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Accueil du site > Tribune Libre > PPDA et son Hemingway : le dur métier de plagiaire-maquilleur

PPDA et son Hemingway : le dur métier de plagiaire-maquilleur

Un journaliste de L’Express, Jérôme Dupuis, a, dans un article du 4 janvier 2011, intitulé « Patrick Plagiat d’Arvor  » levé un lièvre qui fait grand bruit : la biographie d’Ernest Hemingway que l’ex-présentateur de TF1 s’apprête à publier aux Éditions Arthaud, filiale de Flammarion, a tout l’air d’être pour partie un plagiat d’une biographie d’un certain Peter Griffin paru en 1985 aux USA et traduite par Gallimard en 1989, qui serait aujourd’hui inaccessible.

Le journaliste présente trois extraits du livre de PPDA qu’il confronte à l’original : 1- une promenade des parents d’Hemingway, 2- son opération sur le front italien et 3- sa garde par une infirmière. (1). Le résultat est accablant. Ces trois exemples montrent à l’ évidence que PPDA a tout simplement copié Peter Griffin. Mieux, ils permettent d’observer comment un plagiaire opère pour s’approprier le texte d’autrui en tentant de masquer laborieusement ses emprunts frauduleux. Non seulement le plagiat est une copie qui ressemble à son original comme deux gouttes d’eau, reprenant souvent son texte mot pour mot, mais les différences que le plagiaire croit devoir introduire pour tenter de dissimuler ses emprunts, ne sont que des leurres : purement formelles, elles ne font que trahir un effort de dissimulation maladroite.

1- Une copie ressemblant à son original comme deux gouttes d’eau.
 
Le plagiat est d’abord une copie conforme à son original.
 
Les personnages sont identiques et présentés dans les mêmes termes :
* les parents de Hemingway, Clarence et Grace, les amis Indiens Sioux Dakota de son père,
* le chirurgien italien qui a opéré l’écrivain américain sur le front italien,
* l’infirmière Agnès qui l’a veillé après l’opération.
 
Le décor est aussi semblable : la même campagne pour la même promenade des parents, et, là où est opéré le blessé, « l’âcre odeur des antiseptiques et celle, face, du sang  »,.
 
Les actions sont les mêmes et surtout inscrites dans le même ordre chronologique :
* Les parents se promènent dans la nature, effraient les mêmes bêtes sauvages caractéristiques, caille et renard à queue rouge ; le père évoque son goût pour la collection des pointes de flèches, de fers de lance, de coupes en terre cuite et des haches de pierre d’indiens Pottawatomie ; il relate le même souvenir d’un séjour chez les Sioux qui l’ont appelé « Nec-tee-la-la  », ce qui veut dire « Œil-d’aigle  », pour son acuité visuelle.
* Le chirurgien opère le blessé Hemingway en effectuant les mêmes gestes : il nettoie les plaies, extrait les éclats d’obus, explique au blessé le déroulement de l’opération ; celui-ci évalue la grosseur des éclats au bruit qu’ils font en tombant dans la cuvette. Un verre de cognac lui est servi avant que lui soit faite une piqûre antitétanique.
* L’infirmière au chevet du blessé éponge sa sueur et ne s’absente que pour une ronde toutes les heures.
 
2- Les leurres des différences formelles trahissant un effort de dissimulation maladroite
 
Dans cette copie parfois rigoureusement conforme à l’original sont introduites des variantes qui tentent de masquer ces emprunts sans usage de guillemets comme toute citation doit en être assortie pour signaler la propriété intellectuelle d’autrui. Mais ces différences ne sont que des leurres : elles sont si minuscules qu’elles éloignent moins la copie de l’original qu’elles ne trahissent l’effort de maquillage entrepris pour dissimuler frauduleusement le vol du bien d’autrui.
 
1- Le leurre des temps différents
 
Les temps diffèrent sans conséquence : l’original use du passé, la copie du présent.
 
2- Le leurre des synonymes
 
Les mots de l’original ne sont remplacés que par des synonymes. Le plagiaire doit disposer d’un dictionnaire spécialisé. 
 
* ainsi dans le contexte de la promenade des parents relève-t-on les substitutions amusantes suivantes : emmener/entraîner - « la prairie » / la nature - faire jaillir une caille / débusquer une caille - Terres de la Des Plaines River / Terres près de la Rivière des Plaines - visite de deux mois à une école de mission pour les Sioux Dakota / séjour de deux mois chez les Sioux Dakota - appeler / baptiser - à cause de / en raison de - c’est-à-dire / ou - extraordinaire acuité visuelle / exceptionnelle acuité visuelle - et / ainsi que.
 
* Dans le contexte de l’opération chirurgicale, le plagiaire se montre aussi inventif : (Le chirurgien) travaillant vite et bien / Ses gestes sont précis - Il décrivait à Ernest en Italien tout ce qu’il extrayait / Il accompagne (ses gestes)en commentant, dans sa langue, ce qu’il fait. - les plus gros fragments de shrapnel / les plus gros fragments d’obus - le bruit / le son - douleur aiguë / intervention douloureuse - donner à boire un peu de cognac / offrir un peu de cognac - finalement / au bout d’un temps infini.
 
* Dans le contexte du rôle joué par l’infirmière, le plagiaire fait preuve d’une égale dextérité synonymique : faire sa ronde / effectuer sa ronde - humecter le front d’Ernest / éponger son front.
 
3- Le leurre des inversions
 
Une autre rouerie du plagiaire est de tenter de brouiller les pistes en pratiquant des inversions qui pourtant ne trompent personne :
 
- On relève des inversions de mots : « l’âcre odeur des antiseptiques et celle, fade, du sang  » devient « l’odeur âcre des antiseptiques et celle, fade, du sang  » !
 
- Ce peut être encore une inversion de voix passive en voix active : « chaque fois que la chair était incisée… » « chaque fois que le médecin incise les chairs  » !
 
- Ou il s’agit d’inversions de groupes syntaxiques passant du début en fin de phrase : « À cause de son extraordinaire acuité visuelle, les Indiens l’appelaient Nec-tee-la-la, c’est-à-dire « Œil-d’aigle  » », lit-on dans l’original. « (Les Sioux)l’ont baptisé Nec-tee-la-la ou "Oeil d'aigle" en raison de son exceptionnelle acuité visuelle, » découvre-t-on dans la copie.
 
4- Le leurre des ajouts redondants
 
Il n’est pas, d’autre part, de copie servile qui ne témoigne de la capacité de création du plagiaire. Celui-ci procède à des ajouts redondants dont il a le don qui n’abusent que les dindons de la farce :
 
* « Faire jaillir une caille d’un fourré  », dit l’original, « débusquer une caille qui s’enfuit dans un claquement d’aile » répond le plagiaire. « (faire) détaler un renard à queue rouge  », reprend l’original, « (débusquer) un renard à queue rouge qui file à fond de train  », complète le plagiaire. « Il collectionne les pointes de flèches  », dit l’un, « il se passionne pour les pointes de flèches (…)qu’il collectionne  », dit l’autre.
 
* Le plagiaire éprouve le besoin de préciser ce que l’original n’a pas cru devoir signaler : « Le chirurgien ne tarde pas à un intervenir ». Si l’original apprend que le blessé « tentait d’évaluer le poids (des éclats d’obus extraits de sa chair)au bruit qu’ils faisaient en tombant dans la cuvette », pour le plagiaire c’est « au son qu’ils font en tombant au fond de la cuvette » ! Ça change tout : le plagiaire va au fond des choses ! De même, éprouve-t-il le besoin d’ajouter que l’intervention est « pratiquée sans anesthésie  » et d’expliquer que si l’infirmière essuie le blessé , c’est à cause des « nuits chaudes qui le rendent poisseux de sueur ».
 
5- Le leurre des omissions bénignes
 
Est-ce, enfin, sa conscience qui le tourmente ? Le plagiaire ne copie pas tout d’un original : il consent à commettre des omissions bénignes comme autant d’hommage à la propriété d’autrui.
 
Quand, selon l’original, le blessé « (évaluela taille et le poids de ces fragments  », le plagiaire se contente de ne lui faire qu’ « évaluer le poids  ». Le chirurgien « (ne passe pas davantage) la main sur le crâne d’Ernest  » chez lui, comme dans l’original. « L’une des chaises au chevet du lit d’Ernest » devient seulement « une chaise dans sa chambre  ». Et si l’infirmière ne quitte le blessé, selon l’original, que « pour faire toutes les heures sa ronde », le plagiaire ne juge pas utile de préciser la périodicité de cette ronde qu’elle ne fait pas mais « effectue  ». Enfin plutôt que d’écrire comme l’original que l’infirmière « passait de l’eau froide sur le cou et sur la poitrine (du blessé) », le plagiaire trouve plus élégante la formule « rafraîchir son cou et sa poitrine  ».
 
On se trompe si l’on croit que le métier de plagiaire-maquilleur est de tout repos. Il ne suffit pas de copier, encore faut-il tenter de le dissimuler en brouillant les pistes par des leurres : il faut accorder les verbes à un temps différent, chercher des synonymes, procéder à des inversions de termes ou de groupes syntaxiques, ajouter quelques trouvailles de son propre cru et rendre hommage à autrui en ne lui volant pas tout pour lui laisser quelque chose. Tout compte fait, plagier est presque aussi difficile que créer. Il faut remercier M. PPDA d’avoir offert ces travaux pratiques pour l’édification de tous. Il semble, cependant que la convoitise du bien d’autrui soit chez lui un problème. On se souvient encore de son « interview exclusive » de Fidel Castro le 16 décembre 1991. Avec un simple leurre de montage par champ et contre-champ, excluant tout plan d’ensemble et reconstitution des questions en studio, il avait transformé une conférence publique du dictateur cubain en un entretien privé qu’il aurait eu avec lui. N’était-ce pas déjà un texte public qu’il avait voulu faire passer pour sa propriété privée, selon le principe du plagiat ? Paul Villach 
 
(1) Jérôme Dupuis, « Trois exemples du plagiat de PPDA », L’Express, 4 janvier 2011.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-plagiat-de-ppda_949676.html

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68 réactions à cet article    


  • ARMINIUS ARMINIUS 6 janvier 2011 10:56

    Tant qu’il y aura des gnomes pour lire les basses œuvres de ces assoiffés de frics pondus par la télé, il y aura de la production plagiée ou non. Plutôt que d’ajouter à la fortune de ces valets de pied ( en rapport avec leur façon d’écrire) recherchez les vrais auteurs, qui eux ont vraiment besoin de survivre, ils ne manquent pas...


    • Alpo47 Alpo47 6 janvier 2011 10:57

      Entendu ce matin sur France Inter : « l’ouvrage » serait le travail d’un « nègre » et PPDA ne l’aurait même pas lu...
      Sais pas, mais cela donne un aperçu des mœurs de l’édition et de l’éthique de certains « écrivains »...


      • 2102kcnarF 6 janvier 2011 11:29

        Moi je pencherais plutôt pour cette hypothèse ... maintenat il va être obligé de le lire avant sa campagne de promotion...un calvaire, je vous dis pas !


      • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 12:00

        @ Alpo47

        L’hypothèse du nègre est bien possible. C’est un usage si répandu !

        Selon une saillie du film de Laurent Tirard, « Mensonges et trahisons, et plus si affinités », un remarquable film sur le nègre qui n’en peut plus d’être nègre, celui-ci définit son métier à peu près ainsi : il y a des gens qui n’ont pas grand chose à dire mais qui ne savent comment le dire : je suis là pour les aider...

        Mais ne croyez-vous pas qu’un individu pris en flagrant délit de plagiat, par nègre interposé ou pas, devrait disparaître des plateaux, micros et colonnes de journaux ?


      • Alpo47 Alpo47 6 janvier 2011 15:24

        "... Mais ne croyez-vous pas qu’un individu pris en flagrant délit de plagiat, par nègre interposé ou pas, devrait disparaître des plateaux, micros et colonnes de journaux ?...« 

        Ce serait surement le cas, si l’honnêteté était la valeur indispensable pour réussir dans cette société. Hélas, la médiocrité, la vénalité et l’aptitude aux courbettes à la flatterie ... sont bien plus usités et d’un bien plus grand secours. Surtout pour quelqu’un dans la situation de PPDA.
        Perdons nos illusions sur notre monde et surtout nos »élites" ( les guillemets sont indispensables), regardons les tels qu’ils sont, et notre société commencera à changer.


      • Deenye Deenye 7 janvier 2011 12:38

        "Mais ne croyez-vous pas qu’un individu pris en flagrant délit de plagiat, par nègre interposé ou pas, devrait disparaître des plateaux, micros et colonnes de journaux ?"

        L’affaire Castro (oui, je passe sur l’affaire Botton...) aurait déjà du suffire à le disqualifier à vie du métier de journaliste.


      • ourston 6 janvier 2011 11:06

        Ce type est un tricheur. Le plus accablant, c’est que l’on risque fort de le voir encore et toujours sur les plateaux télé. L’honnêteté n’est plus une valeur.


        • L'enfoiré L’enfoiré 6 janvier 2011 11:18

          Bon billet. Dommage qu’il y ait toujours trop de leurres qui s’immiscent sans raison d’être.
          (Définition)
           smiley


          • Ariane Walter Ariane Walter 6 janvier 2011 12:37

            Excellent, bel oeil !!!!


          • A. Nonyme A. Nonyme 6 janvier 2011 13:12

            Déjà faite celle-là, et ici même ! Plagiat !!! smiley


          • Ariane Walter Ariane Walter 6 janvier 2011 18:40

            @A-nonyme

            Oui, mais on voit bien que Perseus est un nègre ! Il est tt noir ! Bravo photoshop pour l’oeil vert !!!


          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 janvier 2011 11:53

            Bien vu l’auteur.

            Prochains romans de PPDA :

            « Les Misérables », Patrick Poivre d’Arvor retrace la vie de Jean Valjean, un ancien forçat.
            « L’Odyssée », Patrick Poivre d’Arvor nous plonge dans une Grèce éternelle où Ulysse ne rentrera chez lui qu’au terme de dix ans d’aventures.
            « Les Mille et Une Nuits », « Moby Dick », « Madame Bovary », etc.


            • Gasty Gasty 6 janvier 2011 12:27

              Biographie de PPDA
              Je suis un Misérable

              Retrace sa vie d’ancien de l’audiovisuel sur un air de Jean Valjean. Sa sortie des égouts, les projecteurs, tous ça !


            • LADY75 LADY75 6 janvier 2011 12:10

              Lady Panam’ s’interroge :

              Cet article n’aurait-il d’autre but que de fournir à l’auteur l’occasion (peut-être jubilatoire) de multiplier le mot « nègre » sans craindre la HALDE ou la loi Gayssot ?

              A vos chronomètres : il est 12h10.. Combien de temps ce post survivra-t-il avant d’être censuré par l’auteur ?


              • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 12:26

                @ Triste Lady 75

                Vous êtes donc la préposée à la police du lexique, la nègresse de service !

                Sachez néanmoins que l’Histoire laisse sur les mots ses sédiments. Le mot « nègre » en est un bel exemple.
                1- Il a d’abord été une injure au temps de la traite négrière.
                2- Le mouvement littéraire de « la Négritude (que vous ne connaissez pas sans doute ; Senghor, Césaire, Damas...) a fait du mot »nègre« un titre de gloire.
                3- Dans l’édition, le mot »nègre« ne désigne nullement une personne de couleur noire, mais par référence à l’esclave, un rédacteur corvéable à merci qui ne signe pas les ouvrages qu’il écrit.
                Je suppose que vous aller vous élever contre »les blancs" qui sont des notes des services de renseignement sans signature... Paul Villach


              • docdory docdory 6 janvier 2011 22:05

                @ Lady Panam 75

                Dans son roman « 1984 », Georges Orwell racontait comment une société totalitaire modifiait le langage pour modifier la pensée . Dans ce monde de cauchemar, une nouvelle langue, la « novlangue » avait été rendue obligatioire. Le but de cette novlangue était d’appauvrir la pensée au point que certaines idées ne puissent plus s’exprimer. 
                La phrase « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » ne pouvait se traduire en novlangue que de la façon suivante : « crimepensée ».
                Ainsi donc, Lady, 75 , dans le monde de vos rêves, il ne saurait exister de «  bolets tête de nègre », ni non plus de l’excellente pâtisserie « tête de nègre » ( J’ai ouï-dire que la chambre syndicale de la boulangerie pâtisserie aurait sottement conseillé à ses troupes de modifier le nom de cette pâtisserie pour adopter le terme de novlangue « meringue au chocolat » ...) 
                Sans nul doute allez vous écrire au MRAP et à SOS racisme pour faire interdire les ouvrages de mycologie, ainsi que les livres de recettes pâtissières. Quel exploit militant une telle action serait pour votre auguste personne ... N’oubliez pas de dénoncer également à votre kommandantür personnelle les auteurs de tracts syndicaux qui stigmatisent parfois « les jaunes » !
                Alors , quel terme allez vous employer dans votre novlangue personnelle à la place de « nègre » pour désigner celui qui écrit un livre à la place de son prétendu « auteur » ? Mélanoderme ? Africain ? Pigmenté ? Homme de couleur ?
                Vous êtes pitoyable ! Je pense qu’à une certaine époque vous auriez parfaitement fait l’affaire comme directrice de camps de rééducation idéologique du temps de Mao ou de Pol Pot. Vos talents naturels de commissaire politique auraient pu s’y exprimer en toute liberté ...

              • pointal pointal 6 janvier 2011 23:36

                Le nettoyage de la langue a déjà commencé, aux USA ils publient les anciens auteurs en retirant les mots « nègres » & Co, qui pourraient choquer les enfants.

                (en anglais) http://news.slashdot.org/story/11/01/06/1555251/The-Continued-Censorship-of-Huckleberry-Finn


              • LADY75 LADY75 7 janvier 2011 18:24

                Lady Panam’ se marre :

                He be ! L’identification du second degré n’est guère le fort de l’auteur et du docteur ! Et tout ce petit monde d’en appeler à Orwell et à la novlang !

                Quoi d’étonnant ?

                Quand sérieusement un article fut publié dans cette série, ouvrant un débat surréaliste sur le fait de savoir si le fait de cacher ses yeux (coquetterie de Karl Lagerfeld) tout en montrant le reste de son visage était comparable au port de la « burqa » où l’on cache son visage tout en montrant ses yeux...


              • brieli67 7 janvier 2011 18:54

                AH   ! ces têtes de nègres qu’on mange.... 


                qu’on déguste en Alsace !! Boulco-Muller c’était une référence !

                ben non ;; ; ca s’appelle MOOOOORE-KOPF 

                de pire en pire :
                dans la famille cochon :
                le petit Ferkel
                le père Eber comme Eberlin, Oberlin, Haeberlin ... Le trois z’étoiles auberge de l’Ill
                allez leur dir aewerlé petit cochon et tu verrat !

                cette mère : MOHR ;; ;MOOOOOOR vraiment très salace alors 
                cette tête de coche .............. 

                Raté raté 
                cette spécialités mousse blanche trempée dans du chocolat noir est bien ancienne...


                c’est bien MAURE le maure ... une tradition militaire d’un autre âge

                la Légion a son bouc/mouton
                certaines formations militaires avaient leur mascotte ... un garçon, un ado maure de peau.
                qui se faisait exhiber en saison morte.... 

                ou vivante comme la célèbre  Saartjie Baartman, dite « Vénus Hottentote  », décédée à Paris en 1815.

              • CAMBRONNE CAMBRONNE 6 janvier 2011 12:13

                Bonjour Paul

                Tout à fait d’accord avec vous et merci d’avoir rappelé le faux interview de Fidel Castro . Le coup de l’enfant sauvé des griffes de Sadam n’était pas mal non plus .

                Je lui en veux particulièrement pour son attitude pendant la guerre du golfe (1991)

                Mossieur voulait que l’Etat major français lui dise quels étaient ses plans ! enfin quoi et le droit à l’information !

                Pas content , il a fait traquer l’armée française pour savoir enfin ce qu’ils foutaient sans lui dire à lui ’le grand informateur " . ils ont fini par découvrir deux bidasses de service , pommés et qui ne savaient pas ce qu’il faisaient selon leurs dires . Bien sur on n’allait pas lui dire que la division Daguet passait d’Est en Ouest dans la plus grande discrétion .

                Il y avait donc crime de lèse PPDA !!!

                Guillaume Durant faisait à peu près dans le même genre mais en respectant quelques limites .

                PPDA est donc un menteur, un tricheur , un type puant et plein de lui même . Et cerise sur le gâteau c’est un exhibitionniste qui a étalé les malheurs de sa famille sans vergogne dans plein de bouquins .Je veux quand même espérer que ce n’est pas uniquement pour en tirer du fric .

                Bien à vous


                • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 12:32

                  @ Cambronne

                  Toujours réjouissant de vous retrouver ! Paul Villach


                • CAMBRONNE CAMBRONNE 6 janvier 2011 14:28

                  Cher Paul

                  Je vous lis souvent et en général j’apprécie ce que vous dites .

                  Amitiés


                • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 15:08

                  @ Merci, cher Cambronne, de votre fidélité. Paul Villach


                • Ariane Walter Ariane Walter 6 janvier 2011 12:25

                  je vous admire, cher paul.
                  Votre travail est d’une précision diabolique et les heures que vous avez passés à comparer« pipi de chat » et « pipi de matou » ont dû vous paraître bien saumâtre !!!!
                  Ce n’est pas La Fontaine s’inspirant d’ Esope !!


                  • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 12:30

                    @ Ariane Walter

                    Pour pasticher La Fontaine qui dit que « Une morale nue apporte de l’ennui. / Le conte fait passer le précepte avec lui », comme le sucre, la dragée, l’amusement que j’ai trouvé à relever les leurres du plagiaire, m’a préservé de l’ennui. Paul Villach


                  • zelectron zelectron 6 janvier 2011 12:27

                    En tout cas le billet de Paul est original, aigu, acidulé ainsi que les commentaires poivrés, sucrés, amers, enfin tout ce qui fait l’intérêt et la valeur d’Agoravox et son intégrité.


                    • Ariane Walter Ariane Walter 6 janvier 2011 12:28

                      correctif : les heures que vous avez passées !!!!
                      et saumâtres.
                      je me suis couchée tard ce matin !!!
                      Sorry aux amoureux de la langue !


                      • Hadj Ahmed 6 janvier 2011 12:38

                        Pas joli joli smiley
                        Liberate me ex libris



                        • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 6 janvier 2011 13:06

                          J’ai une théorie sur ces « mauvais plagiats de célébrités » (Ardisson, Poivre, etc.) : 


                          Mon explication, c’est qu’ils n’écrivent jamais eux-mêmes leurs bouquins (pas le temps : réceptions, piscines, voyages, putes de luxe), mais qu’ils les commandent à des nègres (écrivains talentueux au chômage). 

                          Parfois cela se passe bien, le nègre fait son travail et touche sa part. 

                          Parfois, le nègre se sent mal payé et se venge en faisant un boulot qui est une bombe à retardement : il livre un plagiat qui sera forcément découvert et foutra la célébrité dans la merde puisqu’elle devra 

                          - soit avouer qu’elle n’est pas l’auteur de ses livres, 
                          - soit endosser un plagiat lamentable et totalement suicidaire donc très con. 

                          Tout ceci est très drôle. 

                          • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 13:43

                            @ Gaspard de la nuit

                            Votre théorie est très plausible. Remercions donc le nègre qui vient de faire éclater la bombe !

                            Car demeure un problème : comment Jérôme Dupuis a-t-il « débusqué » ce lièvre, comme les parents d’Hemingway débusque caille et renard à queue rouge ? Comment retrouver l’aiguille dans la botte de foin ?
                            Mon hypothèse : le nègre lui a craché le morceau ?... Paul Villach


                          • Ronald Thatcher rienafoutiste 6 janvier 2011 13:16

                            C’est difficile de définir en 2011 le terme de plagiat...

                            Si copier un paragraphe entier du travail d’un autre pouvait constituer un plagiat avant l’internet, il n’en est plus de même aujourd’hui...
                            Les collages en peinture (le courant surréaliste), les cut-up en littérature, le hip-hop et les samples en musique, tout cela peut être du plagiat suivant la définition de la loi... alors ?

                            Personnellement je ne défends pas PPDA, mais je trouve ridicule de faire des procès pour du plagiat au XXIème siècle, d’autant pour une bio romancée !
                            En tout cas les deux parties créent le buzz et c’est bien cela qui importe aux éditeurs !


                            • Ronald Thatcher rienafoutiste 6 janvier 2011 19:54

                              Combien de plagieurs ici même, les adeptes du copier-coller non sourcé, de phrases sorties de textes... c’est entendu que tout cela n’est pas publié, mais ça tombe sous le coup de la loi de la propriété intellectuelle... smiley

                              une vraie réunion de lynchage !


                            • Vipère Vipère 6 janvier 2011 15:39

                              Bonjour à tous et à Parkway


                              Le nègre travaillait au noir ?

                              P.P.D.A. s’expose à des sanctions pour travail dissimulé !!! 


                            • ZEN ZEN 6 janvier 2011 13:28

                              Je ne verserai pas une larme sur ce fat, grand prêtre de la désinformation chez Bouyghes


                              • ZEN ZEN 6 janvier 2011 13:31

                                J’avais oublié qu’il avait été renversé par une Ferrari
                                Snif !... smiley


                                • ddacoudre ddacoudre 6 janvier 2011 15:47

                                  bonjour paul

                                  pas fâché que tu l’épingles, sous des airs sympathiques il ne l’est pas tant que cela. je vais t’amuser je l’ai eu comme formateur de communication dans un stage. cela ne me rajeunis pas.

                                  cordialement.


                                  • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 16:27

                                    @ ddacoudre

                                    T’as-t-il appris à faire un livre en plagiant autrui ? Paul Villach



                                    • brieli67 6 janvier 2011 18:30

                                      troll !! dixit pôôôôl 


                                      en plagiat-études.

                                      On attend Doc Rémora ! El Mediator
                                      qui ne s’excuse pas de son plagiat Quotidien du Médecin
                                      qui ne tient pas compte de ce rédacteur d’Agoravox


                                      ni des critiques sur le Groupe Servier mécène de qui vous savez

                                    • docdory docdory 6 janvier 2011 22:16

                                      @ Briel 67 ( cher pauvre con-frère )

                                      Vous m’accusez inconsidérément de plagiat du « quotidien du Médecin » concernant mon article sur le Médiator. Alors donnez moi la référence de l’article que j’aurais, selon vous, plagié ?
                                      Je pense que je vais devoir attendre votre réponse longtemps, très longtemps...





                                    • brieli67 7 janvier 2011 02:18

                                       el Médiator 


                                      sources et liens de ta prose, svp !

                                      ( cher pauvre con-frère ) 
                                      Merci ! et copie à qui de droit ! 



                                    • docdory docdory 7 janvier 2011 09:32

                                      @ Briel 67

                                      Source et liens de ma prose ? Tout simplement le document que je mentionne dans mon article et dont j’ai mis la photocopie en bas d’article ( non sans difficultés vu l’incroyable complexité du mode d’emploi du système d’adjonction d’images aux articles sur agoravox).
                                      Pas d’autre liens, celui-là me paraissait suffisamment démonstratif.

                                    • brieli67 7 janvier 2011 23:32

                                      la preuve évidente d’un déficit de comm du discours de l’Alternance à l’officiel !


                                      La série « Pondéral » a été retirée aux US avant 65 vu sa toxicité. 
                                      achetée par LS qui a appliqué sa méthode vente de savonnettes.
                                      Le réseau « visite médicale » Servier est bien singulière et surprenante dans le paysage français.
                                      c’est toujours border-line et arrogant.

                                      lis au moins les liens mis en ligne.
                                      on ne te demande pas d’aller à Canossa.

                                    • zelectron zelectron 6 janvier 2011 16:23

                                      Ça vient de tomber sur les téléscripteurs : Réponse de PPDA aux accusations de plagiat

                                      « Patrick Poivre d’Arvor vient de répondre aux accusations de plagiat dont il est la cible depuis plusieurs jours au sujet de son dernier livre consacré à Ernest Hemingway. PPDA dénonce les « pénibles procès d’intention ». Voici sa réponse intégrale en exclusivité.
                                      « Paris, le 6 janvier 2011

                                      Je suis sidéré par ce que j’ai pu lire ou entendre depuis 48 heures. Je suis soupçonné de plagiat pour mon prochain livre, qui ne sortira en librairie que fin janvier, sur la base d’une version qui n’est pas la bonne ni la définitive, comme l’ont expliqué mardi les Editions Arthaud qui, sitôt la faute découverte, ont réagi très loyalement en la reconnaissant et en présentant leurs excuses.

                                      Ce tirage diffusé en décembre à la presse a par erreur été réalisé à partir d’une de mes versions de travail antérieures. Celle-ci comportait effectivement de nombreuses notes de lecture, dont certaines que j’avais prises en vue d’une ébauche d’adaptation cinématographique de la vie d’Hemingway.

                                      Il y a eu très précisément onze allers et retours entre mon éditrice et moi depuis la remise de ma première version de travail à la fin de l’été. Le texte dépassait alors les 700 pages ! Mon éditrice m’a suggéré des coupes, j’ai proposé les miennes et nous sommes tous deux tombés d’accord pour estimer que les années de jeunesse d’Hemingway ne devaient pas représenter le propos essentiel du livre, davantage centré sur la mort qui le hantait et rôdait autour de lui, et sur les rapports qui me passionnent entre le journaliste et l’écrivain. J’ai en conséquence beaucoup retravaillé et réduit cette première partie de sa vie, sur laquelle Peter Griffin, qui a interrogé son fils et sa veuve, est de loin le meilleur biographe. Est-il si extraordinaire qu’il soit ma principale source pour cette courte période ?

                                      D’autant que contrairement à ce qu’ont affirmé certains, je l’ai cité dix-huit fois dans les notes figurant à la fin de la version provisoire incriminée. Cela eut été une étrange de façon de procéder si j’avais réellement voulu occulter l’existence de ce livre.

                                      Est-ce qu’une erreur fâcheuse, assumée par l’éditeur, autorise ce déchainement de malveillance que je constate ici ou là ? Je souhaiterais simplement être jugé sur l’ouvrage définitif que je signe et assume, qui sera très bientôt disponible pour les libraires et le public, et qui m’a mobilisé pendant dix-huit mois. J’aimerais qu’on ne juge mon livre que lorsqu’il sera publié et que me soient épargnés ces pénibles procès d’intention.

                                      Patrick Poivre d’Arvor »  »


                                      • ourston 6 janvier 2011 18:31

                                        Peut-on espérer que la défense de PPDA a été écrite de sa main ? A-t-il utilisé un nègre ou a-t-il pompé sur un autre auteur accusé de plagiat ?
                                        Quoiqu’il en soit, ses arguments ne sont pas convaincants. Reporter la faute sur son éditeur révèle l’absence d’honnêteté d’un personnage qui n’assume pas ses actes.


                                      • Tuscany 6 janvier 2011 16:27

                                        Chaque jour un nouveau plus absurde, même en Italie comme en France, nous sommes en mauvaise posture.
                                        By Tuscany


                                        • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 16:32

                                          @ zelectron
                                           
                                          PPDA peut tourner et retourner l’affaire comme il veut, sa défense ne tient pas debout !

                                          1- Mon article montre avec précision, sur la foi des emprunts révélés par Jérôme Dupuis, le travail de plagiaire de PPDA, documents de travail ou pas.
                                          2- Et puis qui peut croire que des professionnels de l’édition comme Arthaud peuvent éditer un brouillon.

                                          Ces individus sont sans vergogne ! Paul Villach


                                          • zelectron zelectron 6 janvier 2011 22:56

                                            C’est évident ! et ils ne peuvent éprouver aucune honte puisque insensibles à quelques fautes que ce soient. Maintenant que le tollé s’est manifesté, je parie que ses nègres vont corriger tout ça promptement (peut-être lui-même va s’y mettre) !
                                            un peu plus haut je me demande comment le fait de coller la réponse de ppda amène une telle avalanche ...
                                            Un dernier point, je serais curieux de voir l’originalité d’autres chefs-d’œuvres du sire en question...


                                          • voxagora voxagora 6 janvier 2011 17:37

                                            P.V,

                                            effets pervers de la course forcenée des « ayant-droit » aux « droits d’auteurs »,
                                            à laquelle se livre toute « célébrité », tous milieux (médiatique, politique ..) confondus ?


                                            • agent orange agent orange 6 janvier 2011 17:48

                                              PPDA n’est pas Yves Mourousi, qui lui avait réalisé une vraie interview de Brejnev en russe et avait par la même occasion démontré ses talents pour la langue de Dostoïevski. Aujourd’hui le paysage médiatique français est peuplé de faussaires sans vergogne. Par extension se pose non seulement la question du contenu de l’information mais aussi de sa véracité. Pas étonnant donc la désertion du lectorat et de l’audimat au profit de l’internet et de la presse étrangère pour les polyglottes. Mais la pratique et la déontologie journalistique n’est pas le débat ici. Restons en au sujet du « plagiarisme » (désolé pour l’anglicisme).

                                              N’est pas Régine Deforges qui veut... ; bien qu’elle ait réussi à convaincre la justice que sa « Bicyclette Bleue » n’était pas un plagiat « d’Autant en emporte le vent », au grand dam des héritiers de Margaret Mitchell qui lui reprochaient d’avoir transposé la tragédie de la seconde guerre mondiale avec celle de la guerre de Sécession (qui mit fin à l’esclavage des « nègres »)

                                              Pour rester dans l’esprit « trash » si cher au plagiaire (plagiste ?) Ardisson, il avait, si mes souvenirs sont bons, demandé à la jeune compagne polonaise de Sulitzer (un autre plagiaire notoire) s’il prenait un « nègre » pour lui faire l’amour ?

                                              Comme le souligne l’auteur, si le métier de plagiaire n’est pas de tout repos, j’avoue mon admiration aux quelques rares écrivains qui ont publié des oeuvres aux styles et genres littéraires distincts sous des noms différents. Vient évidemment à l’esprit Romain Gary – Émile Ajar, qui avait mystifié le monde littéraire durant les années 70.


                                              • charles-edouard charles-edouard 6 janvier 2011 18:31

                                                écrire la biographie de quelqu’un c’est résumer la vie de cette personne donc deux biographies sont appelé à se ressembler ou à y apporter ou enlever certain élément , reste à savoir si le journaliste de l’express a lu ces deux biographies

                                                combien de biographie ont-elle ete ecrite sur hemingway méme internet publie des biographies d’hemingway copie ou plagiat ?
                                                 


                                                • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 18:55

                                                  @ Charles Édouard

                                                  Vous trouvez donc normal les copies conformes que j’ai analysées ?

                                                  Remarquez, les propos déraisonnables que vous avez l’habitude de tenir, sont de la même veine que ce commentaire complaisant !

                                                  Vous avez gagné un exemplaire du plagiat de PPDA et même dédicacé ! Paul Villach


                                                • Antoine Diederick 6 janvier 2011 21:27

                                                  a Charles Edouard, il est possible de trouver les oeuvres complètes de Voltaire sur Internet.

                                                  PPDA aurait du écrire la biographie de ppda au pays de Voltaire smiley

                                                  ET ON EN AURAIT APPRIS DES CHOSES ? HEIN !


                                                • agent orange agent orange 6 janvier 2011 18:51

                                                  Erratum :

                                                  Chacun aura rectifié que Sulitzer n’est pas un plagiaire mais plutôt un « metteur en livre » s’entourant d’une nuée de « collaborateurs ».

                                                  Au risque de la diffamation, j’aimerai ajouter que le père de SAS et de Brigade Mondaine, le millionaire d’extrême-droite Gérard de Villiers, rétribue très mal ses « nègres ».



                                                  • Clouz0 Clouz0 6 janvier 2011 19:13

                                                    Cet article, qui plagie laborieusement l’Express, en y rajoutant quelques lourds et fumeux concepts, pseudo-copyrightés par l’auteur, n’apporte rien de plus que ce que l’on lit partout.


                                                    PPDA s’est fait prendre, les mains dans le pot de confiture. 
                                                    Il ne pourra jamais le reconnaître publiquement, question de fierté. 
                                                    De justifications bidons en dédouanements improbables sur son éditeur, il trainera désormais sa croix toute la fin de sa carrière : Devoir faire semblant de ne pas remarquer les gens rigoler en douce dès qu’il apparaîtra quelque part.

                                                    L’entubeur s’est fait entuber.
                                                    Bien fait.

                                                    • Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2011 19:28

                                                      @ ClouzO

                                                      Au moins vous avez le mérite de montrer à tout le monde que vous ne savez pas lire, mais que ça ne vous empêche pas de pérorer ! Paul Villach


                                                    • Clouz0 Clouz0 6 janvier 2011 19:52

                                                      Ni écrire, vous avez raison. smiley


                                                      Mais enfin Paul, qu’apportez-vous de plus que ce que chacun est capable de discerner tout seul à la lecture de l’article de l’Express ?
                                                      Quelles sont vos plus-values à vous ???

                                                      Mettre les points sur les i ? Souligner (au propre comme au figuré) les ressemblances et les camouflages, les inversions ou les synonymes ???
                                                      Vous vous adresseriez à des élèves de 6ème, je pourrais comprendre ce besoin d’expliquer l’évidence. 
                                                      Mais je doute qu’il y en ait beaucoup de cet âge qui traînent aujourd’hui sur Ago.

                                                    • Yohan Yohan 6 janvier 2011 20:16

                                                      Bah, c’est encore du réchauffé. Ils n’ont parlé que ça hier et les commentaires du journaliste de l’Express qui a révélé cette affaire suffisent amplement.


                                                      • COVADONGA722 COVADONGA722 6 janvier 2011 20:24

                                                        plagiant Kipling il me revient un dicton posant la question de qui est le plus malodorant :

                                                        la charogne ou le chacal s’en repaisant tout en glapissant pour ce faire croire lion.


                                                        • Antoine Diederick 6 janvier 2011 20:27

                                                          Quoi !!! Qu’apprends-je, Arvor utilise des nègres !!! Ah, l’infâme raciste !


                                                          • docdory docdory 6 janvier 2011 22:25

                                                            Cher Paul Villach

                                                            A la lecture de votre article, je propose une autre signification de l’acronyme PPDA : « plagiaire plein d’astuces » !

                                                            • Paul Villach Paul Villach 7 janvier 2011 12:25

                                                              @ Cher Docdory

                                                              Vos volées de bois vert que vous avez adressées à ces individus me comblent d’aise !
                                                              Quant à l’acronyme, il est pas mal non plus !
                                                              Jérôme Dupuis m’a adressé le lien de son article qui explique comment il est parvenu à cette révélation. Le voici :
                                                              http://www.lexpress.fr/culture/livre/comment-l-express-a-decouvert-le-plagiat-de-ppda_950369.html


                                                            • Bartik Bartik 7 janvier 2011 02:32

                                                              Je me demande si on peut parler de plagiat à propos d’une biographie !
                                                               Rien n’est à inventer puisqu’on reprend la vie d’une personnalité, et qu’il faut bien se documenter : il s’agit d’apporter des informations...
                                                              L’accusation de plagiaire aurait été plus grave pour une oeuvre romancée où la malhonnêteté est évidente, accusation qui a entâché la réputation de Françoise Sagan, par exemple.



                                                              • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 7 janvier 2011 11:04

                                                                Bon jour Paul,

                                                                Vous connaissez le petit monde de l’Edition : Si Flammarion avait édité une bio d’Hemingway par un inconnu nommé Peter Griffin, ça ne se serait pas vendu à 2000 ex ! Par PPDA, ça peut tirer à 10 000 ! Money, Money...

                                                                Maintenant, y-a pu qu’à suivre le procès pour les droits entre Gallimard et Arthaud ! Hé Hé... !!!

                                                                On vit une époque formidable !


                                                                • Paul Villach Paul Villach 7 janvier 2011 12:46

                                                                  @ Alain Michel Robert

                                                                  On retombe toujours en effet sur les 15 % de rentabilité attendus des actionnaires ! On voit sous nos yeux ce système s’autodétruire ! Paul Villach


                                                                • ariadacapo 7 janvier 2011 11:14

                                                                  Ce qui est surprenant n’est pas le plagia mais que certains soient étonnés et offusqués d’une pratique assez courante dans ce milieu ( j’ai lu également qu’Hemingway lui même avait « emprunté » quelques reportages, cependant grosse différence avec PPDA : le talent) . Quand au talent littéraire de PPDA !!! personnage littéraire, très évanescent, romantique de salon, séducteur aux implants capillaires ( qui se souvient de ses lettres d’ado envoyées à Béatrice dalle et la réaction de celle ci sur l’antenne), journaliste auteur de scoop falsifiés ( interview de Castro, enfant enlevé dans un sac de sport ...Et tt ce qu’on ne sait pas) ce dernier est plutôt un média(o)crate que Chateaubriand. Tous ces types de droite D’ormesson et consort qui se prennent pour Chateaubriand c’est à hurler de rire !


                                                                  • asterix asterix 7 janvier 2011 13:10

                                                                    Comme personne ne lira les commentaires jusqu’au bout, je vais vous en livrer une bien curieuse, je la tiens d’un vieux pêcheur de Cojimar, théâtre du Vieil homme et la mer.
                                                                    Mon vioque à moi était pêcheur d’espadons à bord d’une barquette. Il s’est moqué de la manière de procéder qui n’est pas vraiment celle explicitée par Hemingway, propriétaire à l’époque d’un yacht. Par ailleurs, les courants barrant la deuxième barrière ceinturant Cojimar ne permettent pas d’amarrer un poisson de cette taille sans chavirer à coup sûr.
                                                                    J’y ai aussi consacré un livre, illustre et inconnu, prix Nobel de la poubelle, mais je n’ai jamais eu l’honneur d’être un nègre de Mister Poivre. 
                                                                    Dommage, j’aurais pu lui refiler des tuyaux. Castro, j’ai vécu dans son paradis perdu et il se fait que je sais de quoi je parle.
                                                                    Bonjour Villach

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