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Accueil du site > Tribune Libre > Petit vocabulaire personnel : Homme

Petit vocabulaire personnel : Homme

L'homme est le revers de ma médaille.

Il est mien sans que je puisse jamais le saisir et les anciens me reprochent la grande propension à comprendre les nouveaux, à tout accepter d'eux ; c'est sûrement qu'ils ont oublié que j'étais avec eux aussi « généreuse », à moins qu'au contraire j'aie changé ! Peu importe

Cet agacement devant mon grand amour des hommes, des leurs, pas seulement leur peau douce, leurs muscles souples sous des doigts amoureux, pas seulement ce désir ardent de l'amant, ce désir qui nous ouvre les cuisses en un imperceptible mouvement involontaire, quand on roule, affolée, au devant de lui. Ce désir, passion, qui nous mène tout droit en enfer.

C'est dans les gestes de son travail, physique ou manuel, que mon sang monte, la chaleur, et ce rien de dérèglement qui nous extirpe du réel moment, juste parce qu'on le voit, animal, si loin de soi ! Et qu'il me touche ; insatiable dans cette quête d'impossibles horizons...

Pas seulement ce sexe « haut, doux comme une apothéose, tendre érigé, pauvrement nu qui s'ouvre et s'offre à l'ingénue qui ose tendre et rider sa peau ».

 

Tout lui pardonner, cette fragilité non assumée qui le rend cruel ; cette lâcheté qui le tient qui le caractérise et le confond ; cet égoïsme plein d'allant, d'allant-de-soi, ce « plein de soi » d'évidence et qui vous prend comme appui, vous, femmes, sans l'once d'une reconnaissance. Cette force que je jalouse et dont je veux quelques éclats.

Enfant gâté ou déchiré, homme, tu es sûr de ton fait, même dans tes doutes et surtout dans tous les détours que tu inventes pour cribler tes failles.

Tu es l'autre que je veux m'approprier, engranger, retenir, que je guette et que j'attends.

Mais Dieu sait que cet autre est terrible quand il se sent dépassé. Alors pourquoi à ce point le comprendre ? À ce point être incapable de le haïr après qu'il m'a déçue, déchiré ou anéanti l'âme ?

Le premier qui m'a vue aura déterminé tout mon être ; mon désir, ma capacité à être. Mais était-ce lui ? Était-ce moi qui induisis les choses ? La question reste ouverte et n'est pas sans saveur ! Le père et sa fille : l'esquisse d'un vécu.

Homme, tu fais la femme que sera ta fille : ta violence sera indépassable, ta douceur tissera les draps de son bonheur amoureux.

Tu regardes devant, très souvent, et plus tu es homme plus le passé t'assomme. La nostalgie te sied comme des jupons d'organdi car la vie t'appelle et tu as œuvre à mener. Tu possèdes quelques menus péchés : cynisme ou dérision sont d'évidence les atours de ta lâcheté.

Tu n'es rien sans la femme, ton marche-pied, ton égérie, ton appétit ou ton havre ! Mais tu lui fais payer car tu n'aimes guère à être attaché.

L'homme est tendre, attendri et attendrissant mais ne sait guère faire la part des choses : il se soumet et devient veule, se rebiffe et devient arrogant, s'extirpe et se rend inaccessible ou bien, rarement, admet, se livre et s'épanouit. C'est qu'il en faut des ingrédients pour faire d'un homme un homme ! S'il meurt plus tôt, c'est qu'il a occulté, tenant en force un rôle qui ne lui était point imputé.

L'homme se croit obligé, ou se croit autorisé ; parfois c'est parce qu'il se sent obligé qu'il s'autorise. En tout cas, sans affectation, l'homme joue au caïd, au héros, au sage, à l'entrepreneur sans rien laisser percer : cet effort devenu nature le mine ; et c'est bien dommage. La plupart des veuves ne s'en remettent pas. Mais si elles s'en remettent c'est encore plus dommage !

On peut se douter que la mère y est pour quelque chose ; mais ce n'est pas tout ! Car à l'âge critique, la mère est peu de chose. Critique, ce n'est pas une critique, juste l'âge où l'enfant sort de sa chrysalide, s'étonne, a besoin de soutient mais le refuse. Il faut jouer fin. Quand on est mère.

 

Il y a des hommes qui disent « je t'aime » juste après « bonjour ». Si vous êtes une garce, vous riez, si vous êtes saine, vous fuyez.

Il y a des hommes qui vous disent « je ne t'aime pas » juste avant l'orgasme ; là, il n'y a pas de choix, garce, vous ne l'êtes pas.

Il y a ceux qui font traîner les choses, comme pour se faire désirer : tant d'inopportunisme rebute.

Mais il y a ceux, en revanche, qui, au deuxième soir apporte leur sortie de bain et leur brosse à dent : être garce alors n'est pas un choix mais un instinct de survie.

Mon Dieu ! Je dis « homme », je parle « sexe », je pense « amour » ! Est-ce incontournable ?

 

Mon amour ardant, agenouillé sur le bois qu'il sculpte, les cuisses tendues sous le jean... je tremble …muscles des épaules bandées, visage grave et beau d'être aussi concentré je ne dis rien, je pars... je ne dis rien et pars... et je suis alanguie

Les yeux mouillés de tant de confidences, sous la lune gelée, il frissonne, je fonds.

Son intelligence me hisse – je le veux fondu en moi- au septième ciel.

Homme, tu es ma muse.

Mur infranchissable, autre, comment peut-on te soumettre ?

« je me tordais, mordais mes draps du manque de lui » dit-elle

« quand je le voyais, je tremblais de désir »...

Ce n'était que des moments d'étranges inspirations où le monde éboulé de tous ses artifices laissait place juste à soi unifié dans ses sens ; il est là le désir, quand tout s'éteint d'autre. Il n'est pas un but à satisfaire, un manque à combler, il est un plein qui forcément s'achève. Il n'est que vie comme un miracle entière car le désir veut tout du passé, de la mémoire, de nos fantasmes, du mental et de notre intelligence ; le désir exige tout de nous, ainsi, nous coupe-t-il du reste. Mais quelle force à l'instant dans ce cas rassemblée ; dispersée toute ailleurs le reste de la journée ?

 

Mais je dis « homme »et je parle « désir ». Est-ce incontournable ?

 

Ils sont devenus rares les hommes à désirer ; ce ne sont pas les années qui éteignent les ardeurs mais c'est la connaissance des erreurs du passé, le reflet d'un amour, le relent d'un déboire et surtout, surtout, l'autre plus jamais inconnu, de se ressembler tous.

Il y a le flux le reflux l'impossible maintien d'une tension exaltée. Car le désir est neuf ou n'est que vanité. Il peut tout aussi bien n'être qu'un rot à expulser.

Le désir est sincère ou il n'est pas ; il s'appuie sur des zones peu conscientes, sur des rêves, des ambitions qui sont loin de la réalité d'un corps, d'une voix, d'un geste. Et c'est pourquoi l'infirmière qui aime le médecin, la secrétaire son patron, la midinette le châtelain sont aussi honnêtes que la femme qui aime l'homme-enfant, le fragile ou bien l'artiste en herbe en qui elle croit !

Cela n'empêche, bien entendu pas la déconvenue, ni la désillusion et la rupture.

Le désir est unique et personnel ; qu'on ne cherche pas à le mettre en cage ! Et chacun pourra y mettre les mots de sa poésie intime !

L'amour n'est pas aveugle ; s'il y a aveuglement c'est que l'amour est loin !

 

Mais homme, tu n'es pas qu'un amant ! tu n'es pas qu'un objet de désir, tu n'es pas qu'une muse ou qui n'a muse que femme : la sienne ou qui s'amuse des femmes ; on s'en fout, tu es comme nous, mammifère qui fait comme il peut !

Possessif, adjectif ; mon amour, mon mari, mon fils, mon ami, mon amant, mon camarade, mon compagnon, mon père, mon maître, mon professeur, mon psy, mon médecin, mon gourou, mon plombier, mon frère ; frère.

Mon petit.

Bien sûr, on peut le faire à l'envers, sauf pour « amant » car « amante » n'est pas du même bord, « maître » car « maîtresse » non plus ne lui ressemble pas, « gourou », « plombier » !

L'homme est si fragile, bien qu'il le cache comme il peut, que je n'aime guère les femmes qui les exploitent et les combattent .

Mais tu n'es pas qu'un Prince plus ou moins charmant, tu deviens un mari, un père qu'aucune autre émotion n'égale quand tu ris avec ton bébé, que tu le berces, le changes, lui parles … à l'abri des regards, tu t'oublies dans cette profonde tendresse qui n'appartient qu'à toi, et à lui.

Père, par ton amour, tu fais la femme ; elle ne deviendra pas « femen », elle ne vendra pas sa pudeur, elle pourra dire « non », elle saura dire « oui » ; femme, par ton amour tu fais le fils. À chacun d'entre nous, cent pour cent des responsabilités.

Mais te voilà aujourd'hui, après tes frasques de jeunesse, des aventures, tes risques pris de façons heureuses puisque tu es vivant, qui ne crache pas sur un peu de confort ; ta femme, ta moitié, ta compagne ou ton épouse, selon de quelle époque tu es, t'apporte ce dont tu rêvais finalement ; à l'été ou au début de l'automne d'une vie, on est moins querelleur, jaloux, on peut être libre en couple mais on aime aussi bien ce partage essentiel des moments, ordinaires ou pas.

Il prend du ventre et acquiesce plus volontiers. Moulé par sa moitié, l'homme s'est démultiplié sur toutes les nuances de l'aigritude, de la passivité, du ronron de son savoir-faire, de ses caprices devenus essentiels, mais, ...que je t'aime comme ça, toi qui réussis encore à m'étonner, m'émouvoir ou m'agacer. Que j'aime faire l'amour avec toi qui me connais par cœur et dont je sais tout...

Aussi, et de la même manière, je n'ai plus de fusion extatique qu'avec mon cheval, Mistral que j'aime, qui m'aime et ce confort et cette confiance m'ôte à tout jamais le désir ou l'envie de chevaucher de jeunes fougueux que je dois éduquer.

La plénitude s'acquiert, le présent et le réel s'y accordent...

Homme, je te glorifie, je te chante et pourtant je n'ignore rien de tes vilenies parce qu'elles ne sont qu'exceptionnellement exclusives.


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63 réactions à cet article    


  • easy easy 7 décembre 2012 09:52

    Les dames feraient plus souvent ce genre de déclamation publique, l’ordre des choses en serait changé. 


    • frugeky 7 décembre 2012 10:27

      Bonjour, 

      je ne sais pas si le monde en serait changé si plus de femmes faisaient ce genre de déclaration, mais en tout cas ça me flatte de re-connaître cet appétit chez l’autre et « tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute », si j’ai bien retenu ma leçon...mais ne boudons pas notre plaisir.

    • alinea Alinea 7 décembre 2012 11:12

      De la flatterie ? Où ça ?  smiley


    • frugeky 7 décembre 2012 11:27

      Homme, tu es ma muse.

      Je me sens flatté smiley
      Pas dupe mais mon égoïsme, si bien décrit, peine à faire la part des choses. 

    • Jason Jason 7 décembre 2012 11:12

      Texte étonnant. Ah, si toutes les femmes parlaient comme cela, que la vie serait plus facile !!! Comme le dit Easy, plus haut.

      J’ai souvent rencontré des êtres du sexe féminin. Mais des femmes, des vraies ?


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 décembre 2012 11:40

        Chez Alinea c’est homme sweet homme ......


        • Kookaburra Kookaburra 7 décembre 2012 11:44

          Très beau texte, mais je suis pas d’accord avec vous : je préfère les femmes ! Ne riez pas, la femme est un être supérieur ! Elle est plus fine, elle comprend plus vite et mieux l’autre, parce qu’elle va vers l’autre, elle écoute l’autre. Les femmes se parlent, les hommes se taquinent. Il faut être très proche ami avec un homme avant qu’il s’ouvre. Les hommes sont des brutes, on le voit dans les commentaires. Derrière le masque de anonymat ils vocifèrent leur mépris de l‘autre. Les femmes ironisent, mais avec moins de méchanceté. Et pourtant, comme vous le dites si bien, se sont des faibles, même physiquement : selon les statistiques, dans l’eau froid les femmes survivent plus longtemps que les hommes. « La plupart des veuves ne s’en remettent pas. » dites vous. C’est plutôt le contraire : les veuves se remettent mieux que les veufs. Je le sais et je le sent et cela me fait peur. Faire la femme c’est le meilleure idée que Dieu a jamais eu !


          • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:01

            « quand elles s’en remettent, c’est encore plus dommage » !!
            Les femmes sont supérieures, souvent, peut-être de moins en moins ! j’ai idée que certains de leurs comportements à l’heure actuelle ne sont pas tout à leur honneur !!!


          • ZEN ZEN 7 décembre 2012 11:54

            Faire la femme c’est le meilleure idée que Dieu a jamais eu !

            Pas du tout, c’est une erreur, le produit d’un oubli, réparé in extremis smiley
            Relisez la Genèse..

            .Peut-on connaître quelqu’un « par coeur » ?
            C’est une illusion nécessaire, mais une illusion quand même
            Si l’homme a sa part d’ombre, la femme est une énigme
            Ça n’est pas un obstacle à l’amour, au contraire...


            • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:05

              Zen : je parlais là des corps ; se connaître, mutuellement, c’est accepter cette énigme, qui est aussi l’homme pour la femme, je crois ! Mais, en vieillissant, sans crainte ni besoin de l’illusion de s’approprier l’autre, non ?


            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 12:06

              très joli texte
              et rare ! une femme qui parle de l’homme pour autre chose que critiquer et revendiquer ça fait du bien de temps en temps ........ smiley

              « Ils sont devenus rares les hommes à désirer .... »
              et pour cause ! on ne lui laisse pas bien le choix  : depuis la tape sur les doigts « touche pas tu va te bruler » on lui enseigne a ne pas être ce qu’il est
              mais c’est si joli une flamme et si attirant que l’on préfèrerais se bruler et puis d’abord c’est quoi ?
              ensuite toute sa vie on lui enseigne a ne pas désirer ou alors uniquement ce qui a été prévu
              lui il voulait être explorateur, artiste, astronaute ou n’importe quoi qui n’existe pas encore ........mais non tu seras comptable ! ingénieur parce que papa ne l’était pas ou fonctionnaire pour la sécurité de l’emploi
              enfin bref quelqu’un ! un monsieur qui compte avec une jolie cravate, une grosse voiture et une maison avec une piscine devant ............
              et toujours cette question qui revient tout au long de l’enfance : « qu’est ce que tu veut faire plus tard ....... » comme si plus tard ça existait ! comme si son unique réalité sur terre était son métier ........
              quand aux femmes, bien sur a un moment il les désire !!! matin midi et soir ........ça y est ! il est devenu un homme, enfin, mais surtout ça ne doit pas se voir ! les femmes c’est pour plus tard
              la loi a fixé la limite ! alors tait toi et mange tes endives .....tu a eut de bonnes notes a l’école aujourd’ hui  ?
              et puis surtout c’est mal, et oui même a notre époque « progressiste » ou on affiche la viande a l’étalage se promener dans la rue avec une trique d’enfer qui fait une bosse sous le jean ça ne se fait pas .........
              c’est qu’il est pas bien subtil en général l’homme au départ mais en quoi en est il coupable ?
              en plus ce n’est pas qu’il ne serait pas romantique ou quoi que ce soit mais ça ne se voit pas ......le corps parle et il parle en premier 
              bref il fait quoi avec son désir ? ben rien ! et tout cas rien de naturel !
              alors il a le choix : apprendre que l’amour des femmes se monnaye, devenir rusé pour obtenir ce dont il a besoin, se refouler , ou devenir violent ( destructeur ou auto destructeur )

              dans tous les cas il comprend si ce n’est pas déjà fait qu’être un homme c’est surtout ne pas être ce qu’il est ......
              joyeux, spontané, débordant de vie et de curiosité a l’égard de tout ( c’est que ce n’est pas compliqué a la base un homme )

              « Mais je dis « homme »et je parle « désir ». Est-ce incontournable ? »
              et pourquoi pas ?
              y compris au delà de l’aspect de la sexualité ce qui fait de nous des humains n’est ce pas le désir ?
              désir de rencontrer l’ autre ou l’ ailleurs pour au final se rencontrer soi même .........


              • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:38

                gaijin : c’est ce que je veux dire quand je dis que l’homme vit moins vieux ; beaucoup d’obligations qui « casse » sa nature ; qui peut casse son couple.
                Quand au désir du jeune homme, il ne déplaît pas à la jeune femme me semble-t-il ; et puis il évolue.
                je vais parler de la curiosité, essentielle et brimée dans nos sociétés
                Pourquoi doit-il apprendre que l’amour des femmes se monnaye ? L’amour des femmes ne se monnaye pas !.
                Il faudrait adoucir tout ça : pouvoir assurer son existence sans perdre son coeur d’’enfant, son élan d’adolescent. La société ne nous y aide pas, ça, c’est sûr


              • gaijin gaijin 7 décembre 2012 19:05

                «  L’amour des femmes ne se monnaye pas !. ........ »
                mais si bien sur !
                ( enfin l’amour : un ersatz d’amour monnayé par des ersatz de femmes )
                sans même parler des filles publiques combien de femmes ne sont avec leur mari que pour l’argent ou la position sociale ?
                et pour les autres ( les moins bien fichues ) trouver un brave type qui travaillera pour élever leurs enfants et avoir grâce a ça un peu de sexe une fois de temps en temps

                physiquement banal je n’ai jamais vraiment eut de succès ( aucune fille n’a jamais été intéressée par ma beauté intérieure ) sauf quand je me suis trouvé dans des milieux ou j’ étais en position de mâle dominant ........
                et comme j’ai eut une vie très variée et mouvementée j’ai très bien pu faire la différence .
                dommage ......
                j’ai aussi croisé des exceptions mais comme pour les poissons volants ce n’était pas la loi du genre


              • alinea Alinea 7 décembre 2012 19:17

                gaijin : voilà, un ersatz d’amour ; quoique, on peut tomber ( ce n’est pas mon cas ! je serais plus riche !!!) amoureux pour la position sociale ou la grosseur du portefeuille ou le sérieux du gars qui assurera, puis que cela devienne de l’amour ! L’amour se construit de toutes façons ; rien à voir avec l’attirance ou le désir ; ça ne marche pas à tous les coups,oui, bien sûr.


              • volt volt 7 décembre 2012 12:16

                j’heure eve.


                • In Bruges In Bruges 7 décembre 2012 12:17

                  @L’auteur
                  Brönté divine... Vous le faites extrait ! ...
                  Souvent femme varie, mais parfois Bo... vary.
                  La lune vous a salement amoché les lobes des hemisphères cérébraux... 
                  On sait pas si c’est du gazon maudit ou un long fleuve tranquille.
                  En tant que psychopathe, tout ce ciné pas pour me déplaire...


                  • easy easy 7 décembre 2012 12:23


                    Notre première problématique est la bouffe.
                    Et au quotidien.

                    Pour l’obtenir nous passons par tant de biais que nous finissons par être obsédés par les biais et oublions qu’au fond, c’est la bouffe qui nous angoisse (avec l’abri, tout de même pas loin derrière)

                    Ces biais pour se procurer de la bouffe posée juste là, à 40 cm de soi sont obligatoirement plus lointain puisque tant que la bouffe n’est pas devant notre bouche, elle est plus loin. Il y a donc une obligation de regarder plus loin, de repousser les horizons de considération.

                    Cette obligation de préoccupation au-delà des collines (que les brigandages mutuels n’amoindrissent pas) finit par nous obliger à toujours regarder-flipper au lointain.
                    Même quand on est parvenu à obtenir de la bouffe devant soi. Car déjà on se préoccupe de la bouffe de demain. Ce stress permanent sur le lointain (parfois 40 ans à l’avance, par exemple sur le sujet de sa retraite) est très logique et même normal puisque c’est le lot de tous mais à force, beaucoup d’entre nous accumulent des montagnes de noisettes pour mille hivers et que ça a pour conséquences de rendre les relations ou le commerce entre individus de plus en plus tendu.

                    Il est donc capital que chaque conjoint, que chaque personne dépendant d’une livraison de bouffe, se dise non seulement rassasiée, mais mieux, se prétende no-bouffe. « Moi, la bouffe, je n’en ai pas besoin » 

                    C’est exactement ce que fait Alinéa incidemment. 

                    Elle ramène la problématique de la vie à l’eau fraîche. 
                    Elle dit, « Toi, là, en face de moi, tu suffis amplement non seulement à la survie mais aussi à mes passions, à mes enfollements ». 
                    Elle dit « Je n’ai rien à faire de la bouffe que tu me livres, je peux me nourrir rien que de ton haleine »

                    Pour réduire le stress des Scrat que nous sommes, pour réduire les tensions et compétitions entre nous, il n’y a pas mieux que ce genre de déclamation.

                    Cette déclamation produit déjà un effet considérable dans l’intimité.
                    Mais comme les messes aussi produisent des effets, il n’aurait pas été dommage qu’à Rome, qu’à Persépolis, qu’à Carthage et Lutèce, des femmes déclament publiquement se suffire de l’odeur de leur compagnon. Ce qui sous-entend que les noisettes déjà livrées sont amplement suffisantes et qu’on peut se détendre.

                    Sont-ce les hommes, sont-ce les femmes qui nous rendent de plus en plus Scrat ?
                    Mettons que ce soit à part égale de responsabilité par effet de mise en résonnance mutuelle.
                     
                    Mais dans ce contexte scratiste, il est indispensable que des hommes et des femmes fassent régulièrement des déclamations en « Tu me suffis, faire l’amour me suffit » pour nous apaiser les uns les autres. 
                     

                    Imaginons que par je ne sais quelle règle de vie millénaire, chaque individu ait toujours eu à se procurer son bol de riz par ses propres moyens et qu’il le mange seul. Chacun n’aurait alors eu comme souci premier que de se nourir, il n’aurait subi que sa propre pression. Et je vois mal pourquoi il se serait sur-pressurisé.

                    Pour X raisons, sont rarissimes les cas de Diogène
                    Les gens vivent au minimum par deux et avec charge d’enfants à nourrir. Chacun se retrouve alors à subir sa pression propre plus celle que les autres lui infligent. Et il ne serait pas faux de dire que la pression totale est souvent plus forte sur le garçon que sur la fille (qui a cette exclusive d’enfanter et d’alimenter au sein)

                    Lorsque le couple vit 40 ans, la fille a la charge d’allaiter pendant 20 ans puis meurt. Le garçon a la charge d’alimenter sa compagne pedant 20 ans puis meurt. Il y a égalité de souci alimentaire et le garçon n’est pas inéquitablement surpressé.

                    Lorsque le couple vit 100 ans, la fille passe 60 ans sans avoir la charge d’allaiter pendant que le garçon continue d’avoir la charge de la nourrir (C’est surtout éthique, traditionnel, culturel, car concrètement, surtout de nos jours, la fille a ses propres ressources de noisettes)

                    De nos jours, parce qu’on vit encore très souvent en couple, parce que la vie en couple passe encore pour idéale, il est indispensable que, passé 40 ans, les filles déclament se suffire de câlins.

                    De nos jours, surtout en France, parce qu’elles ont leur propre stock de noisettes, les filles de plus de 40 ans ont objectivement la possibilité de prétendre se suffire de câlins. Si elles ne le font pas, c’est très, très stressant pour le garçon et il ne peut être qu’agressif.

                    Je décris là un schèma situationnel tant de l’individu que du couple que de la société et les réalités de chacun sont différentes mais ce schéma en sorte de moyenne des cas, est bel et bien celui que nous avons en tête. Il se dessine une tendance à l’individualisation des vies mais ce schéma est encore largement valable.

                    Comme en dépit de cette tendance à l’individualisation des vies (célibat), chacun convient au moins in petto, qu’il faut (globalement) d’une part faire des enfant, d’autre part se mettre à deux parents pour les nourrir pendant 20 ans, même les plus célibataires conviennent que ce schéma ne peut que perdurer, du coup son éthique perdure et la tension qu’elle implique perdure.

                    Les déclamation a-stomacales ou a-Scrat telle que celle d’Alinéa sont donc préciosissimes et les filles de plus de 40 ans devraient piger qu’elles ont la responsabilité d’en faire d’équivalentes (à moins qu’elles apprécient notre surtension).

                    Il me semble tout à fait possible que la tendance homo soit née de cette problématique que j’ai schématisée. Car à scratisme égal, il vaut clairement mieux former couple homo pour réduire le déséquilibre des charges garçon/fille.

                    Que le couple soit lesbien ou gay, qu’on y ajoute un enfant surgi ex nihilo et on aura deux adultes en situation éthique tout à fait équitable. Je ne vois pas en vertu de quelle éthique un des conjoint homo pourrait infliger à l’autre -explicitement ou implicitement- une obligation scratiste, les deux modéreront donc leur scratisme et si le monde entier passait couples homos (avec échanges de bon procédés pour faire des enfants), le scratisme mondial diminuerait, la tension globale diminuerait.

                    Je vois dans le monde des milliers de couples hétéros ayant scraté à la manière du couple Ben Ali mais je ne vois aucun couple homo ayant eu besoin de tant de noisettes. Je pose l’exception YSL et Bergé mais vous conviendrez que leur fortune est directement fruit du génie artistique d’YSL allié au pragmatisme de Bergé. On est loin des couples voraces.

                    J’étonne peut-être quelques uns en faisant ressortir ici la problématique bouffe, en la posant en base de tout, mais je crois que c’est précisément parce que nous avons fini par oublier que tout vient de là, que nous ne comprenons plus rien à ce qui se passe en dépit des tsunamis de discours.
                    (Ce que des Parisiens disent de leur problématique -où il n’est jamais question de peur de manquer de bouffe- sera incompréhensible à un Himba alors qu’il pigera probablement ce que j’en dis)

                    Si nous ne savons pas faire comprendre nos problèmes à des Himbas, c’est que nous sommes aveuglés par nos empilements de biais.


                    • volt volt 7 décembre 2012 14:23

                      depuis toujours... c’est si loin, si jeune, si enfant, que je ne me souviens presque plus... la première chose à laquelle je prends garde chez une femme c’est son courage, le mot vient de coeur - rodrigue as-tu du coeur... 

                      oui, et du pique bien sûr, et ce trèfle aussi.

                      qu’elle soit menteuse ou pas n’est pas la question, qu’est-ce qu’une femme qui ne saurait mentir ?...
                      c’est donc une affaire de Style, qu’est-ce qu’elle a fait de son père ? dans quelle mesure, où et comment a-t-elle, surtout, rangé maman, tout ça... - voilà ce qui conte.
                      et cette hygiène encore, qui consiste à ne pas mordre à tous les rognons offerts, si abondants chez les bonnes copines parfois.

                      ça peut être le thon du millénaire, si elle a le courage et pas la rage, elle sera aimée.
                      si elle est belle et courageuse, je me tiens à carreau, et le plus silencieusement, mon arc - guerre où verte, et qu’importe les scores, tout le plaisir est dans ce combat.
                      avant qu’elle ne se croise, syllabe après syllabe, je l’aurai apprêtée.
                      j’aurais l’Amour oui, mais ne savons-nous rien du mépris qui vient...

                      immanquable, belle et précieuse guerre des sexes, garantie même de l’amour,
                      et le 7e ciel soit loué que jamais elles ne pardonnent de trahir le combat.

                      et son verbe aussi, d’abord, 
                      comment elle bande quoi, 
                      comment elle se fout de ceux qui alentour ne supporteraient pas la Vie qu’elle réveille en eux, ce mistral.

                      votre texte n’est beau ni seulement de fond ou de forme, mais de geste.
                      et les empilements de biais nécessaires à vous réduire au silence disent encore cette éloquence.
                      déjà sur le lidled c’était là, entre deux phares.

                      I wonder... d’Ase Ervine know about that ?
                      so don’t stop, otherwise you’re a dead woman.



                      • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:29

                        easy et volt : à tous les deux : un grand merci ; vous ne faites que confirmer ce que je dis, hein ?


                      • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:46

                        How could I stop « that » if « that » is I ?


                      • jef88 jef88 7 décembre 2012 14:27

                        jupon en organdi !
                        j’avais oublié que cela avait existé .......


                        • loulou 7 décembre 2012 14:36

                          Ce texte ma scotche devant mon ordinateur ; Vous aviez publié un article critique sur les hommes il y a quelques jours.Vous aviez écris ; C’est la révolte des hommes, en constatant les commentaires négatifs apportés !.C’est vrai, qu’on n’en peu plus des critiques permanentes contre nous,dans ce monde chaotique et compliqué.Il révélé sans doute une partie de votre coeur. Il est beau et chatoyant.Il fait du bien, face a ce que je considérerait comme l’équivalent d’un cargo porte contenair de 100.000 tonnes, chargé de mépris, de récriminations, de critiques, d’insultes, de refus, de manque de désir, apportés par les femmes au nom de la soit-disante égalité et de leur mal être.Merci.


                          • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:28

                            loulou : j’ai écrit un « petit vocabulaire personnel » sur les femmes ; les femmes n’ont pas apprécié ; peut-être suis-je très exigeante !
                            Le gentillesse d’un homme me semble plus être son fond de commerce, avec mille empêchements, mille embûches, mille interdits... mais je le dis je crois.


                          • Traroth Traroth 7 décembre 2012 15:58

                            Les généralisations sont aussi détestables pour les hommes que pour les femmes. Tous les hommes sont cruels et lâches ? Si on disait le quart de ce genre de chose sur les femmes, j’aimerais vous entendre !


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:24

                              je ne généralise pas : je butine, ça et là des caractères ou des spécificités. Le femme sans doute peut être cruelle, mais ce n’était pas mon propos ; je ne fais pas d’amalgame ni de comparaison ; et je ne parle que de ce que je sais, si bien que je ne suis pas exhaustive et ne voulais pas l’être : oui c’est un chant d’amour, d’amour humain. C’est un petit vocabulaire personnel !
                              Néanmoins je crois pouvoir affirmer que l’homme « acculé » - et pour n’importe quelle raison- tombe plus vite dans la lâcheté que la femme. J’ai connu des hommes sans lâchetés ( de ces petites lâchetés quotidiennes, hein ?) pas forcément le lâche définitif ; ....
                              enfin, ce que j’en dis ;; ; ne vient que de mon coeur et de ma vie !


                            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 18:46

                              la lacheté ?
                              oui l’homme est souvent plus lache que la femme face aux petits tracas du quotidien, a une couche bien odorante ou un conflit qu’il ne veut ni mener ni gagner
                              par ailleurs il y a des choses qu’il ne faudrait pas oublier :
                              http://www.google.fr/imgres?num=10&hl=fr&newwindow=1&tbo=d&tbm=isch&tbnid=oh4qNEXAl_lbEM :&imgrefurl=http://www.couverture-fb.com/debarquement-en-normandie/&docid=JoxNVneGK8c2mM&imgurl=http://www.couverture-fb.com/wp-content/uploads/2012/06/couverture-facebook-debarquement-normandie.jpg&w=851&h=315&ei=tSrCUO7BOYGhtAbVhIHYCA&zoom=1&iact=hc&vpx=113&vpy=227&dur=3531&hovh=136&hovw=369&tx=224&ty=69&sig=105955018845318739375&page=2&tbnh=113&tbnw=276&start=14&ndsp=19&ved=1t:429,r:29,s:0,i:189&biw=1027&bih=579

                              en fait je crois que les hommes sont surtout laches quand ils ne veulent pas accomplir les actions que leur femme leur demande d’accomplir


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 18:54

                              gaijin : petites lâchetés au quotidien ; peut-être avez-vous raison ; je vais y réfléchir plus avant ; est-ce vis à vis de leur femme : pas de conflit et pas « d’obéissance » ; heurts à l’intérieur et fuite à l’extérieur ?
                              La guerre, n’est ce pas le plus souvent une obéissance, une obligation ? Et dans quel état reviennent-ils nos guerriers, cassés, amochés, anéantis ?
                              Les hommes ne manquent pas de courage, oui, c’est sûr.. mais un article ne peut pas tout dire et je préfère être poétique que polémique.
                              Il y a tout à dire encore !


                            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 19:29

                              oui la guerre c’est pas rigolo
                              et il est bien difficile de faire la part du courage et de la bêtise
                              c’est d’ailleurs pour ça que c’est toujours les plus jeunes qui servent de chair a canon ........

                              vous avez raison de préférer la poésie et j’ai trouvé que votre texte était un très joli cadeau
                              d’ où mon envie de dialoguer un peu ( l’homme je connais, je pratique depuis longtemps smiley )
                              pour la poésie je n’ai pas assez de talent ou alors de temps en temps par hasard
                              alors je préfère en laisser d’autres parler a ma place :
                              l’homme c’est brel qui en parle le mieux
                              https://www.youtube.com/watch?v=TzOqx0V5-a4&nbsp ;

                              https://www.youtube.com/watch?v=NCMm0KvgZnc

                              https://www.youtube.com/watch?v=oz-N0k69f1w


                            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 19:38

                              moins connue mais je ne résiste pas
                              https://www.youtube.com/watch?v=8G0Owb226OA


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 19:45

                              écoutez et regardez ces deux-là : c’est ce que j’ai rencontré de plus émouvant ces derniers mois.
                              http://www.youtube.com/watch?v=gWoVuj0RtlI&playnext=1&list=PL2AB8FF982BA5D343&feature=results_main


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 19:59

                              Et la Mathilde ?
                              Quant à son grand succès « ne me quitte pas », je ne peux, non, je ne peux pas. L’amour, ce n’est pas ça !
                              J’ai des amies qui auraient adoré avoir pareille déclaration ; moi, non : j’ai du mal avec la responsabilité du mal d’un autre ; peut-être étais-je celle qui aimait ? Et ne me pose jamais comme objet...


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 20:03

                              Et la Mathilde ?
                              Quant à son grand succès ’ Ne me quitte pas" ; non, je ne peux, je ne peux pas !
                              J’ai des amies qui auraient adoré avoir une telle déclaration ! Moi, non ; j’étais peut-être celle qui aime et je ne me pose pas comme objet...


                            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 20:09

                              très fort
                              dommage que je non entiende les paroles
                              mais j’ai beaucoup aimé surtout le rapport entre l’homme tout en délicatesse et attention et la femme toute en intensité et retenue ...
                              rien a ajouter
                              a part peut être ça :
                              http://www.dailymotion.com/video/xovyow_loreena-mckennitt-the-mummers-dance-livehd-720p_music#.UMI9dYbmCSo


                            • gaijin gaijin 7 décembre 2012 20:36

                              oui bien sur mathilde et ne me quitte pas
                              et tant d’autres encore comme les bonbons , jeff ........
                              et celle là dont je ne me souvient plus qui disait « je volais je le jure ....... » 
                              excessif ne me quitte pas ! oui ! comme tout brel
                              « aimer même trop même mal
                              aimer jusqu’à la déchirure
                              pour atteindre a s’en écarteler
                              ........... »
                              ça résume tout mais un homme qui ne peut pas être aussi excessif n’est pas un homme
                              il est civilisé domestiqué ....... ( pareil pour une femme )
                              mais ce n’est pas a cause d’une femme ou des femmes ou de la femme
                              c’est a cause de lui même, de ce qu’il est dans un monde ou rien ne peut être a la mesure de sa démesure


                            • alinea Alinea 7 décembre 2012 20:46

                              gaijin : l’inaccessible étoile ?
                              C’est Neptune, oui, qui peut sourire !


                            • Traroth Traroth 11 décembre 2012 12:03

                              @Alinéa : Vous répétez vos propos qui ne sont que du sexisme. Le sexisme contre les hommes n’est pas meilleur que celui contre les femmes.


                            • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:13

                              Trarroth : où suis-je sexiste contre les femmes ? Je veux bien admettre qu’en tant que femme, d’une part, et idéaliste d’autre part, je me montre un peu exigeante ; dans ma vie réelle - hors pensée et écrit, j’en suis loin. Écrire n’est qu’un point focal de la vie ; la pensée et la réflexion semblent être indispensables à l’homme et pourtant cela n’en est qu’un aspect ; il n’y a aucune contradiction dans ce que je dis et ce que je vis ; disons qu’il y a « direction ».
                              J’aime la fragilité des hommes quand elle est assumée ; idem pour les femmes ! Cela semble pourtant un idéal trop élevé pour beaucoup !


                            • Traroth Traroth 11 décembre 2012 14:36

                              « où suis-je sexiste contre les femmes ? » : Où est-ce que je vous en accuse ? Vous faites exprès de ne pas comprendre ce que je dis ??? Vos propos sont sexistes envers les hommes. Non, tous les hommes ne sont pas lâches. Oui, certaines femmes le sont, lâches. Généraliser des défauts ou les qualités en fonction du sexe, c’est du sexisme.


                            • alinea Alinea 11 décembre 2012 14:50

                              Traroth vous êtes de mauvaise foi : dans un article de quatre pages on ne rend pas compte de la complexité du monde ! On ne détaille pas chaque individu que l’on connait !
                              Je dis que les hommes qui ont la lâcheté deviennent cruels ; ai-je dit que « tous les hommes sont cruels et lâches » ! Et même ai-je dit que tous les lâches sont cruels ? Je ne l’espère pas ; que tous les lâches fassent du mal à leur corps défendant, oui, je pourrais peut-être l’énoncer.
                              Comment faut-il donc s’exprimer pour ne pas induire de telles réactions ?
                              Un texte devient illisible à force mettre des contre-exemples, à nuancer son propos !
                              Si j’écrivais un livre sur les hommes- de mon point de vue qui, de toutes façons serait, pas partial mais parcellaire- vos critiques ne tiendraient pas !
                              Tout ce que pourrez dire sur les femmes ne provoquerait pas chez moi cet élan de me défendre.
                              Je pars du principe que nos pensées et notre vision des choses s’enrichissent de la vision de l’autre ; que la critique que l’on formule aide à l’élaboration de sa propre pensée. En aucun cas je pose une vérité de laquelle je ne démordrais pas !


                            • Traroth Traroth 11 décembre 2012 17:38

                              Je vous cite : « cette lâcheté qui le [l’homme] tient qui le caractérise et le confond »


                              Si ça, ça ne désigne pas tous les hommes, il faudra m’expliquer ce que ça veut dire !

                            • Brontau 7 décembre 2012 20:11

                               Dans ce poème doublement libre Alinea, c’est tout de même la femme que je préfère, qui se voile et se révèle par ses mots…

                               De toutes façons, je ne cache pas ma préférence secrète pour les femmes de papier…

                               D’Antigone et la passion du Frère, d’Electre et la passion du Père, d’Yseult et la passion assumée -parfois- ou de La Princesse de Clèves, la passion contenue et entretenue, je ne me lasse jamais et leur suis infiniment fidèle !


                              • alinea Alinea 7 décembre 2012 20:30

                                Les femmes sont belles !
                                Je ne vois pas où est le blême !
                                le blême est qu’il faut parfois toute une vie pour devenir soi-même
                                mais homme
                                tu es la muse de mes poèmes
                                l’énergie de mes audaces
                                le havre de mes langueurs
                                l’extase de mes sens
                                où l’anéantissement de mon être.


                                • gaijin gaijin 7 décembre 2012 20:39

                                  « le blême est qu’il faut parfois toute une vie pour devenir soi-même . »
                                  oui !
                                  pas mieux


                                • Montagnais .. FRIDA Montagnais 8 décembre 2012 03:44

                                  Beau texte & beaux ornements..


                                  mais, premières excitations passées, les héros sont fatigués, la lune est couchée, tout le monde aussi..

                                  La chair n’a pas du tout les mêmes resiliences que l’esprit..

                                  Aucune chance de voir votre joli fantôme l’auteur ?.. Ici.. Sur l’instant ? Vous êtes au lit..

                                  • hommelibre hommelibre 9 décembre 2012 22:57

                                    Alinéa,

                                    rien à ajouter ni à retrancher après la première lecture. Je prends comme c’est et, comme easy et d’autres, je goûte. Je n’y vois pas une généralisation mais un ensemble de traits, de possibles, par lesquels bien des hommes passent une fois ou l’autre.

                                    Bien vu, joliment dit. C’est une bonne façon de décrire le sujet.
                                    Après, voir ce que cela donne en pratique. Car un tel bouquet sur l’homme suppose qu’il est écrit à l’abri, hors de Sa présence...

                                    Bise ! smiley


                                    • alinea Alinea 9 décembre 2012 23:23

                                      C’est « la roche qui affleure », le fondement de mon être... mais je ne dis pas « le comprendre après qu’il m’a déçue, déchiré, anéanti l’âme ». Mon esprit pourrait n’être tourné que vers ces blessures-là...

                                      Non, non, je pense que je l’aurais mieux dit en Sa présence !
                                      Vous savez : l’aimant est le dominé, l’aimé le dominant !
                                      Très contente de votre visite hommelibre à bientôt


                                    • hommelibre hommelibre 10 décembre 2012 16:10

                                      Yes Alinea.

                                      O que de blessures, lumineuses à en devenir aveugle.
                                      O que de rêves, comme la mer, toujours recommencés.

                                      Je vous propose une petite parenthèse qui, peut-être, vous plaira :

                                      « Pendant que les canons se taisent »


                                    • alinea Alinea 10 décembre 2012 16:49

                                      Oui, ça m’a plu, quelle jeunesse !
                                      J’avais pensé à ça hier soir :
                                      « Il est moins douloureux d’aimer sans être aimer qu’être aimé sans aimer ; la douleur de l’amour sans retour peut faire surgir en soi mille forces tandis qu’être aimé sans aimer nous pousse au bord de l’abîme de la cruauté... ».


                                    • Romain Desbois 10 décembre 2012 17:02

                                      je pense tout le contraire, il n’y a rien de plus insupportable d’aimer sans retour. Alors qu’être aimer sans retour ne peut qu’être agréable.


                                    • hommelibre hommelibre 10 décembre 2012 17:33

                                      Je crains que dans les deux situations, la mort ne soit au rendez-vous : le crime physique, comme décharge de ces mille forces, le crime moral, suite logique de la cruauté...

                                      Naaannn, je blague !
                                       smiley)


                                    • alinea Alinea 10 décembre 2012 17:58

                                      Romain : tout dépend comment cet amour se manifeste ; moi je pense à une pression incessante et culpabilisatrice ;( le mot n’existe pas ! j’en suis toute retournée, tellement il est utile !!) ; car celui qui aime sans retour - sauf moi !!! smiley devient méchant ;...
                                      Et puis,ce que dit hommelibre : il y a là la recette suprême du meurtre ! smiley
                                      Il vaut mieux éviter ce genre de situation !!!


                                    • Romain Desbois 11 décembre 2012 12:35

                                      alinéa

                                      donc vous parlez d’autre chose que ce que vous écrivez !!!!

                                      J’ai déjà remarqué ce genre de malentendu chez vous.

                                      Dommage. Il faut être précise pour être comprise.


                                    • alinea Alinea 11 décembre 2012 13:08

                                      Romain : quand je ne comprends pas mon chien, je ne dis pas que c’est lui qui est con !


                                    • Romain Desbois 11 décembre 2012 13:20

                                      Alinéa

                                      Ai-je dis que tu étais conne ?

                                      Mais si tu le dis , je veux bien le croire smiley


                                    • Morpheus Morpheus 13 décembre 2012 18:15

                                      Il y a des hommes qui ne disent plus « je t’aime », parce que ce mot est par trop galvaudé.

                                      Il y a des femmes qui veulent qu’on leur dise des « je t’aime » pour être assurées.

                                      Il y a des hommes qui ne disent rien, parce que les mots trahissent les sentiments.

                                      Il y a des femmes qui fuient les silences, n’y percevant que de l’indifférence.

                                      Il y a des hommes qui veulent être aimé, mais qui sont seulement désiré, fantasmé.

                                      Il y a des femmes qui veulent être désirée, et ne voient pas qu’elles sont aimées.

                                      Il y a des hommes qui aiment les femmes, et des femmes qui aiment les hommes.

                                      Il y a des femmes qui veulent d’un homme qui n’aime qu’elle, et des hommes qui veulent d’une femme qui n’aime que lui.

                                      Un jour, une femme m’a dit : « Seuls les hommes ont besoin d’être aimés ; les femmes, elles, veulent seulement être désirées ».

                                      Morpheus


                                      • alinea Alinea 13 décembre 2012 18:38

                                        Ils y a des hommes qui disent « je t’aime » parce qu’ils n’en sont pas très sûrs, et qu’ils sont gentils ou qu’ils se laissent une porte ouverte !
                                        Aimer vraiment se passe de mots, de ces mots, non ?
                                        Quand il y a doute... il ne vient pas forcément de là où l’on croit ! Quand une femme veut être rassurée, la plupart du temps, elle a raison de ne pas l’être, mais le manque d’amour vient peut-être d’elle !
                                        Pour le reste, d’accord avec vous
                                        La femme de votre exemple faisait sûrement une généralité de son cas !
                                        Je trouve formidable ces deux mondes si proches, et si lointains ; c’est le sel de notre existence, éternellement répétés les mêmes émois et les mêmes doutes, les mêmes fusions et les mêmes déchirures !
                                        Je trouve les femmes formidables dans leur vie, socialement mais je n’ai jamais pu m’empêcher de penser que si j’avais été un homme, je n’aurais pas beaucoup aimé les femmes.Malgré toutes mes recherches psy ou autres, je n’ai pas la réponse à cette question parce qu’il ne s’agit pas d’auto-dénigrement. !!!!!!!!!


                                      • Morpheus Morpheus 13 décembre 2012 20:34

                                        Une autre femme m’a dit un jour que je devais n’être qu’à ma première ou deuxième incarnation en tant qu’homme smiley

                                        Au début, ça m’a fait rigoler, puis après, je me suis dit que si la réincarnation existe, ce qu’elle disait n’était pas impossible.

                                        Mais tu as raison, la femme qui m’a dit que les femmes veulent être désirées plutôt qu’aimées a plutôt fait une généralité partant de son propre point de vue. Cela dit, j’ai pu il n’y a pas longtemps vérifier que certaines femmes sont bien comme cela. La femme qui m’a dit cela avait au moins la conscience que se sentir désirée était - pour elle - plus important que d’être aimée (contrairement à la femme qui a confirmé la chose, mais n’en a pas du tout conscience).

                                        A mon avis, une femme qui a besoin d’être (souvent) rassurée sur le fait d’être aimée n’a pas besoin d’amour, elle a avant tout besoin d’amour-propre et de confiance en elle. Le manque affectif est le plus grand danger pour l’amour et la relation de couple. Cela entraîne le classique schéma de la célèbre chanson de Gainsbourg « Je t’aime, moi non plus » : je te fuis, tu me suis ; je te fuis, tu me suis. Y a pas mieux pour se faire du mal.

                                        Un vieil adage dit que ce sont ceux qui nous aiment qui nous font du mal (« Qui aime bien, châtie bien ») ; ce que cet adage oublie de préciser, c’est qu’on aime aussi ceux qui nous font du mal (relire « L’amour monstre » de Pauwels).

                                        Cordialement,
                                        Morpheus


                                      • alinea Alinea 13 décembre 2012 21:04

                                        La réincarnation est une.une symbolique extrêmement utile pour comprendre bien des choses, sur soi et sur les autres. Si vous êtes votre première réincarnation masculine, il se peut bien que je sois ma dernière réincarnation féminine !
                                        Aïe ! heureusement que ce fil est hors publication !!! Sinon, on m’arrête illico et on m’enfile la camisole !
                                        Pourtant tout ça n’est pas fou, mais trop complexe pour être dit en deux mots !!!
                                        Dans ma prochaine vie, vous m’accueillerez, j’espère, dans le monde merveilleux des « mâles » !!!!!!!! smiley


                                      • gaijin gaijin 13 décembre 2012 21:19

                                        alinéa
                                        règle numéro 1 pour votre prochaine vie
                                        dans la douche ...ne pas faire tomber son savon !!!


                                      • alinea Alinea 13 décembre 2012 21:50

                                        ça va pas être facile gaijin ! ça m’arrive à chaque fois ; bon sang, c’est si dur que ça votre vie ?


                                      • gaijin gaijin 13 décembre 2012 22:23

                                        oui smiley
                                        et en plus on est censé trouver ça normal
                                        ( des trucs genre loi de la jungle .........pisser le plus loin ..........)
                                        m’ en fous moi c’est la dernière : je me casse !


                                      • alinea Alinea 13 décembre 2012 22:46

                                        Ah quel bol !


                                      • Clocel Clocel 24 janvier 10:10

                                        Joliment dit ! Polissonne ! smiley

                                        Dans beaucoup de tes textes on subodore la généreuse amante passionnée, l’amour des animaux est presque toujours la révélation d’une grande sensualité, gens difficiles à accoupler mais toujours synonyme de grandes passions.

                                        Et pour répondre précisément à ta question, je me rends compte que les femmes ne m’ont pas beaucoup ému avec la poésie, aucun nom ne me vient spontanément à l’esprit contrairement à la littérature.

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