Médecins, une pénurie organisée
D’inutiles panneaux « cherche médecins » posés en désespoir de cause sur le bord de la route.Cabinets offerts, toutes les factures payées par la mairie, exonérations d’impôts… La danse du ventre des petites communes pour trouver un médecin, qu’il soit français, roumain ou guinéen, a quelque chose de désespérant. On voit même apparaitre des sites proposant aux communes de leur recruter un médecin, moyennant rémunération bien sur. Ceci ne faisant de toute évidence que déplacer le problème.
Dans certaines régions, dont la mienne, il devient impossible de trouver un médecin quel qu’il soit : dentiste, spécialiste, généraliste .Même quand vous arrivez a obtenir le précieux rendez vous, vous êtes en général expédié en 2 minutes par un médecin pressé, qui ne regarde a peu près rien et vous facture 20 euros de dépassement d’honoraire. Pourquoi se priver ?? Tel que présenté par les medias il semble que cette pénurie nous tombe dessus tout d'un coup, sans qu'on puisse bien savoir d'ou elle vienne.
Techniquement, pas besoin de chercher bien loin l’origine du problème. On ne manque pas de vocations puisque qu’environ 60000 étudiants se présentent pour 8000 places. Le numerus clausus, qui fixe chaque année le nombre de nouveaux médecins admis en formation, a été l’instrument de cette aberration : un pays ou il y a les infrastructure, les vocations, les moyens, l’expérience d’une médecine de qualité et qui se retrouve sans médecins. Un pays ou on aurait pu donner un revenu et une carrière intéressante a des jeunes mais ou l’on se retrouve a faire venir des médecins de Roumanie ou d’ailleurs, ou ils vont de ce fait manquer.
Je me suis donc penché sur les personnes, les milieux, les institutions qui ont pris cette décision dramatique . A-t-elle été consciente ou accidentelle, vient-elle des médecins ou des politiques…
Petite histoire du numerus clausus
A la base de la création du numerus clausus, on trouve
Ce succès s’explique par le militantisme actif de ses membres, leur statut social, une sympathie de beaucoup de médias et de membres du gouvernement hostiles aux mouvement de mai et aussi, certainement, par le fait que la profession a dans son ensemble les mêmes sensibilités que celles des membres de
Il est d’abord fixé sur un nombre important, environ 8500 étudiants par an (il y en a environ 9000 qui se présentent a cette époque). On peut noter que ce chiffre est alors raisonnable compte tenu de l’évolution démographique prévisible et du nombre de candidats. Le concours à l’entrée des études semble aussi plus sensé que celui a la sortie, qui est une perte de temps et 38d’argent pour les étudiants et les institutions.
Le numerus clausus comme instrument de la pénurie
Dans les années 70
Les syndicats de médecins semblent a ce moment jouer un rôle important. A part
Cet engouement général de la profession pour une raréfaction des médecins s’explique par un discours anxiogène qui est développé par certains médecins, par l’ordre et par des revues spécialisées martelant qu’il y a pléthore de médecins, que les étudiants ne trouveront plus de place pour s’installer. « Pléthore médicale » toute l’année en Dordogne, « installation interdite » en Creuse, dans le Doubs « miracle, quelques places sont disponibles », « taux d’installation maximale » dans l’Eure et Loire, les syndicats parlent de l’obligation de reconvertir 20000 médecins… . Ce genre de discours se généralisent dans la profession. Ils ne semblent pourtant tenir sur aucune réalité dans les faits, et ne se vérifieront jamais . Il est difficile de dire qui a initialisé ce processus mais le résultat est là : les médecins veulent moins de médecins, et le plus vite possible. Les ressorts psychologiques qui ont fais que ça a marché par contre sont faciles à déterminer : on a expliqué en termes catastrophistes a des personnes qui sont censés devenir des élites qu’ils n’auraient tout simplement pas de place, que leur nombre les rendrait communs et remplaçables, qu’ils deviendraient des prolos de la médecine.
Par la suite on n’entendra plus trop les médecins, ils ne s’élèveront jamais contre la baisse continuelle du numerus clausus ni ne demanderont de baisse plus importante. Ce sont les politiques et hauts fonctionnaires qui s’en chargeront. Les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, s’entendront tous pour dire qu’il y a trop d’offre de soins (notons que les ministres de la santé sont bien souvent médecins et pontes de l’ordre eux-mêmes).
Il faudra attendre la fin des années 90 (bien trop tard ) pour que la tendance s’inverse .On se demande un peu pourquoi, les gouvernements de cette époque se mettent a écouter les nombreuses voix qui tirent depuis longtemps déjà la sonnette d’alarme .Le numerus clausus se met donc a ré augmenter, mais tout doucement, alors qu’il est admis par a peu près tout le monde que la situation est déjà catastrophique, qu’il est déjà trop tard pour éviter le massacre.
Ce la se justifie en partie par le fait que la formation de médecins est une formation difficile, qu’il faut former les formateurs… mais tout de même, il n’y a eu aucune mobilisation autour de la question.
Qui, pourquoi ??
Il y a pas mal de personnages ambigus dans cette histoire, des ministres et hauts fonctionnaires qui jurent tous qu’ils ont pris ces décisions pour sauver la sécu, qu’ on ne pouvait pas savoir ou encore que ce qu’ils ont fais était justifié mais que ça a continué trop longtemps. Gilles Johanet est sûrement le personnage qui a eu le plus d’influence sur cette période : c’est un énarque, conseiller a la cour des comptes, ancien communiste et collaborateur de Mauroy. Il est directeur de
Les récentes manifestations de médecins, ou les billets qu’on peut lire de leur part ici ou là, n’incitent guère a l’optimisme : il demandent principalement plus d’argent, ne tirent aucune leçons de cette crise sur le fonctionnement de leurs propres institutions, ne parlent même pas du rôle de plus en plus ambigu qu’ils ont vis-à-vis du biopouvoir (particulièrement les obligations de soins, principalement sur les vaccins). Ils protestent aussi contre la proposition de loi visant a permettre aux IPA (infirmier en pratique avancée), kiné, orthophoniste de prescrire, ce qui empiète sur leur monopole. La rémunération d’un généraliste en France est en moyenne d’environ 92000 euros, et celle d’un spécialiste de plus de 150000, avec des pointes a plus de 400000. Dans une France en pleine paupérisation, demander dans ce cas un doublement de la rémunération, c’est priver de fait un grande partie de la population de l’accès au soin. Si les médecins se trouvent en position d’avoir ce genre d’exigences, c’est bien grâce à cette pénurie organisée
Quoi qu’il en soit, il y aura un manque de médecins au moins jusqu’en 2030, et pour certaines spécialités jusqu’en 2040. La situation actuelle devrait empirer pendant encore plusieurs années. La libéralisation de la profession va accentuer le problème : les cliniques privées adapteront les prix a la demande, les médecins libéraux feront pareils, ils le font déjà. Permettre a d'autre professions de prescrire pourrait légèrement améliorer la situation, les médecins s'y opposent. Une meilleur rémunération créérait selon leurs syndicats un "choc d'attactivité", ce qui n'a aucun sens vu le grand nombre de personnes se présentant déja a l'entrée aux études et le fait que la pénurie soit générale et concerne a peu près toutres les branches de la médecine
88 réactions à cet article
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Médecins, enseignants et bien d’autres professions, ce n’est plus l’avenir, l’IA va laminer tout ça à très brève échéance...
Vu ce que ces professions étaient devenues du fait de leurs servants « hors-sol », je n’arrive pas à m’en lamenter.
La partie se joue à un autre niveau tant que chacun ne se préoccupera de son propre nombril...
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Mon fils voulait faire médecine, mais la plandémie l’a fait changer d’avis.
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@beo111
l’interne en médecine de 26 ans de l’Ouest de la France aussi voulait faire médecine, la piqûre obligatoire a raccourci sa vie mais çà, les chaînes d’« information » se sont bien gardés d’en parler, et surtout pas matraquer. -
@beo111
Il a bien eu raison. Au moins un qui raisonne ! Félicitations ! -
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » ... on y va
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@bouffon(s) du roi
Pour certains, médiatiquement lobotomisés, c’est déjà le cas.
Cela dit « posséder » ne libère de rien, bien au contraire, c’est s’aliéner, se couvrir de chaines.
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@Clocel
ah bon ? tout le monde ne peut pratiquer... et si je « possède » un lopin de terre j’ai de quoi manger, une maison de quoi me protéger, etc.
Je ne parle pas d’être posséder par le matériel mais d’avoir « son » minimum ^^ -
@bouffon(s) du roi
L’usufruit suffit, tu n’es pas obligé de posséder.
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@Clocel
sans jouer sur les mots, en réalité on possède quedal parce qu’à la fin, c’est fini ^^
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@bouffon(s) du roi
C’est bien ce que j’essaie de te faire comprendre, et cela t’évite d’engraisser des parasites...
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@Clocel
Beaucoup de proprio ou usufruitier en France. Espérons qu’ils vont se reveiller ! -
@bouffon(s) du roi
’’Vous ne posséderez rien et vous serez heureux’’
Après vérif, ce slogan ne se trouve pas dans le livre de Schwab ni sur le site du WEF, mais ils donnent des exemples en ce sens.Désormais la plupart des transactions d’automobiles neuves se font en leasing (80% pour entreprises, plus de 50% particuliers), permettant de rouler au dessus de ses moyens avec un véhicule renouvelé, sans en être propriétaire.
La mise en commun d’équipements se développe également, l’écopartage, le covoiturage, etc.
Pour le logement, le taux de propriétaires qui avait augmenté jusque 2015 est en légère baisse depuis, le prix de la construction augmente davantage que les loyers, du fait des normes de plus en plus (trop) contraignantes. Le taux très bas du crédit avait artificiellement boosté les ventes, mais les banques sont frileuses pour accorder des prets. -
@Eric F
La mise en commun d’équipements se développe également, l’écopartage, le covoiturage, etc.
Et ta femme ou ta copine, tu l’as mise aussi en écopartage ?
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@troletbuse
Vu ce que tu relaye de débilités du net , t’es plutôt en éconpartage . -
Sous l’ancien régime, les « lobbies » s’appelaient « corporations ».
Elles ont été interdites sous la Révolution, au motif que nul corps intermédiaire ne pouvait légitimement prétendre s’interposer entre le citoyen et la Nation, mais les syndicats et clubs patronaux n’ont jamais cessé d’exister.
Dans les pays qu’il a conquis, Napoléon a supprimé les systèmes de corporations existants et, au début du vingtième siècle, elles avaient disparu d’Europe, remplacées des sociétés privées et des groupes industriels et commerciaux, mais toute entente « commerciale » entre concurrents restait strictement interdite, et punie par les lois.
En fait, les corporations ne subsistaient plus en France que sous la forme des « corps d’État » de la fonction publique (Corps des ingénieurs des mines, Corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts, Sénat, Conseil d’État, etc.), et de quelques ordres professionnels, sous prétexte de garantir le respect des codes de déontologie qui régissent certaines professions civiles considérées comme étant d’intérêt public (Ordre des médecins, Ordre des avocats, des pharmaciens, etc.).
Sous le régime de Vichy, l’idée de corporation a été reprise dans la charte du Travail (4 octobre 1941) qui organise des groupes de métiers appelés corporations, contrôlés par l’État qui a dissout les syndicats et interdit les grèves. Ce contrôle des corporations permettait à l’État de fixer les prix et les salaires. Outre un contrôle plus facile des travailleurs ce qui a séduit le gouvernement de Vichy dans le système corporatiste c’est la dimension très patriarcale, très familiale de l’organisation, en somme un retour aux valeurs de l’ancien régime.
Cette charte a été abolie en 1944, mais certains en gardent une certaine nostalgie.
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@Grincheux
Sans avoir l’appellation de ’’corporation’’, il y a des statuts spécifiques, comme la fonction publique, certaines entreprises para publiques (SNCF...), et dans l’industrie il y a des ’’branches’’ avec des avantages spécifiques. -
@Grincheux
Les corporations, plus exactement communautés de métiers, n’avaient rien à voir avec les lobbies qui sont des organismes de corruption des hommes politiques pour favoriser les intérêts de sociétés multinationales.
C’était des organismes publics qui organisaient chaque profession ou secteur professionnel avec l’équivalent des conventions collectives fixant les normes sociales, de qualité et de formation, avec des jurés pour contrôler et arbitrer les contentieux.
Ils fixait le temps d’apprentissage, le nombre maximum d’apprentis par maître, la formation théorique des apprentis dans une école professionnelle, le nombre maximum d’employés par maîtrise et le nombre de maîtrise dans une ville en fonction de la population (comme pour les pharmacies actuellement), il fixait les conditions pour devenir maître (chef d’entreprise), il obligeait à payer les compagnons à l’heure (et non à la tâche ou à la pièce),...
La royauté favorisait les petites entreprises paysannes et artisanales, et quand il fallait faire une production plus grande, une manufacture, il fallait obtenir un règlement spécial du roi pour remplacer celui de la profession en permatttant d’avoir plus d’employés, etc.. Ce règlement dérogatoire, statut de l’entreprise nouvelle, s’appelait privilège.Les corporations ont empêché l’installation en France du régime capitaliste manufacturier qui existait déjà en Angleterre où la population ouvrière était très misérable, Londres était couverte de taudis. Ça n’empêchait pas la France en 1789 d’être le pays le plus riche, le plus industriel et le plus prospère du monde. En supprimant les corporations, la Révolution bourgeoise de 1789 a permis d’envoyer les petites filles en haillons pousser des wagonnets au fond des mines de charbon.
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MERCI pour cet article
Le numerus clausus c’était d’abord pour éviter un tropisme de médecins donc de la concurrence (on choisissait le moins mauvais et on avait l’embarras du choix)
La cote d’azur est une région surmédicalisée on obtient souvent un RDV dans les semaines qui suivent (il y a 5 ans on appelait un mercredi et on avait le RDV pour la semaine suivante quelque soit la spé)
Les POLITICARDS sont les grands responsables de cette pénurie, A PENDRE !
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Autre exemple Les médecins pratiquent la « tournante » et que je t’envoie chez tel confrère pour tel examen, chez un urologue pour pratiquer un toucher rectal examen que tous les toubibs d’antan faisaient dans leur cabinet sans problème)
Tout pourrait être réglé en UNE seule consultation mais le toubib vous fera revenir plusieurs fois juste pour recevoir plus d’honoraires
BREF, tout va à vau l’eau
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@Bendidon ... voila l’Ankou !
Je vais m’absenter encore. Occupes toi bien de Grounichion confiné dans ses articles et ceux de Fergus. Il doit mettre un masque pour poster -
@Bendidon ... voila l’Ankou !
Pffff ! C’est des petits joueurs chez vous !
Dans mon coin, ils ont trouvé comment optimiser le fonctionnement des tiroirs caisse.
Exemple vécu :
1 - je vais voir mon médecin parce que j’ai un bobo dans le cou qui ne guérit pas. Il me fait une lettre pour un dermato, parce que pour lui, c’est un carcinome – carte vitale (cv) carte bancaire (cb)
2 – je prends rendez-vous chez le dermato (2 mois de délais) et j’y vais avec la lettre : "c’est bien un carcinome basocellulaire" me dit la dermato, je vous fais une lettre pour le chirurgien – cv, cb
3 – je prends rdv avec le chirurgien (2 mois de délais) et j’y vais avec la lettre : "c’est bien un carcinome basocellulaire", me dit le chirurgien. Je vais vous opérer. C’est possible dans deux mois – cv, cb
4 – opération - cv cb
5 – deux mois plus tard : visite de contrôle – cv, cb
total : cinq « actes » facturés à la sécu et à moi-même pour une seule intervention.et six mois entre le premier diagnostic et l’intervention.
Vous me dire : c’est un cancer, mais c’est pas mortel.
Oui, c’est vrai.
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@Grincheux
j’aurais essayé des cataplasmes d’argile verte en attendant elle fait des miracles
Tous les jours 5 mm d’argile pendantt 2 heures (vendue en tube en parapharmacie)
https://www.neosante.eu/newsletter/lettre_hebdo/newsLetterHebdo20150401.html
Ma foi vu la carence du système faut apprendre à se démerder tout seul ! -
@Bendidon ... voila l’Ankou !
on peut aussi danser autour d’un feu avec des plumes sur la tête en faisant « wouwouwouwou »
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@Bendidon ... voila l’Ankou !
Ma foi vu la carence du système faut apprendre à se démerder tout seulJe suis aussi de cet avis, plein de remèdes à deux balles ont fait leurs preuves...
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Ce n’est pas le principe du numerus clausus qui est en cause : il faut le conserver car si 60 000 candidats se présentent pour par exemple un besoin de seulement 8 000 postes, ce serait stupide de former pour rien 52 000 étudiants pendant 10 ans !!!
MAIS, le coupable, c’est celui qui en a fixé la valeur (par exemple 8 000) à un niveau beaucoup trop bas pour répondre à nos besoins légitimes.
Prévoir et planifier/contrôler c’est bien.
Mais il faut prévoir juste.
L’erreur est humaine et tout le monde peut se tromper, mais le scandale est de persévérer dans l’erreur.
Il y a bien longtemps que nous manquons de professionnels français, largement plus que le temps des études (pourtant longues).
Le scandale est donc de ne pas avoir revu à la hausse la valeur du numerus clausus avant de tomber dans la pénurie.
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Avez vous écouté Eric Revel sur Sud Radio qui fait son Dr Salomon : L’épidémie de grippe aviaire se répand. Vite il faut waxxiner les canards !
Donc pénurie de canard. Plus de cassoulet !
La pénurie de bouffe arrive et si ca continue, la famine.
C’est dans le plan de Davos
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@troletbuse
les magasins bio n’ont plus de viande de dindes pour cause de grippe aviaire. Les autres en ont. Va comprendre ... -
@Francis, agnotologue
C’est pas un waxxin bio -
@Francis, agnotologue
’’les magasins bio n’ont plus de viande de dindes pour cause de grippe aviaire. Les autres en ont. Va comprendre...’’
ce sont peut-être des dindes importées, car certains pays n’ont pas les mêmes contraintes sanitaires et environnementales que chez nous, on ajoute une couche aux prescriptions européennes.
On importe désormais la moitié des volailles consommées en France, alors qu’il y a peu nous étions exportateurs nets. Il en va de même pour d’autres produits agricoles, ainsi la culture de betterave à sucre s’effondre faute de traitement adéquat autorisé. Le prix du sucre a doublé, et l’agrocarburant devient moins attractif.
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NUMERUS CLAUSUS ?
C’est juste un lute contre la concurrence qui montre ses limites .........
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Bonjour, jef88
A noter que le numerus clausus a été supprimé en 2021 par un arrêté de Macron. Il était temps !
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Confondre chiffre d’affaire et revenu est d’une rare bêtise
un cabinet médical est autour de 50 % de charge
le revenu réel du médecin, rapporté aux nombres d’heures travaillées, correspond à celui d’un cadre moyen
50 % sont en burn out, beaucoup dévissent leur plaque et abandonnent
Mais les fantasmes ont la vie dure ...
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@jymb J’allais dire la même chose, les chiffres indiqués sont ceux des revenus bruts, pas le net, qu’on peut estimer entre 50 à 60%, avec une grande variabilité selon les charges et les spécialités (plateau technique, contrats avec cliniques, etc.). C’est comme considérer le chiffre d’affaires d’un restaurateur comme son revenu ! Au passage : faire venir un électricien pour un devis= 50€ (vu à Montpellier, je ne sais pas si c« était déduit des travaux en cas d’acceptation), une visite de généraliste, même rapide= 35€. Je ne dis pas qu’on pleure misère, simplement qu’on ne peut travailler dans les conditions de petit dispensaire allemand, ou des notaires, avec jolis locaux et secrétariat physique, sauf à mutualiser à trois — ce qui est manifestement l’avenir, ou sous forme de salarié, ce qui pose le problème du statut (salaire, horaires, congés). L’organisation de la santé, avec une multiplicité d’acteurs, de professions différentes, une cohabitation public/privé, une évolution technique (des spécialités récentes qui »enlèvent« des médecins, par exemple allergologie, angiologie, une »sur-spécialisation"), des exigences ou habitudes des patients entraînant des changements (dermato, gynécologie) : la problématique de la santé est horriblement compliquée, quel que soit le pays.
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@jymb « Confondre chiffre d’affaire et revenu est d’une rare bêtise »
Certes !
Mais ce qui est écrit est « La rémunération d’un généraliste en France est en moyenne d’environ 92000 euros »Si chiffres d’affaires, à 25 euros le patient, cela fait 92000/25=3700 visites dans l’année, disons réparties sur 220 jours = 17 visites par jour de travail. A 15mn la visite = 4 bonnes heures par jour consacrées aux patients.
Donc soit le médecin travaille peu (ce que je ne pense pas), soit les chiffres indiqués sont bien des revenus comme l’auteur l’indique. Et pas un CA comme vous l’indiquez. En prenez votre ratio de 50%, cela fait des journées de travail de 8.5 heures, ce qui est plus vraisemblable.
Dit autrement, pourquoi pensez vous qu’il y a confusion entre CA et revenus ?
Faites vous amende honorable ?
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@lecoindubonsens Vous confondez visite et consultation. Et une visite en 15 mn, c’est une vue de l’esprit, ne serait-ce qu’une raison du déplacement, se garer, escaliers, etc. Quelques généralistes font peut-être ces chiffres en net, puisqu’il s’agit d’un revenu médian, mais au prix de 30 à 40 patients par jour, ce qui suppose une excellente organisation, un secrétariat (pour le téléphone, les RDV, le travail de secrétariat) donc des frais plus élevés, une fluidité possible dans certaines spécialités bien organisées, mais ce n’est pas un cas général. De toute façon, ces chiffres sont dispo.
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@lecoindubonsens
Lisez ceci
https://medical-rh.com/quel-est-le-salaire-dun-medecin-generaliste/Désolé pour vous ....
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@jymb @Krokodilo
Persiste et signe, Désolé pour vous ....
Pour @Krokodilo
, ok je parle bien de consultations et non de visites (mea culpa).
Pour des consultations (cas le plus fréquent car il y a bien longtemps que les généralistes ne font plus de visites, hors quelques « SOS medecins » et similaires, le temps de 15mn est réel (basé sur experiences perso et de proches, et RV proposé toutes les 15mn par secrétariat). Donc un CA de 92000 annuel ne correspond bien qu’à environ 4h par jour de travail. Plus vraisemblable que ce soit un revenu.Par ailleurs, le lien proposé par @jymb
indique
"En France, on estime le salaire moyen d’ un médecin généraliste à 4297€. Ce calcul est valable pour un médecin généraliste qui exerce depuis moins de 5 ans et qui n’a pas encore constitué sa patientèle. En fin de carrière, il peut gagner entre 6500€ et 7500€ nets."7500€ nets, c’est 90 000 par an en fin de carrière.
Le 4297€ = 51000 par an ne correspond qu’à un médecin débutant qui n’a pas encore de patientèle. Après 5 ans, on peut penser qu’il a réussi a se faire une patientèle (avec la pénurie actuelle, sans doute facile) et donc qu’il a le rythme de consultations pour faire les 90 000 par an(à 25e la visite, le revenu est le même pour un médecin de 40 ans ou de 60 ans)
Donc désolé, mais vous amenez vous mêmes des éléments qui accréditent la version « 90000 = revenus et pas CA »
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@Krokodilo
je reviens sur votre différence entre « visite et consultation ».
Vous avez raison, mon calcul porte sur les consultations et non sur les visites.
C’était sous entendu car je prenais un tarif de 25 euros.
Car vous oubliez de préciser que si « déplacement, se garer, escaliers, etc. », ce n’est pas seulement 25e, mais 10e en plus pour déplacement, et éventuellement encore plus 22.6 euros si considéré comme une visite urgente, soit 57.6 euros au lieu de 25 !Je connais même les cas d’un généraliste passant régulièrement une demi journée de consultation en ehpad, et ... prenant 57.6 euros à tous ses patients du jour ! un excellent rapport. CA de presque 1000 euros en une demi journée, avec des frais très réduits puisque RV gérés par Ehpad, locaux de l’Ehpad, etc.
Par ailleurs, plus de 30 patients par jour ... c’est le nombre cité par bon nombre de médecins eux-mêmes pour expliquer qu’ils travaillent beaucoup. Pourquoi ne pas les croire ?
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@lecoindubonsens J’ai précisé que visite = 35€. Et je fais toujours quelques visites quand il n’y a pas d’autre solution (p. âgées sans famille proche, etc.), et non par commodité en méd de ville comme SOS-méd. Pour le reste, ce sont des calculs théoriques qui ne correspondent pas à la réalité, mais si ça vous fait plaisir de penser qu’on peut gagner 90.000 net en travaillant 20h/semaine, tant mieux pour vous.
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@Krokodilo « mais si ça vous fait plaisir de penser qu’on peut gagner 90.000 net en travaillant 20h/semaine »
Mauvaise foi ou inattention de votre part ?
Reprenez tous les posts, tout le monde peut voir que je n’ai jamais écrit « gagner, au sens revenus, 90000 en 20h/semaine ».
Ce que j’ai écrit, c’est- soit 90000 en chiffres d’affaires en 20h/semaine, ce que je crois faux car les médecins travaillent plus (vous ne direz sans doute pas le contraire)
- soit 90000 en revenus avec de lourdes semaines de travail
Pourquoi niez vous les propos des médecins qui déclarent faire 30 consultations par jour avec peu de vacances (disons travail 46 semaines de 5 jours = 230jours). 230 jours * 30 consultations * 25 euros = CA de 172500 euros annuel.
En prenant votre ratio 50%net = 86000 de revenus net.Le débat n’est pas de savoir ce qui me fait plaisir, mais de tenir comptes des infos diffusées par les uns et les autres.
Pourquoi voulez vous faire apparaitre un revenu plus faible, le trouvez vous indécent (trop élevé) ? ce qui n’est pas mon cas.Ou alors les médecins qui déclarent faire 30 consultations par jour avec peu de vacances sont des exceptions, et la réalité est plus cool ?
Mais soyons logiques
A 100 euros de l’heure, soit on travaille peu, soit on a un gros CA. Ce qui n’est une critique ni dans un cas ni dans l’autre -
@jymb
Je pense que c’est sous-estimé, de nombreuses femmes médecins ne travaillent pas à plein temps... alors les moyennes statistiques ça ne veut pas dire grand chose
Ma belle-soeur pour la nommer travaillait (elle est à la retraite aujourd’hui) 4 jours / semaine — elle faisait de très grosse journées, car elle tenait à avoir son mercredi de libre, elle tournait à 60 consultations / jour voire 70 aux périodes de grippe...
Faite le calcul x 25 € par consultation x 4 semaines par mois... et donc ça fait de 20 à 25 000 € de chiffre d’affaire / par mois
Ce n’est pas du net, faut payer la secrétaire, les charges sociales etc... même si elle y laissait entre 50 et 60 % ...
et donc un généraliste qui « bosse » beaucoup parce qu’il a une grosse patientèle se fait + ou — dans les 10 000 € /par mois.
Après il faut relativiser un chouïa, leurs congés ce sont eux qui les paient... -
@lecoindubonsens Vous avez écrit : "Donc un CA de 92000 annuel ne correspond bien qu’à environ 4h par jour de travail. Plus vraisemblable que ce soit un revenu.
"
Il y a effectivement des généralistes qui voient 30 patients par jour, mais ce n’est pas aussi fluide et mécanique que vous le présentez (1/4 hx4, etc.), ils représentent la limite haute, pas la moyenne, ni la fourchette basse. Et ce n’ets pas forcément enviable, hormis les revenus. -
@Krokodilo
oui, nous sommes donc désormais bien ok sur ce que j’ai écrit (CA de 92000 annuel = environ 4h par jour), différent de votre « reproche ». Dont acteConcernant « généralistes qui voient 30 patients par jour, mais ce n’est pas aussi fluide et mécanique », le post suivant de njama indique « elle tournait à 60 consultations / jour voire 70 aux périodes de grippe.. », donc si on peut aller jusqu’à 70 par jour (ce qui honnêtement me semble quand même beaucoup), la moyenne de 30 (prise pour hypothèse de mes calculs) semble réaliste.
Merci pour l’échange même si je ne sais toujours pas pourquoi vous tentez de minimiser les revenus des médecins qui vers 90000 euros net pour environ 2000h annuel n’ont rien de choquant (à mes yeux)
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@lecoindubonsens Mais là c’est clairement frauduleux ! En outre, la visite urgente n’est valable que si on quitte les horaires de consultation en raison de cette visite. La CPAM ne manque pas de contrôleurs pourtant...
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@Krokodilo
Vous me faites un peu rire...
Dans la réalité il y a des régions entières sinistrées au point de vue prise en charge médicale, généraliste et spécialiste .
Les médecins sont souvent débordés , certains s’organisent f différemment pour limiter leur activité , d’autres abandonnent , prennent leur retraite et sont difficilement remplacé ce qui renforce les clientèles des encore présentes et ceux qui viennent s’installer ...
Il faut souvent des mois pour obtenir un RV important .Ce qui fait que les contrôles CPAM sont je pense très limités et qu’ils ont certainement des consignes pour ne pas faire trop de vagues , ni trop emmerder les rares praticiens qui assurent un véritable service ..
Nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes où tout est parfaitement organisé, tout baigne dans l’huile .Plutôt le « tout va très bien Madame la Marquise ».... !
Et à la clé il y a certainement augmentation de la mortalité par raréfaction des soins .
Des gens qui meurent aujourd’hui sur des brancards en attente aux urgences ça existe !Et oui, Monsieur !
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@lecoindubonsens
donc si on peut aller jusqu’à 70 par jour (ce qui honnêtement me semble quand même beaucoup)Dans la pratique, oui c’était une bosseuse, il lui arrivait de rentrer de ses consultations /visites à 10 h du soir en ayant démarré à 8 / 8 h30 heures du matin, avec une courte pause le midi. C’était un choix personnel.
Après, dans une patientèle il y a aussi beaucoup de suivi de malades chroniques, qu’il faut visiter une fois par mois ne fut-ce que pour les renouvellements d’ordonnance de traitements, et ça ne prend qu’une poignée de minutes, donc le 4 patients à l’heure c’est une moyenne + ou — élastique. Même en considérant ce rythme « civilisé » ou assez paisible, à raison de 8 h / jour, fois 22 jours dans le mois, on est dans les 700 consultations /visites par mois... et 17 000 € de CACeci dit, ils les méritent, en plus qu’en Europe ils sont les plus mal rémunérés. Je n’étais pas choqué qu’ils revendiquaient la consultation à 50 €... peut-être pour en obtenir 40 €, ce qui serait une juste réévaluation après un tarif de consultation bloqué à 25 € depuis des années. Au lieu de cela ils n’ont obtenu qu’un pourboire de 1,50 € !
On comprend facilement qu’un certain nombre de médecins sont passé en secteur 2, ce qui n’arrange pas les patients -
@Krokodilo « Mais là c’est clairement frauduleux ! »
oui, bien sur ! juste pour dire que dans tous les métiers, même les médecins, il y a des escrocs
Ce qui ne veut pas dire que tous les médecins sont des escrocsPour ceux qui n’ont pas suivi, cela concerne le post "Je connais même le cas d’un généraliste passant régulièrement une demi journée de consultation en ehpad, et ... prenant 57.6 euros (25visite+10deplacement+22.6urgence) à tous ses patients du jour ! un excellent rapport. CA de presque 1000 euros en une demi journée, avec des frais très réduits puisque RV gérés par Ehpad, locaux de l’Ehpad, etc.
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@lecoindubonsens
Certains Ehpad fonctionnent en réseaux .
Des médecins participent au placement de âgés clients en ehpad .
(De m^me des associations famille « Alzheimer » y participent et font du rabattage) .
Et ensuite ils y assurent la médecine car ces structures ne sont généralement pas médicalisées .
Car ce sont des établissement d’hébergement et non de soin .
Malgré la présence d’un médecin « régulateur » 1/3 temps ! -
@njama
Finalement, amusant/interessant de comparer les points de vue !
Pour vous « 40 €, ce qui serait une juste réévaluation », ce qui ferait pour votre cousine bosseuse un CA de 27200 mensuel et un net mensuel de 13600 (disons environ 140 000 net annuel avec presque 2 mois de congés)
Et pour @Krokodilo qui semble médecin, revenus estimés plutôt vers 45000 puisqu’il écrit « les chiffres indiqués (90000) sont ceux des revenus bruts, pas le net, qu’on peut estimer entre 50 à 60% ».
En conclusion le(s ?) médecin(s ?) minimise leur revenu (pourquoi, rien de scandaleux), alors que les patients le situent beaucoup plus haut, mais sans le contester, revenu équitable par rapport au service rendu. -
@chantecler Je ne comprends pas ce qui vous fait rire, puisque vous ne parlez pas de la même chose. je conteste que les contrôles soient volontairement relâchés, un exemple : les rares fois où je facture deux fois le même patient (2 ou 3 fois/an : « petit » trauma, radio, retour avec et prescription), la caisse refuse le paiement et envoie un courrier demandant que je confirme par écrit (autrefois, ils se contentaient d’un coup de téléphone pour savoir si c’était une erreur ou volontaire — charge à eux d’agir s’ils pensent que c’est une fraude). Bref, ils ont des ordinateurs qui bipent les anomalies. Au début de l’informatique, ils ont ainsi relevé les aberrations, une visite en service privé psy où le spécialiste voyait tout le couloir en 1/2 h, par exemple !
On s’est égarés sur les revenus, mais à la base, la médecine a évolué et les besoins ont augmenté, pour de nombreuses raisons compliquées. -
@chantecler Autre aspect, cette réforme instituant les médecins coordinateurs en EHPAD, qui me semble ne satisfaire que l’administration et les établissements eux-mêmes, et les informières qui y travaillent (plus simple que d’appeler à chaque fois le médecin traitant). Comme souvent, on a coupé la poire en deux, pour faire plaisir aux intérêts et opinions différents (suivre ses patients jusqu’au bout), et on a imposé des médecins, à tiers-temps ou mi-temps je crois, mais qui ne peuvent être les médecins traitants, en théorie... Aboutissant à un fonctionnement assez bâtard.
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@lecoindubonsens Je ne minimise rien, je précise le principe d’une fourchette de revenus nets, et la grande variabilité de l’activité — parfois par choix.
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@jymb
je parle bien sur du revenu, pas du chiffre d’affaire !
Quand au burn out, il semble évident que beaucoup de medecins souffrent des décisions qui ont été prises par les institutions medicales et étatiques qui ont conduis a la situation actuelle -
Les médecins du travail et ce n’est pas une nouveauté travaillent main dans la main avec les employeurs, contre les employés. Ceux qui résistent sont rappelés à l’ordre..des médecins.
Même la santé à l’école, alors qu’il ne pourrait s’agir que de prévention, est défaillante.
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Bonjour, Adèle Coupechoux
C’est très largement faux !
Certes, il y a des cas de collusion entre ces praticiens et les employeurs, mais aussi des cas de conflit lorsque l’intérêt des travailleurs pénalise les employeurs. Et cela sans rappel du Conseil de l’Ordre. Il ne faut pas faire de généralité de cas particuliers, ni dans un sens ni dans l’autre ! -
@Adèle Coupechoux
Vous êtes encore en activité Fergus ? Je ne crois pas, sinon vous seriez à minima au courant de tout ce qui se trame concernant la destruction de la médecine de prévention et du travail. De plus ça ne date pas d’hier.
Lisez au moins les témoignages rapportés dans le Monde diplo du mois de mai.
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/05/DERKAOUI/65747J’accompagne en ce moment des agents qui sont mis à l’indexe par les DRH à cause de défaillances très alarmantes (amiante, sécurité incendie, etc.). Il ne faut surtout pas faire de vague. Les agents n’ont plus aucun soutien médical alors ils se syndiquent. Et surtout, pour éviter tout conflit, il est fait de plus en plus appel à la soustraitance..Comme ça, plus de responsabilité du côté des donneurs d’ordre.
La médecine de prévention ne fait plus son travail de prévention, j’ai passé une visite récemment, elle n’a servi strictement plus à rien. Et je ne suis pas la seule à être étonnée de l’absence de suivi.
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@ Adèle Coupechoux
Certes, l’avenir n’est pas rose dans ce domaine, mais « ce qui se trame concernant la destruction de la médecine de prévention et du travail » n’a rien à voir avec les suspicions de collusion entre les médecins et les patrons. Or, c’est sur ce point que j’ai réagi.
Cela précisé, il est indéniable qu’il y a trop souvent une pression, non seulement sur les médecins du travail encore en exercice, mais aussi sur les DRH qui, au fil des ans, sont devenus des supplétifs du patronat, ce qui n’était pas toujours le cas naguère.
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@Fergus
"Cela précisé, il est indéniable qu’il y a trop souvent une pression, non seulement sur les médecins du travail encore en exercice, mais aussi sur les DRH qui, au fil des ans, sont devenus des supplétifs du patronat, ce qui n’était pas toujours le cas naguère."
Qui à pété la medecine du travail ?
on se le demande hein QUI lol
Comme les hostaux en général et la psychiatrie en particulier
on se le demande bien hein QUI lol
Si vous ne voyez pas rembobinez votre magnetoscope quelques mois auparavant au bureau d’election et de l’urne -
@Adèle Coupechoux
"@Adèle Coupechoux
Vous êtes encore en activité Fergus ?
«
Forcément que non, c’est le sytereotype du »boomer«
Sinon il n’aurai pas voté pour la retraite à 65 ansDans le pire des cas il aurai voté »Blanc« (*)
ou comme le faisais avant que l’oufdingo enfermiste anti france soit au pouvoir
voter »peche« ou »ballade«(*) Chose qui la pouvais etre completement compréhensible et défendable contrairement à son soutien de l’oufdingue qui en plus désormais cite Renaud Camus e t son bouquin »Décivilisation", suis juste ptdr ^^
En plus ce (beep) démens, ou cherche à mentir comme d’ab
ou alors n’a aucune culture générale...
et de tres mauvais conseillers,
ce qui est possible vu que c’est un gvt de mauvais amateurs, des pieds nickelés , la preuve ici p exemple Fr Info
https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/violences-emmanuel-macron-appelle-a-etre-intraitable-sur-le-fond-pour-contrer-un-processus-de-decivilisation_5845184.htmlDoublement ptdr, y a pas Fergus choisis toujours bien le canasson gagnant ^^
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@Adèle Coupechoux je l’ai lu, c’est sidérant !
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On enfoncerait une porte ouverte en disant qu’ils ont persisté et signé avec une crise sanitaire récente gérée de la pire façon. Virer des personnels de santé refusant de servir de cobayes et de se faire injecter un produit qui n’empêchait nullement la contamination et diffusion du virus, les priver d’emploi et tout revenu en les faisant passer publiquement pour des irresponsables sinon des salauds, aura aussi bien aidé. La réintégration tardive (nous étions dans les derniers à le faire) avec un taux de pertes probablement significatif, les multiples sanctions professionnelles contre des médecins faisant un travail remarquable (localement en pharmacovigilance par ex), les charges de travail insupportables avec les « burn out » et les démissions en catastrophes laissant derrière plusieurs mois de rendez-vous non honorés, ça sent mauvais.
Localement c’est la croix et la bannière (en ville) pour trouver un généraliste et les messages en boucles mois après mois avertissant que tous les rendez-vous sont pris pour les prochains mois et renouveler l’appel le mois prochain avec le même message encore et encore. Pas une semaine sans apprendre qu’un médecin claque la porte, sinon à la médecine, du moins à l’hôpital public.
Les auteurs de ce carnage s’en foutent, eux trouveront toujours qui les soignera.-
Un peu à côté mais, une anecdote : française, infirmière de formation (entre autre, mais pas relevant ici), formée a l’étranger, deux diplômes pour exercer (quatre ans d’études), je me renseigne, il y a une vingtaine d’années, pour exercer en France (pour me rapprocher de mes parents). Expérience dans quatre pays différents, sous différents systèmes de santé, excellentes notes et références.
Travailler en France ? Impossible, sans retourner « à l’école » (deux ou trois ans).
Raison : en France, je suis française (ben oui, ailleurs aussi !), il faut donc un diplôme…...européen.
A l’époque ils ont paraît-il embaucher des infirmières espagnoles qui ne parlaient pas français, un vrai désastre.
Alors, quand j’entends que l’on manque d’infirmiers/infirmières en France….
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@Pauline pas Bismutée
..oups embauché...ne relis pas assez -
MSF qui fait la manche dans nos rues piétonnes et centres commerciaux pourrait donner la priorité aux déserts.....français ; c’est moins exotique , mais charité bien ordonnée......
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@placide21
MSF a des activités en France auprès de populations précaires ...principalement migrants dont ’’mineurs non accompagnés’’. -
@Eric F Les migrants (mineurs ou majeurs) c’est exotique ,pas le paysan du loir et cher : https://youtu.be/H-aWh_7pijs
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Le numerus clausus n’est pas la seule cause de pénurie de médecins et soignants, entre le quart et le tiers quittent la profession dans les 10 premières années, pour aller dans des organismes administratifs, des instituts privés, labos ou autre. Tout ça après des années d’études aux frais du contribuable. Problème notamment de revenus 30% supérieurs dans le privé que le public. Le phénomène existe dans nombre d’autres pays, la pression de rationalisation technocratique, la violence générale dans la société, et également la bougeotte professionnelle (relativement récente en France).
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Bonjour, Eric F
Rappelons que le numerus clausus a été supprimé en 2021. Mais il faudra du temps pour voir les effets de cette suppression.
Sur les médecins qui quittent la profession, vous oubliez ceux qui s’engagent dans la politique : il y en a 34 à l’Assemblée Nationale.
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@Fergus
Faux, le « numerus clausus » n’a pas été supprimé. Il a été remplacé par un « numerus apertus. »
La sélection se fait en fin de première année sur un examen assez costaud, qui a posé des questions. La sélection existe donc toujours sur la base d’un nombre connu de postes, par école de médecine. Comme il n’existe pas de baguette magique, un plan d’augmentation a été mis en place avec les moyens de formation adaptés, enfin il faut souhaiter.
En gros, il existe un plan sur 5 ans, 2021-2025. Il a été mise en œuvre pour augmenter le nombre de postes en médecines, dentistes, ... Autour 13.000 postes supplémentaires à l’horizon 2025. La moitié sont des généralistes, donc autour de 7.000 postes sur 5 ans, soit 1.400 par an.
Le résultat est assez ... décevant pour faire face au vieillissement de la population et au retard déjà pris depuis des années ... Les médecins de ville sont au nombre de 57.000 en 2022. Il reste 3 ans au plan, ainsi 4.200 médecins généralistes de plus en 2025.
L’essentiel des médecins généralistes sont ou s’installent en ville, ce qui n’arrangera en rien les déserts médicaux. En moyenne, une cinquantaine de médecins par département !!!
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Il semble qu’un protagoniste très influent reste bien à l’ombre des tracas du numérus clausus : l’ordre des médecins !
Ordre des médecins dirigé par un gestionnaire certainement très au fait des besoins des financiers et des bigmafieux, mais qui n’est pas médecin.
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@jefresi
Vous fumez quoi pour écrire de telles stupidités ?
https://www.univadis.fr/viewarticle/un-nouveau-president-pour-le-conseil-national-de-lordre-des-medecins -
Simone Veil, ministre de la santé de giscard, l’appuie de tout son poids en martelant qu’il y a trop de médecins, trop d’hôpitaux, trop de dépenses.
Quoi ? Qu’apprends-je ? L’icône Momone la sacro-sainte, la chignonnée 16ème tailleur chanel, panthéonisée, camp de concentration, grande ministre santé un peu « de centre gauche », ivg , larmes à l’assemblée et tout ceci et tout cela, aurait agi ainsi ?
Pas possible ! Les bras m’en tombent ! J’y crois pas, vous vous trompez !
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Votre article m’apprend que la France et la Belgique semblent souffrir d’un même problème. Chez nous aussi, il y a une grave pénurie de médecins. Chez nous aussi, c’est un numérus clausus qui en est la cause.
Les syndicats médicaux ont obtenu cette mesure nuisible du législateur à la fin du siècle dernier..
Facile de comprendre l’intérêt. C’est la loi de l’offre et la demande. La demande augmente (démographie) et l’offre est bloquée. Que se passe-t-il ? Les prix augmentent. Pour toute profession, c’est un avantage d’être en pénurie. Mais de là à l’organiser !
Les économistes savent bien que les barrières à l’entrée sont une des grandes atteintes à la concurrence. Evidemment, lorsqu’il s’agit des médecins, le mot « concurrence » est considéré comme un gros mot.
Ce faisant, on empêche des jeunes de réaliser leur rêve professionnel et on met la santé de la population en péril. Tout ça volontairement. Pour l’avantage de certains.
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@Paul Jael
Et c’est une telle poule aux oeufs d’or, une rente si confortable, une situation tellement enviable... que le burn out, les addictions, les suicides, les fermetures de cabinet par épuisement terminal pleuvent
Etrange non ?
https://www.concourspluripro.fr/sante-au-travail/recommandations/suicide-chez-les-professionnels-de-sante -
@jymb
Effectivement. Tout le monde subit des inconvénients de cette mauvaise politique,, y compris ceux qui devraient en bénéficier. -
Voilà une nouvelle info .....
Grande-Bretagne : Crise cardiaque de Sadiq Khan, le maire de Londres est resté “à peine conscient” après un arrêt cardiaque en 2021.Il a déclaré qu’il avait dû être “porté hors de la scène” et qu’il était “à peine conscient” lorsqu’il a été emmené au service des urgences de la Glasgow Royal Infirmary.
“Ma chemise était trempée de sueur et j’avais l’impression d’être en feu”, a-t-il déclaré.
“Je me sentais bien. Je n’arrivais tout simplement pas à croire que j’avais eu une crise cardiaque. La situation semblait irréelle.
“Dans quelques heures, je devais prononcer le discours le plus important de mon mandat de maire.
“Et pourtant, je me trouvais à la Glasgow Royal Infirmary, la moitié de mon corps en pantalon de costume et l’autre en blouse d’hôpital, attendant qu’on me dise si j’allais être admis pour un traitement urgent”.-
Cette pénurie a été orchestrée sciemment , pour mettre le boxon , faire rentrer des praticiens étrangers et favoriser l’IA .
Plus de la moitié de praticiens étrangers dans certainsservices actuellement .Des suppléments d’honoraires raisonnables des libéraux , d’une certains point de vue sont justifiés :
prix de consultation très faible , et médecins pris en étau par le ROSP et autres obligations ,
multiplications incivilités et exigences de certains patients irrespectueux ,
qui rendent l’exercice médical énergivore administrativement et très anxiogène , beaucoup frôlent le burn out .
si les médecins se renvoient les patients c’est la faute à la sécu qui a saucissoné les actes , et donc pour que ca soit rentable le médecin ne peut plus effectuer les petits actes que ses confrères faisaient jusque dans les années 70 80 :
recoudre une plaie ,ôter chirurgicalement un bouton , faire un bandage , un plâtre etc l
les instances se sont arrangés pour que le médecin deviennent juste un pourvoyeur de médicaments et d’examens , et un aiguilleur , sans pratiquer vraiment la médecine c’est à dire des soins ;
Ce découpage existe aussi pour les chirurgiens qui ne sont plus capables de rien faire en dehors de leur spécialité alors qu’avant un chirurgien pouvait aussi bien faire un accouchement , qu’une appendicite et une amputation. .....
Enfin on ne va pas vers le mieux , il faut s’y préparer ...
,
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@Ausir Les actes techniques (plaies) ont été revalorisés, c’est plus par commodité et changements d’habitude ou d’organisation qu’on adresse souvent aux urgences même les « petites » plaies. idem pour les chirurgiens, ils peuvent tous faire une appendicite, mais l’organisation et la sur-spécialisation fait qu’ils se limitent à leur domaine (viscéral, membre supérieur, ou membre inférieur par exemple). Tout ça est plutôt en faveur de la qualité des soins.
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@Krokodilo
Il y a une chose que vous ne pouvez pas dire, par modestie et aussi parce que dans votre position face au malade son évidence ne vous saute pas aux yeux, c’est que le simple fait d’être considéré par un autre être humain est bénéfique.
J’ai lu l’article et quelques commentaires sans que ce soit relevé.La spécialisation, à côté des avantages que vous relevez, a le défaut de masquer le fait qu’un individu n’est pas qu’un ensemble d’organes.
Il est surprenant que ceux qui ne rentrent pas dans ce jeu de la spécialisation à outrance fassent l’objet de la jalousie de leurs confrères.
Il y a 15 ans, un généraliste, détectant une tâche sur un de mes doigts, m’a dit : et ne vous inquiétez pas de ça, c’est juste un signe de vieillissement. Il avait sans doute raison : ça n’a pas bougé.
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oui , c’est par facilité parce que les soins sont chronophages , ca demande du matériel , et que c’est casse gueule pour la RCP quand les patients sont procéduriers , car la plaie peut suinter , les fils ne pas tenir , bref c’est plus simple et rémunérateur de remplir une ordonnance balisée que bientôt une IA pourra la remplir , aucun risque , mais ce n’est pas du soin ,
c’est pour ca que les urgences sont saturées , et il faut pas penser que les urgences avec leurs internes sont plus aptes qu’un médecin à faire un plâtre ...
La spécialisation c’est moins bien pour le patient qui n’est pas considéré dans sa globalité , chacun son petit bout de corps ...
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@eau-mission Pas qu’un ensemble d’organes, mais dès lors qu’on a un problème chronique ou délicat, on demande « quel spécialiste vous me conseillez ? » ou « Quel est le meilleur ? » Les traitements sont devenus tellement compliqués et variés dans certains domaines qu’il faut impérativement un suivi par un médecin d’organes — et une bonne coordination.
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@Krokodilo
Comme A.Rouvroy et bien d’autres, je regarde sans sympathie se profiler le gouvernement des algorithmes.
Dans les réflexions de ces gens de ces gens, l’exemple du diagnostic médical est le plus significatif : vaut-il mieux mourir de l’erreur d’un algorithme ou de celle d’un humain soignant ?Autre remarque, que faisait un jeune toubib (lien perdu) pour expliquer sa participation à la grève récente : le rôle de coordinateur que vous évoquez n’est pas comptabilisé dans les temps de visite.
Enfin, un contre-exemple : vers ses 15 ans, ma fille a eu un os du pied cassé par son cheval ; les circonstances et les symptômes inclinaient le simple profane à penser à une fracture (en particulier le fait que la douleur augmentait au massage). Le toubib de famille a dû penser pareil. Étant consciencieux, il a envoyé ma fille passer une radio, que le spécialiste a mal interprétée. Confiant dans le protocole, le toubib n’a pas fait ce qu’il fallait. Ma fille crie à son incompétence, moi à sa croyance aveugle dans la sécurité des procédures.
Il y a sûrement une grande majorité de cas où la procédure a un rôle positif ; c’est le manque de recul dans son application que je critique, comme celle qui tournait en rond dans un rond-point parce que son GPS ne trouvait pas la bonne direction (c’est du vécu).
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Je me suis souvent demandé pourquoi les médecins n’étaient pas fonctionnaires ?
Cela serait plus clair et plus logique, surtout pour les contrées excentrés qui souffre encore plus que les grands centre urbains des déserts médicaux.
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@saint louis
parce que quand on est fonctionnaire on n’est pas libre , mais rassurez vous les médecins n’ont plus de libéraux que le nom inféodées qu’ils sont aux ARS et HAS et autre , plus aucune indépendance et interdiction d’avoir un autre avis que ce qu’ont décrété les plus hautes instances ,
ils ne sont donc pas loin d’être fonctionnaire ,
on voit que vous n’avez pas idée de que sont les fonctionnaires -
@saint louis
Certains médecins deviennent fonctionnaires ou assimilés, tous ceux salariés d’hôpitaux « publics », ou « militaires », mais c’est un choix de carrière personnel...
Pourquoi deviendraient-ils fonctionnaires au seul fait de leur statut de médecins ? L’État n’a pas financé leurs études, l’Université est publique, dans le domaine de la médecine comme dans bien d’autres... c’est la logique libérale, pas celle soviétique !
Tout est propice à l’exercice d’une activité professionnelle libérale, même si celle-ci est rémunérée indirectement pas la Caisse d’Assurance Maladie. Le « tiers-payant » est récent, il fut un temps pas si lointain, où le médecin (de famille) gardait le chèque de ses honoraires de consultation sous le coude et ne le remettait à l’encaissement qu’une fois que l’Assuré avait été remboursé... on connaissait assez bien les délais de remboursement de la CPAMA noter qu’un praticien peut choisir de ne pas être en tarif conventionné... c’est le côté libéral
L’État ne peut donc contraindre les médecins à aller s’installer dans les campagnes
Les contrées excentrées ne souffrent pas que de manque de médecins... -
Ajoutons que l’État n’a rien à voir avec les rémunérations des médecins (hormis les médecins militaires ou quelques cas, genres pompiers et autres), la Caisse d’Assurance Maladie est financée par les cotisations salariales et patronales, pas par l’État...
Alors tous ceux qui rêvent que les pouvoirs publics devraient exiger que des médecins s’installent dans les contrées excentrées « au nom du service public... » se foutent le doigt dans l’œil... les médecins, pharmaciens, et autres professions paramédicales ne sont pas des fonctionnaires « du service public ».
C’est bien pour cela que les quelques mesures incitatives d’installation de dispensaires ou de cabinet médicaux viennent des communes elles-mêmes... et sont donc à la charge des habitants...Il faut trouver d’autres solutions...
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La solution est simple, elle s’appelle la charité. Les médecins n’ont qu’à soigner prioritairement inversement à la position sociale.
Croyez moi que les décideurs se bougeront les fesses.
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@christophe nicolas
votre solution me parait très intéressante, mais peu réaliste -
Le corporatisme de caste, associé au dirigisme étatiste soviéto-marxiste Français sans limites, d’un pays comuniste qui s’ignore de ses élites d’une nimenklatura Enarchique a su créer toute seule les conditions idéales d’une pénurie de médecins alors que les besoins médicaux n’ont jamais été aussi hauts.
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