Rendez-nous notre maman !

Ecoutez

Dans la vie, il ne faut jurer de rien… Vous pouvez un jour avoir besoin des services de la DDASS pour vos enfants, mais faites bien attention avant de leur confier vos enfants car vous n’êtes pas assurés de les retrouver même si c’est vous qui avez demandé une aide.

L’histoire de cette maman en est un bon exemple !

Une femme étrangère vivant en France avec sa grande fille de 12 ans, ces fils jumeaux de 2 ans et son mari, tout cela est banal ; malheureusement le papa décède… !

La maman est prise dans un tas de problèmes et n’arrive plus à tout gérer et finalement craque et fait une grosse dépression.

Elle demande aux services sociaux de placer ses enfants en famille d’accueil le temps qu’elle puisse se soigner.

Les enfants sont placés et elle part se soigner, c’était il y a deux ans.

Janvier 2009, elle se remarie et demande à reprendre ses enfants. On lui répond qu’il n’est pas possible de faire le changement en cours d’année scolaire.

En mai 2009, on lui demande de reconduire le contrat pour 2 ans avec la famille d’accueil, elle refuse et veut reprendre ses enfants avec elle car elle a enfin une vie normale et un beau père qui est aimé des enfants et qui aime les enfants, donc tout pour avoir une vie normale !

En plus, sur le plan santé physique et mentale, elle va très bien.

On lui dit que des projets on été faits pour les enfants pour leurs vacances et qu’elle pourra, si elle accepte de signer pour les vacances, récupérer ses enfants en août 2009. On lui dit que rien de spécial n’est prévu lors de son absence de France et qu’elle peut partir l’esprit tranquille.

Comme la maman, qui est de nationalité tunisienne et grec, doit aller dans ses deux pays pour faire des démarches administratives pour que son mari tunisien puisse avoir une carte de séjour grecque afin de travailler en France sans problème, elle accepte.

Son tort aura été de n’avoir rien confirmé par écrit car, jusqu’à présent elle avait fait confiance à ces services, tout se passait verbalement.

Les vrais ennuis commencent pour elle en partant faire ses démarches pour son mari !

Les enfants sont convoqués durant son absence, au tribunal ; elle aussi, sauf que la convocation ne lui est jamais parvenue (à ses dires) ni même un appel des services sociaux pour la prévenir.

Résultat : les enfants lui sont retirés pour 2 ans et elle n’a plus le droit de les recevoir chez elle car elle aurait dit au téléphone qu’elle voulait se suicider avec eux !

Soi-disant qu’elle serait un danger pour ses enfants et qu’elle serait trop souvent à l’étranger.

La situation est très douloureuse pour cette femme qui n’a jamais fait quoi que ce soit de mal à ses enfants.

Elle a mis 10 ans pour avoir ses jumeaux qui ont 4 ans aujourd’hui.

Elle est restée 2 mois couchée pour conduire sa grossesse à terme et on l’accuse aujourd’hui de vouloir les tuer ainsi que leur grand sœur… !

Accusation qui ne repose sur aucune preuve sauf la parole de l’éducatrice qui la suit.

Il y a quand même une question à se poser sur la façon dont le garde-maternel (c’est un homme le responsable) et sa conjointe, qui ne peut pas avoir d’enfant, malheureusement pour elle (dire de la maman des enfants) voit son métier.

Sont-ils là pour permettre à ces enfants de retourner chez leur maman ?

Vu les évènements, rien ne semble faciliter le retour des enfants vers la mère !

La question se pose sérieusement après avoir eu les enfants deux ans avec eux !

Ne se sont-ils pas trop attachés à eux ? En aurait-il été pareil avec des enfants handicapés ou difficiles à gérer ?

Ils lui reprochent de ne pas écouter ce qu’ils décident pour les enfants : ils veulent couper les cheveux des enfants alors que la maman n’est pas d’accord ; ils veulent laisser aller la grande fille chez une copine pour un anniversaire alors que la maman demande à rencontrer les parents de la copine avant de donner son autorisation, ils lui reprochent de ne pas changer sa fille de collège alors que cela fait 2 ans que la jeune fille fait l’aller et retour au collège près de chez sa maman et sa maman ne juge pas nécessaire de faire un changement puisqu’elle veut avoir tous ses enfants chez elle rapidement et que jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle ne voulait pas renouveler son contrat avec la famille d’accueil, cela ne posait aucun problème.

On lui a reproché de ne pas faire ce que sa fille voulait, il lui a été dit qu’elle devait l’éduquer à la française et ne pas l’empêcher de faire ce qu’elle veut.

La maman est musulmane et le papa était chrétien puis est devenu musulman.

La maman m’a dit qu’elle souhaitait élever ses enfants avec tous les bons principes des 2 religions mais qu’elle ne voulait pas que sa fille fasse n’importe quoi et fréquente n’importe qui tant qu’elle est mineure !

Quelles que soient nos origines, n’avons-nous pas fait la même chose à un moment de notre vie avec nos enfants ?

A partir du moment où elle n’est pas d’accord pour quelque chose elle devient une mauvaise mère !

Elle est tellement dangereuse qu’elle ne peut voir ses enfants qu’une heure à la cité Coligny sous surveillance d’une éducatrice.

Je l’ai accompagnée mais il m’a été interdit d’assister à l’entretien de la maman avec ses enfants mais j’ai été témoin quand ses enfants ont dû la quitter.

La grande fille est hyper stressée et n’ose même pas parler et les jumeaux, alors là ça a été une horreur : Un des jumeaux demandait à l’éducatrice de les laisser rentrer chez eux avec leur mère et le deuxième des jumeaux était accroché au cou de sa mère, il hurlait qu’il voulait repartir avec sa maman et il pleurait à vous fendre l’âme !

Cette scène a duré une dizaine de minutes jusqu’au moment de la mettre dans la voiture des parents de la famille d’accueil !

La maman m’a dit qu’à son dernier entretien avec l’éducatrice, elle lui aurait affirmé qu’elle ne reprendrait pas ses enfants au moins avant 3 ou 4 ans et encore (dire de la maman)

Il lui a été aussi reproché le fait que ses enfants appellent leur beau-père « Papa A.. ». Soi-disant qu’elle n’aurait jamais dû dire à ses enfants que leur père était décédé !

On lui a dit aussi que si elle s’était remariée ce n’était pas pour ses enfants mais pour elle !

Les enfants ont assisté à l’enterrement et allaient tous les samedis, sur la tombe du papa ! Allait-on leur dire que leur père allait sortir du tombeau et revenir avec eux ? C’est vraiment morbide !

Elle lui a demandé pourquoi ? Parce qu’elle était étrangère ? On lui a répondu que même si elle avait eu la nationalité française ça aurait été pareil !

En dehors du fait qu’on la représente comme un danger pour ses enfants et qu’elle veut élever ses enfants en respectant les règles de sa religion, qui apparemment, n’est pas du goût de la famille d’accueil qui ne cherche pas à comprendre la façon de vivre de cette famille et qui veut absolument imposer un modèle français, elle n’a rien à se reprocher !

Je suis cette dame depuis près de 2 mois, j’ai tous les papiers concernant son dossier et j’ai laissé ma profession de côté pour pouvoir l’aider plus librement.

En ce qui concerne l’environnement des enfants, ils ne manquent de rien et les garçons ont leur chambre et la jeune fille à la sienne.

Je souhaite qu’un mouvement de solidarité se monte autour de cette femme dont le seul tort c’est de s’être remariée et de vouloir récupérer ses enfants afin d’avoir une vie de famille normale avec eux !

Elle doit passer au tribunal courant septembre ou début octobre, la date n’est pas encore fixée et je souhaiterais que nous soyons nombreux à être présent pour la soutenir à ce moment là.

Il faut montrer que l’on ne doit pas décider de la vie d’une femme et de ses enfants parce qu’à un moment elle a eu besoin d’être aidée par les services sociaux pour lui enlever sa dignité et ses enfants définitivement.

C’est elle qui a souffert durant sa grossesse, c’est elle qui a accouché et c’est elle qui a élevé ses enfants jusqu’à la mort du papa. C’est elle, aujourd’hui qui s’est reconstruite afin de mener une vie normale avec ses enfants.

Encadrons la maman afin que les enfants : O..., D.... et D.... retrouvent le foyer qu’ils n’auraient jamais dû quitter !

Faites circuler l’histoire de ses enfants afin que plus aucune famille ne se retrouve dans cette situation.

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12 réactions à cet article

paul muadhib 1er septembre 2009 17:33

Alors la la DDASS, quelle bande d’enfoirées et je suis sympa..
histoire courte
divorce ,ma femme garde les enfants..1983
soignées pour problèmes mentaux graves , incapable de garder les enfants la DDass ,malgré mes demandes répétées devant un juge ,et mes conditions de travail ,de vie parfaites a leurs yeux !!! vont confier nos deux enfants ,pendant 12 ans , a des familles d’accueil séparées , un enfant par famille, par pure méchanceté je pense ,du sadisme..
je n’ai rencontre que des gens infectes et j’insiste et maintient ce terme ...une honte, les enfants ne sont pas leur sujets, remplis de pseudo psy façon francoise dolto, je n’ai rencontré que mépris de la condition humaine,c’est dégradant ,infecte...
voila je persiste et je signe....et hélas ça n’a pas changé apparemment , c’est un état d’esprit d’une autre époque.....quand j’y repense ,c’est a vomir...

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- Fergus 1er septembre 2009 19:11
  
  Vous n’avez pas eu de chance, Paul. Ma soeur et mon beau-frère forment une famille d’accueil depuis de longues années (5 enfants) et s’il est vrai qu’ils ont parfois affaire à des fonctionnaires tatillons ou à des juges un peu raides, ils soulignent la plupart du temps la qualité d’écoute des services sociaux et des magistrats ainsi que leur volonté de faire du mieux possible pour le bien moral et l’éducation des enfants placés. Mais il existe, c’est vrai,de très grandes disparités entre les départements, certaines affaires ayant démontré de graves carences ici ou là. A cet égard, la personnalité du directeur départemental est particulièrement importante.
  
  Sur le fond de l’affaire ayant justifié cet article, difficile de se faire une idée, tant la réalité est complexe, les intérêts des uns ou des autres divergents, et les attentes des enfants parfois difficiles à cerner. Une chose est sûre, et les magistrats y sont en général très attachés : il importe de limiter au maximum les ruptures sociales et affectives que ne manquent pas d’engendrer les changements de placement ou les allers et retour vers la famille biologique.
  
  Pas facile à gérer, et l’expérience de ma soeur m’a appris à prendre avec des pincettes les informations parfois jetées sans trop de ménagements sur le net. N’oublions pas que la majorité des enfants placés l’ont été pour des faits de mauvais traitements, d’abandon de soins, de violences physiques, de viols ou pour cause d’alcoolisation des parents, toutes causes produisant de réels difficultés psychologiques, et parfois de graves traumatismes...
  
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- morgane451 1er septembre 2009 20:38
  
  J’ai une nouvelle, cette affaire va être gérée par l’émission« sans aucun doute » j’attends la suite !
  
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  - Fergus 1er septembre 2009 22:17
    
    Souhaitons que cette émission puisse démêler les fils embrouillés de cette affaire et placer chacun devant ses responsabilités, au mieux des intérêts des enfants.
    
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  - Massaliote 2 septembre 2009 14:18
    
    Espérons que la famille d’accueil si néfaste ait le droit de s’exprimer.
    
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  - Annie 1er septembre 2009 21:45
    
    Je suis d’accord avec Fergus. Mais c’est le système qui est pourri, pas les gens. Je connais en Angleterre de très bonnes familles d’accueil, en fait des familles exemplaires qui me remplissent d’admiration. Mais aussi des familles qui font cela pour l’argent. Il faut savoir qu’en raison de la pénurie de familles d’accueil, les services sociaux versent hebdomairement pour chaque enfant l’équivalent de 3000 francs français aux familles d’accueil. Mais le problème (en Angleterre) se situe aux niveaux des services sociaux. Mal financés, mal formés, surchargés de travail et complètement coupés des autres services comme la police qui pourraient leur fournir des informations cruciales pour la protection des enfants, la plupart des travailleurs sociaux doivent faire face à des situations qu’il est impossible à quiconque d’envisager et encore moins de gérer, mais ils savent très bien qu’au bout du compte ils seront tenus responsables des échecs du système. Alors ils choisissent le principe de précaution.
    
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    - romaeterna 2 septembre 2009 10:54
      
      Un seul son de cloche et évidemment la police, la justice, l’éducation sont toujours les méchants.
      De toute façon des parents (1 parent) qui veulent élever (pas éduquer !!!) des enfants dans les principes d’une des religion les plus débilitante, qui n’ont pas l’intelligence de se remettre en cause et qui font du prosélytisme (chouette : le mari s’est converti) ne méritent à priori aucune considération !
      
      Quel sentimentalisme infantile ! Quel modernisme et quel dynamisme !
      Oui, ce genre de truc a sa place dans le genre d’émission comme « sans aucun doute ». Cela fera pleurer dans les chaumières des gens qui adorent voir pleurer. N’oubliez pas de dire à votre « maman » de verser une larme !
      
      Ce faux humanisme de pacotille est révoltant !!!!!!!
      
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      - Massaliote 2 septembre 2009 14:15
        
        Tout à fait d’accord. Dans ce cas le « modernisme » se résume au « politiquement correct » typique de la pensée unique.
        
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      - Massaliote 2 septembre 2009 14:12
        
        « ..... famille d’accueil qui ne cherche pas à comprendre la façon de vivre de cette famille et qui veut absolument imposer un modèle français... » Les enfants doivent-ils vivre en France ? Si oui, pourquoi leur refuser le droit de vivre comme les Français ? Un modèle « étranger » serait souhaitable, selon vous. Pourquoi ?
        
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        Cantalou 11 septembre 2009 13:30
        
        J’espère que la lumière sera faite sur cette triste affaire et que cette maman pourra serrer ses enfants dans ses bras très prochainement.
        
        Une de mes voisines gardent des enfants à la journée, des touts petits ; j’ai pu constater bien souvent, qu’elle arrivait de courses derrière moi, seule........les volets de l’appartement étant complètement fermés. Aux heures de sorties d’école, elle partait à toute allure en voiture, pour aller chercher ses propres enfants, tout en laissant évidemment les petits seuls et en fermant ses volets. Bien que bénéficiant d’une pelouse, ces petits ne prenaient jamais l’air, elle oui par contre.
        J’ai rarement vu ces enfants, mais lorsque le mari rentrait du travail, c’est lui qui les avait dans les bras et jouait dehors avec eux. Les enfants qui marchaient se précipitaient en riant, dès qu’il arrivait.
        
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        morgane451 24 février 2010 22:13
        
        Contrairement à ce que l’on vient d’affirmer.
        
        La maman va récupérer 2 de ses 3 enfants en juillet 2010 après annulation du jugement de juillet 2009.
        
        L’affaire est passé le 8 janvier 2010 et le jugement a été rendu il y a une quinzaine de jours
        
        Elle va avoir ses enfants à nouveau avec elle.
        
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        morgane451 24 février 2010 22:15
        
        Je ne peux pas plaire à tout le monde et je suis en but à une campagne de diffamation depuis 2 mois.
        
        Je n’en dirais pas plus. la personne se reconnaîtra.
        
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