MIGRATIONS : du danger de mélanger bons sentiments, irresponsabilité et inexpérience
Migrations économiques : du danger de mélanger bons sentiments, irresponsabilité et inexpérience.
Aujourd’hui, nos sociétés occidentales regorgent de citoyens et de militants généreux, plein de bons sentiments et de bonne volonté, prêts à s’investir dans des causes justes et à défendre en permanence les faibles, les opprimés et les pauvres face à l’égoïsme, à l’indifférence et à l’inertie des castes dirigeantes et des citoyens de’’ base ‘’.
Malheureusement,’’ ces élites du bon sentiment ‘’ sont bien souvent dénuées de tout bon sens et se révèlent incapables d’imaginer et de proposer de vraies solutions durables et efficaces de nature à résoudre les graves problèmes qu’elles prétendent traiter.
Ces activistes s’agitent de façon désordonnée et frénétique, lancent à l’aveuglette des opérations improvisées et dangereuses, placent devant le fait accompli les autorités régaliennes, foulent allégrement au pied les lois et règlements en vigueur et mettent sans aucune réflexion ni scrupule à la charge de la collectivité ( et donc de leurs concitoyens sans avoir le moins du monde daigné les consulter) le poids humain et financier qui découle inévitablement de leurs actions irresponsables et irréfléchies.
Conduisant leurs opérations à court terme, sans aucun souci des graves conséquences qu’elles peuvent entraîner ni des moyens considérables qu’elles nécessitent à long terme, ces élites du bon sentiment, aussi généreuses soient-elles, entretiennent, en dépit de leurs dénégations outragées, une complicité incontestable - sans aucun doute non voulue mais de fait- avec tous les trafiquants et esclavagistes qui rôdent autour de leurs initiatives irréfléchies.
La moindre critique proférée à l’égard de leurs organisations et le plus élémentaire rappel au respect des lois adressé à leurs dirigeants, déclenchent un feu nourri de vociférations et déchaînent une suite ininterrompue d’insultes et de mises en cause personnelles de quiconque ose les confronter à leurs inconséquences.
Se réclamant des droits humains, du monopole du cœur et de la solidarité, qu’ils prétendent incarner face à tous les fascistes cruels, indifférents et sans pitié qui refusent d’aider sans limite nos frères humains dans le besoin et le malheur, ils sont devenus intouchables et profitent du support généralisé dont ils bénéficient dans la plupart des médias, trop heureux de trouver dans leurs actions une usine à scoops et une mine à bons sentiments, propres à émouvoir la ménagère et les intellos-bourgeois-bobos.
Quoi de plus touchant et de plus révoltant, en effet, que de montrer le cadavre d’un malheureux enfant noyé dans le naufrage d’un dinghy surchargé en pleine Méditerranée ?
Et qu’importe si le même jour, dans l’indifférence générale des médias et de tous ces généreux secouristes et militants, des milliers d’enfants meurent de par le vaste monde, de faim, de malnutrition, de maladie, de mauvais traitements, sous les balles ou sous les bombes , puisque personne ne les voit.
Ainsi va la vie et ainsi vont nos irresponsables généreux ( avec l’argent de l’état et donc avec le vôtre), secourant les milliers de migrants économiques qui se précipitent d’autant plus ardemment vers nos côtes qu’ils savent que les bateaux de ces gentils organisateurs, secouristes, les attendent pour les ramener dans nos ports tandis que la grande masse de leurs frères, restés au pays, sont abandonnés à leur misère et à leur désespoir.
Qu’importe si avec l’argent dépensé pour secourir, accueillir, loger, nourrir, vêtir, éduquer, former un seul migrant parvenu dans nos pays développés, il faut dépenser une somme qui, sur place, dans son pays d’origine, aurait permis de nourrir, loger, éduquer, vêtir, former toute une famille entière.
Qu’importe si cette somme dépensée chez nous aurait pu, dépensée là-bas, contribuer utilement au développement de l’économie locale.
Qu’importe s’il aurait été plus intelligent et efficace d’exporter nos richesses et d'en faire bénéficier sur place ces populations plutôt que d’importer leur misère chez nous.
Qu’importe si nous aggravons ainsi les problèmes d’intégration et de coexistence de communautés vivant en parallèle sur nos sols en vertu de valeurs, de croyances et de mœurs incompatibles et inconciliables, qui tôt ou tard risquent de déboucher sur des conflits violents.
Qu’importe si on encourage les masses toujours plus nombreuses de malheureux vivant dans ces pays à entreprendre le périple de l’espoir vers nos côtes alors qu’un afflux massif déclenchera inévitablement, tôt ou tard, une fermeture totale des frontières devant l’impossibilité matérielle d’accueillir des millions ou dizaines de millions de personnes en Europe.
Qu’importe si, l’un après l’autre, dans le silence des isoloirs, les peuples européens, lassés de tant de mépris face leurs problèmes quotidiens, à leurs angoisses, à leur rejet du mondialisme et à leur volonté de conserver intacts leurs valeurs, leurs modes de vie, leurs mœurs, leurs cultures et leurs croyances, portent au pouvoir, au fil des élections, des partis de plus en plus fascistes, racistes et totalitaires.
Continuons entretemps à applaudir des deux mains le nouveau club Med, fondé par nos gentils bobos héroïques, naïfs et généreux, qui, confits dans leurs bons sentiments et leurs certitudes, nous entraînent en dansant, sans voir plus loin que leur nombril, tout au bord de l'abîme.
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