• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Quand le monde ne tourne plus rond...

Quand le monde ne tourne plus rond...

On sentait bien que ça le démangeait depuis le climategate, qu’il n’a par ailleurs quasiment jamais évoqué dans les colonnes de son quotidien autrement que pour dénoncer un complot machiavélique. Cette fois, il va trop loin. En sous-entendant que les climato-sceptiques d’aujourd’hui sont les nazis d’hier, Hervé Kempf -et Le Monde qu’il entraîne dans son idéologie suicidaire- semblent avoir perdu -si ce n’est la raison- tout au moins le sens de la mesure, des mots et de l’Histoire.

Dans sa chronique, « L’heure du choix » Hervé Kempf, le « Monsieur Ecologie » du journal Le Monde, ose franchir un pas regrettable, sans doute poussé par la haine que lui inspirent les climato-sceptiques. Elle n’est un secret pour personne, de même que ses tentatives désespérées ces derniers mois pour blanchir le GIEC des accusations dont il fait l’objet.

Oui, il fallait oser : comparer l’incomparable au climato-scepticisme… Comment Le Monde peut-il laisser passer ça ? Kempf ne signe pas là un point de vue ou une chronique d’abonné picorée sur un blog dont son journal paraît si friand ; non, il signe sous sa plume de journaliste : Hervé Kempf. A ce niveau-là, mein Kempf, ce n’est plus une simple illustration de l’application de la loi Godwin, ça relève de la négation de la liberté d’expression.

Non, il n’est pas acceptable de lire dans un grand quotidien, qui se dit de tous les combats, un article mettant au même plan les nazis d’hier et des scientifiques d’aujourd’hui. Comme il ne serait pas non plus acceptable, vis-à-vis de la mémoire et du respect que l’on doit aux millions de morts de la « solution finale », de comparer les collabos d’hier avec des journalistes et des citoyens d’aujourd’hui.

Kempf pose et répond à cette question : « La comparaison est-elle exagérée ? Non. » tout en sous-entendant à peine, faut-il choisir entre le climato-scepticisme-nazi et le climato-alarmisme ? Placer sur la même échelle l’indescriptible et le climato-scepticisme relève au mieux de l’escroquerie intellectuelle, au pire d’un réel négationnisme… N’est-ce pas le but des négationnistes de banaliser le sens de ce mot en l’utilisant à tort et à travers (le fameux « détail de l’Histoire »). Oui, c’est ainsi que le totalitarisme intellectuel commence : par le sabotage de vocabulaire. Il exploite la méconnaissance du sens profond des mots, de leur essence, dans la dilution de l’Histoire. Vider les mots de leur substance, employer des euphémismes pour masquer ses ignobles intentions, c’est le début de la haine ; c’est le début de la fin.

Non, les mots ne sont pas que des mots. Je me permets, à ce sujet, une citation : « En postulant que les nazis ne cessaient d’employer métaphoriquement les mots désignant leurs objectifs, on rend inaccessibles en principe leurs « intentions » (leurs mots étant censés les masquer ou les travestir) et l’on en arrive à abandonner l’analyse des discours idéologiques des leaders, à commencer par ceux de Hitler. Tel aura été l’effet indésirable de la généralisation abusive, à tout le langage nazi, des stratégies d’euphémisation utilisées par l’appareil du Troisième Reich pour désigner tout ce qui concernait la « Solution finale ». » (Source : Pierre-André Taguieff dans Outremonde du 31 août 2009.

A une époque où les derniers survivants de la Shoah disparaissent, il faut résister contre tout parallèle avec le nazisme pour qualifier quiconque ne penserait pas selon le pseudo discours dominant. Et ce quelle que soit la cause défendue. Si le monde ne tourne plus très rond, Le Monde non plus ne tourne plus rond… Hubert Beuve-Méry, ancien résistant, combattant de la Libération, doit se retourner dans sa tombe.

___________________________

Véronique Anger, climato-sceptique et auteur de l’essai La dernière Croisade. Des Ecolos… aux Ecolomaniaques ! (éditions L’Arganier, novembre 2009). Plus d’infos :http://www.lesdialoguesstrategiques.com/index.php ?option=com_content&task=view&id=185&Itemid=188

« Mein Kempf », titre soufflé par Dali Belkebir, une connaissance Facebook que je remercie au passage.
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.03/5   (95 votes)




Réagissez à l'article

71 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 23 février 2010 09:57

    Dans l’émission d’ARTE, présentée comme défense de la démocratie, où « 8 journalistes en colère » avaient présenté le Net comme un danger public, Eric Fottorino, directeur du Monde, nous avait présenté la presse traditionnelle comme un « contre-pouvoir » (je cite). Quelle blague, comme si on ne savait pas à qui appartiennent les lobbies merdiatique, et quelles collusions étaient en jeu.

    Devant la méfiance grandissante des lecteurs, et la perte de crédibilité abyssale des portes-paroles de l’information, ne reste plus effectivement que le point Godwin. D’un côté, cette dernière cartouche n’est pas plus mal : elle leur fait toucher le fond.

    Prochaine étape : L’infiltration du net : Ils sont déjà quelques-uns à préparer un putch sur AV. Restons vigilants, les instigateurs sont connus, la meute rapplique souvent dans les fils sensibles, mais la suite pourrait être beaucoup plus insidieuse. Merci pour ce bon article.


    • John Lloyds John Lloyds 23 février 2010 14:05

      Quand je disais que les cleps de la meute traînaient pas loin smiley Parmi la dictature de la pensée qu’ils veulent imposer sur AV, celui-là, wald des forêts, voudrait bien nous faire bouffer le réchauffisme. Ces pleutres à la solde du système dominant veulent faire virer les auteurs qui les dérangent, moi qui pensaient que ces méthodes de Khmers rouges étaient révolues, le pire c’est que c’est des vieux cons, parfaitement au faîte de l’histoire, qui nous remettent le couvert.


    • Le matou 24 février 2010 11:44

      « des vieux cons, parfaitement au faîte de l’histoire »

      Au FAIT de l’histoire, le clown, au FAIT !!

      A moins que vous n’ayez voulu subtilement sous entendre que les climato-sceptiques, à l’inverse, finiront effectivement dans les poubelles de l’histoire, au côté des Bush, Wolfowitz, Rumsfeld et autres Fox News.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 février 2010 10:10

      " A une époque où les derniers survivants de la Shoah disparaissent, il faut résister contre tout parallèle avec le nazisme pour qualifier quiconque ne penserait pas selon le pseudo discours dominant. " excusez moi d’en rajouter une couche et de mettre le doigts là où ça fait mal, sur le point goldwin, mais l’élevage animal intensif est bel et bien une shoah quotidienne insupportable !

      Je ne vois pas pourquoi ceux qui ont souffert tel ou tel génocide dans le passé proche, se venge de cette manière sur les plus faibles, les animaux déportés, parqués et gazés pour qu’on les bouffe... !

      Bon, d’accord, leurs pets sont des gaz encore plus nocif pour l’athmosphère, c’est pas une raison !


      • Fergus Fergus 23 février 2010 10:22

        Bonjour, Véronique, et merci pour cet excellent article.

        Au delà du choquant et scandaleux amalgame pratiqué par Hervé Kempf (quoi que l’on puisse penser du problème climatique), c’est le procès de la sémantique politico-médiatique que l’on devrait conduire car le dérapage du journaliste s’inscrit dans une généralisation de ce type de déviations, l’euphémisme n’étant plus l’apanage des pouvoirs totalitaires mais celui de la plupart des nations, la France Ump étant à cet égard particulièrement bien placée pour illustrer cette dérive.


        • Francis, agnotologue JL 24 février 2010 09:00

          Bonjour Fergus, vous avez tout à fait raison sur ce point : le journalisme professionnel parle sous le contrôle des experts lesquels experts sont tous « embedded » par des multinationales puissantes, plus précisément, les five bigs et les Big four. C’est ainsi que les médias mainsteam font du stalinisme « soft », je dirais, du stalinisme universel, démocratique, si vous permettez cet oxymore : ce que désigne par « autoritarisme ». En 68, on appelait ces gens-là des mandarins.

          Et notre média citoyen est ouvert aussi, à ces autoritariens.


          The five Bigs  : Big Pharma, Big Chema, Big Biotechna, Big Agribiz, Big Medica


          Les Big Four ou Fat Four (les « quatre grosses entreprises ») les quatre groupes d’audit les plus importants au niveau mondial : Deloitte, anciennement Deloitte Touche Tohmatsu (DTT) ; Ernst & Young (E&Y) ; KPMG ; PricewaterhouseCoopers (PwC)


        • Francis, agnotologue JL 24 février 2010 09:02

          « La langue politiquement correcte contribue à l’édification d’un vaste discours anonyme qui discipline la pensée de tous, tout en faisant taire la singularité de chacun… Le pouvoir symbolique, c’est d’abord le pouvoir d’amener les dominés à prévoir et à décrire les choses comme ceux qui opposent des positions dominantes ont intérêt à ce qu’ils les voient et les décrivent. En d’autres termes : celui qui impose à l’autre son vocabulaire, lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain à livrer un combat inégal…. Selon Philip K. Dick, l’instrument de base de la manipulation de la réalité est la manipulation des mots. Certains termes sont dépréciés ou sont connotés négativement : tout ce qui gravite autour du peuple par exemple, à un point tel que l’on serait tenté de croire que le changement de conjoncture politique et intellectuelle invite à voir dans le peuple le principal problème à résoudre et non plus une cause à défendre. Le recours à l’adjectif populiste permet de stigmatiser toute référence au peuple, un adjectif qui a par ailleurs perdu toute signification à cause de sa sursaturation médiatique... La novlangue, ce jargon des propriétaires officiels de la parole se compose de généralisations et d’expressions toutes faites et entraîne un appauvrissement sémantique qui lui-même induit un conformisme idéologique. » (Les mots détournés, outil de propagande )


        • Internaute Internaute 24 février 2010 10:16

          @JL

          La vraie question que je me pose est de savoir si cela arrive par hasard ou s’il s’agit d’un complot. Prenons un exemple, choisi pour ne pas parler de sujets qui fâchent.

          Aprés un accident grave le journaliste dira toujours « Son pronostic vital est engagé ». Cette façon de parler est arrivée subitement, en remplacement d’expressions telles que « Le blessé est mourant » ou « sa vie est en danger ».

          Il faudrait un jour essayer de remonter le fil, demander à Pujadas pourquoi il utilise des expressions aussi ridicules qu’alambiquées. Peut-être qu’à l’origine on trouvera un prof bien-pensant de Science-Po qui a intoxiqué ses élèves, le bouche à oreille assurant la diffusion à grande échelle au travers des radios et télévisions.


        • Croa Croa 24 février 2010 18:20

          « La novlangue, ce jargon des propriétaires officiels de la parole se compose de généralisations et d’expressions toutes faites et entraîne un appauvrissement sémantique qui lui-même induit un conformisme idéologique »

          Tout à fait JL !

          Et quand le mot se banalise (reprend un usage normal plus riche en fait) ne serait-ce qu’un poil les voilà qui montent sur leurs grands chevaux. L’article de Véronique est caricatural du fait ! smiley


        • Francis, agnotologue JL 23 février 2010 10:53

          Je suis personnellement un climato-sceptique vis-à-vis des tenants et aboutissants du changement climatique tels qu’ils sont présentés dans les médias mainstream.

          Je suis également un lecteur assidu des ouvrages d’Hervé Kempf. Son livre : « comment les riches détruisent la planète » est à consommer sans modération, si vous permettez cette plaisanterie quand on parle d’hyper consommation.

          J’ai lu la chronique incriminée, et j’invite les intervenants à le faire avant de se prononcer : le danger dans cette affaire est de se trouver sommé de choisir entre deux extrémismes, deux intégrismes : les réchauffistes qui ne parlent que du CO2, et les véritables écologistes qui dénoncent toutes les pollutions et l’hyper consommation.

          On ne peut accuser Kempf d’être logique avec lui-même : le changement climatique est une réalité, la façon d’instrumentaliser cette réalité par les multinationales qui s’expriment dans les médias dominants est un scandale.


          • Francis, agnotologue JL 23 février 2010 10:54

            Rectificatif : le danger dans cette affaire est de se trouver sommé de choisir entre deux extrémismes, deux intégrismes : les réchauffistes qui ne parlent que du CO2, et les opposants aux véritables écologistes qui dénoncent toutes les pollutions et l’hyper consommation.


          • le naif le naif 23 février 2010 18:37

            @ L’auteur

            Je viens de lire la chronique d’Hervé Kempf, et je trouve que vous lui faite un procès d’intention.
            Son parallèle avec le nazisme, n’a pas d’autre but que de faire comprendre l’enjeu du débat pour l’humanité. Que le GIEC ait tord ou raison, nous sommes face à des défis, comme l’humanité n’en a jamais connu, ( climat, pollution, énergie, économie, sur population etc...) soit nous prenons des décisions rapidement et surtout nous agissons pour inverser la vapeur, soit nous prenons prétextes des erreurs du GIEC et des incertitudes pour ne rien faire et continuer vers une catastrophe annoncée qui entrainera des millions de morts par catastrophes naturelles, famines, épidémies, guerres etc..... Vu sous cet angle, la comparaison n’est pas déplacée car les victimes se chiffreront en dizaines de millions de morts, Jean Ziegler ne dit pas autre chose lorsqu’il parle crime contre l’humanité à propos des agros carburants ou de la spéculation sur les matières premières. Bret Easton Ellis dans américan psycho, ne procède pas différemment en décrivant son trader comme un psychopathe.

            Kempf dénonce depuis longtemps l’absurdité et la criminalité de l’idéologie ultra libérale et franchement sur ce coup là, je crois que vous vous trompez de cible.

            Lorsque René Dumont, en 1974 évoquait ce qui allait nous arriver, tout le monde se foutait de sa gueule, aujourd’hui que ses prévisions prospectives se sont réalisées...... Que fait-on ???
            Que le GIEC ait tord ou raison, le débat n’est pas là, qu’on se serve de ses résultats pour appliquer des solutions foireuses genre taxe carbone est déjà plus préoccupant et discutable, dénoncer les écotartuffes qui surfent sur la vague comme AL GORE, pour faire du fric voilà la vraie cible, voila ce qu’il faut dénoncer.....

            Ne vous trompez pas de combat

            Slts


          • sisyphe sisyphe 24 février 2010 02:45

            Entièrement d’accord avec cet avis.

            Sous prétexte des « erreurs » (involontaires ou calculées ? ) du GIEC, les libéraux se sont jetés, en masse, à la suite de la propagande menée depuis des dizaines d’années par les lobbies pétroliers (dont Exxon, entre autres), pour dénier tout problème de pollution, de réchauffement, de dérèglements climatiques, et s’opposer, ainsi à toute mesure contraignante, toute régulation risquant de contraindre les principales entreprises polluantes (pétrochimie, industries lourdes, semenciers, fabricants de pesticides, déchets nucléaires, etc...) à des mesures risquant de toucher à leurs bénéfices pharaoniques.

            La loi du sacro-saint marché contre la survie de la planète ; tel est le débat en jeu.

            Et les éternels complotistes de s’engouffrer dans cette pantomime, se transformant en dénégationnistes, dénonçant les « khmers verts » (ou rouges, c’est selon), faisant le jeu des pollueurs, qui ne demandent que ça.

            Pas un instant, ils ne se posent la question de savoir pourquoi leurs positions s’alignent sur celles des pires lobbies libéraux ; il leur suffit d’avoir le sentiment jouissif (!) de démasquer les manifestations du « nouvel ordre mondial », quand ils font, en fait, son jeu.

            Ils n’ont de cesse de braquer tous les projecteurs sur le CO2, quand tant d’autres GES et autres polluants sont ainsi passés sous silence.

            Un leurre grossier, un « panneau » (pas solaire), dans lequel se précipitent des pseudo-scientifiques véreux, et la cohorte des anti-écolos, se partageant entre ceux qui ont intérêt à ce que surtout rien ne change, les éternels individualistes qui ne veulent pas renoncer au moindre avantage de leur mode de vie de surconsommateur, et la mafia des libéraux privatiseurs du vivant et dépeceurs de la planète.

            A l’auteur de dire de laquelle de ces catégories elle fait partie.


          • Francis, agnotologue JL 24 février 2010 08:43

            Je suis heureux Sisyphe de vous retrouver sur cette analyse lucide.


          • Emile Red Emile Red 24 février 2010 09:57

            Sisyphe et JL ;

            Je suis bien d’accord avec vous, il y a une stratégie de stugmatisation sur un seul élément d’un ensemble pour réfuter l’ensemble.
            Ce fut depuis sa naissance la stratégie sans arrêt adoptée par les néo-cons et leurs jumeaux néo-libéraux, d’ailleurs il n’est pas surprenant que dans cet article entièrement dédiée à un procès sans bases, on trouve comme faire valoir de l’argumentaire un Pierre-André Taguieff
            dont les appartenances et prises de position sont sans aucune ambigüité.

            Il est d’autant plus étonnant que les sceptiques invétérés, au mèpris de la plus stricte logique, s’accordent avec la désinformation totalitaire de ceux qu’ils anathématisent habituellement en raison justement de cette désinformation.

            Sans aller jusqu’à la vénération du GIEEC et de ses turpitudes, on ne peut pas intellectuellement concevoir que notre planète va pour le mieux et les symptômes sont assez criant pour ne pas remettre en cause ce constat, quelles que soient les exagérations des uns ou les dénégations coupables des autres, il est indéniable que nous fonçons droit dans le mur.

            Ne pas reconnaître une influence humaine, même mineure, dans ce processus, c’est nier la capacité destructrice connue et reconnue de l’espèce humaine, la naïveté n’ayant que peu à voir ici, il est conséquent de considérer les sceptiques forcenés refusant d’admettre la manipulation dont ils sont victimes de la part de ceux dont ils se sont toujours méfier avec raison, comme négationnistes, à voir là dedans aucun sens commun avec la Shoah mais bien avec le parler vrai et le sens réel des mots.

            L’auteur navigue à vue et aurait tout aussi bien pu être la sceptique inverse, il y a parfois des questions, lorsqu’elles sont posées de travers, qui plongent dans des contradictions inextricables.


          • Francis, agnotologue JL 24 février 2010 11:56

            @ le naïf et Emile Red, effectivement, l’auteur est dans l’ambiguïté totale. Il lui appartient de choisir d’en sortir ou d’y demeurer.


          • Croa Croa 24 février 2010 18:32

            Le mot « extrêmisme » fait justement partie aussi de la novlangue ! Il est là pour faire confusion et je ne connais personne pour qui le seul problème soit le réchauffement climatique ! C’est toutefois pour beaucoup de gens le péril majeur mais dès que l’on réfléchi tant soit peu au problème on voit bien que tout est lié !


          • Croa Croa 24 février 2010 18:36

            « A l’auteur de dire de laquelle de ces catégories elle fait partie. »

            Inutile Sisiphe, tout le monde le sait ! smiley


          • Freebird 23 février 2010 12:42

            Cela sent surtout le mec à court d’argument qui, mis face aux nombreuses brèches dans ses certitudes, se réfugie dans l’invective. Nous sommes habitués ici, étant donné que 90% des commentaires d’AgoraVox suivent exactement le même schéma.


            De toute façon, Kempf et ses copains ont perdu donc cela ne sert à rien d’accorder une quelconque importance à ses propos. Le pseudo-consensus scientifique qu’on a voulu nous imposer par la force est mort et n’est pas prêt de renaître et il sera beaucoup plus difficile désormais pour les dirigeants de nous faire avaler des couleuvres aussi grosses que la taxe carbone. On peut même se demander si le GIEC a encore une quelconque utilité.

            • Emile Red Emile Red 24 février 2010 10:08

              « Kempf et ses copains ont perdu »

              Perdu quoi ?

              C’est la planète qui est en train de perdre, il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que la politique du doute et de la désinformation est menée par les néo-con/libéraux, politique diamétralement opposée à une politique d’écologie sociale.

              Se ranger du côté de ce conglomérat politico-financier anti-démocratique est soit idiot, soit criminel.


            • PapyJako PapyJako 25 février 2010 01:13

              @Emile Red qui dit :

              « ... Se ranger du côté de ce conglomérat politico-financier anti-démocratique est soit idiot, soit criminel ... »

              J’ai du relire trois fois pour réaliser le caractère cataclysmique de l’événement !... Emile Red aurait-il retourné sa veste ?

              On se perd en conjectures sur les raisons qui ont pu conduire Emilar Red à se mettre, sans aucun signe avant coureur, à traiter de « crimlinels anti-démocratiques » le conglomérat Gore-Pachauri-GIEC-NasaGiss-Teri-Strong-Hulot-...


            • Marc Viot Marc Viot 23 février 2010 13:16

              La comparaison d’herzog vous perturbe ... - Soit !

              Mais bon, vous même, vous êtiez « amusé » à comparer sur Facebook et sur votre site les tenants du dérèglements climatique à des Khmers avec une virulence et une agressivité qui m’avait choqué.

              Alors, dirons nous 1 partout, la balle au centre ...


              • Marc Viot Marc Viot 23 février 2010 13:41

                Que vous refusiez aujourd’hui de comprendre une comparaison que vous avez vous même initiée, me semble des plus paradoxale ; alors, manipulation ou fanatisme dogmatique, la question, pour moi, reste posée.

                En tout cas, vous concernant, une posture qui viendrait plutôt appuyer l’argumentation de Kempf ...


                • Paul Villach Paul Villach 23 février 2010 15:16

                  @ Chère Véronique

                  Salutaire réplique et bon retour à l’envoyeur : à « Mein Kampf » « Mein Kempf » et demi !

                  C’est ni plus ni moins que le droit à user du doute méthodique qui est désormais non pas contesté mais criminalisé.

                  Cette comparaison qu’a osée ce M. Kempf avec Hitler est ahurissante ! La police de la pensée est en place ! Paul Villach


                  • Emile Red Emile Red 24 février 2010 10:16

                    Pauvre PV ; vous perdez tout sens de la mesure, et encore plus grave, de la lecture.

                    Puisque vous en parlez, dans doute méthodique, il y a méthodique, encore faudrait il déterminer l’emploi dans son sens propre ou figuré, il serait aisé de vous renvoyer la balle dans l’acception que fut le mot « méthodique » durant la période à laquelle vous faites référence livresque.

                    N’est-ce pas vous qui haranguiez les foules dans la dénonciation du totalitarisme de votre ex-employeur ? Vous étiez donc à bonne école et la leçon a servi. 


                  • Nometon Nometon 23 février 2010 15:32

                    Merci à Véronique pour cet éclairage. Et que dire de ces penseurs de paille qui prennent à la lettre les propos de Voltaire mais exactement à l’envers : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

                    Car eux se battent, désormais, pour que l’on ne puisse pas le dire ! Vous, nous. A cet égard, le procédé de la diffamation historique, en invoquant le mal nazi, est scandaleux.

                    Eux se battent pour une pensée conforme, monoforme et finalement, servile. La critique et le scepticisme ont, de tout temps, été combattu par les mêmes. Et hélas, le propre des conformistes, c’est de ne jamais croire qu’ils le sont.


                    • amipb amipb 23 février 2010 15:48

                      A lire la chronique, il n’y a pas de comparaison entre les nazis et les climato-sceptiques, mais entre ceux qui ont fermé les yeux sur le nazisme et/ou la guerre froide, et les climato-sceptiques.

                      Je pense que le problème environnemental (pollutions diverses, déforestations, acidification des océans, surpêche, etc...) doit être traité d’urgence : plus nous tergiverseront, plus nous hypothèquerons l’avenir de nos enfants.

                      Je trouve par contre honnête d’être contre la taxe carbone et tout le « greenwashing » mis en route par les plus gros pollueurs.


                      • Emile Red Emile Red 24 février 2010 10:26

                        « greenwashing » dont ils se sortent avec aise en entretenant la chèvre « scepticisme » entretenue par leur complices néo-libéraux et le chou pseudo-vert en montant en mayonnaise le marché durable.

                        Marché du 4x4 ou marché du solaire, les capitaux sont les mêmes avec l’intérêt plutôt tourné vers le premier temps que l’industrie du second n’est pas encore assez performante et rentable.


                      • LE CHAT LE CHAT 23 février 2010 15:56

                        c’est Hervé mein kempf , ce type ?  smiley


                        • PapyJako PapyJako 25 février 2010 01:57

                          @Waldgänger
                          « ... quand Benard parle d’un »glacier Wilkins« qui n’existe sur aucune carte de l’Antarctique, qui est allé le reprendre ? ... »

                          Quelle belle occasion ratée ... de se taire !...

                          Un « Glacier » est une « masse de glace plus ou moins étendue qui se forme par le tassement de couches de neige accumulées »

                          Dans un article intitulé « Les glaces de l’antarctique fondent plus vite que prévu », le site « Contre Info » - réchauffiste certifié pur sucre - dit « ... Jusqu’alors, cette banquise retenait les glaciers. Depuis sa disparition progressive ceux-ci glissent 6 fois plus vite vers la mer ... »
                          et il poursuit en citant le « Plateau Wilkins » ...

                          Le « plateau Wilkins » a tellement été utilisé comme argument que sa « dislocation catastrophique » a été rapportée trois fois, en 1998, en mars 2008 et en mars 2009. La dernière fois, la presse n’a même pas fait d’efforts et - démontrant son mépris du public - a purement et simplement recyclé les textes et images de 2008.

                          Je m’étais risqué à parier sur la future annonce, en mars 2010 (vous savez ... ce sont des phénomènes cycliques, avec un cycle d’un an ...) de la « dislocation catastrophique de la plaque Wilkins ».

                          Grâce au ClimateGate, j’ai peut-être une chance de perdre mon pari.

                          Le fait de savoir si le « plateau Wilkins » (parfois « plaque Wilkins ») est ou non, stricto-sensu, pour les glaciologues, un « glacier » n’intéresse personne, sauf ceux qui, à court d’arguments, sont trop contents de trouver une occasion de pinailler pour masquer leur vacuité.

                          Mais bien sûr, pour Monsieur Waldgänger, ne rien avoir à dire n’est pas une raison suffisante pour se taire !


                        • L'enfoiré L’enfoiré 23 février 2010 16:11

                          Bonjour,
                           On en parle aussi chez nous dans le Vif L’express de cette guerre entre les sceptiques et des « pros du pots. »
                           Faire des rapprochement osés avec des faits ayant existé comme le nazisme, là on passe à la connerie.
                           La vérité est toujours au milieu du chemin.
                           Faire semblant de ne pas découvrir que quand l’industrie lourde périclite, que l’industrie du service s’organise pour faire disparaître un maximum d’acteurs, qu’avec l’industrie verte qui pourrait changer le futur en mettant tout le monde d’accord y compris la maintenance de la nature en état, serai parfaitement suicidaire. M... voilà que je suis encore trop pragmatique. smiley


                          • docdory docdory 23 février 2010 17:05

                            @ Véronique A de F


                            Heureusement , la lecture des commentaires à l’éditorial de Hervé Kempf montre que les lecteurs du Monde sont, pour la plupart, nettement plus respectables que leur éditorialiste ( Il est d’ailleurs amusant de constater que , sur bien des sujets actuellemnt, les réactions des lecteurs du « Monde » prennent systématiquement le contre -pied de l’article qu’ils viennent de lire, illustrant le salutaire divorce entre certains journalistes et leur lectorat ! )


                            • finael finael 23 février 2010 17:11

                              Je me revendique « climato-sceptique » ... et anti-nazi !

                              Pourquoi cette soudaine préoccupation cathodique pour (ou plutôt contre) le gaz carbonique, ne serait-ce pour éclipser l’énormité des gaspillages de notre société de sur-consommation, la pollution et l’empoisonnement des sols et des eaux ?

                              Et les montagnes de déchets toxiques !

                              nous sommes bien tous derrière des ordinateurs non ?

                               


                              • L'enfoiré L’enfoiré 23 février 2010 19:18

                                Salut Finael,
                                 Au départ, nous sommes assez opposés dans nos convictions.
                                 En fait tu démarres de la source de la source du problème pour être sceptique.
                                 Je suis d’accord que le gros du CO2, l’homme n’en est pas responsable.
                                 Là où il est totalement responsable, ce sont les pollutions de son environnement et même de ce qu’il n’environne pas.
                                 Toutes l’industrie lourde et j’en connais quelque chose par la chimie a permis par les plastiques à gagner quelques années par leur utilisation. Le plastique, c’est génial, mais jusqu’ici, les industriel avaient oublié qu’il ne s’autodestruisait pas. C’est occupé de changer, justement à cause de cet élan porté par la responsabilité écologique.
                                 Pour moi, tout est un calcul de P&L. De pertes et profits qu’il faut analyser avant de commencer la production.
                                 Les plastiques ont permis le gaspillage, parce qu’ils ne coutaient rien.
                                 Nous en mangeons dans tous les jours des particules de
                                 La sur-consommation, l’empoisonnement des sols, des mers, tout était programmé.
                                 Les ordinateurs, même P&L. Pas de doute.
                                 Bénéfices - pertes = Bénéfice
                                 Même comme déchets, l’or, les métaux précieux qu’ils contiennent sont récupéré.
                                 Peut-être pas par les occidentaux. Mais tout le monde n’est aussi con que nous.
                                  smiley
                                  


                              • finael finael 23 février 2010 19:38

                                @ L’enfoiré

                                Eh oui Guy, les plastiques (certains d’entre eux en tout cas) sont vraiment la plaie !

                                Dans « Homo disparitus » d’Alain Weisman l’auteur imagine, sur des bases scientifiques, ce qu’il adviendrait en cas de disparition soudaine de l’espèce humaine sur terre.

                                C’est très inattendu, mais ce qui ressort c’est que dans, disons une dizaine de milliers d’années, ne resteront, réparties absolument partout y compris dans le corps des animaux, que d’infimes particules de matières plastiques dont on ignore tout des effets.

                                Le livre en tout cas est passionnant et devrait être lu par nos « écologistes ».

                                Mais pour le gaspillage éhonté, la pollution toxique, les monstrueuses décharges plus ou moins étanches, je pense que nous sommes d’accord.


                              • L'enfoiré L’enfoiré 23 février 2010 20:11

                                Merci Finael, j’ai bien pris note de la référence.
                                Je savais que nos contacts étaient toujours intéressants.
                                Bonne soirée


                              • franchamont franchamont 23 février 2010 17:22

                                Constater que Le Monde tout autant que le monde ne tournent plus ronds, c’est crier l’évidence, et on ne le fait trop.

                                Quant à la question climatique, le débat semble reporté de quelques années. La crise économique persistant et s’approfondissant apportera peut-être d’elle-même la solution violente mais inévitable aux abus de l’homme contre sa planète. Depuis l’échec de COP15 la question des catastrophes éco-politiques qui nous attendent très prochainement a submergé la question climatique, laquelle n’est désormais qu’un élément parmi beaucoup d’autres.

                                Construisons bientôt un monde humanitairement viable et la question écologique et climatique y sera naturellement répondue. On parle même d’énergie libre. Si elle se réalise, que ce soit par l’hydrino de BlackLight (déjà commercialisé), par le Gaz de Brown ou par les moteurs et génératrices à aimant permanent, le monde sera chamboulé pour le meilleur.

                                Le Monde aura alors probablement changé de nom et se sera refait sous un meilleur mode de gestion.

                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 23 février 2010 17:23

                                  @L’Auteur

                                  « Non, il n’est pas acceptable de lire dans un grand quotidien, qui se dit de tous les combats, un article mettant au même plan les nazis d’hier et des scientifiques d’aujourd’hui. »


                                  Moi je comprends bien et je vous accorde la pertinence de cette remarque, cependant il serait mieux, beaucoup mieux si les scientifiques eux-mêmes se défendent et défendent leur métiers, leur situation et leur honneur en débarrassant le Monde de ses balours-complots-machiavéliques qui l’empêchent de tourner rond !


                                  Des complots, il n’y a que cela en ce début d’un siècle incertain !

                                  - La destabilisation par tous les moyens des pays faibles à des fins stratégiques,
                                  - Les tentatives pour le moins irrationnelles dans le but d’endormir les peuples et en les entrainant dans les utopies les plus utopiques : Le projet LHC où en est-il et pourquoi le silence après le théatre de 2008 ?
                                  - Le virus cochon et toutes les questions sans réponses,
                                  - Le carnaval de Copenhague,
                                  - Et même cette crise préfabriquée qui n’en finit pas crée par les milliardaires qui étouffent de plus en plus les Etats...

                                  Le Monde ne tourne pas rond, il tournoie et dans le vide !

                                  Mohammed MADJOUR.


                                  • Francky la Hache Francky la Hache 23 février 2010 18:21

                                    C’est beau la presse subventionnée par l’état !!!
                                    Pour ce genre de papier, l’auteur (du Monde) aura droit à un joli nonos.

                                    Savez-vous ce qu’est devenu Brice Lalonde depuis quelques années ?
                                    Il écrit ce genre de papier, tous les 6 mois, que personne ne le lit ...
                                    Mais il est payé grassement,
                                     pour se taire.
                                    Job : ambassadeur chargé des négociations internationales sur le changement climatique pour la France depuis 2007.
                                    Paye : très joli nonos.

                                    C’est beau.


                                    • ffi ffi 23 février 2010 18:29

                                      Je trouve que le terme de climato-sceptique est impropre.

                                      Personnellement, j’affirme que le climat est dans la normalité et que comme l’homme n’est qu’une petite fourmi à l’échelle de la terre, il ne saurait s’enorgueillir de le modifier à une échelle aussi délirante que celle que prétend le Giec.

                                      Il ne faut donc pas inverser l’ordre des choses.

                                      C’est le Giec qui est sceptique de ma position, la position normale, celle qui affirme que le climat est dans la normalité. C’est bien le droit du Giec d’être sceptique de ma position. Je le lui reconnais et l’invite à mettre en place une série d’expérience prouvant donc le bien-fondé de ses vues.

                                      En effet, en science, il y une différence entre :

                                      « Ce que pense probable des climatologues triés sur le volet »
                                      et
                                      « Une preuve ».

                                      Celui qui croit une théorie doit la prouver s’il veut la faire admettre.

                                      C’est celui qui prétend que le climat n’est pas dans la normalité, alors que tout le montre et que tout les gens sensés le pensent, qui est le véritable sceptique.


                                      • joletaxi 23 février 2010 18:34

                                        Moi je le trouve très bien cet article du Monde.

                                        Il est parfaitement dans la ligne éditoriale sur ce sujet depuis des années.
                                        Vous imaginez un seul instant que ces gens qui pendant des années se sont livrés aux petites « dérives » révélées par les émails du Climate Gate allaient du jour au lendemain faire preuve de courage, de loyauté ?
                                        Croyez-vous qu’un Patchauri ,qui depuis des semaines est confronté à desrévélations scandaleuses sur ces petites combines va démissionner ?Croyez-vous qu’il va même reconnaître quoi que ce soit ?
                                        Croyez-vous qu’un type comme Man,qui depuis des années nous ressert ses plats de spaghetti,qui pendant des années a joué l’obstruction, le déni,les combines, va maintenant être touché par la grâce,va nous livrer ses martingales secrètes qui permettent de faire des courbes à la demande ?
                                        Croyez-vous qu’un VanYperzeel,va abandonner sa diatribe imbécile sur les financements des sceptiques par les pétroliers ?
                                        Sérieusement, comment voulez-vous qu’ils ne se défendent pas pour tous les moyens, même les plus bas ?Ont-ils fait preuve d’ouverture d’esprit,de transparence ces dernières années ?
                                        Et vous vous attendiez à ce qu’ils « crachent leur valda » ?
                                        Non, non, tout ceci est bien dans la ligne habituelle.juste qu’il a fait un peu froid,et que dame nature n’est pas très coopérative ces derniers temps.
                                        Mais dès qu’il fera un peu chaud, n’ayez crainte, ils vont retrouver le sourire.Ils vont nous en faire des tonnes. Ce qu’ils ont fait depuis 20 ans.


                                        • Le péripate Le péripate 23 février 2010 18:50

                                          De deux choses l’une : ou cette accusation est fondée, ou il ne reste que la foudre pour convaincre.

                                          Vu la variété des positions possibles sur cette question, qui peuvent être résumé comme suit :

                                          Le climat ne se réchauffe pas.
                                          Le climat se réchauffe pour une raison inconnue.
                                          Le climat se réchauffe, la raison est le carbone, mais les actions à entreprendre sont hors de portée pour être réellement efficaces, et de toutes façons il y a aussi des bénéfices à un réchauffement.
                                          Le climat se réchauffe, c’est le CO2, et il faut absolument faire quelque chose.
                                          Que le climat se réchauffe ou pas, lutter contre le Carbone produit de la modernité c’est faire la Révolution.

                                          Je soupçonne que tous ceux qui ne sont pas dans le dernier cas sont les nazis. Ceux de l’avant dernier cas seront les Kausky et les Luxembourg de la Révolution Verte.


                                          • Traroth Traroth 24 février 2010 12:21

                                            Vous tombez exactement dans le même panneau que Kempf, en traitant de nazi tout ceux qui ne sont pas d’accord avec vous !

                                            C’est l’inflation de l’anathème...


                                          • tvargentine.com lerma 23 février 2010 19:34

                                            Il est vrai que la conception idéologique de l’écologisme se rapproche plus d’un régime à la Khmers rouges dans le sens de la décroissance économique mais l’argumentation des
                                            représentant de la peur du réchauffement et donc de l’instauration de taxe CO2 et d’une bourse spéculative du CO2 à donner aussi des arguments à des patrons financiers comme TOTAL car sur FRANCE5,nous avons pu entendre et voir le Directeur Général « vendre » qu’avec la fermeture du site de Dunkerque c’est 1,2 TONNE de CO2 en moins pour la planéte

                                            Je pense que le libéralisme est mort et que la nouvelle religion c’est la peur et que les financiers spéculateurs instrumentalisent les médias pour mieux nous imposer leur idéologie réactionnaire

                                            Hier le vaccin H1N1 et aujourd’hui Dunkerque : le même objectif ,ramasser un maximum d’argent et imposer un formatage des consciences des citoyens comme le font d’ailleurs les chaines de TV : TF1 et France2 avec leurs émissions de publi-reportages de « sauvegarde de la planéte » tous les jours !!!

                                            http://www.tvargentine.com








                                            • Traroth Traroth 24 février 2010 14:48

                                              Blablabla...

                                              « Je pense que le libéralisme est mort » : Plutôt remuant, le mort !


                                            • Alpaco 23 février 2010 20:15

                                              l’article de Kempf est une caricature du journalisme mainstream.

                                              En le lisant, on se rend compte que le problème est mal posé : Allègre ou Courtillot ne nient pas le changement climatique. Ils doutent seulement de l’origine humaine, liée aux émissions de CO2, de ce réchauffement annoncé par le GIEC.

                                              La comparaison avec des choix historiques pour rendre le débat manichéen est toujours aussi inadaptée au débat. Entre « climato-sceptiques ou la communauté des climatologues » (les illimunés ou les scientifiques) vous choisissez qui ? Pas d’autre choix possible évidemment.

                                              On notera la rigueur de la logique de Kempf : « La connaissance du fonctionnement du climat terrestre est-elle parfaite ? Non. Les informations dont nous disposons sont-elles suffisantes pour décider ? Oui ». Donc on ne connait pas toutes les variables de la grande équation du climat, mais on en connait les résultats car : « le tableau général prédisant le changement est bien posé et solidement structuré ». Est-ce que ce paradoxe est du à l’aveuglement éditorial si souvent dénoncé des professionnels de l’info « recoupée et vérifiée » ?

                                              En fait, il semble que Kempf n’a pas compris que le débat porte sur l’origine anthropique ou non du changement climatique.


                                              • ffi ffi 24 février 2010 00:09

                                                Les arguments de Kempf sont assez débile d’un point de vue logique :
                                                - il prétend que l’évolution climatique est hors-norme - sans le prouver -, il prédit un holocauste si les solutions qu’il préconise ne sont pas adoptées, enfin, à tout ceux qui n’obtempèrent pas, ils fait porter la charge de cet holocauste. Et comme il est bien connu que les responsables d’un holocauste sont des nazis, tous ceux qui attendent (désespérément) les preuves de ces affirmations sont des nazis !

                                                Et tant qu’il n’y a pas les preuves apportées, l’holocauste prédit par Kempf n’est que le fruit de son imagination...

                                                Ca me fait penser à la BD « le devin » d’Astérix.

                                                C’est un peu comme si quelqu’un t’abordait en te disant :
                                                « Tu vas mourir grillé comme un poulet dans 10 ans ! »
                                                « Tiens-donc ! »
                                                « Oui et si tu veux survivre, tu dois me donner 1 000 000 d’euros ! »

                                                Vous faites quoi ? vous donnez direct le million, sans preuve ?


                                              • FritzTheCat FritzTheCat 23 février 2010 23:31

                                                Après le soviétisme rouge le soviétisme vert.


                                                • ddacoudre ddacoudre 23 février 2010 23:37

                                                  bonjour véronique

                                                  "Vider les mots de leur substance, employer des euphémismes pour masquer ses ignobles intentions, c’est le début de la haine ; c’est le début de la fin."

                                                  .sur le fond si la négation des conséquence du réchauffement devaient conduire à des morts ce serait bien pire que la shoa. mais la référence a cet épisode me semble déplacé, pourtant force est de constater qu’l est souvent utilisé ces derniers temps.

                                                  sur la phrase que j’ai retenue et que je partage je crois que depuis l’ère des communicants, nous n’avons fait que cela. et quand c’est la confusion et qu’il devient impossible de faire des dissociations, c’est le début de la fin.

                                                  cordialement.


                                                  • pada pada 24 février 2010 02:42

                                                    Je suis comme Le naif , j’ai trouvé « Comment les riches détruisent la planète » un bon pamphlet, mais cette fois Hervé Kempf dérape ou en avait fumé du bon. Exemple, je cite : « La comparaison est-elle exagérée ? Non. »

                                                    Ma réponse serait la comparaison est pour le moins stupide.

                                                    Je commençais hier soir la lecture de Umberto Éco, À reculons comme l’écrevisse, et je conseillerais fortement à Hervé Kempf de lire et méditer le deuxième article « Aimer l’Amérique et marcher pour la paix » qui traite justement du parallèle qu’il fait en commençant son libelle. Je résume cavalièrement ce qui ressort de ces quelques pages :
                                                    en 1938 on n’imaginait pas ce qui allait se passer et même s’il était clair qu’Hitler avait les caractéristiques d’un dictateur, comme il n’est pas question de détruire tous les dictateurs que la planète engendre, il n’était pas (encore) justifié d’intervenir. La violence montante a légitimé la riposte : le nazisme n’a pas été tué dans l’oeuf mais une fois que sa nocivité est devenue incontournable. Le rejet de toute situation paradoxale conduit à l’attitude « si tu penses ainsi, tu es notre ennemi. Cela aussi serait du fondatementalisme » (p51)


                                                    • izarn izarn 24 février 2010 04:45

                                                      Kempf c’est le journaliste vanté par Chavez ?
                                                      Les vénuezuéliens n’ont pas besoin de Kempf pour savoir comment la mondialisation a pillé leur pays et leur a volé leur pétrole.
                                                      La remarque de Chavez était ironique. Il aurait pu rajouter ceci, mais il aurait été condiséré comme un vilain dictateur plein de hargne. Il se souvenait en effet comment « le Monde » l’avait traité, c’est à dire de manière odieuse.
                                                      « Puisque que vous ne me croyez pas (moi Chavez) quand je vous dit que l’avenir de l’Amérique c’est le socialisme et que la capitalisme continue à piller la planète, eh bien lisez un journaliste de chez vous qui a écrit ça dans un journal trés connu en Europe. Puisque Kempf écrit dans »Le Monde« et écrit des bouquins, vous allez enfin me croire ? »
                                                      Non au Monde on croit Kempf, pas Chavez. Ils ont tellement la grosse tete qu’ils croient que Chavez s’instruit en lisant Kempf.
                                                      Ils ont tellement la grosse tete qu’ils croient détenir la vérité absolue sur le climat, à tel point qu’il se transforment en Grand Inquistion pour bruler les ouvrages sataniques des climato-septiques....
                                                      Ne cherchons pas, le Monde a toujours raison et ne se trompe jamais. Qui va contre son enseignement est un hérétique. C’est une question de Foi. Ils sont tellement informés et intelligens qu’on peut rien contre eux, ils sont la science infuse. Comme le Saint Esprit, elle les habite...


                                                      • Lucrezia 24 février 2010 06:30

                                                        Oui, les écologistes ne sèment qu’une idéologie pessimiste voire même fumeuse surtout lorsque l’on confond 2050 et 20350 ...Enfin, il ne faut pas oublier que l’écologie est d’abord un parti dont le discours ne sert d’abord qu’à une chose remporter le pouvoir ! Et en cela, ils ne sont pas différents ni de la gauche, ni de la droite tous les moyens sont bons pour prendre le pouvoir même les mensonges, la peur ... le tout mêlée de fausses bonnes intentions ...

                                                        L’écologie devrait rester une affaire des citoyens et non pas de politiques en mal de pouvoir ....


                                                        • lharmas 24 février 2010 21:28

                                                          «  »« Enfin, il ne faut pas oublier que l’écologie est d’abord un parti... »«  »

                                                          Non, c’est d’abord une science !

                                                          «  »« L’écologie devrait rester une affaire des citoyens »«  »"

                                                          Donc aucune loi pour la sauvegarde de notre environnement ?


                                                        • ffi ffi 24 février 2010 13:15

                                                          C’est bien le problème : pourquoi donc croire sans preuve ?

                                                          Qu’est-ce qui prouve que le climat n’est pas dans la normalité ?
                                                          Sur quoi bases-tu tes affirmations ? Le sens du vent ?


                                                        • ffi ffi 24 février 2010 13:37

                                                          On ne peut être qu’inquiet vu les cinquante années de propagande apocalyptique intensive (depuis le club de Rome) et son accélération depuis 20 ans.

                                                          Dans ce soir ou jamais, un certain nombre d’extrait remontant à vingt ans ont été diffusés, tous étaient unilatéraux et sans nuance.

                                                          Mais, en vérité, de tout ceci, il ressort que cette propagande fut faite sans la moindre preuve concrète. Son résultat fut de fonder un imaginaire de culpabilité et d’apocalypse dans les populations. D’où l’inquiétude qui t’étreint.

                                                          Mais rassure toi, sans preuve, cette imagination qui a été insinuée en toi n’est rien d’autre qu’un (mauvais) conte de fée, une sorte d’envoutement de ta pensée, un mauvais rêve. Ils s’amusent à te faire voir un futur cauchemar, puis te demandent d’obtempérer à leurs injonctions. C’est une méthode d’arnaque veille comme le monde.

                                                          Pour parer la chose, il suffit de s’éveiller, et demander des preuves. Où sont les preuves de l’effet de serre ? Où sont les preuves de l’anormalité de climat ?

                                                          Et bien, il n’y en a pas...

                                                          Moralité : mieux vaut s’inquiéter de la réalité que des prédictions des devins.


                                                        • Nometon Nometon 25 février 2010 00:05

                                                          @agora-intox

                                                          Toute personne qui débute une argumentation en décrédibilisant gratuitement son interlocuteur prouve que son but n’est pas l’échange (d’informations, de raisonnements, etc.), mais justement au contraire, la mise au ban de l’échange.
                                                          Vous ne cessez d’employer le terme de « soucoupistes » qui est « débilisant » plus encore que décrédibilisant.
                                                          C’est exactement cette méthode que dénonce Véronique dans l’article du Monde. Lequel article va encore plus loin que vous : il accuse ses interlocuteurs, non de débiles comme vous le faites, mais de criminels contre l’humanité et les pires qui soient, des nazis.

                                                          Ce la reste cependant la même méthode, celle qui tue toute pensée, toute science et toute agora : la calomnie. Sans doute justifiez-vous à vos propres yeux une méthode si inique au regard de la « Cause » qui vous porte. Vous ne seriez, hélas, pas le premier.
                                                          Mille fois hélas ! Il faut toujours des hommes qui placent au-dessus de tout une « cause »... Et toujours, ce sont eux qui finissent par justifier l’injustifiable.

                                                          « Calomniez, calomniez... » Vous savez sans doute qui donnait ce conseil.


                                                        • Le matou 26 février 2010 09:44

                                                          Nometon

                                                          Visiblement, vous n’avez pas lu le post du clown smiley

                                                          « Quand je disais que les cleps de la meute traînaient pas loin Parmi la dictature de la pensée qu’ils veulent imposer sur AV, celui-là, wald des forêts, voudrait bien nous faire bouffer le réchauffisme. Ces pleutres à la solde du système dominant veulent faire virer les auteurs qui les dérangent, moi qui pensaient que ces méthodes de Khmers rouges étaient révolues, le pire c’est que c’est des vieux cons, parfaitement au faîte de l’histoire, qui nous remettent le couvert. »

                                                          La paille et la poutre vous connaissez ?


                                                          « Lequel article va encore plus loin que vous : il accuse ses interlocuteurs, non de débiles comme vous le faites, mais de criminels contre l’humanité et les pires qui soient, des nazis. »

                                                          Avez-vous lu l’article du Monde ? Probablement pas. Si vous l’aviez fait, vous auriez constaté qu’à AUCUN moment Hervé Kempf n’accuse ses interlocuteurs d’être des nazis. Mais les climato-sceptiques sont trop contents de pouvoir se placer en victimes, eux qui sont les auteurs des pires diffamations à l’encontre du GIEC et de la science du climat.


                                                        • curieux curieux 24 février 2010 10:05

                                                          L’infiltration du net !
                                                          Par qui ? Par la Bandoleon.
                                                          Mais n’est pas Astor Piazzola qui veut. D’ailleurs, il est mort


                                                        • ffi ffi 24 février 2010 13:18

                                                          L’exagération dans les mots ne rend pas une phrase plus sensée.


                                                        • Traroth Traroth 24 février 2010 12:17

                                                          Je tiens à dire que je ne suis pas un « climato-sceptique » et que je pense sincèrement qu’on va droit dans le mur, et que rien ne sera fait jusqu’au bout. Pire, on cherchera des moyens de consommer toujours plus jusqu’à la dernière seconde.

                                                          Pourtant, je suis d’accord avec l’auteur de l’article : ce type de comparaison est inacceptable. Je suis totalement d’accord avec le raisonnement tenu dans l’article sur la banalisation des termes liés au nazisme. C’est une forme insidieuse de révisionnisme, à l’échelle de plus qu’une génération. Nos descendants auront du mal à imaginer l’horreur des camps de la mort, car aucun mot ne sera encore assez fort pour l’exprimer.


                                                          • Augure 24 février 2010 12:18

                                                            @ L’auteur

                                                            Merci pour cet article qui me parait des plus nécessaire concernant les dérives et amalgames.

                                                            Ce qui parait assez extraordinaire, c’est cette volonté affichée d’occulter la réalité de ce que dit Monsieur Courtillot par exemple.

                                                            Est ce que ce monsieur dit qu’il n’y a pas de réchauffement climatique ? NON
                                                            Est ce que ce monsieur dit qu’il ne faut rien faire et attendre de voir ? NON

                                                            Que dit ce monsieur ?

                                                            Il dit, qu’il faut se préoccuper en premier lieu, de la pollution dans sa globalité, des déchets, de la qualité de l’eau, de la démographie et de la faim dans le monde.

                                                            Existe t-il une seule personne, se prétendant préoccupée par l’écologie, qui ne soit pas d’accord avec cela ?

                                                            En s’occupant de la pollution (donc des processus industriels et agricoles et de leurs rejets), des déchets (donc de la durabilité voire de la modulabilité des objets, de leur coût environnemental et énergétique depuis leur création jusqu’à leur recyclage/transformation) de l’eau (donc des pollutions qu’elles soient atmosphériques ou « terrestres ») et de la démographie (donc de la surpopulation et des conséquences des regroupements massifs) nous agirons nécessairement sur l’impact anthropique environnemental.

                                                            Qui peut être opposé à cela ?

                                                            Mais de quoi s’agit-il réellement, quel est l’objet de cette cabale ?

                                                            L’objet est la création du clivage.

                                                            Pendant que nous nous opposons entre nous sur l’impact possible ou non du CO2 anthropique, ces messieurs, dirigeants de la planète, de groupes internationaux, de monstres financiers défenseurs acharnés du consumérisme le plus effréné, continuent encore et toujours d’œuvrer dans leur seul intérêt. 

                                                            Pensez vous sérieusement que lorsque ces personnes parlent de taxe carbone et de limitation des émanations elles désirent s’occuper d’écologie ? Elles ne font qu’instrumentaliser les esprits, pour générer des positions de blocage. Si elles avaient la moindre volonté d’améliorer le fonctionnement de la société humaine, elles auraient profité de la crise des subprimes pour réformer et refondre le système. Au lieu de quoi, elles l’ont remis (pour un temps) sur rails en affirmant haut et fort qu’il était le seul système valide.

                                                            Que dit Monsieur Kempf ?

                                                            Il prétend, et affirme comme étant une vérité digne de la révélation, que les personnes qui doutent de l’origine anthropique du réchauffement seront les responsables des désastres à venir. Qu’ils sont donc des criminels en puissance, des criminels qu’il conviendrait de châtier par avance au vu des millions de morts dont ils seront responsables (quid de la responsabilité des industriels, des gouvernements, du système ultra libéral ?).

                                                            Nous voilà donc devant des criminels désignés d’un crime qui n’a pas été commis et dont malgré les affirmations les plus criardes, bien malin qui pourraient affirmer sans l’ombre d’un doute qu’il va obligatoirement devenir réalité. Si cela ne relève pas du crime par passivité, par intention ou par la pensée, qu’est ce donc ?

                                                            Le clivage, qu’il soit d’un coté ou de l’autre, fait le jeu des pollueurs. Il fait le jeu des financiers, des industriels, des gouvernements, de cet forme de capitalisme outré dont la nature criminelle ne relève que du constat et non de l’élaboration de théories plus ou moins pertinentes.

                                                            En accusant les gens, vous, moi, quiconque, d’être responsable par aveuglement des hypothétiques futures conséquences du réchauffement climatique, et en ne mettant pas le système dans son entier, sur le banc des accusés, Monsieur Kempf participe à la propagande des puissants. Qu’il en soit conscient ou non n’a que peu d’importance. La conséquence, aujourd’hui, est qu’ici par exemple, mais également ailleurs, des personnes qui sont toutes préoccupées par l’avenir de la civilisation humaine et par la préservation de notre environnement s’opposent de manière stérile au lieu de bâtir l’alternative.

                                                            Pour celui qui croit en l’origine anthropique du réchauffement climatique, l’ennemi désigné est donc celui qui n’y croit pas, ou qui, le plus souvent, est dans le doute.

                                                            Relisez vos interventions, regardez à quel point certaines saillies peuvent être virulentes, sans mesure, agressives.

                                                            Cela est la victoire des pollueurs.

                                                            Ils savent qu’ils ont déjà gagné, parce que nous n’allons pas nous attaquer au système mais nous battre entre nous.

                                                            La création du clivage est un moyen permettant le contrôle des masses, et nous devrions, nous français, en être d’autant plus conscient, que c’est l’arme de prédilection de notre Président.

                                                            Les jeunes contre les vieux, les salariés du privés contre ceux du public, les scientifiques contre « les manuels », les français de souche contre ceux qui ne le sont pas, les travailleurs contre les chômeurs, le chômeur actif contre le chômeur passif, l’assisté permanent contre l’assisté ponctuel, le persuadé de l’origine anthropique du réchauffement contre celui qui doute...

                                                            Ce n’est pas en nous affrontant que nous pouvons avoir un espoir que la situation évolue positivement. Au contraire, il convient de mettre en avant ce qui nous unis plutôt que de s’arcquebouter sur ce qui nous divise.

                                                            Mais en avons nous la volonté ? Il est tellement plus confortable de désigner un responsable plutôt que de reconnaitre sa propre participation au désordre et d’œuvrer soi même au changement. Il est tellement plus facile de laisser les autres penser pour soi et d’adhérer à des postures claniques et caricaturales. Il est tellement plus réconfortant de se convaincre de certitudes plutôt que se remettre en cause et de sortir de sa passivité.

                                                            Pourtant, en indécrottable naïf, résolument optimiste, je crois que nous pouvant mettre en commun nos différences en brandissant ce qui nous unis pour s’opposer à ce que l’on nous désigne comme inéluctable et créer l’alternative salutaire, nécessaire à la construction d’un demain, qui ne sera pas celui qui semble se dessiner.


                                                            • Croa Croa 24 février 2010 19:28

                                                              Augure je te plusse pour le fond qui est juste. Pourtant tu te trompe lourdement sur les acteurs. Hervé Kempf n’est pas un diviseur contrairement à Allègre qui se dit de gauche mais roule pour ceux qui nous mènent dans un mur ! Quant à l’auteur laissons là à sa place auprès d’une oligarchie si jalouse de ses privilèges qu’elle en crèvera avec pour dernière prérogative celle de voir la fin de la fin.

                                                              Un débat très large est justement ouvert pour ce demain incertain entre citoyens de tous horizons à l’alliance écologiste.

                                                              Aussi dans les régions : Là c’est chez moi !


                                                            • Emile Red Emile Red 25 février 2010 09:18

                                                              Augure,

                                                              Vous avez raison sur le fond comme le dit Croa, par contre je tiens à préciser que le doute est permis mais ne peut en aucun cas se substituer à l’action.

                                                              L’auteur ici, comme de nombreux climato-sceptiques stigmatisent l’action déterminante contre la folie productiviste de CO2 ou autres polluants. Elle renverse les rôles en détournant la chronologie des accusations, en effet ce ne sont pas les défenseurs de la lutte contre le réchauffements qui ont lancé les anathèmes mais bien les sceptiques Allègre et autres serpillères de la finance qui n’ont cessé d’insulter et de créditer de tous les maux les empêcheurs de produire toujours plus et toujours plus mal.

                                                              Il n’est aucunement question de condamner aux fourches caudines les sceptiques, il est seulement nécessaire d’utiliser leur langage pour faire comprendre que l’excès est une démonstration de stérilité.

                                                              Depuis des mois et des ans, le mouvement écologiste est dénigré, vilipendé, exposé aux plus haineuses critiques sans qu’aucun argument ne vienne corroborer ces attaques. Si vous n’y voyez pas une démarche criminelle, même involontaire, personnellement j’ai des tas de raisons pour comparer cette attitude à une forme de collaboration avec les puissants comme fut celle du passé avec les nazis, une collaboration sans fondement, inepte et haineuse avec pour maestro les mêmes que l’ensemble des sceptiques se plaisent à critiquer dans d’autres circonstances, à croire que la stigmatisation peut rendre ami le pire des ennemis.

                                                              Il n’y a qu’à revenir en arrière pour voir que la vindicte nazi-linguistique des sceptiques ne datent pas d’aujourd’hui, pour comprendre que le trop c’est trop et que malheureusement ce n’est pas parce que notre système est remis en cause par certains que ceux-la sont de dangereux génocideurs.

                                                              Venir reprocher aux uns ce que les autres utilisent avec force depuis des lustres est une mascarade qui démontre bien la manipulation dont sont responsables les gens comme l’auteur et ses amis Taguieff et autres membres du cercle de l’Oratoire.

                                                              La seule question qui demeure est de savoir comment la majorité des sceptiques peuvent se retrouver dans les propos de la nouvelle droite sans se sentir flouer quelque part....

                                                              @ Croa

                                                              Là c’est chez moi aussi !!!

                                                              Comme quoi la mesure et la raison sont sans doute les qualités du peuple Gascon qui nous sont si souvent enviées et reprochées.... Vive Montaigne et Montesquieu  smiley 
                                                               


                                                            • Augure 25 février 2010 23:46

                                                              Comme toujours, tout n’est question que de point de vue.

                                                              Du votre, celui qui doute, est un dangereux collaborateur (même si ce n’est pas forcément conscient)... soit...

                                                              Ceci implique que vous êtes dans la certitude de ce qui est et de ce qui va advenir.

                                                              (quand je dis « vous », n’y voyez rien de personnel, c’est un « vous » au sens large et ça n’a pour objet que de servir le développement de mon argument. L’idée n’est, ni d’agresser ni de stigmatiser. Cela n’a pour but que de soumettre un point de vue à la contradiction)

                                                              Alors que les scientifiques défendant le réchauffisme anthropique ne se risquent pas à dire que ce sont des certitudes, vous le faites, avec pugnacité, et, il faut quand même le reconnaître, dans des termes qui, pour certains, peuvent être particulièrement agressifs.

                                                              Pire, vous déterminez que c’est une vérité inébranlable, incontestable, et dont tous les contradicteurs font le jeu des puissants de ce monde, ce qui interdit toute contestation et/ou la discrédite par avance.

                                                              Mon point de vue ?

                                                              Pour reprendre vos propos, je pense que c’est vous le(s) collaborateur(s) inconscient(s)... vous... qui faites le jeu des puissants.

                                                              Je m’en explique.

                                                              Cela fait plus de 20ans qu’on nous parle du CO2, plus de vingt ans que de part et d’autres des scientifiques « s’affrontent », les uns pour déterminer une nocivité du CO2 (quelle qu’elle soit...), les autres pour démontrer le contraire.

                                                              Et bien cela fait depuis plus de 20 ans, que mon propos est de dire que c’est de la manipulation.

                                                              Pour commencer, vous ne pourrez jamais prouver de manière irréfutable que le CO2 est un poison puisqu’il est un constituant essentiel de la vie. Mais on a pourtant commencer par dire que le CO2 était un polluant nocif pour la nature. L’argument fut balayé.L’expérience in situ, consista à disperser en continu du CO2 au dessus d’une forêt. Il en résulta que la conséquence notable fut une croissance accélérée des arbres. Cela permit aux industriels américains, notamment, de dire que le CO2 était un engrais ... Les écolos furent discrédités et les discussions concernant l’impact de la société humaine sur la nature, reportées sine die.

                                                              Aujourd’hui, et depuis quelques années, on nous assène que le CO2 est responsable de l’effet de serre... il est LE responsable du réchauffement climatique. Comme la quantité de CO2 dans l’atmosphère a augmenté depuis l’ère industrielle, l’évidence apparente est la responsabilité de l’humain et donc cela déterminerait que celui ci soit directement responsable du réchauffement.

                                                              Le problème c’est que ce n’est pas démontrable de manière irréfutable... je pourrais développer cet argument particulier.. mais à quoi bon ? Les scientifiques qui défendent la thèse du réchauffisme anthropique disent TOUS, qu’ils en sont sûrs à 70, 80, voire 90%, mais AUCUN ne s’hasarde à dire que c’est un fait scientifiquement démontré. Partant de là, tous les doutes sont permis, et il est aisé de contredire la thèse.

                                                              Qu’en résulte t-il ?

                                                              Après avoir suscité une prise de conscience salutaire, les écolos sont de nouveau discrédités. Pire, comme de nombreux scientifiques appuient malgré tout la thèse, les gens choisissent leur camp et luttent sans merci pour faire entendre leur point de vue, en focalisant leur agressivité sur ceux qui les mettent en doute, et coupent donc le pays en deux.

                                                              Je prétends que ceci fait le jeu des puissants. Lorsqu’on défend aussi inconséquemment un argument réfutable on ne fait que s’offrir au discrédit et perdre de vue les objectifs les plus importants.

                                                              Cela dure depuis plus de vingt ans... Mais aujourd’hui, comme durant toutes ces années perdues, il existe des choses qui sont TOTALEMENT IRRÉFUTABLES parce que scientifiquement constatées et démontrées.

                                                              Si vous balancez des déchets toxiques comme le cyanure dans une rivière ça tue les poissons ... Tous les déchets, plastiques notamment, ingérés en masse par des animaux finissent par les tuer. Les cadavres existent, la cause de la mort est constatée c’est inébranlable. Si on parle de pollution atmosphérique, on sait très bien démontrer le lien de cause à effet entre certains toxiques et différentes affections respiratoires. On sait également de manière scientifiquement constatée et démontrée par l’expérience, l’incidence des particules polluantes aériennes sur les précipitations. Il en va ainsi de centaines de choses concernant l’humain, et d’encore plus concernant l’environnement, comme la destruction des espèces végétales et animales la pollution des eaux, l’amoncellement des déchets, les conséquences sanitaires et environnementales de l’élevage intensif etc etc etc.

                                                              Sommes nous en train de discuter de ces conséquences INDÉFENDABLES de la civilisation humaine ? NON

                                                              Nous discutons du CO2...

                                                              C’est pratique le CO2, tout d’abord tout le monde en produit... donc TOUS COUPABLES, mais certains en produisent moins que d’autres donc COUPABLES MAIS PAS AUTANT QUE LES AUTRES, et de nouveau nous créons nous même un clivage qui ne s’oppose pas à la société mais qui confronte les victimes entre elles.

                                                              Que dit la communauté internationale ? Il faut limiter la production de CO2, et donc on va bastonner, l’un pour que cela arrive le plus tard possible, l’autre pour que cela arrive le plus tôt possible, tout en sachant que les moyens à mettre en place requièrerait du temps et que dans le meilleur des cas il faudrait plusieurs années avant que cela puisse réellement se faire.

                                                              La communauté internationale dit ?  : « OK, discutons des termes de l’application... »

                                                              Rien que pour arriver à un accord totalement insuffisant et inadapté, il va falloir plusieurs années durant lesquelles les parties vont s’opposer.

                                                              Pendant ce temps là... les espèces continuent de mourir, on continue de polluer les réservoirs d’eau potable, on continue de polluer l’atmosphère, on continue de brûler la chandelle par les deux bouts en dilapidant les matières premières, et fin du fin, on asservit l’humain sur l’autel du productivisme et du consumérisme le plus insensé.

                                                              Ce même humain durant les années à venir, risque de s’affronter soit parce que celui qui doute du réchauffisme anthropique ne devrait pas en douter, parce que celui qui n’est pas français de souche n’est pas français et est responsable de toute la misère sociale de la France, parce que celui qui n’est pas chrétien n’est pas de tradition européenne, parce que celui qui ne travaille pas appauvrit celui qui travaille, parce que celui qui est fonctionnaire, ne peut pas connaitre les joies du travail dans le privé etc etc etc.

                                                              Lorsque les gouvernants disent (en admettant qu’ils se mettent d’accord), qu’ils vont réduire la production de CO2... est ce que ça veut dire que cela va entrainer un changement sociétal ? : NON

                                                              Cela veut dire que l’on va s’adapter technologiquement pour réduire les émissions. Ce qui implique, que la société productiviste perdure et qu’elle soit le fondement de nos sociétés.

                                                              Or, de mon point de vue, le problème est le système en lui même. La société de consommation, le productivisme, le capitalisme financier, ce nouveau libéralisme qui n’est qu’un retour à l’asservissement des peuples. Si on met sur la table, la réalité de toutes les conséquences de notre civilisation, et que l’on bâtit l’hypothèse de répondre à toutes ces conséquences, INÉLUCTABLEMENT, la démonstration mettra en évidence l’obligation de changer de modèle de société et l’impossibilité structurelle de leur système.

                                                              Cela, les puissants de ce monde ne le veulent pas... ils préfèrent mettre en avant le CO2 et nous faire croire qu’il convient de s’adapter en continuant de bâtir leur monde inique et monstrueux, à l’avidité insatiable. Ce sont eux même qui ont intérêt à ce que nous nous affrontions sur ce terrain là. Parce que c’est entre nous que nous nous battons, et non contre eux et contre le système dont ils sont les maîtres.

                                                              Le système capitaliste que nous connaissons est un système impossible. Il nécessite d’avoir une croissance continue. Or, c’est une réalité physique indéboulonnable. Il n’est pas possible d’avoir une croissance continue dans un espace fini...

                                                              Pour que le système perdure et/ou que les détenteurs du pouvoir le conserve, il convient donc de modifier un des termes de l’équation...

                                                              Qui peut croire que demain, il y aurait une mobilisation générale en France pour aller faire la guerre contre un autre pays, et de préférence « voisin » ? Nous savons tous que l’opinion ne l’accepterait jamais, il suffit d’avoir une poignée de morts sur des théâtres d’opération extérieurs pour que les gens s’émeuvent... on n’accepterait jamais que des centaines de milliers voire des millions de compatriotes meurent sur un territoire étranger...

                                                              Il en va de même pour l’ensemble des pays développés... d’autant que nos moyens de destruction massive, pourraient se révéler radicaux et définitifs.

                                                              Par contre, si on attise bien la haine, que l’on bâtit savamment les clivages, que l’on orchestre avec brio les antagonismes au sein d’une même nation, les probabilités de troubles extrêmes et violents se développent de manière exponentielle. Une fois l’explosion sociale consommée, il n’appartient plus qu’à l’État d’user de la force pour contraindre la population et mettre en place un gouvernement d’exception qui deviendra la base de la société de demain. Une société dans laquelle l’homme de peu, le commun des mortels, n’est plus qu’un outil jetable, taillable et corvéable à merci pour le seul intérêt des puissants. Une société, dans laquelle le rêve démocratique, mythe fondateur de la Nation Française n’existera plus.

                                                              Cela parait paranoïaque ?

                                                              Peut être..

                                                              Cependant ... pouvez vous citer un seul exemple, d’une réalisation d’un organisme international, type ONU, OMC, OCDE, FMI et même OMS (voir le dernier épisode pandémique)... qui ait été empreint de sagesse, de pertinence, et de volonté d’aller vers un monde plus juste et plus « humain » ? Pouvez vous citer un seul exemple d’une réalisation qui a terme n’aura pas été un avantage, soit pour les industriels, soit pour les financiers, soit pour n’importe lequel des puissants de ce monde, que ce soit une personne physique, une personne morale ou un lobby ?

                                                              Si vous ne trouvez pas d’exemple, comment voulez vous, qu’une commission, le GIEC, fondée par l’ONU, puisse avoir la volonté d’œuvrer pour NOTRE intérêt, et par là je veux dire l’intérêt de tous les peuples ?

                                                              Si vous en trouvez merci de me dire lesquels je serai content de les découvrir...

                                                              Mais je persiste à dire, que pendant que nous bataillons sur l’origine anthropique d’un phénomène dont la science n’est pas en mesure de démontrer irréfutablement la responsabilité dans le réchauffement climatique, nous sommes TOUS complices de la continuité des actions que mènent les puissants de la planète contre l’espèce humaine, contre l’équilibre environnemental et par conséquent, nous sommes tous des collaborateurs du système.

                                                              Alors faut il qu’on s’affronte pour savoir qui est le plus manipulé de celui qui croit au réchauffement anthropique et de celui qui n’y croit pas ?

                                                              Peut importe qu’il soit anthropique ou non, c’est un faux débat, un leurre, une diversion...

                                                              La finalité est seulement que nous ne contestions pas l’ordre établi, et que nous laissions ces messieurs continuer de tirer les ficelles. Ils instrumentalisent nos luttes, d’autant plus facilement qu’ils possèdent l’outil médiatique qui conditionne chaque jour depuis des années des peuples que le confort a endormi d’oisiveté lascive, et cela pour leur seul intérêt. 

                                                               La seule chose qui compte vraiment, c’est de lutter dès à présent pour la survie des peuples, pour la préservation de la nature, pour bâtir un monde plus sensé, ou l’humain vivra en adéquation avec son environnement dans une société équitable et respectueuse de chacun.


                                                            • Le matou 26 février 2010 08:47

                                                              Augure :

                                                              Pas tout lu mais vu ça :

                                                              « pouvez vous citer un seul exemple, d’une réalisation d’un organisme international, type ONU, OMC, OCDE, FMI et même OMS (voir le dernier épisode pandémique)... qui ait été empreint de sagesse, de pertinence, et de volonté d’aller vers un monde plus juste et plus »humain«  ? »

                                                              Un exemple comme ça, et pas des moindres : l’éradication de la variole (OMS).

                                                              En revanche, pour ce qui est des mérites des organisations type OMC, OCDE, FMI, étant donné que ces organisations sont entre les mains des gangsters de l’école de Chicago, je vous donne le point.

                                                              Pour l’ONU, il existe de très nombreux programmes, mais leur efficacité est souvent limitée par les conflits d’întérêt entre ses états membres.

                                                              Pour revenir au sujet principal ; le GIEC n’a aucun rapport avec l’ensemble des organismes que vous citez. Le GIEC se contente de réaliser un travail de synthèse des travaux scientifiques réalisés dans le monde entier sur le sujet du climat. C’est donc uniquement sur ce travail de synthèse que vous pouvez le critiquer, et certainement pas sur les résultats des travaux (ceux-ci sont peer-reviewed).


                                                            • Le matou 26 février 2010 08:51

                                                              Un autre exemple déjà plus proche du climat : le sauvetage de la couche d’ozone.


                                                            • Emile Red Emile Red 26 février 2010 15:37

                                                              Augure vous ne m’avez pas bien lu.

                                                              Je dis que s’il n’y a pas lieu de condamner les sceptiques, ceux-la se doivent aussi de respecter les avis des convaincus.
                                                              Et lorsque je parle de collaboration c’est pour démontrer que ce langage est sans cesse utiliser contre toute forme d’écologiste, non pas uniquement contre les « réchauffistes », il est tout de même paradoxal que le même langage puisse se trouver dans les écrits de gens de gauche, écologistes parfois, et dans ceux de l’extrème droite, une preuve accablante de manipulation.

                                                              Voir ici un Villach dans le même camps qu’un Allègre relève de l’imposture intellectuelle.


                                                            • hunter hunter 24 février 2010 13:09

                                                              Augure résume bien la vraie problématique :« diviser pour mieux régner » !

                                                              Pendant que les masses sont divisées et s’invectivent, les puissants continuent à se goinfrer, à grand coup de « sortie de crise », de « reprise », et autre « greenwashing » !

                                                              Augure :+ 1 !

                                                              Merci

                                                              H/


                                                              • Serpico Serpico 24 février 2010 22:20

                                                                Je n’achète plus le Monde depuis belle lurette. En tous cas plus depuis André Fontaine.

                                                                Sortir ce genre d’escroqueries minables est à peine digne de Minute. Hervé Kempf n’est qu’un imposteur de plus qui cherche à se faire bien voir par le lobby.

                                                                Tous à la soupe...


                                                                • paluard 25 février 2010 08:24

                                                                  C’est pas trop tard ? On peut encore venir gueuler ? Cool !
                                                                  Bon, tout d’abord desole pour les accents mais je n’ai qu’un foutu clavier QWERTY...

                                                                  Une petite google search tres rapide nous apprend que Mme Veronique Anger-de-MachinTruc est :

                                                                  1- journaliste de blog ; c’est a dire tout autant que moi, Paul Vilach, le ci-dessus serpico ou Lerma (il existe toujours lui ? y’a longtemps qu’on ne l’a plus entendu)

                                                                  2- elle semble assez remonte contre les ecolos (allez dites-nous tout : on vous a refuse l’extension de votre pavillon de chasse ?) ; elle en vient meme a dire que Allegre est « courageux » ! Vous avez bien lu ? Allegre, courageux...

                                                                  Bref, avant d’appeler a la moderation (laquelle, celle des ecolos ou bien celles des industriels ?), cette dame ferait bien de la pratiquer elle-meme.

                                                                  Le rechauffement climatique est une realite ; tous les jours des pseudo-scientifiques, polemistes ou journalistes payes par les petroliers pretendent le contraire, et personne n’en fait un drame ; deux, trois scientiques du GIEC gonflent quelques chiffres et c’est le CLIMAGATE, qui annonce LE GOUVERNEMENT MONDIAL, avec LA LOGE DE BILDENBERG derriere tout ca... Vous avez dit deux poids, deux mesures ?


                                                                  • robin 25 février 2010 08:39

                                                                    Tout le monde raisonnable confirmera qu’il faut lutter contre les pollutions sous toutes leurs formes, c’est le bon sens même , mais la question est aussi :

                                                                    faut il pour autant tolérer qu’un lobby (écolo) qui par ailleurs prend prétexte de cette juste cause pour s’en foutre plein les poches et en faisant perdurer la philosophie du productivisme (le fameux paradoxe développement durable....durable mon cul !) s’appuie sur une expertise scientifique tout ou partie volontairement bidonnée, en s’appuyant sur cette arme hyper classique de terrorisme intellectuel qui est l’instumentalisation permanente de la shoah sur tous les sujets (et surtout hors sujet) quand un connard de la presse alignée devient incapable d’argumenter intelligemment ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès