Macron Président COVID, 5 ans c’est suffisant !
Là où d’autres, par décence, auraient renoncé ou aurait même démissionné, notre Président envisage de se représenter pour 5 années supplémentaires. Les 130 000 morts du COVID (dont seulement 100 000 à l’hôpital, ce qui prouve qu’il y a bien eu « tri » et ce dès le début) devraient amener notre monarque républicain à se poser des questions sur sa capacité à gouverner, mais il n’en est rien. Malgré les procès futurs, il compte persévérer !
En fait, depuis le début, le Président qui s’est arrogé les pleins pouvoirs sur cette question par le biais d’un soi-disant « Conseil de Défense » qui n’a aucune existence constitutionnelle, minimise le problème, réagi en retard et manque à la fois de clairvoyance, de fermeté et de compétence.
Le problème n’existe pas : nous avons eu droit à des déclarations enflammées au début de l’épidémie, où l’on nous promettait que le COVID ne passerait pas par la France, alors même qu’il arrivait à grande vitesse. A chaque nouveau variant (Alpha, Delta, Omega…), à chaque vague, nos autorités ont réagi trop tard, après que le virus soit rentré et après qu’il se soit répandu dans la population. Il faut souligner que chaque vague a été importée et qu’aucune n’est d‘origine locale.
Le manque de clairvoyance : Il n’est jamais question de fermer les frontières en amont, mais on le fait lors de la première vague après que le virus soit déjà entré. On ne peut obliger les personnes infectées à rester 15 jours chez elle, mais l’on peut enfermer l’ensemble de la population pendant 2 mois lors du premier confinement ! Ceci est dû avant tout à un refus idéologique de voir le Réel. La libre-circulation est sacrée, l’on ne peut fermer les frontières, sauf quand la pression est trop forte. L’on ne peut enfermer quelques-uns pour respecter la liberté individuelle, mais par égalitarisme quand la pression est trop forte l’on enferme tout le monde !
Le manque de fermeté : les décisions ont toujours été prises trop tard, et uniquement parce que le nombre de décès devenait trop fort. Tout cela de crainte de déplaire à l’opinion publique, qui après la crise des Gilets Jaune était devenue majoritairement hostile au président Macron. L’on préfère attendre en croisant les doigts et en espérant que « cela va aller ».
L’incompétence : Au lieu de décider d’une mobilisation générale dès le départ, et de créer des places de réanimation à l’hôpital en urgence, l’on a préféré laisser les gens mourir en maison de retraite ou chez eux (30 000 décès du COVID ont eu lieu en dehors des hôpitaux). Deux ans après le début de l’épidémie, le nombre de places n’a toujours pas augmenté ! Nous avons même eu droit à l’absence de nécessité de porter un masque parce qu’en réalité, il n’y en avait plus en stock de valide ! L’application anti-COVID qui devait permettre de suivre les cas contacts est saturée et l’assurance-maladie n’a jamais réussi à suivre les chaînes épidémiques, ce qui est nécessaire pour endiguer les infections.
En résumé, tout ce qui aurait dû être fait ne l’a pas été : l’on n’a jamais efficacement fermé les frontières, l’on n’a pas cherché à dépister efficacement la population, l’on n’a jamais cherché à isoler efficacement les malades…
Le résultat est simple, nous avons désormais 19,8 millions de cas confirmés au 29/01/2022 sur une population de 65 millions de personnes. En comparaison le Viet-Nam, voisin de la chine et qui possède de longues frontières terrestres, a eu 2,29 millions de cas et 38 000 morts pour 103 millions d’habitants, en ayant limité fortement l’épidémie jusqu’en juin 2021.
Notre président COVID sera malgré tout candidat, malgré les échecs, malgré les décès, malgré les procès intentés (30 plaintes déposés en 2020)… Faut-il qu’il sévisse encore 5 ans de plus ?
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