• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > On peut chaque matin raser sa vanité...

On peut chaque matin raser sa vanité...

Pétris dans un monde de certitudes qui supporte mal la contradiction, nos journalistes s’offusquent de ne plus être entendus, d’être pris en partie, voire d’être violentés en tant que gardiens d’un pouvoir élitiste et autoritaire. Cependant, ils n’arrivent toujours pas à se demander le pourquoi et dans quelle mesure ils en sont responsables. Il faut remonter loin, à Uriage, puis les tous premiers mois de l’après guerre, pour saisir la matrice du journalisme contemporain. A un projet qui prend sa source durant les années de collaboration puis s’en émancipe, tout en gardant les principes élitistes qui lui ont donné naissance. En résumé, il s’agissait de former au château d’Uriage une élite capable d ‘éduquer un peuple perverti et récalcitrant afin d'éviter qu’il ne se fourvoie dans des aventures excessives, similaires à celles du front populaire. Il fallait créer les outils pour une société bien pensante, hermétique à tout excès, rationnelle et érudite. Le projet fut torpillé par Laval, mais ses cadres, dont le fondateur du journal Le Monde, perpétuèrent l’expérience durant les années de l’après guerre, sous l’impulsion du général De Gaulle. Depuis lors, tout pouvoir impérieux peut être contesté (celui du général inclus) à condition que l’expertise, le sérieux, les institutions et la rigueur soient respectés. Cela engageait une seule « objectivité », celle d’une « élite responsable ». Chemin faisant, Mai 68, libéralisation des ondes, irruption massive de la pub, privatisation des journaux, info en continu, ont radicalement changé le sens même d’expertise et de responsabilité, mais celle du monopole de l’expertise, de l’analyse, de la subjectivité « responsable » reste profondément ancrée chez les épigones qui n’ont ni le savoir ni le sens des responsabilités de cette première mouture technocratique. Cela ne concerne pas uniquement la presse, puisque parallèlement on constate la même dégradation au sein des institutions, au sommet de l’Etat et dans la technostructure dominante issue d’une autre institution de l’après guerre, l’Ecole Nationale d’Administration. Cette dérive, qui transforme l’Etat stratège en l’Etat Start Up est essentiellement marquée par une déperdition de la capacité d’anticipation et la prépondérance de l’urgence comme moteur principal de gouvernance, « priorité au direct » n’étant malheureusement pas le monopole exclusif de BFMTV mais le signe distinctif d’une cité à la dérive enchaînée aux résultats quotidiens du CAC40. Le mouvement des gilets jaunes, enfanté par cette dérive, sacrifie lui aussi à cette culture de l’urgence, tout en exigeant une réponse claire à la question : que voulez vous vraiment ? La « réalité immuable » des commentateurs audiovisuels ne donnant plus (et depuis longtemps) une réponse, la technostructure étatique - par la voix présidentielle - disant tout et son contraire, remplaçant le sens par le contre sens et des contrevérités aisément identifiables (la « premier de cordée » étant l’exemple le plus criard), font apparaître une gestion « au jour le jour », qui ne dit plus ou, plus grave, ne sait plus où elle veut en venir. Est-ce l’intégration à une Europe de plus en plus désintégrée ? Est-ce la compétition avec le modèle économique chinois, la plus grande dictature mondiale ? Est-ce, en conséquence, un pays inégalitaire qui ponctionne les plus démunis au profit des plus aisés ? Le choses, même faites, ne sont jamais dites. Et surtout plus rien n’est mis en perspective. Quel que soit le fameux projet, où nous mène-t-il ? Endossant un discours légaliste et normatif, la presse en flux continu en subit les conséquences. Héritière d’un monde où la parole journalistique était incontestable, d’un rôle de formateur, voire d’éclaireur, elle est bousculée par l’état d’urgence qu’elle s’impose, choisit l’insignifiance aux dépens du sens, croyant toujours qu’elle a pour mission d’éduquer un peuple à l’opinion volatile, perverti et récalcitrant qui ne peut en corollaire qu’avoir tort… C’est à ce prix qu’elle peut cacher son incapacité de voir le monde et se regarder en face. Pour paraphraser Kierkegaard, elle peut chaque matin raser sa vanité, celle-ci repousse tous les jours…


Moyenne des avis sur cet article :  4.25/5   (4 votes)




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 18 janvier 2019 13:44

    " Cette dérive, qui transforme l’Etat stratège en l’Etat Start Up est essentiellement marquée par une déperdition de la capacité d’anticipation et la prépondérance de l’urgence comme moteur principal de gouvernance"

    il y a aussi je pense un renversement des valeurs majeur qui passe inaperçu : dans l’imaginaire social de la première moitié du 20 ème siècle l’individu appartient en quelque sorte a l’état nation il doit service , obéissance et en échange il a des droits ....avec l’invasion de la pensée consumériste dans tous les secteurs , la dilution des nations dans l’empire du commerce et l’arrivée de l’état start up, l’ individu se considère comme un client : je paye donc j’ai droit ...le président n’est plus le père de la nation mais un employé de l’état payé avec mes sous ....

    en politique comme ailleurs on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ...


    • Arogavox Arogavox 18 janvier 2019 16:04

      @gaijin
       J’étais sur le point de commenter la même phrase de cet article ! (phrase qui restera donc dans mon tampon du copier-coller) 
       
       Pour ma part je me réjouirais que le président ne soit plus un ’père’ (voire une ’mère’) de la nation ! 
       Mais quand trop de gens se contentent de quémander ou geindre, dans un « Grand Débat » pipé, auprès ceux-là mêmes, irresponsables, inconséquents et arrogants, par qui le désordre est arrivé, au lieu d’exiger d’abord le respect du contrat-mandat procédurièrement usurpé, je crains que cela ne soit pas gagné ! ...
        
       Le rôle de celles ou ceux qui prétendent relever le fumeux défi de représenter ou même incarner les dizaines de millions de leurs compatriotes, cela ne peut définitivement pas passer par la prétention personnelle de discours idéologiques, d’un ’projet’, une ’vision’, voire de ’créer du consensus’ à pédagogiser à les moutons bêlants, à des veaux, qui n’auront plus qu’à signer ou veauter pour cautionner leur soumission et subordination !
        
        Personne en France ne saurait ignorer ce B-A-BA classique ;
        « Gouverner c’est prévoir »  
      c’est à dire tout le contraire d’une prépondérance de l’urgence comme moteur principal de gouvernance" !!

       Les seuls moments où l’art de gérer l’urgence peut devenir prépondérant sont ceux des états de guerre, ou de catastrophe. Ces moments doivent rester à la fois les moins fréquents et les plus brefs possibles. Dans le cas des conflits, déclarés ou pas, ces moments ne sont que l’effet d’échecs diplomatiques ou de capacité à gouverner !
       Alors, opter pour une prépondérance de l’urgence est un lapsus, révélateur d’une incapacité à assumer cette prétention à ’gouverner’ !


    • velosolex velosolex 18 janvier 2019 18:05

      @gaijin
      Simplement il n’y a plus personne au bout du fil quand vous avez composez votre numéro,, après la voix robotisée qui vous a dit que vous serez ponctionné un euro par minute. Mine de rien, avec ça on approche du vide. Je veux dire la fin du monde. Plus la fin d’un monde. Ca devrait mettre l’état au parfum des urgences. ON est clairement là sur le Tintanic, et c’est pas parce que les icebergs fondent qu’on va pas se planter. Bref je veux dire que jamais comme jamais, on n’a besoin tous de retrouver un esprit de corps, d’urgence, comme on le trouve normalement dans les catastrophes. Ce qui signifie que des types comme Gohsn révélateurs de la pourriture généralisée du monde capitaliste, sont inquiétantes, au delà du scandale ; Les millions n’ont plus de sens dans cette ploutocratie tellement obèse qu’elle est incapable d’agir devant le danger et de trouver des solutions, dans une culture mortifère de suicide généralisée. 
      Les moyens : Un échelle des salaires de un à dix...L’arrêt du productivisme, des pesticides. L"écosystème vu comme un monde sur lequel nous devons nous étalonner, au lieu du contraire. Cette sanctification est notre seule chance. Ou comment inverser les paradigmes de la catastrophes . Mais peut être bien que l’homme n’est pas fait pour ce monde, et que la nature n’a qu’une envie : Nous liquider au plus vite. 


    • gaijin gaijin 19 janvier 2019 07:13

      @velosolex
      « on est clairement sur le titanic »
      bien entendu ça n’empêche pas de tenter d’analyser correctement les choses mais l’exercice est plus proche de l’autopsie qu’autre chose


    • nono le simplet 19 janvier 2019 08:46

      @gaijin
      l’ individu se considère comme un client : je paye donc j’ai droit ...

      je remarque à ce sujet que de nombreux adeptes du RN ont cet état d’esprit ... dénonçant les « assistés » de « couleur » alors qu’ils sont très attentifs à ne rien rater quand il s’agit d’eux même ...


    • Aristide Aristide 19 janvier 2019 18:29

      @nono le simplet

      ils sont très attentifs à ne rien rater quand il s’agit d’eux même ...

      Du RN mais pas seulement, de LFI, Corbière, l’insoumis immobilier, a démontré son aptitude à faire payer la rénovation de son chauffage avec les fonds destinés à l’amélioration à l’habitat des plus pauvres.


    • troletbuse troletbuse 18 janvier 2019 13:44

      Esclandre sur Canal Plus­­­­­­­­­­­­

      ­­­­­­­­­­­­

      Dupont Aignan provoque un esclandre sur Canal Plus.  Les journalistes en prennent plein les dents et n’osent pas répondre à sa question, qui fait mouche.

      ­­­­­­­­­­­­COMBIEN ILS TOUCHENT  ?

      ­­­­­­­­­­­­David PUJADAS… (environ)… 240 000 EUR
      > > > Laurence FERRARI…(environ)… 500 000 EUR
      > > > ­­­­­­Michel APATHIE… (environ)…   500 000 EUR
      > > > ­­­­Alain DUHAMEL… (environ)… 240 000 EUR

      ­­­­­­­­­­­­Claire CHAZAL... HORS CONCOURS...(environ 900 000 EUROS) 
      > > > Sans oublier… Marie DRUCKER... Laurent DELAHOUSE... et les autres... 
      > > > ­­­­­­­­­­Tous ces journalistes se gardent bien de parler de leurs avantages fiscaux. ­­­­­­­­ Au-delà de 3 mois de présence les journalistes ont droit à la totalité de la rémunération mensuelle pendant 3 mois,­­­­­­­­­­­ ils ont demandé à F. HOLLANDEà l’époque de son mandat de porter la durée à 6 mois.
      > > > Les journalistes en service, victimes d’accidents du travail, de trajet ou atteints de maladie professionnelle contractée à l’occasion de leur travail, conservent pour tous les arrêts reconnus par la sécurité sociale comme directement liés à l’accident du travail ou à la maladie professionnelle, l’intégralité de leur rémunération dans la limite de 2 ans.­­­­­­­­ ILS ont demandé à repousser à 4 ans.

      ­­­­­­­­­­­­

      ­­­­­­­­­­­­En cas d’incapacité permanente partielle telle qu’elle est reconnue par la sécurité sociale, le journaliste a droit à une priorité de reclassement, dans une STLS fonction compatible avec son état physique, avec maintien de tous ses droits - y compris la déduction fiscale -, notamment en matière de salaire.­­­­­­­­­ A compter de la date de leur engagement, les journalistes atteints d’une affection de longue durée reconnue par la sécurité sociale entraînant momentanément une incapacité totale d’exercer leur fonction, conservent pendant les trois premières années l’intégralité de leur salaire et les avantages fiscaux.

      ­­­­­­­­­­­­

      Ils ont demandé à F. Hollande de porter à 5 ans.
      > > > Au cours de la dernière campagne présidentielle, : les journalistes ont évidemment fait l’apogée de F.-Hollande.
      > > > En France tous les salariés sont exonérés d’impôt sur 10% de leurs revenus...
      > > > En France tous les journalistes ont droit depuis 1934 à une exonération supplémentaire de 30% (avec un plafond) qui s’additionne aux 10%.
      > > > En 1996, un premier ministre a osé tirer un trait sur certaines niches !

      ­­­­­­­­­­­­Une profession va particulièrement se plaindre, « LES JOURNALISTES ».

      ­­­­­­­­­­­­Alain LAMBERT ex-rapporteur du budget au Sénat se souvient : «  De la hargne de journalistes et de la trouille des politiques ».

      ­­­­­­­­­­­­Le premier ministre de l’époque avait tenu bon, mais il avait accepté une première concession à la profession : la création d’un fonds budgétaire pour compenser la hausse d’impôt que subiront les journalistes.

      ­­­­­­­­­­­­Parallèlement, les négociations étaient engagées avec les syndicats. Elles aboutiront sous JOSPIN : Il fut décidé de rétablir l’avantage fiscal, sous forme un peu plus juste : au lieu de 30 % les journalistes pourront dorénavant retirer soit 7 650 EUR (ou équivalent 50 000 francs de l’époque) de leurs revenus (mesure unique pour les journalistes et pour les autres Français ---RIEN—-). Avant les primaires socialistes, les syndicats de journalistes ont demandé à François HOLLANDE de rétablir les 30% d’abattement .­­­­­­­­­­ 42.500 journalistes bénéficieront de cet avantage.

      ­­­­­­­­­­­­

      ­­­­­­­­­­­­

      ­­­­­­­­­­­Quand on pense que le gouvernement a défiscalisé les heures supplémentaires pour les ouvriers et employés.
      > > > Savez-vous que des proches des journalistes, (qui ne sont pas journalistes) se déclarent journalistes sans carte de presse.

      ­­­­­­­­­­­­Et maintenant des journalistes de l’audiovisuel ont demandé un abattement supplémentaire de 10 % pour des frais esthétiques.


      •  C BARRATIER C BARRATIER 18 janvier 2019 18:44

        @troletbuse
        Je vais diffuser cette information
        Je pense que Macron va faire la chasse aux niches fiscales, Bien sûr nous sommes tous pour la suppression des niches fiscales des autres, mais il y a du ménage à faire. C’est ici abusif, du « toujours plus ».


      • alinea alinea 18 janvier 2019 15:58

        Non, c’est « la gouvernance » en force, contre toute valeur, toute morale, tout bon sens, toute vertu.

        Faire tenir en force, au profit de quelques-uns, des éléments contradictoires mais surtout mauvais ( une dictature qui veut se faire désirer, des désirs dirigés et uniformisés, une exploitation qui se camoufle en flatterie, une liberté très conditionnelle, une fraternité interdite, des injonctions d’amour universel conjuguées à des oppressions quotidiennes...), amènent forcément les forçats au bord du précipice. Ils y sont.

        Tout va partir en éclats, c’est obligé ; la bonne nouvelle c’est que le peuple n’est pas abruti comme on nous le laissait croire !!


        • velosolex velosolex 18 janvier 2019 16:28

          Il existe tout de même quelques bons journalistes, et, ce n’est pas un hasard, quelques journaux indépendants : En ligne, « Reporterre », et « Basta » par exemple. On trouve parfois de très bons papiers dans n’importe quel canard. Le pire c’est la radio et la télé, qui ne semblent pas avoir compris que ce qu’ils refusent de parler sort sur le net. D’où la malaise, la certitude d’une journaliste aux ordres, travaillant pour et avec le pouvoir.

          Cette crise est un formidable révélateur. Des deux cotés, il n’y a plus d’écho, de parole de l’un à l’autre. Le thème de la violence policière a par exemple absolument négligée, alors qu’elle aurait du faire les unes. Le traitement pour une baston de banlieue après une interpellation est plus conséquent. Le gilet jaune a été accommodé d’emblée au front national. Beauf, Bidochon, raciste, antisémite, les journalistes ont pour beaucoup abandonné leur éthique, pour généraliser à partir d’un effet de loupe, à but de manipulation. La répétition consternante d’un fait divers, comme celui du boxeur frappant un flic induit un malaise, et une grande colère. Il occulte des violences bien plus massives, handicapantes faites par des gens qui sont normalement des professionnels et qui doivent amener des réponses mesurées. Les donneurs d’ordre couvrent, car ils sont responsables ce faisant. Il n’y pas de hasard quand Castaner fait dans le déni absurde de la violence. Arrivé à ce point de rupture, des voix se font entendre. Mais qui a donc débranché les fusibles, muselé la démocratie.

          On se rend compte alors qu’un bon journalisme permet au pouvoir de ne pas s égarer. Il y a eu malheureusement un effet de corps, à tous les niveaux. Les journalistes ont entretenu des rapports incestueux avec les politiques, et le milieu culturel, totalement aphone lui aussi. Ils ont les mêmes origines de classe, ceci explique aussi cela. Ils viennent des mêmes écoles, ont les mêmes sources électives et de détestation. Voilà, c’est la crise aussi de ce système où la pluralité n’existe plus comme dans le passé, car la représentation nationale n’existe pas plus que dans ce milieu qu’à l’assemblée. Forcé qu’ils ont rien vu venir. La campagne, pour eux, c’est le Lubéron. 


          • mmbbb 19 janvier 2019 10:14

            @velosolex et oui et meme dans le Monde diplomatique . Lors de la lecture en ligne au hasard d un artcicle sur BHL, l auteur de cet arcticle structure et documente , demontait la posture intellectuelle de notre feld maréchal national que le monde entier nous envie . 


          • soi même 18 janvier 2019 22:35

             (On peut chaque matin raser sa vanité... )

            Vous nous proposez un sujet de philo digne d’un sujet pour le Bac.


            • mmbbb 19 janvier 2019 10:02

              a l auteur il est vrai que les journalistes n ont plus la rigueur d antant exemple dans le Fig d aujourd hui lors du déplacerment de Macron dans le Lot recu par les maires. Emploi du mot « ciconvolution » au lieu de circonlocution. Ce n est pas du tout le meme sens . Ce sont des imprécisions relevees dans cette presse qui affaibissent la pensee de l auteur . Ils ne sont meme plus capables de vehiculer un francais correct Et pouratnt ils ont une carte de presse . Qaunt au Monde c ’est devenu un journal de chiotte vraiment un journal de merde Quant a l ENA , ecole des cadres adiministratifs, celle ci a phagocyte l Etat et son economie . exemple Fabius sang contamine et qui fut un pietre ministre sous Hollande J ai eu une indicible joie , lorsqu il recut un camouflet de Poutine . Beaicoup d entre eux sont parachutes dans les grandes entreprises En France, nous sommes le seul pays dont ces cadres n ont aucun compte a rendre lorsque leur gestion est mediocre. Credit Lyonnais, Areva , France Telecom dont l enarque avait achete un operateur anglais surcotte etc ect , Le probleme est la surout la .Sous Giscard ceux ci nous firent rater la marche de l Internet alors que Louis Pouzin fut un des pionnier et ne fut pas entendu . C ’est normal parce que l architecture du Minitel etait analogqiue a l organisation d une grande administration c est a ditre deconcentree et non pas en reseau Dans beaucoup de domaines nous prenons le train en marche comme le moteur de recherche francais QWANT finance par les deniers publics Il ne pourra jamais etre du niveau de GOOGLE . Nos intellos s offusquaient de GOOGLE , mais celui numrerise desoramais les lvres anciens et ces intellos sont des haas been L elite, la confiance ne s achete pas, elle se conquiert . Il y a desormais un fosse entre l eite et le peuple voir l essai de Mme Coralie Delaume . La montee des extremes en est l indicateur. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité