage.

        Vous pouvez nier que des enseignants ont bien du mal a apprendre l’alphabet a des enfants aux yeux rougies par le shit ? Vous avez vu ou entendu une manifestation de professeurs sur ce sujet ou ils descendent dans la rue plus volontiers pour leur salaire ?

        vous pouvez nier que des professeurs de Français n’ont pas fait des réunions sur l’utilité de leur métier ?

        Vous utilisez plus volontier le mot "chatter", ou celui de clavarder ? buzz ou bouche à oreille du net ? Pourquoi ?

        amicalement, barbouse



      • spartacus1 spartacus1 1er décembre 2008 14:33

        @Barbouse, tu sembles te focaliser sur l’anglais. C’est une chose qu’on peut comprendre en entendant le sabir parlé par certains.

        Grâce à une mère d’origine anglaise, je suis parfaitement bilingue et autant attaché au français qu’à l’anglais. Je fais très attention de ne pas mélanger une langue avec l’autre. En tant qu’ingénieur en informatique, cela m’est parfois difficile, mais j’y veille.
        Les écriteaux "maisonnette for sale" que l’on peut voir en Angleterre me hérissent le poil autant que les "faire un break" lors d’une séance de travail en France.

        Barbouse, je voudrais te dire que le problème est identique en anglais. On est en train de massacrer cette langue au profit, si j’ose dire, d’une espèce de sous-langage, d’origine anglo-américaine, ne comportant, au mieux, que 1000 à 1500 mots. Sans compter les aberrations orthographiques du genre "2 u" mis pour "to you". Les anglais qui ont à coeur de maintenir une certaine culture et qui ont le respect de leur langue sont tout aussi catastrophés que les français qui ont les mêmes soucis par rapport à la langue française.

        Un sous-langage implique une sous-culture. Et que l’on ne vienne pas me dire que le beau langage est un attribut de la bourgeoisie et des classes possédantes, je suis tout sauf attaché au système social actuel et pourtant, je défend bec et ongles soit le français soit l’anglais dans leur génie propre. Un F. Cavanna, qu’on ne peut pas soupçonner de dérive droitière, a également une position très ferme quant à la défense du français.

        Pour finir, j’aimerais citer ici un exemple (mais, malheureusement il y en a beaucoup d’autres) d’aberrations que l’on doit à des gens qui ne connaissent ni le français ni l’anglais. Les Leroy Merlin, Castorama et autres Ikea utilisent le "dressing" utilisé en lieu et place de penderiedans leurs catalogues. Penderie en anglais se dit "wardrobe". En aucun cas "dressing" en anglais ne veut dire penderie. Les acceptions que je connais en anglais (je viens de consulter mon Harrap’s) pour "dressing" sont toilette, habillement, pansement, assaisonnement, apprêt, corroyage, coups, raclée, correction. La seule acception plus ou moins proche c’est "dressing-room", c’est à dire cabinet de toilette, qui est assez loin de l’idée que l’on peut se faire d’une penderie.

        Voilà comment des cuistres incultes détruisent des langues et des cultures.


        Quelque liens pour les amoureux du français :
        http://atilf.atilf.fr/
        http://www.dicomoche.net/
        http://dictionnaire.tv5.org/dictionnaires.asp&nbsp ;?Action=1


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er décembre 2008 15:32

        @spartacus,

        je n’ai rien contre l’anglais, c’est même certaine de ces qualités, comme sa capacité a allier concision et signification, que je regrette de ne pas retrouver dans la génèse du français moderne, surtout lorsqu’il tente maladroitement de nommer des technologies.

        Je regrette votre emploi de la logique de la sous culture, car l’expression en elle même permet a des indignées professionnelles de revendiquer que c’en est une pleine et entière de culture, mais méprisé par l’intelligentia, faite par et pour le "peuple populaire", victime de rejet/racisme/préjugée, selon la dose d’ingnation prescrite. 

        Il faut plutôt distinguer la culture qui élève l’esprit, et celle qui l’endors/ l’ahurie/ lui marquette la tête. Entre une chanson qui répète plus d’une trentaine de fois le nom d’une rappeuse qui débute a chaque passage de la chanson en radio, en guise de parole, et une autre qui parle d’un vrai problème de société bien écrite et bien sentie. 

        La culture qui tente d’inspirer une hygiène de vie saine, le gout du beau, du sens,
        et une culture qui met en avant la consommation de stupéfiant, d’alcool, le rêve d’une vie de consommateur comblé en sexe et en produit de luxe, si possible tout de suite et sans efforts, sauf celui de marché sur la tête de son voisin au passage, comme idéal à atteindre, qu’on soit en costard ou en jogging, qu’on appel ça rap ou techno, n’important que sur l’emballage pour vendre les mêmes idées.

        amicalement, barbouse. 


      • easy easy 1er décembre 2008 20:34

        Spartacus bravo et merci,
        On est là sur un sujet mettons mineur mais voilà que je fais une authentique découverte. En effet les Anglais attachés à leur langue ont matière à doléances, eux aussi.
        Et j’adore ton exemple sur "dressing" C’est vraiment trop fort de café.

        Bon alors finalement céki dans la bande qui ne se plaindrait pas que tout fout le camp ? Nos Amiricains ?

        Grâce à ce sujet, je découvre avec conviction qu’en effet, j’ai fini par prendre la langue française pour maîtresse. J’espère bien la traiter (pour ma part, j’ai un problème technique, le vois mal et les caractères de cette fenêtre sont bien petits, je ne vois pas toujours ce que j’ai écrit)

        Cela dit, deux choses me chagrinent dans le purisme :

        • Sa rigidité (surtout si on en est à refuser les néologismes pourtant tellement indispensables sur le plan cognitif et si riches de poésie) car je peux concevoir une culture rigide
        • L’élitisme qu’il induit avec son pendant de mépris ou de dénigrement.

        Il m’apparaît que l’orthographisme (c’est clair non ?) est devenu ou a toujours été un des moyens de faire valoir son savoir et donc de prendre le pouvoir sur l’ignare.
        Le français, avec ses qualités propres, c’est une chose incontestable. Mais ce que nous en faisons de cet outil, est parfois sinon constamment pervers.

        D’autre part, je crois que "bravitude" est un mot qui sera retenu lorsque l’effet d’opportunité politique sera dépassé.
        La bravoure serait disons le courage pendant que la bravitude serait l’attitude courageuse ou l’état d’une personne qui serait constamment brave. Ou bien la bravitude serait l’attitude d’une personne qui tenterait d’être brave (comme Don Quichotte) . Enfin ce pourrait être la situation dramatique d’une personne que ses obligations à être brave épuiseraient.

        Pour le dire autrement, "bravitude" serait sorti de la bouche de Deleuze, Claude Lévi-Strauss, Heidegger ou Jean d’Ormesson, chacun aurait trouvé le néologisme intéressant à connaître et à réemployer.

        J’ai fait l’expérience de placer bravitude dans un texte très sérieux dans lequel j’introduisais des notions d’état subi ou au contraire très militant comme ce pourrait être le cas avec la négritude ou la pauvritude (la pauvritude serait la philosophie de la pauvreté choisie) et bien personne ne l’a rejeté

        Enfin, toujours sur "bravitude" il faut poser l’hypothèse que Ségolène s’étant retrouvée pour la première fois sur la Grande Muraille avec la charge de représenter dignement la France en même temps que de rendre hommage à la Chine, aurait glissé culturellement parlant, elle se serait retrouvée en zone mixte, poreuse, échangiste.
        Elle aura quitté nos visions trop analytiques pour esquiser courageusement quelques pas en zone plus synthétique. La bravoure, vieux mot avare de poésie, chargé de notions guerrières, aura alors cédé la place à un mot tout neuf, surgi de nulle part et de partout à la fois, sans préjugés, sans charge historique et à contours plus féminins. 

        C’est pas compliqué, il suffirait qu’un homme illustre le réemploie et la gamelle de Ségolène nous apparaîtra soudain comme ayant été un coup de génie (ça tomble bien que génie prene un "e")


      • fouadraiden fouadraiden 1er décembre 2008 12:53


         on s’en fout , ça intéresse qui , l’humanité est assez riche pour ignorer la disparition du français.bon débarras !


        • Dr. Larsen Mr. Larsen (Paris) 1er décembre 2008 13:01

          Le verlan, c’ est une langue universelle.

          L’ avenir de la langue française selon Jack Lang. smiley

          Pourtant, on entend jamais parler verlan à la TV française (sauf dans les reportages sur les "jeunes" de banlieue).  smiley

          La seule personnalité politique qui fait honneur à cette langue du futur (toujours selon Jack), c’ est Fadela Amara. smiley

          Pourquoi cette injustice ?

           smiley


        • jerome 1er décembre 2008 13:09

          @ l’ Auteur : excellent article ( avec quelques petites boulettes .. ) , mais si , comme je ne le pense pas , vous visiez l ’ audience , vous auriez du écrire une note sur l ’ Islam ...
          Vous auriez pas loin de 1000 réponses , alors que là ... !
          Mais sur le fond , vous avez complètement raison , meme quand à la qualité du Français : d ’ éminents linguistes
          du monde reconnaissent que cette langue est exceptionnelle , pas seulement pour des rapports , heu ... , intimes


          • TSS 1er décembre 2008 13:31

            les medias (tous) qui sont en premiere ligne pour defendre notre langue(la leur.. ?) s’ingenient à la detruire

            bande annonce est il plus difficile à prononcer que "pitch" ?

            proposé que "nominé" ? marché que "deal" ? etc..etc.. !

            et ce ridicule quotat de chanson Française

            est ce qu’ en Angleterre ou Allemagne on instaure un minimum de chansons anglo saxonnes ?

            il suffit d’aimer son pays et sa langue et pas seulement l’argent ... !!


            • NEM 1er décembre 2008 14:53

              Bande-annonce se traduit par trailer. Pas pitch....


            • JONAS Virgule 1er décembre 2008 13:46

              @ TOUS :

              La langue d’un pays, c’est son ADN.

              Deux personnes sur un milliard, peuvent avoir très approximativement le même.

              Perdre sa langue, c’est perdre définitivement son identité. C’est la mort, les radiations détruisent l’ADN, les cellules ne se reproduisent plus, la personne meurt.

              La langue française, dite aussi, langue de Molière est une des plus précises avec le Russe en Europe.

              Les mondialistes, sont évidemment pour sa disparition, rien de plus logique !

              Mais, la nature et les guerres civiles auront leurs peaux, car ce sont tous des prédateurs !

              @ +


              • foufouille foufouille 1er décembre 2008 14:04

                @ auteur
                faut pas exagerer
                le francais est parle dans de nombreux pays

                par le "franglais" est une evolution de notre langue
                le francais que nous parlons est lui meme une evolution du vieux francais, lui meme .........
                si l’academie francaise etait autre chose qu’une maison de retraite pour bourgeois gaga ca serait deja mieux

                dites machouillon pour chewing gum ou saucipain pour hot dog ..........


                • Jean-paul 1er décembre 2008 14:46

                  @ foufouille
                  pour hot dog en portugais on dit chien chaud : cachorro quente
                  en espagnol aussi chien chaud  : perro caliente


                • foufouille foufouille 1er décembre 2008 16:02

                  justement
                  ils ont adapte le mot
                  avec le temps, il se transformera
                  si c’estait pas le cas, on parlerait gallo-romains ou franc


                • Jean-paul 1er décembre 2008 14:51

                  @spartacus
                  Tout a fait d’accord avec vous !!!!!avec les text messages on tue le francais et l’anglais .Difficile de comprendre un message ecrit par un jeune .Quant a l’argot des banlieues ,meme probleme francais et anglais .


                  • Gargamel Gargamel 1er décembre 2008 15:06

                    Article catastrophiste, dramatique pour rien et c’étaitmieuxavantiste... J’aime beaucoup l’auteur qui pense sincèrement être la première personne de l’histoire de la France à s’inquiéter de sa langue, alors que c’est un sujet âprement débattu un peu partout de nos jours. 

                    Alors pour info sur l’évolution de la langue on a entendu les mêmes jérémiades chaque génération avec l’arrivée de l’argot et les mêmes lamentations sur l’inexorable disparition à court du terme du français depuis.. Pfff... qu’il existe sous une forme ou une autre je dirais.

                    Le seul sujet qui inquiète c’est en effet l’introduction de mots anglais, certains franchement inutiles, dans le français. Mais la grosse vague était dans les années 60-70, quand tout le monde était fasciné par les états unis. Maintenant ça se calme, la preuve étant les incessantes accusations mutuelles entre les québecois et les français d’utiliser trop de mots anglais. Si tout le monde trouvait ça fabuleux, on ne le condamnerait pas si régulièrement.

                    Je suis pour éviter les anglicismes, pour encourager l’apprentissage et le maintien d’une orthographe correcte même dans les études supérieures, et pour encourager cette tendance récente qu’ont les anglophones de mettre des mots français dans leur langue parceque c’est bon pour nous et de bonne guerre.

                    Je suis contre les discours catastrophistes qui n’ont pas évolué d’un pouce depuis Platon et qui ignorent volontairement les efforts déjà fait.

                    Ho, et je suis aussi contre ceux qui corrigent la moindre faute de frappe dans les posts des autres. Je pense que tant que la personne ne fait pas de fautes volontaires et est totalement lisible, à une ou deux fautes d’accord prêt, c’est pas la peine de la fliquer.


                    • dapeacemaker911 1er décembre 2008 15:16

                      Ce constat n a rien d etonnant... Que representons nous pour les "autres" de nos jours ?

                      D ailleur combien reste il de Francais ?
                      Tout depend ce qu est etre Francais.


                      On vous fait croire qu etre francais c etait etre blanc... ou avoir des papiers ?
                      Le probleme est la... les mots ont un sens et a force de substituer des mots a d autres, nous avons meme finit par oublier qui nous sommes.

                      Oui les "autres" ne nous aiment plus guere et je les comprend, nous n avons plus de Francais que l etiquette, mais plus le contenu.
                      Nous sommes devenus des clones d autres clones, animés par des valeurs aussi puériles et infantiles 
                       "travail, consomme,obeis et t es toi".... mais ca ne sera jamais ca etre Francais.


                      Liberté, Egalité, Fraternité, Justice, dans VOS ACTES, Citoyens.

                      DPM


                      • eugène wermelinger eugène wermelinger 1er décembre 2008 16:09

                        L’alsacien de naissance que je suis s’est approprié plusieurs langues.
                        En premier le dialecte alsacien celui de ma région. Actuellement je comprends aussi le morvandiaux où je passe ma retraite.
                        En second la langue française : celle de ma nationalité.
                        En parallèle l’allemand classique et quelques-uns de ses dialectes, puisqu’en temps qu’alsacien on est de culture germanique.
                        Enfin la langue internationale juste et équitable (parce qu’elle ne favorise personne par rapport à un autre) : l’espéranto. 
                        Mi salutas vin elkore.
                        Je vous salue cordialement.


                        • Krokodilo Krokodilo 1er décembre 2008 16:30

                          D’accord sur le fond, mais, à mon avis, ni le verlan ni les SMS ne menacent le français, pas plus que les « langues » que les élèves des grandes écoles ou d’autres groupes s’amusent à utiliser par souci identitaire, et qui ne sont pas de vraies langues, juste des idiolectes. Ce qui menace le français, c’est son abandon par les « élites », c’est le financement par les Français d’une chaîne télé en anglais, French 24 (80m d’euros/an), c’est la flemme et le snobisme qui poussent les médias à user et abuser des anglicismes (parfois en faux anglais !). C’est vrai que j’aime bien le mot « buzz », mais courriel, clavarder, pourriel (superbe mot, très imagé), entraîneur, groupe de réflexion, sont très bien, et à force d’utiliser les anglicismes des médias, on finit par avoir du mal à se souvenir des équivalents français !

                          Pour le reste, introduire l’anglais au primaire, sans choix et sous la contrainte, a été une grosse erreur, ainsi qu’une grande nouveauté pédagogique : la mort du choix en langues étrangères !
                          Si ça peut amener quelque chose à quelques élèves, vu la grande difficulté phonétique, ça risque surtout de les perturber (la GB est championne du nombre de dyslexiques), ou de les dégoûter de l’étude des langues… dixit un prof d’anglais de 6e ! Mieux valait une initiation tranquille et modeste à la prononciation de quelques langues européennes, l’étude de l’alphabet cyrillique et grec, par exemple ; mais pas de spécialisation précoce dans l’anglais.

                          C’est bien cette hypocrite idéologie de l’UE qui est à la base de ces problèmes, en prétendant nous transformer tous en interprètes trilingues, tout en faisant de l’anglais la langue véhiculaire mais sans l’avouer
                          . Du moment que quelques enfants sont effectivement bilingues de bon niveau, du fait d’un parcours familial personnel (expatriés, familles multiculturelles, etc), on prétend faire pareil avec tous les enfants, de même qu’ils joueront tous au tennis comme Noah, au foot comme Zidane, qu’ils nageront comme Manaudou, etc. Dit comme ça, ça paraît idiot, mais pour le s langues étrangères, ils ont réussi à nous le faire croire !

                          Il faut d’urgence arrêter toutes ces filières bilingues des sections européennes, cursus en anglais dans certaines universités, cours en anglais pour étudiants d’Erasmus mundus (dérogation légitime pour les langues régionales, mais les cours en anglais sont tous anticonstitutionnels…), et remettre les langues étrangères à leur place, celle d’une matière parmi d’autres, au choix, mais un vrai choix. C’est dans sa langue qu’on pense le mieux, les polyglottes reconnaissent qu’il faut avoir une langue dominante, assez bien maîtrisée, sinon on a une sensation de flottement.



                          • Jean-paul 1er décembre 2008 18:23

                            @ krokodilo
                            Qu’on le veuille ou non la langue europeenne et mondiale est l’anglais .D’ou l’importance de l ’apprendre .
                            Si vous parlez avec un Russe ,un Chinois ,un Vietnamien ,un Italien ,un Polonais etc ...... vous utilisez l’anglais .
                            Dans tous les aeroports du monde c’est ecrit en....anglais .
                            A Londres 300 langues sont parlees dans le metro alors imagine ........
                            Maintenant si vous restez dans l’hexagone comment vous communiquez avec les touristes qui viennent visiter la France ??????



                          • Krokodilo Krokodilo 1er décembre 2008 18:45

                            Jean-paul,
                            L’anglais n’est qu’une langue parmi la poignée de celles qui ont une diffusion internationale. L’espagnol est en passe d’être la langue véhiculaire de toute l’Amérique du sud, 2e langue des USA et en pleine expansion, le chinois implante ses instituts Confucius partout grâce à leurs économies, le russe et l’arabe n’ont pas dit leur dernier mot, etc., sans oublier le français, très répandu malgré son quasi abandon par notre gouvernement ! La position de l’anglais, quoique puissante, est loin d’être aussi forte qu’on le croit, c’est pour cela qu’il y a tant de pressions pour en faire la langue de l’Europe.
                            Un panneau d’aéroport est destiné aux touristes, mais quittez les grands hôtels et discutez en anglais…
                            De toute façon, une position acquise n’est nullement une légitimité ! C’est le résultat de la puissance, non de la justice ou des qualités intrinsèques comme lingua franca. Le latin, l’espagnol, le portugais, le russe, le français, l’arabe, l’arabe, le hollandais, toutes ces langues eurent un statut de langue véhiculaire, de langue de la diplomatie, des élites cultivées, des voyageurs, en général ce fut lié à la colonisation et à l’expansion de leur commerce. C’ets le cas de l’anglais aujourd’hui, mais cela n’empêche nullmenet de songer à une autre solution à la vaste questionde la communication iintrenationale et dans l’UE.

                            Pour répondre à votre question, si un touriste me parle en anglais sans me demander si moi je le parle, je réponds « Quoi ? », s’il me l’a demandé, je réponds comme je peux en anglais, et s’il me parle en espéranto, il a droit en plus à un sourire amical !



                          • Jean-paul 1er décembre 2008 18:53

                            pour quoi l’esperanto ?????alors qu’on a l’anglais .
                            Quant au russe ,arabe ,chinois ,grec (on voit bien que vous ne voyagez pas) c’est leur alphabet qui complique tout .Et ils ont pour cela beaucoup plus de merite que nous car beaucoup de mots anglais et francais sont les memes .


                          • Kalki Kalki 1er décembre 2008 20:01

                            Pourquoi ? L’esperanto serait une langue qui n’appartiendrais pas a un pays , ou à un empire commercial, culturel et idéologique...

                            Tout le monde apprendrait la langue de communication universelle en plus de sa langue natale : aucune nation avantagée ou desavantagée.


                          • Asp Explorer Asp Explorer 2 décembre 2008 00:07

                            L’anglais n’est qu’une langue parmi la poignée de celles qui ont une diffusion internationale.

                            Je sais que je vais bousculer vos illusions, mais d’après la plupart des scientifiques interrogés à ce sujet, le fait de répéter cent fois une absurdité avec une mâle assurance n’en fait pas pour autant une vérité.


                          • Jean-paul 2 décembre 2008 02:57

                            @ kaki
                            Pour l’esperanto vous ecrivez au futur conditionnel .


                          • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 10:16

                            Cette étiquette de scientifiques n’en fait pas des sages omniscients qui ont réponse à tout sur tout. Marie Curie, Pasteur et Freud se sont pas mal démerdés sans anglais…


                          • Asp Explorer Asp Explorer 4 décembre 2008 11:45

                            Marie Curie, Pasteur et Freud se sont pas mal démerdés sans anglais

                            Sans compter Newton, Galilée, et Archimède !

                            (Newton publiait en latin)

                            Cela dit, de nos jours, tous trois publieraient en anglais dans des revues internationales, comme tout le monde. Il suffit d’avoirun minimum d’honnêteté intellectuelle pour reconnaître que de nos jours, il est impossible de faire une carrière scientifique sans savoir l’anglais. On a hélas de nombreux exemples de scientifiques ex-soviétiques tout à fait brillants mais dont les travaux sont restés dans l’ombre, voire dont les résultats ont été "redécouverts" indépendemment par des scientifiques occidentaux, pour la bonne raison qu’ils n’avaient jamais publié qu’en russe, dans des revues inaccessibles au reste de la communauté scientifique car elle ne lit pas le russe, et que leurs recherches étaient donc tombées dans l’oubli. Heureusement, en France, comme partout en Occident, en Asie et ailleurs, on publie en anglais. Et vous aurez beau dire ou faire, répéter des âneries bien-pensantes ne changera rien à ce constat.


                          • jak2pad 1er décembre 2008 16:43

                            votre article est intéressant, beaucoup plus que les trois-quarts des commentaires qui permettent de constater immédiatement la justesse de vos propos : que de fautes d’orthographe et de formulations relâchées !

                            mais n’inversez-vous pas les choses ?

                            on peut penser que l’effritement d’une langue amène des répercussions regrettables.... cela me paraît un peu court.

                            on peut aussi penser que l’érosion d’une société, l’affaissement de ses valeurs et la paresse de plus en plus satisfaite de ses membres amènent un appauvrissement de son mode de communication principal, à savoir sa langue.

                            il est facile de le vérifier :
                            les français parlent français, ils n’ont pas d’autre choix, et puis il faut bien parler quelque chose, et en plus personne ne leur a demandé de choisir.
                            par contre, les étrangers non-francophones, qu’ont-ils envie d’apprendre ?

                            eh bien, c’est rarement le français, langue en régression partout, et qui n’est pas porteuse de valeurs très motivantes ou d’une culture particulièrement palpitante ( quoi qu’en racontent les français eux-mêmes, qui paraissent manquer d’esprit d’ouverture).
                            Les jeunes français ne vont pas beaucoup à l’étranger ( voir les échanges ERASMUS) et les jeunes étrangers ne viennent pas beaucoup non plus chez nous. Le passage par la case "Sorbonne" n’est plus très pratiqué...

                            alors voyons les jeunes immigrés : eux non plus, on ne leur a pas trop demandé de choisir, mais ont-ils bien accepté ce passage obligé à une langue qui n’est pas la leur ?

                            eh bien là non plus, la joie n(est pas au rendez-vous, voir les sifflets de notre hymne national, qui pourtant en a vu bien d’autres...

                            croyez-vous donc vraiment que tout cela vienne de la langue ?

                            ou que tout simplement une culture vermoulue soit en train de s’affaisser, les anciens n’y croyant plus, les nouveaux n’y croyant pas, et les extérieurs s’en fichant complètement ?


                            • Kalki Kalki 1er décembre 2008 17:16

                              Pourquoi faudrait-il sauver la langue française ?

                              Avant de s’y attacher corps et âmes, peut-être faudrait-il se poser la question :
                              Qu’est-ce que la langue française ?

                              "On estime généralement que la version romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en français (ou romana lingua ou encore roman). La première mention de l’existence d’une langue romane ne date que de 813, lors du Concile de Tours. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore qu’on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même, le français ayant été un dialecte parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le franceis / françois alors (prononcé progressivement [frãtsëé] puis [frãswé]). Paris et sa région sont le berceau historique de ce franceis qui très vite s’est métissé par l’apport de normand, de picard, de bourguignon et des autres parlers d’oïl alentour, car au fur et à mesure que Paris prenait de l’importance sur le plan politique, des gens de tout le pays y affluaient, important avec eux leur variante linguistique."

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ais

                              Le français : un amas disparate d’argot oral divers, pour former un argot oral et non une langue réellement ’intelligible ’ dans sa syntaxe et sa grammaire (d’où la difficulté ou le besoin d’une plus longue durée pour l’apprendre, et communiquer comme l’académie le voudrait).
                              D’ailleurs, les ’Français ’ (français) et les académiciens confondent cela avec ’une langue vivante’.

                              Et n’y a t’il pas des langues ’riche’ : On ne mesure pas la richesse d’une langue par rapport à sa complexité intrinsèque, impliquant dans les esprits hypocrites son coté ’romanesque’, c’est à dire un argot oral foutoire sans règle qu’il faudrait défendre avec chauvinisme, patriotisme, ... racisme ?.

                              Un argot est une langue dont les règles son livrés depuis toujours au grès de tous (c’est la définition du ’sens commun ’) les règles sont alors ’indéfini et indéfinissable ’ réellement, insidieusement un argot apparait sans ligne directrice pour garantir une communication universelle claire, en cela il n’y a pas et il n’y aura pas de règles réelles (valables) dans le Français. D’ailleurs vouloir en imposer comme cela a été fait fut une bêtise, ce fut comme rajouter une couche de peinture pour cacher les fissures !

                              Combien existent de règles sans exception dans le français ?

                              COMBIEN EXISTE T’IL DE MOTS DONT LE SENS DONNE PAR ’TOUS ’ ( ARGOT) NE CORRESPOND PLUS AUX PARTICULES COMPOSANT CE MOT ?

                              La moitié des mots de la langue ? Plus ?
                              C’est un problème trop récurrent ( voir ’grave ’, pour vouloir protéger la langue française aveuglément).

                              Les néologismes sont que la partie émergée de l’iceberg ( exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homophobie )

                              Il existe des langues agglutinantes :

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_agglutinante

                              Une langue agglutinante est, en typologie morphologique, une langue dans laquelle le vocabulaire est formé en assemblant des éléments basiques (souvent) invariables.

                              Parmi les langues agglutinantes figurent notamment : le basque, le coréen, l’estonien, le finnois, le hongrois, le japonais, le nahuatl, l’abkhaze, le swahili, les langues turques, le zoulou. L’inuit est aussi une langue agglutinante, mais appartient à un type de langue agglutinante particulier : les langues polysynthétiques. L’espéranto, comme certaines langues construites à visée internationale, possède également des mécanismes d’agglutination.
                              Ainsi que la logique (pour la recherche de la vérité) et les langages informatiques.

                              Un langage imprécis ( tel que le français) induit des difficultés qui justement entravent le processus imaginaire, il consomme plus notre cerveau, et nous nous focalisons sur le superficiel des mots.
                              Une part non négligeable de notre capacité intellectuelle se concentre sur du superficiel, pour simplement décoder, ou corriger, ou gratouiller la croute de l’image sans chercher a savoir ce que tout cela peut bien signifier, au fond.
                              ( combien de gens préfèrent corriger les fautes que s’atteler au processus de réflexion de fonds ? Non s’en faut, le problème vient des deux cotés)

                              La connaissance doit avoir sur quoi s’appuyer pour pouvoir tomber juste. Or sur quoi elle s’appuie (le langage) n’est justement pas fixe.
                              Il faut l’accepter.
                              Quand on a dépassé la forme, on peut passer plus de temps sur le fond avec du style de fond. ( Des vraies réflexions, des métaphores, de vraies solutions pour de vrai problèmes…)
                              Peut-être qu’un des problèmes français (et de beaucoup de peuples) vient de là.
                              Une peur DE LEURS ABYMES.


                              • easy easy 1er décembre 2008 21:11

                                Whaiiiii super Kalki !

                                Là on entre dans le dur

                                Moi ce que je comprends du bidule, c’est que pour parler avec des Vietnamiens, j’utilise leur langue plutôt simple mais où la conception est synthétique. En peu de mots, en très peu de syllabes, on exprime une chose aux contours flous ou poétiques. C’est le contexte, plus que l’intonation qui aide alors à saisir les nuances utiles.
                                Le français, étant conçu pour des analystes, est une lanque qui a besoin d’énormément de mots pour dire précisément tout’es les variantes des choses. Cela génère une grosse fatigue comme tu l’as dit mais aussi un vague sentiment d’insécurité ou de vanité. Car, malgré nos efforts, nous avons trop souvent l’impression de n’avoir pas touché le fond des choses. Alors que les Vietnamiens qui se satisfont de poétique n’ont pas ce sentiment

                                En français on dit "automobile" c’est-à-dire chose qui est mobile de façon autonome mais on ne sait ni à quoi ça sert ni comment on s’en sert.
                                En Viet on dit Xe Hoi véhicule vapeur Ici on sait que ça sert à transporter et que ça fonctionne avec un gaz.

                                En français, on dit "bicyclette"c’est-à-dire chose qui a deux cycles ou deux roues mais on ne sait ni à quoi ça sert ni comment on s’en sert.
                                En viet, on dit Xe Dap véhicule à pédale. Ici on sait que ça sert à transporter et qu’il faut pédaler



                              • Bobland59 Bobland59 1er décembre 2008 17:49

                                Je suis bien d’accord avec cette auto disparition de notre langue française dans tous les métiers et autres lieux de rassemblement .
                                Mais une info m’a fait sursauter fin de semaine dernière . Nos amis bruxellois qui parlent à 80 % un bon français, il serait question que l’ Anglais devienne la 3ème langue de la capital et même sur les panneaux indicateurs .
                                Déjà qu’ils se battent entre français et flamingants voilà où il veulent en venir . .... ???????  :->


                                • belmachoire belmachoire 1er décembre 2008 18:14

                                  Pour un premier commentaire je ne voudrais pas être trop acide... Mais bon... La question n’est pas de savoir si on parle mal la langue française... C’est surtout de savoir qu’on la parle de moins en moins... Ca c’est un vrai sujet... Pour le reste de l’article je crois entendre parler papy lapudeur qui s’offusque du verlan et du franglais... Comme dans les années 50... Notre Langue appartient à tout le monde, elle est plastique, malléable, influençable, démocratique, elle aime l’anarchique, les élisions et les points de suspension... elle adore qu’on lui foute sur la gueule et qu’on la prenne par derrière... bon j’arrête là c’est mon premier commentaire et je ne voudrais pas trop me faire remarquer...


                                  • Jean-paul 1er décembre 2008 18:24

                                    Sur internet ,tout est en anglais !!!!!!!


                                    • Annie 1er décembre 2008 19:04

                                      On ne peut pas parler de la suprémacie de l’anglais sans faire allusion à la dominance du libéralisme comme théorie économique, aux avancées informatiques qui nous viennent en majorité des pays anglo-saxons, à la vitalité de la recherche anglaise qui impose l’anglais comme langue de la propriété intellectuelle et des brevets, etc...
                                      Personnellement, pour moi qui habite en Angleterre, la bataille n’est pas linguistique, elle est intellectuelle. Ce sont les idées anglo-saxonnes qui se sont imposées en Europe (libéralisme), dans les entreprises (management) ; et si les français emploient autant de mots d’anglais dans leur travail (je pense à la gestion des ressources humaines en particulier) c’est parce que les concepts sont totalement étrangers à la mentalité française, et que les mots leur ................manquent. Alors aux Français de trouver une alternative et aussi de se battre pour leur langue dans la communauté européenne ; 
                                      Spartacus, en un mot comme en deux, donnez-moi votre traduction de "empowerment".
                                       
                                       


                                      • Marc Bruxman 2 décembre 2008 01:55

                                        Oui si plus de choses sortaient des labos français et si l’on redevenait puissants, alors il n’y aurait pas besoin de défendre la langue française parce que les gens voudraient parler français. 

                                        Si par contre on continue à se laisser sombrer et à rester faible, la langue française sombrera car personne à part les français ne voudront la parler. 

                                        Question con : Il vous est venu à l’idée d’apprendre le mongol ? Ah non ! Et bien bizarrement la mongolie deviendrait une grande puissance, on verrait tout le monde apprendre le mongol pour pouvoir faire du commerce ! C’est con comme le monde. 

                                        Une culture de loosers a peu de chance de s’imposer dans le monde. Une culture de gagnant s’imposera naturellement sans avoir à être agressive. 


                                      • spartacus1 spartacus1 2 décembre 2008 08:13

                                        @Annie qui dit : Spartacus, en un mot comme en deux, donnez-moi votre traduction de "empowerment".

                                        Je viens de lire votre message, je réponds spontanément, sans y avoir réfléchi, je vous propose : responsabilisation .


                                      • Marc Bruxman 1er décembre 2008 19:36

                                        Première chose, la langue française est en déclin parce que nous sommes en déclin en tant que pays. L’anglais est monté parce que les pays anglo-saxons sont montés très haut. Aujourd’hui le Chinois est une langue montante car la Chine devient une grande puissance. 

                                        Pour le reste, vous pleurez le Français de la littérature et c’est un autre problème. Toutes les langues évolues et une langue qui n’évolue pas est morte. Quelque part même le jeune de banlieue qui a son vocabulaire de "verlan" et autes langage des cités participe à la vie de la langue française plus que vous ne le faites en voulant la conserver dans un musée. 

                                        Il n’y a que les langues mortes comme le latin et le grec qui n’évoluent plus. 



                                        • Kalki Kalki 1er décembre 2008 20:09

                                          IL y a dès langues qui n’évoluent pas et qui ne sont pas mortes...

                                          Ce n’est pas parcequ’un langue est un peu plus ’scientifique’ dans sa construction que le français, qu’elle est voué a mourir...

                                          On à pas besoin d’une richesse ( complexificatrice) pour formuler n’importe qu’elle idée avec la même richesse ...
                                          La richesse ne se trouve pas dans la langue, plutot dans l’envie de voir autre chose dérrière de simple mots.

                                          Dès que l’on à touché au sens (à l’information, au message...), on peut s’empresser de jeter le média ( les mots...).


                                        • Marc Bruxman 2 décembre 2008 01:51


                                          Dès que l’on à touché au sens (à l’information, au message...), on peut s’empresser de jeter le média ( les mots...).

                                          Non les deux sont indisociables. Les mots que vous employez sont une bonne partie du message. Relisez Marshall McLuhan. 

                                          Et non, aucune langue utilisée n’a cessé d’évoluer. Parce qu’il faut inventer des nouveaux mots, parce que d’anciens usages deviennent has-been.


                                        • Kalki Kalki 2 décembre 2008 07:26

                                          Non il y a des langues qui n’ont pas besoin de créer de nouveaux mots, elles ont besoin de créer de nouveaux élements basique ... voir plus souvent d’assembler de nouveaux éléments basique pour définir un mot ( une chose et son sens)...

                                          Si l’on traduit d’un autre langage vers le français par exemple, il faudra parfois plus de mots pour définir un seul mot "concept" ( pourtant le français est sensé être riche).

                                          Au final cela revient au même nous assemblont en français, non pas des ’éléments basique’ mais des mots pour définir une seule idée (pour laquel nous ne trouvons pas de mot, quelque soit notre connaissance du ’vocabulaire’ français).

                                          Car oui en français nous avons besoin de connaitre le mot pour pouvoir l’écrire et le comprendre (le dessin).
                                          On ne peut pas se baser sur une décomposition des mots dans cette langue car en plus de son orthographe, les phonèmes ne correspondent avec l’écrit.

                                          Le français est au départ argot du latin qui a beaucoup dérivé ( et une de ses dérive est d’ailleur les actions des académiciens depuis que le français est français).

                                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_flexionnelle#Diff.C3.A9rents_degr.C3.A9s_de_types_flexionnels

                                          Les mots ne sont qu’un vecteur, un miroir aux allouettes, c’est en passant le miroir qu’on trouve le plus important.
                                          Ne doit on pas comprendre au final, le message.

                                          Ce sont des réflexions reprises par nos cheres philosophes (depuis les lumières) avec un certain retard sur les penseurs chinois.


                                        • moebius 1er décembre 2008 20:35

                                          ...................................................................... ...................................................................... ................................................................


                                          • finael finael 1er décembre 2008 21:57

                                            Bonjour,

                                             Comme vous je suis effaré de constater que bon nombre de jeunes - et de moins jeunes - sont à peu près incapables de lire Alexandre Dumas ou Victor Hugo.

                                             Ils ne lisent d’ailleurs plus grand-chose : A l’ANPE on m’a envoyé suivre un "cours" de lettres de motivation parce qu’il m’arrive de faire des phrases de plus d’une ligne !!!

                                             Entre la télévision, la radio, les journaux et les publicités, non seulement les néologismes (après tout pourquoi pas ?) mais les expressions du type "j’aurais déja été passé ici" par un journaliste ! me font bondir, comme les personnes qui ne comprennent même plus des expressions qui pour moi me paraissent simple, et je ne parle même pas des confusions entre les passés composés et l’infinitif ("il est tomber").

                                             Ce ne sont pas le verlan ou quelques expressions "abracadabrantesques" qui me gênent, mais l’incompréhension.

                                             Une langue, c’est une culture, une philosophie, un moyen de se comprendre.
                                             
                                             Si l’orthographe peut paraître rébarbative à certains, elle traduit tout simplement l’origine et l’histoire des mots. Et c’est pareil en anglais, espagnol et russe !!! - c’est même pour cela qu’il est si difficile de traduire fidèlement certains mots ou expressions d’une langue dans une autre.

                                             Un exemple personnel : mon prénom est François, et a la même signification que français, simplement, au moyen-âge on prononçait "françouè" et deux mots ont dérivé de cette prononciation, mais ils veulent dire la même chose : l’homme libre.

                                             D’ailleurs, pour nos amis anglophones, n’est-il pas intriguant que l’on parlait durant la guerre de "Free French" sans en réaliser le pléonasme, comme la racine est germanique, il se trouve que la similitude apparaît aussi en anglais !

                                             Mais tout s’explique en relisant "1984" de Georges Orwell et les raisons de l’emploi d’une "novlangue" appauvrie.


                                            • Numero 19 Numero 19 1er décembre 2008 23:30

                                              Je pense que le français est en déclin parce que nous ne le défendons ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de notre pays.

                                              A une époque, la france était un pays rayonnant tant politiquement que militairement et culturellement. La langue véhiculaire porte d’ailleurs toujours le nom de ’lingua franca’. La langue officielle de nombre d’institutions est le français.
                                              Après le seconde guerre mondiale vous voyez un boulversement de puissances, les états-unis deviennent leaders mondiaux dans différents domaines. Il en est de même pour la culture. Si la capitale culturelle a été Paris pendant longtemps, elle ne l’a plus été à partir des années 50. Idem pour le cinéma et autres arts.

                                              Si vous n’offrez rien aux autres, et que ceux-ci ont même des chances d’ignorer votre existence, ne vous attendez pas à ce qu’ils fassent des efforts pour s’intéresser à vous !

                                              Donc pour l’extérieur, un manque flagrant de rayonnement international. Et ne me sortez pas les exemples de pays francophones, vous savez très bien que ces pays ont un rayonnement économique négligeable, et qu’ils ne sont pas assez nombreux pour pouvoir faire rayonner le français.

                                              A l’intérieur... d’une, la culture populaire diffusée est d’un français peu soigné, de deux, l’image de français raffiné est pédante, on y préfère le gangsta US et le personnage cultivé fait plutôt figure de pédé, de trois, le niveau culturel doit baisser dangereusement d’après ce que je vois tous les jours, de quatre, à cause des économies faites, le milieu scolaire ne peut plus se permettre de cultiver ses élèves (trop d’élèves transforment le cours en séance de flicage par le prof).

                                              Forcément, avec un niveau culturel trop léger, le nombre d’oeuvres accessibles se réduit, le nombre de lectures disponibles est restreint, et au final rien n’est lu, ce qui n’élargit pas la culture dudit individu. Et c’est pas en regardant Next que la culture augmente.

                                              Pour l’anglais, je prendrais l’exemple d’une conversaton dans un mmorpg (moyenne d’age des joueurs de ce jeu : 25-30 ans). Je parlais en englais à un joueur néerlandais, on discute, je lui dis que je suis français. Il me félicite de mon bon anglais, je lui demande pourquoi, et il me dit qu’en général les français sont mauvais en anglais.
                                              Ok, le réputation des français n’est pas fameuse, et il n’y a pas de fumée sans feu.

                                              Pourquoi sommes nous si mauvais en anglais ? Un problème dans l’éducation ? Ca serait la réponse facile, pourtant les programmes scolaires à ce niveau ne sont pas si éloignés des programmes des autres pays.
                                              Tiens, ca me rappelle ce gars qui tenait à attendre la version française avant de prendre le jeu.
                                              Le français est une langue pas domonante, mais qui est représentée, et fait partie des langues principales pour la traduction d’un jeu vidéo (avec l’anglais, l’espagnol et l’allemand).

                                              Je résume : pour un jeu populaire genre PES, un joueur peut se permettre d’attendre une version française avant d’y jouer. Il se fiche donc royalement du contenu en anglais. Pour thailandais ou un turc, passer directement à la version anglaise sera bien plus simple que d’attendre une version localisée. Donc une fermeture possible à tout contenu anglophone.
                                              Alors pourquoi les français sont plus mauvais en anglais que les espagnols qui sont aussi bien fournis en contenu dans leur langue ? La question reste posée.

                                              Pour résumer : un milieu scolaire ne jouant plus son rôle, une culture limitée, les moyens de se fermer au monde extérieur. On a les moyens de finir mauvais en français et en anglais, tout en possédant au final une bonne maîtrise d’un franglais SMS.

                                              Pas de quoi s’alarmer. Tant que nos chers experts complaisants de la télé nous disent que ce franglais SMS est une preuve que notre langue évolue et qu’elle est vivante, nous sommes promis à un bel avenir (genre comme dans le film idiocracy).

                                              é 6 t pa dakor, bin kass toa pov kon. 


                                              • Asp Explorer Asp Explorer 1er décembre 2008 23:37

                                                Je pense que le français est en déclin parce que nous ne le défendons ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de notre pays

                                                Il y a deux conneries dans la même phrase, trois en comptant la transitivité.

                                                1. Le français n’est pas en déclin
                                                2. On le défend à l’extérieur
                                                3. On le défend à l’intérieur

                                              • Numero 19 Numero 19 2 décembre 2008 01:28

                                                Merci d’apporter des affirmations. 


                                              • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 10:09

                                                Nous ne sommes pas mauvais en anglais, nous sommes dans la moyenne des pays européens, et si quelques pays nordiques, plus Hollande, font mieux, c’est parce qu’ils ont reconnu l’anglais comme langue internationale, alors que la France privilégie la diversité linguistique et l’équilibre des "grandes langues" au sein de l’UE. Finalement, la question n’ets pas les méthodes d’enseignement, mais bel et bien le statut privilégié et totalement injuste qu’on accorde ou pas à l’anglais.


                                              • Asp Explorer Asp Explorer 2 décembre 2008 00:01

                                                Comment se fait-il que chaque jour sur Agoravox, il se poste un article dont la stupidité confondante me force à veiller tard ?

                                                A tous les étages de la société française, on s’en moque.

                                                Non.

                                                un Président de la République qui commet de nombreuses fautes de syntaxes ou qui n’hésite pas à user, voire abuser, de mots grossiers

                                                Les mots grossiers font partie de la langue française, la plupart sont d’ailleurs originaire du latin et il est probable que Ciceron les employait.

                                                " La langue Française est langue d’Etat, la seule propre aux grandes affaires "

                                                Vous omettez de dire qu’en ces temps là, le français était la seule langue d’Europe que quelqu’un se fut donné la peine de normer. Depuis, les autres langues se sont dotées de corpus grammaticaux valant largement le notre, cette remarque de cet empereur mort est donc caduque.

                                                La puissance française s’est longtemps expliquée par la place prépondérante qu’avait sa langue.

                                                Bien sûr que non, andouille, c’est l’inverse. Mais comment peut-on être sot à ce point ?

                                                Le langage utilisé par les jeunes s’installe, détruisant peu à peu des siècles de littérature.

                                                Le langage utilisé par les jeunes, c’est du français. Pas le votre, de toute évidence, mais du français tout de même.

                                                On crée des néologismes, on inverse les syllabes et pis on parle le franglais.

                                                Bienvenue dans le XXe siècle, papy ! Encore un effort et vous aurez peut-être droit à avoir un aperçu du XXIe !

                                                Le « verlan » fait des ravages dans les cours de récréation.

                                                Plus depuis au moins vingt ans.

                                                Tout comme les « SMS » qui poussent les adolescents à mâcher, gâcher les mots.

                                                Je vous engage à tenter d’en rédiger un sur un téléphone portable (car figurez-vous qu’on fabrique de nos jours des téléphones portables !). Vous comprendrez tout de suite l’utilité d’une écriture abrégée.

                                                Les professeurs s’étranglent en lisant des sommités comme « de Golle » ou « keske que la liberté ».

                                                Car il n’y avait pas de cancres à votre époque.

                                                Envisagé de ce point de vue le français, grâce à sa clarté, est supérieur à toutes les autres langues.

                                                Voici une légende répandue, mais jamais corroborée par des études scientifiques. Aucune langue n’est plus claire qu’une autre. Une langue évolue naturellement vers le degré de clarté minimal requis pour la bonne intelligence courante des locuteurs.

                                                L’entrée de l’anglais dans les classes a été une catastrophe. Déjà parce qu’il a restreint, en heure, l’apprentissage de la grammaire, de l’orthographe. De plus les élèves ont mélangé les deux langues.

                                                A mon époque déjà les barbons de votre sorte s’en plaignaient (c’était il y a si longtemps qu’ils sont tous morts depuis). C’était pourtant bien avant qu’on n’introduise l’anglais à l’école primaire.

                                                Il faut parler Anglais absolument.

                                                Euh... ben oui... bienvenue dans le monde réel.

                                                Bientôt la langue d’Outre-manche sera langue officielle.

                                                On ne peut que l’espérer, tant est grande notre arriération. Comment se fait-il du reste que la première destination touristique du monde ne sous-titre pas en cette langue internationale les panneaux indicateurs, au moins dans les gares et les aéroports ? C’est par pure bêtise.

                                                « Écrire purement en français, c’est un soin et un amusement qui récompense quelque peu l’ennui d’écrire »

                                                Sauf qu’à part quelques oisifs tels que Paul Valéry, personne n’a jamais "écrit purement en français", car cela prend du temps et c’est de peu d’utilité dans la vie pratique. Personne, en aucun lieu et en aucun temps, même à votre époque, noble ancêtre à la tête blanchie.

                                                Le français n’est pas plus en péril aujourd’hui qu’il ne l’était naguère. Jamais il n’a été pratiqué par autant de personnes dans le monde. Ce n’est pas le français de Paul Valéry ni des frères Goncourt, ce n’est pas le français du Grand Siècle. C’est le français de Dakar, de Québec ou de Saint Laurent du Maroni. C’est le français des cités, celui du rap et du slam - savez-vous seulement qu’en France, on rappe en français ? Parce que la langue de Molière, figurez-vous, s’y prête. Quand à dire que personne ne se soucie de défendre le français, c’est non seulement faux, mais c’est l’inverse de la vérité. Je vous rappelle que nulle part au monde, aucun pays ne s’est doté d’un tel arsenal juridique et réglementaire pour défendre la prééminence de sa langue nationale. Songez aux ridicules quotas de chanson française à la radio...

                                                Vous devriez sortir un peu plus, rencontrer de vrais gens et vous intéresser à de vrais problèmes.


                                                • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 10:00

                                                  Je lisais les messages de bas en haut, et quand j’ai vu cette proposition de sous-titrer tous les panneaux français en anglais, je me suis dit, c’est quoi ce délire ? Mais quand j’ai vu de qui ce message - pardon, ce post- émanait, j’ai compris. No comment, chacun ses opinions.


                                                • Torsade de Pointes 6 décembre 2008 00:22

                                                  ASP Explorer :
                                                  « Nulle part au monde, aucun pays ne s’est doté d’un tel arsenal juridique et réglementaire pour défendre la prééminence de sa langue nationale. »

                                                  Vous connaissez la Belgique ? Et la Pologne ? Ou la Catalogne ?
                                                  Vous devriez sortir un peu plus, jeune ami.


                                                • Marc Bruxman 2 décembre 2008 02:23


                                                  A Finael,

                                                  Si l’orthographe peut paraître rébarbative à certains, elle traduit tout simplement l’origine et l’histoire des mots. Et c’est pareil en anglais, espagnol et russe !!! -
                                                  c’est même pour cela qu’il est si difficile de traduire fidèlement certains mots ou expressions d’une langue dans une autre.

                                                  Non la difficulté de réaliser une traduction n’a rien à voir avec l’orthographe ! C’est en partie parce que les mots n’ont plus le même sens une fois traduit. Prenez le mot français "toléré" et le mot néerlandais "gedoog". L’un est la traduction de l’autre et vice-versa. Sauf que le sens et notamment la connotation de la tolérance n’est pas la même. Pour un français, un truc "toléré" est plus ou moins synonyme de "légal" alors que le néerlandais comprendra beaucoup plus fortement que quelque chose de "gedoog" n’est pas quelque chose de valorisé par la société. Il y a des tas d’autres exemples de ce style. Le problème de la traduction va bcp plus loin que le simple orthographe. 

                                                  Il y a aussi des mots qui n’ont pas de traduction exacte. Je pense au mot anglais "entertainment" qui n’a pas de mot français qui en reprenne l’intégralité du sens. 

                                                  C’est d’ailleurs pour cela que quand on apprend une langue étrangére sérieusement, on dit souvent aux élèves de ne pas chercher à traduire ce qu’ils lisent (du moins une fois qu’ils ont bootstrappés leur apprentissage). 

                                                  L’autre difficulté de la traduction est la notion de contexte, qui veut dire qu’un mot n’a de sens que dans la phrase dans lequel il est plaçé. Dans nos langues européennes la grammaire aide beaucoup le cerveau à détecter le contexte mais comme toutes les grammaires "humaines" elle est ambigue. Et c’est pour cela que programmer un traducteur automatique est une tache pas du tout mais alors pas du tout triviale. Surtout une fois que l’on sait qu’il existe des langues qui n’ont pas de grammaire (le chinois). 

                                                  D’ailleurs dans le cas du chinois, les mots "compliqués" sont souvent composés de mots plus simples. Vu comme les idéogrammes sont compactés, je vous laisse la joie d’imaginer à quel point ce genre de désambiguisation peut être merdique pour un logiciel :

                                                  • dong xi : Est Ouest. 
                                                  • dong xi : Chose. 
                                                  (Désolé pour l’accent tonique sur le pinyin je n’ai pas le clavier qui va bien). 

                                                  Et la seul le contexte peut vous permettre de décider ! Et ca pour un logiciel c’est game over ! Et même pour un journaliste de l’AFP visiblement c’est dur car il a traduit le nom de la province chinoise du Xinjiang (nouvelle frontière) et a ainsi sortie une magnifique dépéche dont le ton maladroit laissait penser que l’incident dont il parlait s’était produit à un tout autre endroit ;)

                                                  Bon on pourrait faire un article complet sur le sujet ;)

                                                  Mais tout s’explique en relisant "1984" de Georges Orwell et les raisons de l’emploi d’une "novlangue" appauvrie.

                                                  Non c’est juste que l’on a jamais autant communiqué par écrit. J’écrit moi même des dizaines de mails par jour pour le boulot. C’est con à dire, mais ce n’est pas possible de tous les vérifier du point de vue de l’orthographe. Je fous mon correcteur orthographique en route, je corrige ce qui est souligné mais clairement il reste des fautes. 

                                                  La baisse de l’orthographe c’est plus une conséquence des contraintes de notre temps qui fait que l’on est plus à cheval sur le contenu et la vitesse de transmission que sur la forme. 

                                                  Quand au langage sms, cela a deux causes :
                                                  • Cela permet de communiquer avec les amis sans que les parents comprennent ce qui se dit. (Important pour un ado surtout que certains parents sont bien capables d’aller fouiner sur le téléphone des gosses pour être sur qu’ils ne communiquent pas avec un pédo ou je ne sais quelle peur déplacée).
                                                  • Taper vite sur un téléphone portable c’est chiant, donc la phonétique quelque part c’est adapté. Et je vous fout mon billet qu’avec l’apparition des iphones et autres téléphones portables à clavier ou taper est plus confortable et bien vous allez voir le langage SMS disparaitre. Les jeunes ne sont pas cons ils se sont juste adaptés à l’outil qu’ils avaient.

                                                  • finael finael 2 décembre 2008 11:33

                                                     C’est vrai, la difficulté de traduction et celle de l’orthographe sont deux choses différentes, je vous prie de m’excuser d’avoir mélangé les deux dans la même phrase.

                                                     Bien évidemment - et quoique ne parlant pas le chinois - je souscris à votre analyse.

                                                     Hier soir j’étais un peu pressé et énervé et, comme vous l’avez remarqué, j’ai fait des fautes d’expression en voulant aller trop vite, comme quoi je ne suis pas parfait non plus !


                                                  • saint_sebastien saint_sebastien 2 décembre 2008 04:58

                                                    bah voila. vous voulez défendre la langue française dans le monde, et en même temps stigmatiser les miséreux africains ou asiatiques qui veulent la parler ou découvrire notre pays, forcement ils vous le rendent bien...

                                                    vous voulez moderniser la france et en faire un valet des usa, élisez un gouvernement dont certains ministre imposent l’anglais dans leur ministère...

                                                    bref vous avez mis au pouvoir des gens qui n’aiment pas la france , qui sont à peine français et qui préfèrent se marier à des anglais ou à des italiens ?

                                                    bah de quoi vous plaignez vous ?


                                                    • Barbatrak 2 décembre 2008 09:14

                                                      Je suis loin d’être d’accord avec vous.
                                                      Je suis français, parle français. Et à chaque fois que j’écris, je m’efforce de ne pas faire trop de fautes d’orthographe. Le français est ma langue natale, et je n’ai pas l’intention de le perdre.
                                                      Mais, je trouve qu’en temps que langue, le français est completement illogique. je me rappelle encore des cours de français, ou on me parlait des "subtilités" de la langue français : en gros, on a une règle, mais y’a des exceptions, dont la raison m’a souvent échappé.
                                                      Je ne dit pas que l’anglais est d’une logique imparrable, mais il est plus simple, et permet surtout de parler au plus grand nombre, pour moi, aujourd’hui, c’est une langue ouverte sur le monde. Le français, par sa complexité, est plutot ellitiste, ce que je regrette. Et je ne vous parle pas de ces nouveaux mots que notre académie française crée. certains sont à la limite du ridicule.

                                                      Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas parler 2 langues au lieu d’une. Personnelement, je me trouve plus "riche" de parler 2 langues, et ça ne m’empeche pas de dire que je suis français. par exemple, parlez français quand vous ètes à l’étranger (très bonne technique de drague... soit dit en passant), vous verrez que le français est loin d’ètre rejeté ! Au contraire, j’ai toujours plaisir à parler de la culture française et de la langue quand je suis à l’étranger.

                                                      Pour moi, cette article parle beaucoup de son auteur. en vous lisant, je vous trouve très fermé. Vous me faites justement penser à ces personnes imbues d’elle même parce qu’elles se jugent comme faisant parti de cette Elite qui elle seule sait parler le français comme il faut. Rester dans votre enfermement, continuer à rejeter le monde qui vous entoure, mais ne venez pas vous plaindre quand le monde autour de vous continue à évoluer. En tout cas, ce n’est pas en crachant sur les autres langues que vous défendrez au mieux la notre.

                                                      Cordialement.




                                                      • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 09:56

                                                        Barbatrok,
                                                        D’accord avec vous qu’il faut parler le français et le faire vivre à l’étranger, mais la soi-disant facilité de l’anglais est, à mon avis, un des plus gros mensonges du 20e siècle ! Sa grammaire est relativement plus facile que celle du français, si l’on oublie les verbes irréguliers et les verbes dont le sens est modifié par de petits mots, mais c’est largement « compensé » par la complexité de sa phonétique, qui n’a probablement pas son pareil dans le monde. Ce en fait une langue très difficile à l’oral, et au final, en moyenne, aussi difficile que le français. Notre croyance en sa facilité vient simplement du fait qu’on le côtoie depuis l’enfance, de gré ou de force, ce qui nous donne une impression de familiarité (titres de films non traduits, anglicismes, etc.).
                                                        Quant à dire que c’est « une langue ouverte sur le monde », c’est un cliché anglo-saxon destiné à faire oublier que les Etasuniens sont les plus fermés aux autres cultures, qu’ils font systématiquement des « remakes » au lieu d’aller voir les films originaux, et ne traduisent que très peu de livres non anglophones, et la GB est le pays qui apprend le moins les langues étrangères.
                                                        Il faut défendre notre propre langue qui est écrasée dans l’UE par l’anglais, et refuser tout ce masochisme qui veut que nous soyons fermés, inférieurs, mauvais en ci ou ça.



                                                      • Barbatrak 2 décembre 2008 15:41

                                                        Je la trouve au contraire tres facile a l’oral, et de nombreuses personnes avec qui je communique par cette langue l’apprécie pour ça.
                                                        De plus quand vous, vous parlez des états-unis et de l’angleterre, moi je parle du monde entier. Au cas ou vous n’ètes pas au courant, c’est la langue utilisé dans le monde entier pour communiquer. quand vous voyager dans de très nombreux pays, si vous parlez anglais, vous n’avez pas besoin d’apprendre la langue du pays. un étranger qui voyage en france, en revanche... (vive le frenchi-french !). Dans tous ces pays, personne ne stygmatise l’anglais. Il y a la langue nationale, l’anglais.
                                                        Vous trouvez l’anglais dificile. Sachez que dans de nombreux pays, le français est considéré comme très dificile, contrairement à l’anglais. C’est d’ailleurs pour cela que l’anglais s’est imposé pour communiquer entre individu de différentes langues. Et nous nous devrions le refuser et imposer le français sans tenir compte de l’avis de tout le monde (vive la démocratie !)
                                                        Quand je dis "ouvert sur le monde", c’est parce que parler cette langue me permet de parler au monde entier, mais aussi de faire partager ma culture française !

                                                        Personnelement, je pense que le français n’est pas mort, et ne le sera jamais, car les pays qui le parle en sont fier et le font vivre. La culture française est connue et reconnue, et de plus, être français est souvent un avantage à l’étranger.

                                                        Je suis désolé pour vous, mais le français est une langue vivante, et donc qui evolue. Vous n’aimer pas qu’on dise que les français sont fermé... pourtant votre discours l’est. J’aime bien votre "Il faut défendre notre propre langue qui est écrasée dans l’UE par l’anglais" L’UE ne l’ecrase pas, c’est seulement que ce n’est pas la langue commune, c’est tout. D’ailleurs est-ce que quelqu’un a entendu un pays actuelement déclarer qu’il prennait pour langue officielle l’anglais ? Non ?

                                                        Maintenant, vous allez peut-etre m’expliquer qu’on doit se défendre en enseignant le français dans d’autres pays, qui se diront probablement qu’on va détruire leur propre langue, et donc ecrire des articles sur ces frenchi-french qui ne pensent qu’a eux !




                                                      • jcf jcf 2 décembre 2008 10:33

                                                        J’avoue en avoir un peu marre de toutes ces lamentations sur la mort du Français et surtout de lire que notre langue se mourrait en raison d’un relâchement lexical ou syntaxique, avec la complicité des profs, des politiciens, des dictionnaires, des journalistes ourdissant un grand complot (encore un !) contre une langue censée avoir été pure de toute imperfection ou apport étranger : Celle des 17ème et 18ème siècle.
                                                        Si l’on veut bien ne considérer que l’anglais et tout en reconnaissant que son succès tient plus à la domination technologique et économique du monde anglo-saxon sur la planète, qu’à sa supériorité linguistique intrinsèque, on est bien obligé de reconnaître que sa capacité à intégrer des idiomes nouveaux (venus d’autres langues précisément), ceci dès sa naissance, dès Chaucer et ses contes de Canterbury, à créer des néologismes, à ne pas s’enfermer dans des carcans académiciens édictant des oukazes sur le bon emploi, expliquent en partie (pas seulement !) que les mots d’outre-manche et d’outre atlantique envahissent notre espace culturel.
                                                        L’auteur de l’article sait-il, par exemple que "management" vient du Français "ménage", que "flirt" est une déformation phonétique d’une expression française "compter fleurette", que presque tous les termes militaires anglais proviennent du Français (army, captain, fort, etc..). En effet, après la conquête normande de 1066, c’est le Français qui était parlé la cour d’angleterre, ceci plusieurs siècles après la bataille d"Hastings ....
                                                        D’aileurs j’observe souvent que ceux qui proclament que notre langue et la plus belle et la plus claire du monde ne connaissent pas forcément assez bien d’autres langues pour être aussi sûrs que leur affirmation n’est pas sous-tendue par l’ignorance de ce dont ils parlent.
                                                        Nous autres français, comme d’autres peuples, comme les américains que nous aimons tant critiquer, avons l’impression que nous sommes les meilleurs du monde qu’il nous revient de guider les autres peuples vers le meileur des mondes possibles (culturel, linguistique, politique). Il ne se passe pas un jour sans que des journalistes parlent des champs élysées comme de "la plus belle avenue du monde". Ca doit bien faire rigoler les étangers qui aiment bien la France, mais qui peuvent penser que leur pays a aussi des charmes équivalents ou supérieurs au nôtre. Que dire également , de notre prétention à être" le pays des droits de l’homme", rabâchée sur les ondes à l’envi par journalistes et politiciens confondus ! L’angletterre qui nous a précédé dans ses textes législatifs de plusieurs années (plusieurs siècles parfois !) dans presque tous les domaines concernant cette question (habeas corpus, Magna Carta, vote des femmes, abolition de l’esclavage, etc...) , prétend aussi être "ZZZe" pays des droits de l’homme, ainsi que les USA et bien d’autres. Concernant le vote de femmes nous n’avons pas de leçons de "droits de l’homme" à donner e semble-t-il ...
                                                        Badinter a d’ailleurs dit très bien que nous n’étions pas le pays des droits de l’homme, mais le pays de la déclaration des droits de l’homme. Il y a en effet une grande différence entre les textes et la manière dont ils sont appliqués sur le terrain. En 1793, date de la publication du texte en question, c’est le comité de salut public qui régnait de fait, et la Terreur, par la rue interposée, qui envoyait des centaines de personnes à l’échafaud. La consitution stalinienne de 1936, (sur le papier...) était extrêmement progressiste et prévoyait l’abolition de la peine de mort. Pendant ce temps des millions de personnes mouraient sans procès dans les camps du goulag ou fusillées dans des char niers anonymes....
                                                        Pour revenir au Français, ne soyons pas franco-franchouillard, admettons que notre langue puisse évoluer en empruntant à la langue populaire et à des termes venus d’ailleurs, et que ceci et même un gage de bonne santé, que cela est le meilleur antidote contre une mort certaine. Comme en biologie, il faut de la biodiversité, certes (et l’on a raison de s’insurger contre un "globish" anglo-saxon monolinguiste) il n’y a pas de langue pure, pas plus qu’il n’y a de race pure qui aurait vocation à dominer les autres (l’anglais) ou à retrouver la suprématie qu’elle avait à une certaine époque considérée comme bénie. par les nostalgiques (le Français)
                                                        De toutes façons, en dernière instance, ne vous en déplaise cher Jojo, vous qui n’avez pas l’air d’apprécier les linguistes, c’est la rue qui décide d’employer ou de rejeter tel ou tel terme venu de son sein, d’ailleurs ou proposé par l’acédémie ou les défenseurs de la langue française.
                                                        Et concernant la syntaxe, je ne donnerai qu’un seul exemple, celui de la définition que Coluche donnait du technocrate dans l’un de ses sketches : "Un technocrate, c’est un mec, tu lui poses une question, y t’réponds, et à la fin t’as rien pigé, t’as oublié ta question."
                                                        Demandez-vous, cher Jojo 95, si cette défintiion est inférieure, sur le plan de ce que veut transmettre l’émetteur et de ce que peut comprendre le récepteur, de la suivante, plus académique il est vrai, mais ô combien moins savoureuse : "Un technocrate est un individu qui, lorsqu’il répond à l’une de vos questions, le fait de telle manière que lorsqu’il a fini de vous répondre, vous avez oublié la question que vous lui aviez posée...


                                                        • khalid 2 décembre 2008 10:38

                                                          Si la langue française est moins parlée à l’étranger, c’est d’abord qu’elle est beaucoup moins enseignée.
                                                          L’état français a considérablement réduit le nombre d’établissements scolaires de la mission française dans le monde, avec un objectif unique de réduire les dépenses.
                                                          Je pense qu’il devrait faire une analyse compléte des populations qui ont bénéficié de cet enseignement sur les 50 derniéres années, et des liens affectifs, culturels, politiques et économiques qu’ils ont développé avec la France.
                                                          Je suis convaincu que ces liens compensent trés largement le coût de maintien des établissements.
                                                          Par ailleurs, il n’y a pas de meilleure aide au développement que l’éducation et l’enseignement.
                                                          Finalement, il serait intéressant d’étudier la corrélation qui existe entre l’enseignement du français dans un pays donné et le développement des relations économiques.


                                                          • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 10:38

                                                            Tant que la France financera la télé French24, tant qu’on acceptera de payer 1million d’euros par an pour certifier un niveau d’anglais que nos propres profs pourraient tamponner gratos, tant que la France acceptera de recevoir des documents en anglais de l’UE, de travailler dessus dans les ministères (c’est un secret bien gardé) et de répondre en anglais, cette langue continuera de se répandre dans l’UE comme un cancer. Soit on trouve un traitement, soit on va vers la mort de l’UE ! (C’est pour rester dans l’actualité avec le rapport Léonetti sur l’euthanasie)


                                                            • Barbatrak 2 décembre 2008 15:48

                                                              si je vous suis, la "progression" de l’anglais dans l’europe entrainera sa perte ?
                                                              soit j’ai mal compris,
                                                              soit je ne vois pas du tout comment


                                                            • Krokodilo Krokodilo 2 décembre 2008 17:03

                                                              L’UE est basée sur une idée théorique et originale de nations qui s’unissent en transférant une partie de leur souveraineté à une structure fédérale, mais sur l’égalité des peuples et de leurs langues. Puis la force des choses imposa trois langues de travail. Si demain, cela doit se faire au prix de l’anglais, langue de l’Europe, ce qui rapporte déjà une fortune à la GB, le pays le moins européen de tous (opt-outs multiples, refus de l ’euro), et du déclin du français (déjà des étudiants asiatique d’Erasmus suivent des cours en anglais en France !) personnellement, je deviendrai noniste, car je trouverai que cette injustice majeure qui fabrique des citoyens privilégiés est un prix trop élevé pour la construction européenne.


                                                            • bob 2 décembre 2008 10:40

                                                              La langue francaise est beaucoup plus forte que vous ne l’imaginez. Elle a resiste a l’occupation anglaise au moyen age ( lorsque un tiers de la France etat occupee par les anglais). Elle a resiste aux influences italiennes lorsque ceux-ci affichaient leur hegemonie marchande sur l’europe. Elle a resiste a la germanisation lors de l’occupation.
                                                              Que le bas peuple, qui n’a jamais su l’employer a bon escient, la degrade n’est pas choquant ( je vous conseille de lire le femmes savantes de Moliere), son integrite globale restera quelque soit ses evolutions mineures mais neanmoins necessaire.


                                                              • spartacus1 spartacus1 2 décembre 2008 14:48

                                                                Au moyen âge en question, il est totalement faux de dire que le français a résisté à l’anglais.

                                                                La langue de la noblesse anglaise était le français (il en subsiste un reste dans la devise). Ce qui va devenir l’anglais n’est qu’un mélange, informe et pas vraiment fixé, de saxon et d’autres langues nordiques, parlé uniquement par les classes populaires.
                                                                Le roi d’Angleterre, Henri VI, dépité d’avoir perdu la guerre de cent ans, si ce n’est formellement du moins effectivement, interdit l’usage du françaisà partir des années 1450, C’est alors que l’anglais s’est plus ou moins standardisé, et encore, l’anglais de Shakespeare, plus de 100 ans après n’est pas encore totalement stabilisé, c’est la raison pour laquelle il est parfois difficile, même pour un anglais cultivé, de lire Shakespeare dans le texte, l’anglais ayant beaucoup évolué depuis. A contrario, le français, plus ancien, était déjà largement fixé, et un texte de Molière (une trentaine d’année après Shakespeare) est parfaitement lisible pour les français.

                                                                Quant à dire que l’anglais est plus facile que le français, c’est une plaisanterie ! Elle trouve sans doute son origine parmi ceux qui ne connaissent pas vraiment l’anglais. Tant il est vrai qu’une grammaire très rudimentaire et un millier de mots anglais suffisent à se faire, plus ou moins, comprendre, sans aucune nuance il est vrai.


                                                              • Thorgal 2 décembre 2008 10:48

                                                                petit commentaire en passant (je précise, mon clavier étant danois, je n’ai pas tous les accents ou cédille disponibles) ...

                                                                l’introduction de mots anglais dans la langue francaise ne date pas d’aujourd’hui, c’est une très vieille histoire. Ca va aussi dans l’autre sens. Combien de mots francais retrouve-t-on dans la langue anglaise ? un anglophone peut presque comprendre un texte francais sans connaître cette langue, tant les "emprunts" réciproques sont nombreux. 

                                                                Ce que vous voulez sans-doute dénoncer est la "dynamique" de réduction de la langue. En fait, nous assistons surtout à une convergence des termes dans un contexte bien précis : la globalisation du modèle anglo-saxon économico-libéral. Il lui faut une "novlangue" appropriée et les média de masse s’en occupe très bien. Donc, ce que vous dénoncez ici prend racine dans un contexte plus vaste que la sphère linguistique. Il ne s’agit ni plus ni moins que de l’ordre mondial qui se met en place depuis quelques décennies. Mais là, ca débouche vers un débat beaucoup plus vaste et complexe.


                                                                • Zenon Zenon 2 décembre 2008 10:56

                                                                  Arrêtez d’avoir peur de l’évolution de la langue !
                                                                  Une langue qui ne vit pas, n’évolue pas, est une langue morte.

                                                                  En passant :

                                                                  Durant dix années l’Education Nationale a plus ou moins baissé les bras sur le fait de corriger les fautes d’orthographe dans les copies, se rendant compte des ravages sur toute une classe d’âge, depuis 4/5 ans la tendance s’est inversée et les fautes sont de nouveaux impitoyablement traquées.

                                                                  Car entre-temps "on" s’est rendu compte de ceci : l’orthographe et la grammaire sont des marqueurs sociaux (merci Bourdieu). Dis-moi comment tu écrits je te dirais qui tu es et d’où tu viens.

                                                                  L’écrit et la syntaxe sont de moyens de discrimination.
                                                                  L’école de la République doit lutter contre les discrimination et faire que tous ses enfants sachent parler et écrire convenablement la langue française.

                                                                  Envoyer un CV et une lettre de motivation bourrées de fautes pour un travail dans le tertiaire pour voir...

                                                                  Cordialement


                                                                  • Thorgal 2 décembre 2008 11:12

                                                                    certes certes, mais je me rappelle un entretien épistolaire que j’ai eu avec un agent de vente de matériel informatique d’une grande compagnie que je ne nommerai pas ici. Je n’en revenais pas, il me fallait lire et relire ses messages trois ou quatre fois avant de bien comprendre la substance de ceux-ci. Je pense qu’il a probablement utilisé un correcteur d’orthographe lorsqu’il a soumis sa candidature pour ce travail, ces outils étant maintenant disponibles à qui veut.


                                                                  • Rune Rune 2 décembre 2008 12:25

                                                                    Bonjour,
                                                                    Il est bon pour un futur journaliste de se poser des questions sur son principal outils de travail, la langue. Toutefois, un bon journaliste se doit (à mon avis) de se renseigner un peu plus sérieusement sur son sujet que vous ne l’avez fait.

                                                                    Je vous invite donc à lire quelques traités de sociolinguistique et de linguistique générale. Cela vous rendra, j’espère, un peu plus prudent et un peu moins simpliste.


                                                                    • jojo95 2 décembre 2008 22:26

                                                                      C’est un article polémique qui a pour but de souligner un fait de société en forçant un peu le trait. Mais c’est un article qui se base surtout sur l’expérience que j’ai tous les jours à l’université. Tant les professeurs que les étudiants bafouent notre langue. De ce constat est né cet article.

                                                                      Merci pour vos commentaires.


                                                                    • M.-J. Kamali 2 décembre 2008 20:05

                                                                      De nos jour, il ne faut pas comparer la situation de la langue française avec celle de l’anglais. Mais ce qui est imporant, c’est qu’on ne parle plus cette langue comme avant. C’est une vérité qu’on doit accepter. Les langues vivantes changent durant les siècles. Laissons les jeunes français parler comme ils veulent ! Est-ce que les jeunes américains ou les jeunes anglais s’expriment tel que leurs grand-pères ?
                                                                      Dans les relations internationales, pourquoi n’utilisons pas une langue convenable et logique comme l’espéranto. Une langue qui mérite d’être la langue seconde de tout le monde, avec n’importe quelle nationalité !
                                                                      A lire l’article : L’espéranto et les Français sur la deuxième page du site ( http://kamali..mshdiau.ac.ir).
                                                                      Amicalement


                                                                      • M.-J. Kamali 2 décembre 2008 20:10

                                                                        De nos jours, il ne faut pas comparer la situation de la langue française avec celle de l’anglais. Mais ce qui est imporant, c’est qu’on ne parle plus cette langue comme avant. C’est une vérité qu’on doit accepter. Les langues vivantes changent durant les siècles. Laissons les jeunes français parler comme ils veulent ! Est-ce que les jeunes américains ou les jeunes anglais s’expriment tel que leurs grand-pères ?
                                                                        Dans les relations internationales, pourquoi n’utilisons pas une langue convenable et logique comme l’espéranto. Une langue qui mérite d’être la langue seconde de tout le monde, avec n’importe quelle nationalité !
                                                                        A lire l’article : L’espéranto et les Français sur la deuxième page du site ( http://kamali.mshdiau.ac.ir/).
                                                                        Amicalement


                                                                        • RougeNoir 3 décembre 2008 04:52

                                                                          Je trouve les propos de l’auteur de cet article très approximatifs, plutôt incultes et assez chauvins. Les néologismes, pour commencer, sont indispensables. Toute langue est faite de néologisme. Une langue qui n’évolue pas est une langue morte. Le langage est composé de mots, et tous les mots étaient en leur temps des néologismes. Les néologismes sont une prise en compte de l’évolution d’une société par la langue qui y est parlée. L’ homophobie, par exemple, est un néologisme. Il y a quelques siècles encore, les associations de défense des droits des homosexuels n’existaient pas, et le terme "homophobie" non plus. Une langue qui refuse les néologismes est une langue qui est déconnectée, complètement déphasée de l’évolution de sa société.

                                                                          L’auteur semble trouver que la langue française est en danger à cause de l’enseignement des autres langues dans les collèges, les lycées et les universités. Pourtant une langue vit et évolue grâce à l’apport des autres langues. Le Français lui-même est composé de mots dont les racines sont grecques et latines. Ce sont les apports de ces langues qui ne sont pas françaises, bien sûr, qui ont permis au Français d’exister. Les chiffres que nous utilisons et de nombreux mots de la langue française nous viennent de l’Arabe.

                                                                          Ce métissage des langues est ce qui fait qu’une langue existe et évolue, et c’est ce qui fait aussi sa beauté.

                                                                          Ce que je déplore, c’est que les seules langues étrangères proposées au collège et au lycée soient principalement l’Anglais et l’Espagnol, et que l’apprentissage de ces langues ne se fait pas pour des raisons culturelles mais commerciales.

                                                                          Les angliscismes comme "prime time", week-end", "fast food", "cool", "remake", etc... ne me posent pas de problème en soi, mais ce qui me gène c’est la mise en avant exclusive de la culture anglophone (films, musiques, mots,...) alors qu’il y a tant de pays dans le monde dont nous avons tout à découvrir.

                                                                          Le langage sms et la réforme de l’orthographe ne font pas partie de l’évolution d’une langue mais bien d’un processus d’affaiblissement culturel général. L’auteur dit que les professeurs "s’étranglent en lisant des sommités comme « de Golle » ou « keske que la liberté »"... Les professeurs n’ont pas à s’étrangler pour cela car c’est leur rôle de corriger les fautes et d’expliquer pourquoi un mot s’orthographie de telle façon plutôt que telle autre, quelle en est sa racine, sa signification éthymologique.

                                                                          Et je passe sur les propos genre "ma langue, c’est ma patrie", « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle. » et la "supériorité" (mot décidément très à la mode ces temps-ci) de la langue française sur toutes les langues du monde dont l’auteur ne connaît pourtant très probablement qu’un millionième. Tous ces propos au relans nauséabonds de vieille morale puritaine et nationaliste navrants lorsqu’ils viennent d’une personne qui prétend vouloir défendre la culture...



                                                                          • Rune Rune 3 décembre 2008 13:10

                                                                            @jojo95
                                                                            Faire de la polémique, c’est bien, mais c’est mieux si cela appuie une réflexion critique. Or, vous avez largement déformé la réalité pour ne rien apporter au final. Peut être auriez vous du remettre en question le parallèle langue/culture, tenter de définir ces mots. Qu’appelez vous culture ? La culture du passé sacré, l’Eden perdu ? C’est un peu réducteur me semble t’il.

                                                                            De même, peut être auriez vous du remettre en cause votre définition de langue et vous demander si LE francais existe réellement. Le francais n’est il pas la somme de dialectes d’un francais vu comme une entité abstraite ? Et que sont des dialectes si ce n’est des facons de marquer des groupes sociaux ? Et dans ce cas, comment interpréter la multiplication des dialectes ?

                                                                            Vous parlez aussi de l’ortographe. Il est vrai que l’ortographe nous permet de retracer l’historique d’un mot. Mais justement, devons nous vivre dans notre passé ? Ne serait il pas plus judicieux d’ecrire en phonétique ? 

                                                                            Au fait, puisque vous vous présentez comme futur journaliste, votre futur travail consiste il à manipuler les gens pour servir vos convictions ou pour informer et donner les moyens à vos lecteurs de se faire leurs propres opinions ?


                                                                            • jojo95 3 décembre 2008 14:00

                                                                              Pour que les lecteurs se fassent leur propre opinion, il faut qu’il y ait différents points de vue. Car aujourd’hui il y a un discours dominant : si défendre le français c’est être nationaliste, réactionnaire, j’en suist. Si écrire un article ou plutôt un éditorial sur la défense du français c’est de la manipulation je veux manipuler le plus de gens possible pour pouvoir ouvrir le débat. Le but de cet article est d’ouvrir le débat, rien de plus. Si cela vous choque, vous avez une vision bien étriquée et fausse de la liberté d’expression et d’opinion. 


                                                                            • Rune Rune 3 décembre 2008 14:24

                                                                              Ah, je vois que je suis allé un peu trop loin et vous ai offensé. Désolé, ce n’était pas vraiment le but recherché. En fait, je voulais simplement vous montrer que le journalisme polémique, et donc émotionnel, détruit la raison. Or, depuis quelques temps, il me semble que les journalistes et politiques usent et abusent de ce style, ce qui ne sert en rien les débats.
                                                                              Bref, comme vous serez sans doute amené à informer les gens dans le futur, j’aimerai que cela soit fait avec recul et raison. Merci d’avance smiley


                                                                            • jojo95 3 décembre 2008 14:37

                                                                              Je ne suis en aucun cas vexé. Je suis très heureux de voir des arguments s’opposer. Mais c’est un article d’opinion qui fait suite pour tout vous dire à une phrase que j’ai entendue "le français est mort, demain nous parlerons tous en franglais et en sms". Voilà pour le postulat de départ. Mais vos objections et vos critiques sont très intéressantes et je vous en remercie. On s’ennuierait si tout le monde était d’accord ! 


                                                                            • RougeNoir 4 décembre 2008 22:02

                                                                              Non, il ne serait pas plus judicieux d’écrire en phonétique. Les mots ont des racines et pour comprendre le véritable sens d’un mot, comprendre pourquoi ce mot existe dans le contexte historique et sociologique, il faut pouvoir l’orthographier correctement. Je suis totalement contre la réforme de l’orthographe. Ca va, écrire correctement ce n’est pas sorcier et connaître l’Histoire des mots, c’est un puit de richesses incroyable qui aide également à comprendre lemonde qui nous entoure. ekrir com sa sé conpleteman debil, désolé.

                                                                              Nous ne sommes pas des cons et la culture ce n’est pas que le passé, bien sûr, mais c’est aussi le passé.

                                                                              Avec cette idée de n’écrire qu’en phonétique, la culture, on la flingue, carrément !


                                                                            • RougeNoir 4 décembre 2008 22:40

                                                                              Le SMS n’est pas l’évolution de la langue française et n’est pas une fatalité. C’est une mode lancée et défendue par les industriels de la téléphonie mobile, pour des raisons commerciales évidentes !

                                                                              Mais vu le nombre de personnes qui éxècrent le langage sms, je doute fort que la population ne l’utilise couramment, et fort heureusement d’ailleurs !

                                                                              Le franglais, tout le monde le parle déjà (sauf un petit groupe de personnes, plutôt mondaines et réacs). Tout le monde (ou presque) dit "ce week-end", "c’est cool", "un walkman", "du schampooing", "faire du surf", "partir en live", "un album live", "en prime time", "un casting", "un best of", "le making of", etc et même "un DVD" (DVD = "Digital Versatil Disc"), un CD (CD = Compact Disc), "un PC" (PC = Personal Computer), "une chaîne Hi-Fi" (Hi-Fi = High Fidelity)", ... il ne faut pas s’enfermer dans un combat d’arrière garde. C’est une bonne chose que le franglais existe, mais c’est une mauvaise chose qu’il n’y ait que l’anglais qui agrémente aujourd’hui le français.

                                                                              Le franglais les gens le parlent depuis longtemps, cela fait partie de l’expression populaire.

                                                                              Mais le franglais étant un mélange de français et anglais suppose qu’une langue "purement" française existe au départ à laquelle est venue s’ajouter l’anglais. Le métissage des langues n’est pas nouveau. Un toubib, un clebs ("kelb", en arabe, "kélèv", en hébreu veulent dire "chien"), l’algèbre, sont des mots (parmi beaucoup d’autres) qui viennent des langues sémites (arabe et hébreu). Alleluya, amen, sont des mots qu’on pense typiquement chrétiens et qui viennent en fait de l’hébreu ("Alleluya" vient du verbe hébreu léïthalel. "Allelu" veut dire "ils loueront" et "ya" est le nom de dieu, les 1ères et dernières lettres de "yehoya" qui est le nom entier de dieu qui n’est pas utilisé dans le judaïsme car il est interdit de l’utiliser en vain (moi, je m’en fous, je suis athée), et qui a donné "Jéhova", en français. "Alleluya" veut dire "Ils loueront dieu".

                                                                              "Amen" est aussi un mot sémite (hébreu et arabe), on dit "amin", en hébreu, on dit "amen". Le mot "amen" vient du verbe hébreu "léhaamin" qui veut dire "croire".

                                                                              Et comme je l’ai écrit plus haut, beaucoup de mots en français ont une origine grècque ou latine. Le mot "démocratie", par exemple est d’origine grècque. Il vient de "démos" ( = peuple) et "kratos" ( = pouvoir).

                                                                              Toute la langue française, comme toutes les langues, est composée de mots de différentes origines. Le français, en tant que tel, n’existe pas. Et notre langue s’enrichit des apports de celle des autres pays.






                                                                            • Jean-paul 6 décembre 2008 03:56

                                                                              Agoravox le media citoyen
                                                                              Agoravox the citizen media
                                                                              Agoravox est en francais et ............en anglais .

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