Macron : l’enseignement sur le modèle de l’entreprise...

Bonsoir ou bonjour @rosemar

"Poutine se bat pour établir son propre ordre mondial... et pour ce faire, il a recours à la guerre... en quoi vaut-il mieux que d’autres ?« 

Non ! Avec bien d’autres, Poutine se bat dans le meilleur intérêt de la Russie pour établir un ordre mondial multipolaire et autant que possible respectueux de la volonté et des intérêts respectifs de toutes les nations souveraines qui le composent.

Tenant de la Pensée Unique néo-libérale, Le bloc atlantico-occidental cherche quant à lui à établir et imposer un Nouvel Ordre Mondial politique, économique et culturel unipolaire, et maintenir ainsi l’hégémonie sans partage de l’Oncle Sam, garant des intérêts et privilèges de la nouvelle aristocratie mondialiste se pavanant chaque année à Davos.

Et si Vladimir Poutine s’est résolu à recourir au conflit armé en Ukraine, c’est face à un bloc atlantico-occidental qui n’a pas en 8 ans été foutu de fédéraliser l’Ukraine comme convenu dans le cadre des accords jamais respectés de Minsk placés sous les parrainages de la France et de l’Allemagne, mais a dans le même temps eu tout loisir de transformer cette dernière en un fort redoutable arsenal contrôlé et servant de point de ralliement à à peu près tout ce que l’Europe peut compter de néo-nazis militants, avec la sainte bénédiction des valeurs humanistes dont se drape très vertueusement l’€urope.

A leur grande stupeur, nos éditocrates et tout ce que l’€urope compte de politiciens découvre maintenant avec horreur que, confrontée aux incessantes provocations du bloc atlantico-occidental, la patience de l’Ours a très logiquement fini par trouver ses limites, et que ce dernier dispose de surcroît des arguments tant militaires qu’économiques et maintenant monétaires d’imposer son respect.

Je conviens que c’est particulièrement tragique et dramatique pour le peuple ukrainien, mais comme le dit l’adage :  »Le Ciel se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes !« 

Bref, je ne fais jamais que vous livrer mon propre point de vue, et ne caresse pas l’ambition d’en convaincre qui que ce soit !

En regard des résultats particulièrement désastreux du premier tour de l’élection présidentielle, je précise que le même adage s’y applique tout aussi valablement, et malheureusement pas que pour l’enseignement et la santé, toute la République et ses institutions étant systématiquement démantelés et leurs derniers bijoux de famille systématiquement pillés par les mêmes fanatiques zélateurs de la Pensée Unique néo-libérale, assignés par le Nouvel Ordre Mondial au management de la »start-up« France !

Encore cinq ans à ce régime, et les enseignants auront à peu près tous été remplacés par des logiciels auxquels les élèves se connecteront, préférentiellement de chez eux par souci d’équilibres budgétaires tandis qu’on peut compter sur l’expertise des consultants de McKinsey pour très soigneusement optimiser la valorisation immobilière des bâtiments scolaires désaffectés. Et ce sera probablement pareil pour l’hôpital, dont les campagnes massives de »vaccination« orchestrées par Big Pharma avec le concours de McKinsey devraient assurer très bientôt l’ »inutilité« ! 

Nous vivons décidément une époque »formidable" !

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! 

@rosemar
« Poutine est-il respectueux de la volonté des Ukrainiens ? Vraiment ? Ils ne comptent pas les Ukrainiens ? »
Desquels parlez-vous ??? Des habitants des républiques de Donetsk et Lougansk, qui pour leur demande d’autonomie (et pas d’indépendance) au sein d’une fédération ukrainienne sont bombardés depuis huit ans (13.000 morts), de ceux qui se sont du jour au lendemain vu privés de l’usage du russe du fait du coup de Maïdan — directement orchestré par l’ambassade U$ -, de ceux qui ont été brûlés vifs dans l’incendie par les milices néo-nazies de la Maison des Syndicats à Odessa le 2 mai 2014, des habitants de Crimée ayant plébiscité à 96,7 % leur rattachement à la Russie lors du referendum de mars 2014, ...
Imaginez un seul instant la même situation en Suisse ou en Belgique : dans une démocratie normalement constituée, on négocie entre gens civilisés et de plus ou moins bonne volonté pour concilier au mieux les intérêts respectifs des parties et pour trouver des solutions, aboutissant généralement au fédéralisme !
Une part du problème réside dans la volonté de certains ukrainiens fanatisés de soumettre leurs compatriotes et dans la refus de ces derniers de s’aplatir, l’autre relève de la géostratégie mondiale et du refus de la Russie d’une ènième extension de l’OTAN menaçant directement son flanc sud, rompant une nouvelle fois ses engagements de ne pas s’étendre à l’est après la dissolution du Pacte de Varsovie et la réunification de l’Allemagne.
Pour ce dernier aspect, Zelensky et le peuple ukrainien ne sont jamais qu’un pion, comme bien d’autres avant lui aisément sacrifiable sur l’échiquier de la stratégie hégémonique de l’Occident.
Il semble de plus en plus évident qu’avec une concentration de plus de 100.000 hommes et de matériel lourd à l’est, l’armée ukrainienne se positionnait pour une offensive majeure sur le Donbass début mars. Parrainant les accords de Minsk pour la partie Donbass, la Russie en a décidé autrement et anticipé le mouvement.
En toute rationnalité et si Zelensky représentait réellement ses compatriotes plutôt que les néo-cons qui règnent à Washington et les milices d’idéologie nazie qu’ils ont grassement financés et armés, une solution diplomatique négociée aurait déjà mis terme au massacre, d’autant que sur le terrain la messe est déjà dite et — hors hystérie propagandiste — la défaite des forces ukrainiennes relève du niveau élémentaire des cours d’arithmétique.