• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Peuples autochtones de Guyane : un consentement peu éclairé (...)

Peuples autochtones de Guyane : un consentement peu éclairé ?

Une réflexion sur le consentement libre et éclairé, avec le point de vue des Nations Unies et un regard sur la Guyane.

La participation des peuples autochtones à la prise de décision (le consentement libre et éclairé)

Alexis Tiouka
 
Dans un rapport daté du 17 août 2011, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a réalisé un rapport sur « les peuples autochtones et le droit de participer à la prise de décision »[1]. Ce rapport fait suite aux différents textes internationaux existant sur la question (Convention sur la diversité biologique, Protocole de Nagoya, etc.), et s’inscrit pleinement dans les débats actuels sur la Charte du Parc Amazonien de la Guyane. Cet article se propose donc de présenter les résultats du rapports du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones (A/HRC/EMRIP/2010/2) qui fournit des exemples de bonnes pratiques de participation des peuples autochtones à la prise de décisions, qui pourraient constituer un support pour les discussions en cours dans le contexte guyanais. Ces exemples ont été jugés susceptibles d’aider les Etats, les peuples autochtones, les organisations internationales, les institutions nationales des droits de l’homme, etc. à protéger et promouvoir la participation des peuples autochtones dans la prise de décision. Ils sont donc d’un intérêt certain dans un contexte guyanais où la notion de prise de décision, et de consentement libre et informé est totalement d’actualité.
 
Constats initiaux
La question de la participation à la prise de décision des peuples autochtones continue aujourd’hui encore d’être assez largement problématique dans contexte mondial. Et ceci plus spécifiquement « dans des environnements où les peuples autochtones sont politiquement, socialement et économiquement non dominants », ce qui renvoie assez aisément à la situation guyanaise. Le plus souvent dans ces situations, les peuples autochtones n’ont pas une « grande influence sur les décisions dans la pratique », en général parce que la notion de prise de décision est mal appliquée ou parce que les problèmes pouvant constituer un obstacle n’ont pas été identifiés.
 
Critères de bonnes pratiques dans le domaine de la prise de décision
Les critères identifiés le sont sur la base d’un principe initial qui est la participation effective des peuples autochtones à l’élaboration de ces dites bonnes pratiques, et leur adhésion à celles-ci. D’autres indicateurs permettent cependant aussi d’évaluer ces bonnes pratiques :
- ce sont celles qui permettent et renforcent la participation effective des PA à la prise de décision
- ce sont celles qui permettent aux PA d’influencer concrètement les décisions qui les concernent
- ceux sont celles qui réalisent le droit des peuples autochtones à l’autodétermination
- ceux sont celles qui comportent, selon les circonstances, des procédures et/ou des processus de consultation solides afin d’obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des PA.
 
La notion de prise de décision
Le rapport des Nations Unies insiste sur la nécessité d’entendre le terme de processus décisionnel et d’organe de décision interne comme propre aux peuples autochtones : « en d’autres termes, ils existent pour les peuples autochtones et sont régis par des pratiques autochtones déterminées ». Il ne s’agit pas là, selon les propres termes du rapport, de parler de « pratiques traditionnelles », mais bien de pratiques prenant en compte la dynamique de ces pratiques, parfois en lien direct avec des influences extérieures.
La première question qui se pose dans ce domaine, est de savoir si les organes de décision ne sont soutenus que par les communautés, ou s’ils bénéficient aussi d’un soutien des institutions ou plus généralement de l’Etat. Cette question doit être tranché avant toute réflexion dans le contexte guyanais, comme par exemple dans le cadre de la réflexion sur les pouvoirs coutumiers, mais pas exclusivement[2]. Sont considérés comme positifs dans le rapport des Nations Unies les participations des PA à la prise de décision lorsqu’il y a participation de ceux-ci « en tant que personnes dans les affaires publiques d’une manière compatible du point de vue philosophique et culturel avec la perception de la gouvernance chez les peuples autochtones ». Cette perception reste peut-être à définir dans le contexte guyanais. Le rapport mentionne de ce point de vue des bonnes pratiques lorsque les « processus et organes autochtones reflètent très clairement le degré d’autodétermination et d’autonomie des peuples autochtones, libres de toute influence extérieure imposée, même si l’Etat veut conserver l’autorité en dernier ressort en vertu de la législation ». De plus, le rapport insiste sur la participation des autochtones « à la prise de décision au niveau de la gestion des ressources sur les territoires et les réserves naturelles qui leur appartiennent ». Mais sur ce dernier point, on constate bien que dans le contexte français (et donc guyanais), la question de l’appartenance est bien complexe, et que les PA n’ont que peu, voire pas, de réel pouvoir de décision sur la gestion de ces ressources, du fait notamment d’un non respect du droit à la terre et aux territoires tel qu’il est défini par les Nations Unies[3]. Dans les bonnes pratiques identifiées dans le rapport on constate souvent que celles-ci sont liées à une forme de reconnaissance de droits territoriaux qui ont une incidence directe sur les pouvoirs de décisions, notamment par la mise en place d’instances de décisions reconnues (voir la partie sur les systèmes juridiques autochtones[4] mais aussi sur les Parlements organisations autochtones « qui permettent aux PA d’influencer la prise de décision sur des questions susceptibles de les concerner : cas de la Norvège, de la Suède et de la Finlande par exemple ; mais il est aussi intéressant de noter qu’un cas dans le contexte français est cité de ce point de vue, celui de la Nouvelle-Calédonie, ce qui montre bien que la loi française n’interdit pas totalement la mise en place de processus de décisions beaucoup plus élaborés que ceux que l’on trouve dans le contexte guyanais).
 
La participation aux mécanismes de prise de décisions liés aux institutions et processus, étatiques et non étatiques, concernant les peuples autochtones
Un des problèmes identifiés dans ce domaine est la question de la référence « aux normes internationales relatives aux peuples autochtones » et la nécessité qu’il y a à « former et informer les législateurs (…) sur les questions autochtones ». Il est clair que sur ce point il existe encore beaucoup de travail en France en général et en Guyane en particulier, tant la question des droits des peuples autochtones est méconnu dans ces contextes.
Le rapport insiste sur la nécessité de la garantie d’une « représentation parlementaire nationale aux peuples autochtones ». Celle-ci est considérée comme une condition pour la participation « aux processus de décision sur un certain nombre de question » et comme la garantie de leur influence sur ces prises de décision. Là encore, de nombreux efforts doivent être fournis en France et en Guyane[5]. Dans ce domaine, il est important de mentionner que le rapport souligne que « l’aptitude des autochtones à influencer les processus de décision parlementaires est renforcée lorsque les parlements créent des organes internes chargés de régler des questions cruciales » pour ces peuples. Le conseil coutumier pourrait être considéré comme un organe de ce type à condition de lui donner de réels moyens de fonctionnement et de lui accorder une réelle reconnaissance[6].
Le rapport souligne en outre « la participation directe des autochtones à la mise en œuvre des instruments internationaux visant à protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones ». La ratification de certains états de la convention 169 de l’OIT en 2007 semble jouer un rôle important dans ce domaine (convention non ratifiée par la France pour rappel). Il existe de nombreux exemples dans le monde entier de reconnaissance du pouvoir des peuples autochtones dans les prises de décisions et dans les avis sur les législations qu’elles soient nationales, fédérales ou locales (Népal, Argentine, Kenya, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, République démocratique du Congo, Thaïlande, Australie, Etats Unis, Pérou, etc.). La France, terre des droits de l’homme, a donc encore une réflexion importante à mener dans ce domaine …
D’autres formes de participation existent, comme la participation à des systèmes hybrides de gouvernance (par exemple avec les accords de cogestion des ressources naturelles en Nouvelle Zélande entre les Iwis et le gouvernement).
 
Le consentement libre, préalable et éclairé
Le rapport rappelle que ce concept est « relativement nouveau au niveau international », mais qu’il est un « droit fondamental » qui « selon les peuples autochtones » est « l’un des principes les mieux à même de protéger leur droit à la participation ». Il existe de nombreux états qui ont fait le choix de traduire ce principe par des lois et des politiques spécifiques dont la France pourrait bien s’inspirer :
- République démocratique du Congo 
- Russie
- Bolivie
- Malaisie
- Australie
- Canada
 
Pour conclure
Le rapport rappelle que « le droit des peuples autochtones à la participation est bien établi en droit international », et que l’accent est actuellement mis « sur les droits des peuples autochtones non seulement de prendre part aux processus de prise de décision les concernant, mais également de contrôler réellement l’issue de ces processus  ». Ce droit a été largement mis en évidence dans la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et est en lien avec de nombreux autre droits (autodétermination, territoires, etc.), mais pas uniquement. Il semble donc qu’il existe aujourd’hui un « consensus international[7] » concernant « les droits individuels et collectifs des peuples autochtones » qui est « compatible avec les normes internationales relatives aux droits de l’homme en vigueur ». On ne peut donc que s’étonner du fait que la France, encore une fois « terre des droits de l’homme », « terre de démocratie », n’est pas franchi le pas de la reconnaissance de ce droit sur l’ensemble de son territoire.
Le rapport rappelle d’ailleurs qu’il y a nécessité d’une réforme dans ce domaine aux niveaux des processus nationaux, régionaux et internationaux pour garantir une véritable participation des peuples autochtones en accord avec les différents documents internationaux existants : « les instances et processus environnementaux multilatéraux devraient en particulier veiller à garantir le plein respect des droits des peuples autochtones et leur participation effective, notamment, dans le cadre des négociations du protocole de Nagoya ».
Diverses pistes sont ainsi envisagées :
- la première concerne un droit fondamental, celui d’obtenir le consentement des PA à l’égard de décisions qui sont d’une importance fondamentale pour leurs droits, leur survie, leur dignité et leur bien-être
- mais pas exclusivement car ces prises de décision peuvent aussi concerner des affaires dites extérieures si les PA concernés le choisissent (ce qui ouvre la question de la mise en place d’arrangements de cogouvernance)
- et surtout les Etats pour ces procédures de prise de décision doivent « respecter et appuyer les formes traditionnelles et contemporaines des structures de gouvernance des PA, y compris leurs pratiques collectives de prise de décisions ».
Il en résulte que l’Etat français doit « adopter et appliquer des dispositions constitutionnelles et autres dispositions juridiques qui » permettraient de renforcer « la participation des PA à la prise de décisions ». Enfin, l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé n’est pas une simple association au processus de prise de décision, mais bien un droit d’en déterminer l’issue.



[1] Conseil des droits de l’homme. 18e session. Point 5 de l’ordre du jour. Organismes et mécanismes de protection des droits de l’homme : « Rapport final sur l’étude sur les peuples autochtones et le droit de participer à la prise de décisions ». rapport du mécanisme d’expert sur les droits des peuples autochtones.
[2] Voir les articles 5, 20 et 34 de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, qui sont consacrés au droit de maintenir des processus décisionnels et des organes de décision distincts.
[3] Comme exemple de bonnes pratiques, le rapport cite « le système sasi en usage à Haruku en Indonésie où des générations de Kewang (l’organe de décision autochtone) se succèdent pour organiser la communauté afin qu’elle reste engagée et unie dans la gestion des réserves halieutiques et d’autres ressources côtières. » Voir aussi « la réglementation de la pêche coutumière de Kaimoana en Nouvelle Zélande, qui permet aux Maoris de garder un certain contrôle de la pêche coutumière dans différentes zones mêmes s’ils restent soumis, dans de nombreux domaines, à l’autorité du gouvernement. » De nombreux autres exemples sont fournis dans le rapport sur ce point pour l’ensemble des peuples autochtones du monde.
[4] Pour rappel, les articles 5, 27, 34 et 40 de la Déclaration rappellent que les PA ont « le droit de maintenir et de renforcer leurs propres systèmes juridiques ». Il en va de même pour la convention 169 de l’OIT (articles 8 et 9), mais celle-ci n’a pas été ratifiée par la France.
[5] Pour exemple, le rapport cite le cas de la Nouvelle Zélande et des Maoris qui « bénéficient d’une représentation garantie au Parlement depuis 1867 ». Il en va de même pour les Batwas qui ont des sièges permanents à l’assemblée nationale et au sénat du Burundi. Les Nénets eux-mêmes en Russie ont réussi à obtenir des droits au niveau régional, sans compter le cas des Inuit au Groenland..
[6] Je renvoie sur ce point aux débats qui ont animé les médias guyanais autour de la Charte dans ce domaine, pour lesquels on a bien pu constater le peu de reconnaissance pour ce conseil alors qu’il avait été créé par des institutions étatiques.
[7] Il existe même des jurisprudences internationales dans ce domaine (voir le rapport).

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.43/5   (7 votes)




Réagissez à l'article

5 réactions à cet article    


  • Jean Yanne Jean Yanne 12 janvier 2013 14:00

    Salut Alexis et bonjour à André , un de tes oncles probablement que j’ai bien connu à St Laurent .


    Tu as raison bien entendu , sur les droits des peuples , mais il faut pas être naïf , les Girondins en France ont payé de leur vie l’outrecuidance qu’ils avaient à demander ce même droit des peuples .

    Mieux , plus près de toi , tu as comme exemple Taubira qui aussi , dans le temps , demandait aussi ce fameux « droit des peuples » enfin pour elle c’était surtout« créole » le peuple , les Amérindiens(poux probablement devait elle penser) ne comptant pas beaucoup.Maintenant , au pouvoir , elle ne revendique plus cela , au contraire , elle approuve la colonisation de l’Afrique , le bombardement de ses frères Africains et le néo colonialisme piloté par Areva !

    La France , pays des Francs , est un pays soumis à la loi Salique , celle des Francs , qui nous a asservis , nous , occitans , au prix de massacres sans nom .
    Maintenant , la loi salique , s’est transformée en loi du capital et du fric international et les peuples seront ainsi broyés comme on nous a broyés , nous occitans .

    Vous avez , vous les Amérindiens , la chance de former un peuple , ethniquement marqué , mais naïvement vous ignorez le racisme , vous ne faites que le subir , moins d’ailleurs de la part des « blancs » que des « créoles » qui eux vous méprisent franchement !

    Tu sais , je suis assez triste en t’écrivant car je suis persuadé que vous serez broyés vous aussi, il reste encore cependant une chance , une vraie , mais je ne sais pas si vous serez assez forts pour la saisir . Il vous faut , à tout prix , vous constituer en communauté autonome comme a tenté de le faire André Coignat dans le haut Maroni .
    Gérer entre vous vos échanges , vos biens , refuser toute implantation qui ne serait pas votre et les combattre physiquement .

    Maîtriser enfin ce qu’on nomme « tourisme » , cette vraie industrie , mais gérez la comme vous l’entendez vous mêmes , et surtout prenez avec vous des « mercenaires » juristes qui sauront vous défendre face à ce pouvoir énorme nommé « centralisme »

    Allez , courage , et bonjour à ta famille !

    • Hervé Hum Hervé Hum 12 janvier 2013 16:19

      Salut, ce que dit Jean Yanne sur le mépris créole est malheureusement vrai. Si on y ajoute le sentiment de supériorité des bonis sur le haut Maroni, la coupe est pleine. Bonis dont on ne parle guère d’ailleurs.

      D’autant que pour l’Etat, en Guyane ce sont les créoles qui sont dominant et qu’il faut ménager. Le pire est que les amérindiens ne disposent d’aucuns moyens pour imposer leur droits et ce dans tous les cas de figures. Les juristes c’est bien, mais depuis que les amérindiens ont pris la nationalités françaises, ils ont perdus leurs droits sur leur territoire car le piège consistait en la reconnaissance de la territorialité française. Ou bien il faudrait qu’ils prouvent qu’ils ont été dupé par la France. Ce qui est faisable, mais il n’est pas sûr qu’ils sortiraient gagnant, toujours parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assurer l’intégrité de leur territoires et qu’ils créeraient un climat de défiance voir de haine venant tant des créoles que des bonis. Sans compter avec les garimpéros des pays voisins.

      Bref, à court terme, il n’y a d’autres alternative que celle invoqué par Jean Yanne. Mais celle ci est toujours la même qu’il y a 10 ans.

      Je me joins à Jean Yanne pour vous souhaiter bon courage.


      • Rémi Manso Manso 12 janvier 2013 16:30

        Face à la déferlante nataliste (non-amérindienne) et à l’immigration clandestine massive, les amérindiens de Guyane ont du souci à se faire. Il faut quand même que tout le monde sache que la Guyane détient (avec 3,4 enfants par femme) le record de fécondité pour TOUTE l’Amérique du sud (devant la Bolivie et ses 3,3)...

        Et les guyanais ne sont évidemment pas naturellement plus prolifiques que leurs voisins brésiliens ou surinamiens. Seules les prestations familiales (l’argent braguette) sont en cause : sous les tropiques elles sont un fléau. Si nous voulons que la Guyane, la forêt amazonienne, les amérindiens et la faune sauvage puissent survivre, nous devons maîtriser (à la source) la pression humaine sur le milieu : voir ce que propose l’ONG Démographie Responsable.


        • Jean Yanne Jean Yanne 12 janvier 2013 17:37

          Exact Manso !


          La gestion de la France dans les DOM est purement et simplement catastrophique , nous le savons mais voulons l’ignorer en Métropole tant nous sommes convaincus qu’en octroyant la nationalité Française , nous faisons oeuvre de charité et d’« antiracismheu » comme disent les bobos !

          La Guyane n’est évidemment pas la France , que par abus de langage administratif .

          Il est aussi évident que l’avenir pour les amérindiens est , à terme , leur disparition pure et simple dans l’ennui et la déchéance alcoolique . 

          Je suis convaincu qu’il faut qu’ils se constituent en collectivité autonome quitte à .... fédérer la guyane territorialement sur la base de peuples .

          Mais ne comptez ni sur la France , ni sur les dirigeants Guyanais pour cela , trop occupés à leur promotion de type Taubira , en pratiquant le chantage à l’indépendance ...et que les préfets successifs s’empressent d’adouber pour avoir la paix ... et leur promotion , ... après leur passage .

          Taubira a parfaitement réussi dans le genre et fait des envieux sur place ... mais le discours est usé et ce n’est pas maintenant qu’elle va renoncer à cette carotte pour une « indépendanz » dont elle serait bien encombrée maintenant .

          Faites ce que vous savez faire , constituez vous en collectivité , en peuple on dit ici en métropole , et demandez votre territoire , les marais de Mana , et toute l’embouchure du Maroni et de la Mana , serrez vous les coudes , c’est seulement comme ça que vous vous en sortirez , et faites vous aider par ceux qui vous estiment . Méfiez vous aussi des faux amis , qui ne sont que des arrivistes teintés de racisme qu’ils cachent soigneusement !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Alexis Tiouka

Alexis Tiouka
Voir ses articles







Palmarès