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Accueil du site > Tribune Libre > Nous sommes tous bisexuels !

Nous sommes tous bisexuels !

Dans le débat qui a fait rage ses derniers mois sur le mariage pour tous, le point central des opposants était que tout enfant a besoin d’un père et d’une mère pour se développer et se structurer.

Ce point a été éludé d’un simple revers de la main par les partisans du projet de loi faisant fi de toutes les études qui affirment que les personnes allant le mieux étant celles élevées par un père et une mère.

Pour ces partisans, un enfant a avant tout besoin d’amour et ce qui importe, c’est seulement et exclusivement la personnalité de ses deux parents, indépendamment de leur sexe.

En effet, chacun étant parfaitement unique, l’enfant trouvera bien deux pôles distincts liés aux deux personnalités différentes de ses deux parents de même sexe. Le sexe de ses parents est donc un élément parfaitement accessoire dans la structuration psychologique de l’enfant ou dans sa perception du rôle de chacun. Voire dans ses envies ou besoins, car seul compte encore une fois l’amour que ses parents pourront lui porter.

Il s’agit d’une affirmation idéologique, sans fondement étayé. L’objet ici n’est pas de la confirmer ou de l’infirmer par la science, la psychologie ou la psychanalyse, car nous pourrons trouver autant d’avis qui la conforteront que d’arguments contraires.

En revanche, la Logique, la sainte logique peut nous apporter un éclairage intéressant sur le bien-fondé d’une telle affirmation.

Nous allons donc la pousser à son paroxysme pour voir où elle nous mène.

Reprenons :

1. Affirmation : un enfant a besoin seulement d’amour pour s’épanouir. Seul importante la personnalité de ses parents et non leur sexe.

2. Extrapolation : l’enfant devenu adulte ne fera donc aucune différence entre les hommes ou les femmes dans sa vie affective ou amoureuse, puisque seul importeront l’amour et la personnalité des personnes qu’il rencontrera.
Cet homme ne pourra donc être ni homosexuel ni hétérosexuel car alors il établirait une différence sexuée dans son appréhension de l’altérité. Il pourra seulement être bisexuel, ne portant aucune importance au sexe des personnes rencontrées, ou une importance tout à fait anecdotique.

3. Généralisation : puisque cette affirmation a valeur de généralité, on peut en conclure qu’il n’existe aucun homosexuel ni aucun hétérosexuel. Le monde serait peuplé exclusivement de personnes bisexuelles qui choisiraient leurs partenaires au gré de leur envie du moment, des hasards des rencontres et de la force des caractères, mais jamais sur des critères sexués.

Si l’on en croit ainsi les partisans du mariage pour tous, le monde serait peuplé exclusivement de personnes bisexuelles.

Pour ma part, je me sens totalement et irrémédiablement hétérosexuel. Certes, certains esprits n’hésiteront pas à affirmer qu’il s’agit d’un conditionnement issu de la plus petite enfance, et donc d’une illusion : « je crois être hétérosexuel », mais si j’arrivais à m’extraire de mon éducation et de mes modèles, je serais en vérité parfaitement bisexuel. Je les laisse à leurs élucubrations…

Si un seul individu est hétérosexuel, cela veut dire que nous ne sommes pas tous bisexuels. N’étant pas tous bisexuels, l’affirmation des partisans du mariage pour tous est fausse et son contraire est vraie, à savoir : un enfant a bien besoin pour se structurer des deux pôles sexués de ses parents.

Les esprits les plus « tolérants » font mine de ne pas le comprendre…quand il s’agit des enfants des autres !

Car si l’on en croit l’un des derniers sondages, 98% des personnes ayant des enfants de moins de 15 ans se tourneraient massivement vers des familles avec un couple homme-femme s'ils se retrouvaient dans l'incapacité de s'occuper de leur progéniture en cas de décès, selon ce sondage.

Halte à cette imposture idéologique !

Ayons le courage de défendre cette évidence en laquelle nous croyons tous profondément (à 98% !) : qu’un enfant, dans le schéma idéal, c’est-à-dire indépendamment des aléas de la vie, a bien besoin d’un père et d’une mère pour s’épanouir au mieux !


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35 réactions à cet article    


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 février 2013 11:46

     moi c ’est tous les trois jours je suis trisexuel .


    • Cocasse Cocasse 11 février 2013 12:14

      Euuuuh, tous les trimestres plutôt !
       smiley


    • sam turlupine sam turlupine 11 février 2013 16:13

      Seulement tous les trois jours ?

      Moi, c’est en permanence.
      1) Je suis autosexuel (on n’en parle jamais, et pourtant, chacun l’est, non ? )
      2) Je suis hétérosexuel
      3) Je suis zoophile hétérosexuel : j’aime les biches, les gazelles, les chiennes, les chattes, les tigresses, les cochonnes, les pouliches, les poules, les cailles, les colombes, les lionnes...
      Pas les chèvres, ni les vaches, ni les oies blanches : question de répondant...

      Quant aux ladyboys, c’est une autre histoire...
       smiley


    • sam turlupine sam turlupine 11 février 2013 16:32

      Tiens ; un petit éloge de l’autosexualité, en passant...

       smiley


    • captain beefheart 12 février 2013 08:40

      Merci pour le lien,sam turlupine,on comprend mieux votre pseudo ,et vos ladyboys je les épouserai tous (toutes) ? Ladyboys ,shemales ,je commence à les découvrir sur des sites porno et autres ,et j’ai l’impression qu’ils/elles sont bien content(e)s de leur corps et de par là plus heureux que les hommes et les femmes (conventionels). Et si Platon avait raison avec son histoire d’un gent humain antérieur au notre qui disposaient des organes génitaux des deux ? Dont nous sommes en gros une déviation ?


    • sam turlupine sam turlupine 12 février 2013 09:48

      @ captain beefheart

      Oui. Perso, je suis totalement hétéro, n’ayant jamais eu une expérience homo, mais je dois avouer que les ladyboys (pas tous, certaines.. smiley )me troublent.
      Cette bipolarité semble assumée très naturellement, joyeusement.
      Ils peuvent également avoir des rapports avec des femmes, ou entre eux ; c’est une richesse d’expériences (sexuelles, puisqu’il est question de ça) que l’hétéro ou même l’homo n’a pas.

      Je suis allé une fois en Thaïlande ; je n’y ai eu aucune expérience sexuelle particulière, mais c’est vrai que les plus belles filles qu’on y voit... sont bien des ladyboys !
      Pour ne pas mourir idiot, il faudra bien qu’un de ces quatre...
      C’est vrai que ça me turlupine...

       smiley


    • captain beefheart 12 février 2013 12:55

      Sam T.,
      Comme on y est ,je déclare m’avoir toujours senti et considéré hétéro,tout en ayant eu trois quatre expériences homo il y a une trentaine d’années .Maintenant que ma femme m’a quitté ,j’ai essayé de retrouver ma prédilection d’origine en regardant des videos porno . Franchement ,deux hommes ça ne me fait rien ,deux femmes oui ,mais je suis ravi d’avoir découvert les shemales,dont c’est difficile à dire si ils avaient étés opérés ,ou naturels dans leur anatomie mais qu’ils me font bander et chaud au coeur.
       Merci de me permettre de me dévoiler un peu.


    • sam turlupine sam turlupine 12 février 2013 13:16

      Ah !

      C’est l’heure des coming out ! smiley
       smiley


    • Gabriel Gabriel 11 février 2013 11:59

      Un bipède sur son tricycle hésitait entre deux destinations : Choisy le Roi ou Bourg la Reine ? Dilemme. L’homogénéité pour un hétéro serait sans nul doute la seconde et pour un homo certes la première, seulement voilà, pour un bi hétérogène les deux conviennent, alors comment faire ? Solution : Faire demi tour chevauchant la descendante de la draisienne et à grand coup de pédale allez chercher un bon job qui sera le meilleur des coups !


      • Loup Rebel Loup Rebel 11 février 2013 12:04

        Le sondage du Figaro, en plus d’informer sur le dernier sursaut de bon sens chez 98% des parents, montre aussi que ces derniers manquent de cohérence dans leur positionnement.

        Ils disent « je suis pour », mais « je suis contre ».

        @ Haddock : L’évolution vers la famille tri parentale, ce n’est pas « maintenant », mais ça ne saurait tarder. smiley


        • kiouty 11 février 2013 12:22

          1. Affirmation : un enfant a besoin seulement d’amour pour s’épanouir. Seul importante la personnalité de ses parents et non leur sexe.

          2. Extrapolation : l’enfant devenu adulte ne fera donc aucune différence entre les hommes ou les femmes dans sa vie affective ou amoureuse, puisque seul importeront l’amour et la personnalité des personnes qu’il rencontrera.

          Bravo pour ce magnifique sophisme. Je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer ce que c’est, vous qui vous auto-proclamez expert en logique.

          Dans le même genre, il y a « ce qui est bon marché est rare, ce qui est rare est cher donc ce qui est bon marché est cher ».

          Bref, quand la mauvaise foi pousse à confondre amour filial et amour sentimental et sexuel, c’est qu’il y a un GROS GROS problème.


          • L’Ankou 11 février 2013 12:24

            Votre sainte logique conduirait peut-être à des résultats intelligents si vous l’utilisez avec des prémices moins pourries de préjugés.

            Je ne vois pas le rapport entre votre affirmation et votre extrapolation. Vous élevez vos enfants dans une cave ou une île déserte, sans télé, sans smartphone, sans contact avec l’extérieur, sans école, sans copains, sans copines, sans aucune représentation humaine autre que le père et la mère pour se situer dans l’humanité ? Cela expliquerait beaucoup de chose, remarquez.

            Et quand bien même : l’éducation ne se fait pas que par l’exemple mais aussi par la parole... Etre homosexuel ne conduit certainement pas à bannir de son vocabulaire et des contes qu’on narre aux enfants pour les endormir, toutes les références à l’autre sexe et tout personnage hétéro.

            A part vos préjugés les plus crétins, qu’est-ce donc qui vous pousse à affirmer que "L’enfant devenu adulte ne fera donc aucune différence entre les hommes ou les femmes dans sa vie affective«  ? C’est juste très con. L’amour que les parents ont pour vous est le modèle de l’amour que vous aurez pour vos enfants, pas de celui que vous auriez pour vos partenaires de sexe (ou alors la conduite de vos parents relèvent du droit pénal) !

            Sur la seule dimension sexuelle, nos sociétés fournissent surabondance de modèles dont nous ne disposions pas il y a quarante ans. Les sexes ne se cachent plus, et même pas derrière un système pileux, sauf chez Monet. Et quand les médias parlent de l’Origine du Monde, plus rien n’est censuré ni flouté. Un gamin de 16 ans doté d’Internet et ayant cracké son contrôle parental a sans doute vu plus de chibres et de foufounes que les classes moyennes provinciales du 19ème siècle pouvaient espérer en contempler dans toute leur vie, même en recourant à des rapports tarifés. Il a largement de quoi laisser ses élans naturels guider ses préférences sans se référer à l’amour qu’ont ses parents l’un pour l’autre. Il faut arrêter de raisonner avec les représentations du millénaire révolu...

            Si, comme moi, vous vous savez si totalement et irrémédiablement hétérosexuels, pensez vous que si vous aviez été élevé avec Rintintin dans un milieu exclusivement masculin, ça aurait changé l’objet de vos élans ?

            Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un conditionnement. Je le ressens comme une prédisposition physiologique assumée à laquelle les modèles et les conditionnements n’y pourraient pas grand chose : mes bandaisons n’ont jamais pour cause que la beauté des corps féminins. J’assume cette hétérosexualité, sans croire pour autant que c’est aussi simple pour tout le monde.

            Par contre, j’imagine assez la terreur éducative que pourraient faire régner les parents trop soucieux de »normalité« , trop inquiets des »risques« d’homosexualité chez leur enfant. Les voilà qui vous conditionneraient, réfréneraient vos élans amicaux suspects, veilleraient bien à ce que vous ayez des jeux de garçon, des habits de garçon, des comportements de garçon, des attitudes mâles, des sports et des bagarres de mâles et des amitiés viriles strictement restreintes aux sports et à la guerre... Avec de tel parents, c’est vrai que vous pourriez douter que vos inclinaisons pour les femmes soient si naturelles, et vous demander quelle serait votre nature profonde si l’on vous avait laissé libre de les vivres sans entrave. Ces parents ne changeraient rien aux élans de leur enfant, que la culpabilité de les ressentir ou de ne pas les ressentir »comme il faut", voire, de ne plus savoir si c’est en cohérence avec sa nature profonde qu’on les ressent.

            Je remercie tous les parents, dont les miens, qui éduquent leurs enfants dans l’idée que l’orientation sexuelle, l’appartenance à une religion ou le choix du métier sont des libertés auxquelles il faut préparer leur enfant à faire des choix et non à subir le choix qu’ils font pour lui. Au moins, quelles que soient leurs inclinations, ils doivent les vivre sans s’en rendre malheureux. Et sans doutes aussi ont-ils moins de préjugés.

            Bien à vous,
            L’Ankoù


            • Coriandre Coriandre 11 février 2013 13:03

              Merci L’Ankou pour votre réponse argumentée et qui n’attaque pas trop le rédacteur de l’article : c’est appréciable !

              Bien sûr ce sophisme a ses limites. L’une d’entre elles étant notamment que l’amour filial est bien différent de l’amour sexuel (même si la langue française n’a qu’un seul mot pour dire les deux). 
              Bien sûr également que l’enfant aura d’autre représentations et d’autres modèles que ses parents, à travers la culture, les médias ou l’entourage. Mais ses parents resteront au centre de son premier cercle, notamment dans l’enfance. Et les études montrent que la mère a un lien privilégié au tout début (cf http://www.koztoujours.fr/?p=15204), ce qui est peut-être le fruit d’un historique ou d’une tradition. Mais on retrouve ces schémas aussi chez les animaux.

              L’objet de mon article est de pointer cette affirmation gratuite (peut être vraie dans l’absolu d’ailleurs) qui est qu’un enfant ne fera pas la différence et que ça n’aura aucun impact. Si des hétéros ou des homos choisissent dans leur vie sexuel un partenaire sexué identifié, pourquoi, un enfant dans sa vie affective profonde (ses parents) et non superficielle (son entourage / les médias) n’y verrait pas de différence ?

              Et ce qui me gêne le plus : c’est que si jamais vous souhaitez challenger ce présupposé, vous êtes, comme ça m’est arrivé maintes fois, traité de tous les noms. 

              Aujourd’hui, on ne peut balayer d’un revers de la main le fait que la communauté éducative est très partagée, que les études sont toutes discutables et que chacun, quand il s’agit de ses propres enfants, choisira un couple mixte pour ses propres enfants.

              (nb : vous avez raison : j’essaie d’isoler mes enfants de certains médias ou certaines influences qui me semblent nuisibles, après avoir notamment lu l’excellent livre TV lobotomie http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/08/laisser-les-enfants-devant-les-ecrans-est-prejudiciable_1829208_3232.html. Je ne suis pas sûr et certain que leur montrer des films de boule à 5 ou 10 ans soit le sommet d’une avancée sociale : sans doute un point de vue de réac)

            • Dupont Georges Dupont Georges 11 février 2013 12:53

               « faisant fi de toutes les études qui affirment que les personnes allant le mieux étant celles élevées par un père et une mère. »


              ah ? des liens pour étayer cette affirmation gratuite ?


              • totor101 totor101 11 février 2013 14:42

                est il réellement possible d’affirmer : les personnes allant le mieux étant celles élevées par un père et un père .


              • Dupont Georges Dupont Georges 11 février 2013 15:11

                Superbe lien vraiment. Le premier c’est une étude dans une université du Texas. Hum, j’ai comme un doute sur l’impartialité du coup.


                Et dans le 2ème on explique que les études montrent qu’il n’y a pas de différences que les enfants soit élevés par des couples hétéros ou homos... L’inverse de ce qu’on fait dire aux études dans l’article ici... 



              • Coriandre Coriandre 11 février 2013 15:55

                Hum, pas tout à fait.

                Le 1er lien fait état d’une université qui a l’avantage d’exister et qui a également ses limites (bien connues).
                Le 2ième fait état du fait qu’il y a des études qui montrent, pour la partisans, qu’il n’y a pas d’impact, mais elles sont très controversées : cf contre argumentaire (échantillon, indépendance...)

                La provocation de mon article est là juste pour dire qu’on ne peut affirmer avec aplomb que ça n’a aucun impact sur l’enfant. Avec cette incertitude, il faudrait pour le moins (c’est en tout cas mon avis) faire jouer le principe de précaution.


              • Lea Andersteen Lea Andersteen 11 février 2013 13:53

                Votre logique est spécieuse.

                Vous délirez complétement, même. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de couple hétérosexuel à la maison qu’il va devenir bissexuel (d’ailleurs, en quoi cela vous pose un problème ? Coté reproductif, ça permet des rapports féconds ET appréciés). Il ne va pas manquer de modèles de couples hétérosexuel. A moins qu’il n’ai ni télévision, ni lecture, ni cinéma et qu’il vive enfermé dans une cave sans fenêtre en somme. Car il suffira qu’il aille en rue pour voir des « amoureux qui se bécotent sur les bancs publics »...

                Curieuse vision de l’élevage d’un enfant : dans une cave... et dans l’isolement sensoriel, comme la CIA fait pour torturer.

                De plus, pour votre information, les couples homosexuels peuvent déjà adopter. Et oui, l’adoption en tant que parent célibataire. Cette loi ne permet qu’une seule chose, partager l’autorité parentale dans les deux membres du couple, disposition seulement réservée aux couples hétérosexuels.

                RIEN NE CHANGE, si ce n’est un petit truc pratique pour les couples.
                Je vous invite à aller sur le blog de Maître Eolas.

                http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/01/22/Du-mariage-pour-tous-%282e-partie%29


                • fcpgismo fcpgismo 11 février 2013 14:00

                  Article d’ une stupidité sans nom, insultant pour l’ Humain, qui heureusement ne s’ accomode pas de ce postulat infondé. Coriande arrêtez d’écrire des articles aussi médiocre, qui vont perpétuellement dans le même sens.


                  • easy easy 11 février 2013 14:38

                    Moi aussi je suis hétéro (conditionnement, toussa)

                    Il s’est déjà dit des montagnes de choses sur ce sujet et je ne vois pas d’utilité à les répéter.

                    Je vais vous offrir une formulation ou considération que vous n’avez encore jamais entendue.

                    Dans la vie, on éprouve différentes sortes d’amour (D’autres peuples ont 36 noms pour les différentes amours) 
                     
                    Chacun aime des choses et les gens selon différents types d’amour et chacun sexe selon un certain type d’amour qui tient alors très fortement compte du sexe du partenaire.

                    Si l’amour envers les parents n’a pas à être de type sexuel alors il n’est pas indispensable qu’ils soient de sexes différents. 

                    C’est en distinguant les parents par leur sexe qu’on peut en venir à les aimer pour leur sexe
                    C’est quand on vit avec des parents sexuellement démarqués qu’on peut finir par en aimer un pour son sexe.
                    C’est dans la structure familiale classique que l’enfant doit lutter et refouler un sentiment d’amour sexué puisqu’il voit une solution interne « Plus tard, je veux me marier avec toi papa ». Et c’est l’observation de la rue, de la moyenne des cas qui l’entourent, qui convainc l’enfant de sortir de sa famille. Au prix d’un deuil alors.

                    Dans d’autres sociétés, on laisse les jeunes filles vivre avec le groue des femmes et les jeunes garçons vivre avec le groupe des hommes. Dans chacun des ces deux ensembles, il y a des initiations sexuelles mais elles ont un caractère provisoire et chacun sait que le jeune aura sa solution sexo-procréatrive en dehors de son ensemble. Aucun enfant ne fantasme de se marier avec qui que ce soit de son ensemble. Les enfants n’ont pas à refouler quoi que ce soit. Ils vivent la rue constamment ; ils ne font pas de deuil relationnel et ne connaissent pas le complexe d’Oedipe.

                    Reste alors à dire ce qui se passe quand deux parents d’un même sexe élèvent un enfant d’un autre sexe. Pendant la phase non rue où l’enfant est trop confiné dans son foyer, il peut vouloir sexer avec ses parents. Mais quand il découvre la rue, ce qui se produit assez tôt, il refoule et se tourne vers l’extérieur. 

                    Dans les deux cas, élevé par des parents hétéros ou par des parents homos de sexe différent de lui, l’enfant doit donc refouler la solution incestueuse trop facile en considérant la rue. Mais il le fait plus facilement dans le cas des parents homos puisqu’il n’intéresse sexuellement aucun des deux. Il ne peut pas jouer de la jalousie.

                    Alors qu’un enfant face à deux parents hétéros peut facilement les déchirer en minaudant l’un.

                    Si un enfant est élevé par des homos de même sexe que lui, il peut bien entendu concevoir une solution de vie incestueuse mais avec lequel des deux ?
                    Il ne peut ni concevoir que le couple passe trio, ni de faire couple avec l’un des parents. Il se retrouve dans la situation des enfants des autres peuples qui sont élevés avec des groupes parentaux de même sexe qu’eux.



                     
                    La formule classique que nous appliquons ici est loin d’être la plus simple et exige un énorme refoulement. Elle exige la constitution d’un tabou et se réalise très souvent par un biais agressif, rancunier. Notre formule classique (née d’une considération matérialiste sur base d’héritage, de lignage) crée un dépit originel et une tension permanente.

                    C’est ce qui nous a conduits à inventer des cohortes de psys et des antidépresseurs


                    • sam turlupine sam turlupine 11 février 2013 15:49

                      Cet article est un pur sophisme.
                      le point 2 : Extrapolation est un pur fantasme de l’auteur
                      quant au point 3 : généralisation, il ne vaut pas tripette non plus.

                      Pour le reste, c’est encore pire (je cite) :

                      Si un seul individu est hétérosexuel, cela veut dire que nous ne sommes pas tous bisexuels. N’étant pas tous bisexuels, l’affirmation des partisans du mariage pour tous est fausse et son contraire est vraie, à savoir : un enfant a bien besoin pour se structurer des deux pôles sexués de ses parents.

                      Le fait qu’une « affirmation soit fausse » (encore faut-il le démontrer réellement, pas par des sophismes), n’indique en rien que « son contraire » (? ?? Quel contraire : il y a des infinités de nuances possibles) soit vrai.

                      On pourrait dire, en reprenant la pseudo-logique de l’auteur que « puisque nous ne sommes pas tous hétérosexuels, c’est que la »structuration« des deux pôles sexués des parents, ne marche pas ».

                      Par ailleurs, je l’invite à se renseigner un minimum sur les sociétés matrilinéaires où les enfants sont élevés par les femmes, et, parfois, par le frère de la mère, en figure masculine, et où les pères sont absents de la représentation familiale. On connait ça depuis Levi-Strauss !

                      Et puisque l’auteur invoque des sondages, on lui signalera juste celui-ci :

                      66% des Français favorables au mariage gay

                      Halte à l’imposture idéologique.

                      Ayons le courage de défendre cette évidence en laquelle la majorité croit profondément (à 66% !) : qu’attribuer les mêmes droits à tous les Français, quelles que soient leurs pratiques sexuelles, relève de la plus élémentaire justice sociale !

                       smiley smiley smiley


                      • Coriandre Coriandre 11 février 2013 15:59

                        Oui, encore faut-il lire jusqu’au bout les sondages. 

                        66% favorable à l’adoption du mariage gay (en hausse) mais forte diminution de l’adoption liée au mariage gay (« ...mais seuls 47% considèrent qu’ils doivent pouvoir adopter » ==> en baisse)


                        Par ailleurs, ces chiffres correspondent à ce que pensent les gens quand ça ne les concerne pas de près : quand il s’agit de leurs propres enfants, on passe à 98% pour des couples hétéros.
                        Simple à comprendre. Ca veut dire qu’il y a un paquet de gens qui se disent « après moi le déluge »...

                      • sam turlupine sam turlupine 11 février 2013 16:30

                        Par Coriandre (xxx.xxx.xxx.123) 11 février 15:59



                        Par ailleurs, ces chiffres correspondent à ce que pensent les gens quand ça ne les concerne pas de près : quand il s’agit de leurs propres enfants, on passe à 98% pour des couples hétéros.
                        Simple à comprendre. Ca veut dire qu’il y a un paquet de gens qui se disent « après moi le déluge »..

                        Celui là de sondage ! smiley
                        On demande aux parents hétéros à qui ils voudraient abandonner (ou confier, en cas de malheur) leurs enfants ? smiley
                        Et il y en a quand même 2% qui les confieraient à des couples homos ?
                        Trop fort, le sondage ! smiley



                        • tf1Goupie 11 février 2013 18:31

                          « un enfant a besoin seulement d’amour pour s’épanouir ».

                          Ceci même est un mythe largement répandu qui ne repose sur rien , comme l’histoire du prince charmant.
                          Mais c’est un mythe rassurant.


                          • Pelletier Jean Pelletier Jean 11 février 2013 20:29

                            Tout cela n’est lié qu’au conditionnement... un homme, une femme, deux hommes, deux femmes, franchement ce qui compte c’est l’amour que l’on est capable ou pas de donner à un enfant.


                            Ce débat démontre une fois de plus le conformisme qui est en oeuvre en permanence dans nos sociétés.



                            • alinea Alinea 11 février 2013 21:05

                              Mais c’est même pas qu’il a besoin, c’est que c’est « comme ça ». Après, à force d’inventer un être de plus en plus loin de sa nature, on se doute bien qu’un bébé arraché à sa mère allaitante pour aller dans les bras d’un homme qui, sans les hormones ni l’instinct, se débrouillera comme il peut, ne sera pas pas un monstre ni forcément affreusement mal dans sa peau ! Mais ce que je trouve bizarre, c’est cet « envie » d’enfant qui, à mon sens, ne correspond à rien d’autre qu’un phantasme !


                              • Christoff_M Christoff_M 11 février 2013 22:03

                                Madame Fourest affirmant sur un plateau que tous les enfants d’hétéros sont des enfants à problèmes alors que ceux élevés par deux parents du même sexe sont parfaits ( cette fille est soi disant penseuse et journaliste...) prouve bien la malhonnêteté des débats actuels menés dans les medias par des représentants de la pensée unique soi disant laïque mais surtout mondialiste et anti française...

                                Detruire les traditions et les pensées profondes de ce pays sous prétexte de moderniser, imposer le diktat de minorités lobbyistes sans consulter la majorité des français... et ceci avec une Dati bis ministre de la justice dinde utile des mondialistes, désignées uniquement pour sa couleur de peau et sa grande gueule et pas pour ses compétences juridiques !!


                                • Christoff_M Christoff_M 11 février 2013 22:11

                                  A noter que le soixante huitard pedophile Cohn Bendit reapparait sur nos écrans de pub chaussé de talons rouges pour nous la jouer humour alors qu’il n’est qu’un agent mondialiste comme BHL et d’autres nombreux parasites et que ce type est systematiquement mis en avant dans nos medias comme s’il était un guide des français alors qu’il n’est meme pas français et qu’il fut chargé par les mondialistes de detruire la France de De Gaulle pour engager la marche forcée vers l’Europe des usurpateurs financiers contre l’avis des français...

                                  On comprend qu’on aie récompensé ce parasite par une place de député européen, c’est dire aussi la mascarade de ceux qui siègent pour l’Europe des patrons et des banksters... des gens qui ont vendu leur ame au système pour des pognon !! renier la famille c’est encore une étape des satanistes et amateurs d’enfants qui infestent toutes les assemblées des nations en passant par l’Europe et les assemblée mondialistes type Otan ou Onu...


                                  • sam turlupine sam turlupine 11 février 2013 22:53

                                    Houla !

                                    Y a le complet, du complot, là !
                                    « pédophile », « talons rouges » (? ??), agent mondialiste, « détruire la France », « parasite », « sataniste » : ça sent la nuance, et la fine analyse !

                                    A propos de « sataniste », c’est quoi, votre avatar ?
                                    Vous avez aussi la fourche ?


                                  • Croa Croa 11 février 2013 23:40

                                    N’étant pas toubib je me garderais bien de juger...

                                    Mais tout ça m’a l’air assez fumeux tout de même !


                                    • Mowgli 12 février 2013 01:50

                                      N’oublions pas les leçons de l’Histoire. Tenez, prenons Romulus et Rémus. Elevés par une louve, ils ont fondé une ville qui, en quelques siècles, a dominé la moitié du monde connu à l’époque. Ce qui prouve bien que les familles non seulement monoparentales mais encore zoophiles, ça marche !

                                      Un autre exemple ? Jupiter et la chèvre Amalthée. Encore plus fort que Romulus et Rémus ! De gamin têtant une chèvre à roi indiscuté de tous les dieux, en voilà une belle ascension sociale ! Vous me direz : « ç’aurait était encore mieux si Jupin avait été allaité par un bouc » et moi je vous répondrai : « encore mieux, deux boucs gais, ou, doubleplusmieux de diversitude et baiser-ensemble, un bouc et un loup gais. »

                                      D’aucuns m’objecteront « allaité par un bouc ? Vous vous foutez de ma gueule ? »

                                      Je me fous de vos gueules ? Eh bien, lisez donc ça :

                                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Etoro


                                      • fabb54 14 février 2013 12:28

                                        Ces questions de l’élevage des enfants sont tellement révélatrices de l’importance de l’héritage culturel et religieux dans la société.

                                        Mais parler de l’élevage d’un enfant au par un couple homme/femme comme naturel n’a pas de sens. Tout ce que la nature propose est naturel. Certaines espèces animales confient l’élevage de leurs enfants à des groupes de femelles, d’autres de males, d’autres à un individu, d’autres ne les élèvent pas ... et ces modalités d’élevagevarient et évoluent même au sein des espèces !

                                        L’être humain ne déroge pas à la règle, et au sein même de l’espèce, si le modèle majoritaire d’élevage est celui homme/femme (père/mère), il n’est pas universel.
                                        Il n’y a donc rien de non naturel à envisager l’élevage sous un autre modèle d’une partie de nos enfants, ni même de considérer à priori, comme vous le faites, que ces modèles soient nécessairement moins bons que le majoritaire.

                                        En fait, la capacité d’un modèle à être efficace dans l’élevage des enfants dépend principalement de l’acceptation et la possibilté sociétale de ce modèle : là joue tout le poids de l’héritage culturel. Le débat actuel est à ce titre extremement révélateur de l’importance accordée à l’héritage culturel dans notre pays.

                                        L’amour, comme vous le dites, n’est pas non plus nécessairement gage d’élevage efficace des enfants. Certes, dans notre société, cela revêt une importance capitale tant l’amour porté à l’enfant correspond assez bien à l’attention qui lui est portée dans son éducation.
                                        Mais on peut très bien s’imaginer des systèmes d’éducation autres, basés sur des centres collectifs d’élevage, ou la rigueur, l’autorité, l’effort, la curiosité et le travail seraient enséignés aux enfants. J’avoue que cette perspective n’est pas réjouissante, mais rien ne dit que, dans ce système, les enfants soient moins bien élevés que dans le notre ...

                                        Tout cela pour conclure sur le fait que l’évolution des modalités parentales d’élevage des enfants - et l’efficacité dont on se doit, comme vous, d’exiger - est surtout fonction de l’ouverture d’une société au modèle dominant aux modèles minoritaires.
                                        En somme, de la liberté d’une société.


                                        • 雛罌粟 雛罌粟 11 mars 2013 10:23
                                          Coriandre :
                                          « Pour ces partisans, un enfant a avant tout besoin
                                          d’amour et ce qui importe, c’est seulement et
                                          exclusivement la personnalité de ses deux parents,
                                          indépendamment de leur sexe.
                                          […]
                                          Il s’agit d’une affirmation idéologique, sans
                                          fondement étayé. »

                                          Étayé juste par quelques centaines d’études depuis plusieurs décennies…

                                          Dans un rapport paru le 28 février, quelques sociétés savantes et ordres professionnels (American Psychological Association, American Medical Association, American Academy of Pediatrics, California Medical Association, American Psychiatric Association, American Psychoanalytic Association…) ont fourni un avis argumenté devant la Cour Suprême US.
                                          Où, sur la question, on peut lire notamment ceci :

                                          “Hundreds of studies over the past 30 years have
                                          elucidated the factors that are associated with healthy
                                          adjustment among children and adolescents—i.e., the
                                          influences that allow children and adolescents to
                                          function well in their daily lives.
                                          The three most important are
                                          (1) the qualities of parent-child relationships,
                                          (2) the qualities of relationships among significant
                                          adults (e.g., parents) in children’s or adolescents’
                                          lives, and
                                          (3) available economic and other resources.”

                                          En outre je vous invite instamment à lire l’intégralité de ce rapport, et notamment la partie V. qui — au passage — règle son compte en bonne et due forme à l’étude bidon de Mark Regnerus, en en soulignant les nombreuses failles conceptuelles et méthodologiques.

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