• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Macron l’angélique, « en marche le capital ! »

Macron l’angélique, « en marche le capital ! »

Dans l’antiquité grecque, le père spirituel de la politique fut Gorgias. Grand philosophe de la rhétorique, politique du vide esthétique langagier. Dans sa verve puissante, le capital « en marche » qui en est l’expression économique moderne, accoucha d’un enfant macronique. Dans la ligne sophistique, il prit l’apparence du Dr Faust transfiguré. Il arbora la physionomie angélique charismatique d’un juvénile énarque banquier. Et le peuple l’adora et se prosterna devant le veau d’or. Un Méphistophélès hollandais, discret diablotin mondain, participa dans l’ombre du pouvoir élyséen à la transaction mystificatrice. L’hologramme naquit sans douleur, dans le creuset politique, médiatique et judiciaire d’une démocratie confisquée donc inexistante.

 

Cliché : Émile Zola, Véritable journaliste qui dénoncerait aujourd’hui l’imposture.

En fait la poésie et le lyrisme sont là pour couvrir les basses manipulations de quelques acteurs tragi-comiques, qui ne méritent pas autant d’emphase. C’est une profonde colère qui m’anime lorsqu’au fil du temps je découvre les stratégies des politiques, banquiers, journalistes et autres histrions qui se moquent ouvertement du peuple. La genèse en est probablement l’action souterraine d’un ordre mondial, grand pourvoyeur de guerres universelles et de métamorphoses chaotiques. Révélation dantesque de la société de l’avoir tueuse de la communauté de l’être.
 
Ainsi se perpétue la société de l’avoir, expression du capitalisme ambiant. Par cette métaphore : 50 % de la richesse mondiale est personnalisée par 64 Crésus. (L’antique société grecque n’en comptait qu’un seul.) Dans le même temps 10 % de la population mondiale vit sous le seuil de pauvreté. Au fond c’est peu de chose, cela ne représente que 750 millions de pauvres. Les mathématiques ne sont pas la priorité du pauvre dans l’urgence vitale, quand s’impose implacable le pronostic vital.
Depuis quelques temps s’élaborait le fondement politique en forme « d’usine à gaz ». Rappel historique de la IVe république, époque de la multiplication des partis politiques et du chaos, avant le retour du général De Gaulle en mai 1958. Rien de nouveau dans ce fatras politique, tout au plus, un ravalement de façade. Le mouvement « improvisé » de l’arrière garde de l’ange Macron : « En marche...le capital ». Il est logique qu’un montage politique aussi abyssal attire des personnalités politiques larguées. Idéologues fumeux, soixante-huitards de la révolution capitaliste des mœurs qui permit la modernisation marchande de l’oppression sociale en Mai 68.
Aujourd’hui,pour couvrir le bruit assourdissant des casseroles du pouvoir en place, il est des moyens de diversion politico-médiatiques qui brouillent l’information et répandent la confusion. La question fondamentale ne concernent pas les hommes politiques qui se présentent à l’élection présidentielle. Ce sont des victimes pris en otage par un système pollué et morbide. Tous développent un courage admirable en osant affronter la cruauté de l’arène populaire, quand en plus, ils font l’objet d’attaques politiques insidieuses, de violences et de traîtrises jusqu’à l’intérieur même de leur propre famille politique. La triple conjonction des politiques fumeuses, médias poubelles et hélas d’une « simple coïncidence » de calendrier juridique, s’emploient à la confiscation de la liberté et de la démocratie.

Fillon : Chronologie d’un piège d’Etat

 

Dans La folle histoire du monde (2006), le docteur Michel Bounan examine les traits socio-névrotiques de l’histoire de l’humanité et de ses divers modes de production. Si nous devions nous prêter à cet exercice, quelles pathologies seraient révélatrices de notre société spectaculaire et marchande ? Si l’on en croit les sondages, le peuple français adhère majoritairement au vide mortifère « en marche » le capital » macronique. (au moins pour l’instant, compte tenue de la volatilité émotionnelle du corps électoral et des manipulations sondagières) Au XXe siècle, l’Allemagne en crise, malgré sa culture grandiose, fut bien entraînée par le national socialisme hitlérien. Comme elle jadis, la France est peut être malade, tant son peuple est trompé, asservi, volé, méprisé. Quand on souffre, la tête s’égare et tout devient possible, même l’irréparable.

Cependant il fallut préparer le terrain pour dérouler politiquement, médiatiquement et juridiquement les rouages de cette entreprise « normale » élyséenne.

Dans une vidéo datée de 1989, deux siècles après la révolution bourgeoise et capitaliste meurtrière, François Hollande explique :

« Si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois, 25 000 si je faisais des rapports, mais sans forcement en faire énormément. Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes dans mon bureau pour passer des coups de téléphone. Bref, je serais totalement libre. Je serais un vrai privilégié comme je l’étais avant d’être élu député ».

Voici donc la confidence cynique, prononcée dans cette vidéo, par le jeune François Hollande. Dans un pays en crise où de nombreuses personnes sont en difficultés existentielles et professionnelles. On peut discuter du contexte, du moment, mais l’impudeur affichée est bien réelle et se libère aujourd’hui à travers les résultats d’un quinquennat particulièrement malsain et désastreux qui maintenant engendre effrontément ses rejetons. La mauvaise herbe est tenace, les chasseurs-cueilleurs en font l’expérience depuis le néolithique. Récemment au salon de l’agriculture ils surent l’exprimer chaudement. http://m.lavenir.net/cnt/

Beaucoup de temps et d’énergie furent surtout dépensés pour verrouiller le système étatique et favoriser l’enracinement du pouvoir en place. Ce n’est plus à l’effigie de la rose qu’il faut se référer, mais au laurier rose, l’une des plantes parmi les plus plus toxiques du monde. Elle est charmeuse mais évidemment mortelle. De plus, les pseudos socialistes, enfants de Robespierre et de Saint-Just, manient la guillotine virtuelle ou symbolique. Ils siègent à gauche du capital selon Marx. Les girondins, la droite contemporaine, siègent à droite du même capital. Quant au centre, les charognards, les éboueurs, une vue de l’esprit de compromission pour les ambivalents et vendeurs de rêves cauchemardesques. Espèces de girouettes offertes à tous les vents du pouvoir carriériste. E.Macron, enfant naturel du bouffon élyséen « normal », en est l’hologramme le plus charismatique.Maintenant vous pouvez apprécier les propos de l’un des « souteneurs » de ce centrisme ondoyant et provocateur. « en marche », Jacques Attali : « L’internet représente une menace pour ceux qui savent et qui décident. Parce qu’il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique. »

Je vous laisse méditer sur les propos d’un inquisiteur moderne qui participe à l’élaboration des rêves brumeux des tyrans de salon, dans le mépris manifeste de l’humaine condition et de la communauté de l’être primordiale.

Il y a longtemps que Marx, a mis particulièrement bien en évidence l’ensemble des perturbations émotionnelles collectives et individuelles issues d’une époque où s’imposent partout les représentations pathologiques de l’avoir et du culte toujours plus inquiet du moi circulatoire en faisant ainsi naître une organisation sociale particulière dont l’objet consiste essentiellement à la domestication de l’être dans l’accumulation croissante des spectacles du marché. Voir Francis Cousin, un atypique marxien.

Francis Cousin - L'assassinat symbolique de Fillon – YouTube

Francis Cousin - L'Être contre l'Avoir (extrait 9 min) – YouTube

Entretien avec Francis Cousin, auteur de "L'être contre l'avoir" – YouTube

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.44/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 18 mars 2017 15:45

    @Clouz0
     

    ’’celui qui ne veut pas du FN doit se résoudre au seul vote qui lui reste : Macron’’
     
     et celui qui ne veut pas de Macron doit se résoudre au seul vote qui lui reste : le FN ?
     
     Hé bien non, justement : il ne faut voter ni pour l’un ni pour l’autre.
     
     Avant on disait : au premier tour on choisit, au deuxième on élimine ...
     
     Ils ont changé les règles : désormais, au premier tour on choisit, au second on va à la pêche.

  • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 15:35

    Ach ! Mon cœur de Frau frémit lorsque je vois Macrooôône Von Rothschild !. 


    Avec le milliardaire américain George Soros, qui finance le multiculturalisme islamique en Europe, nous ffhous préparons un avenir radieux et des couloirs humanitaires pour vous remplacer. 


    La France deviendra enfin une SARL ou tout le monde pourra acheter des parts avec dépôt de bilan à la clef. Nous détruirons toute la substance des États-Nations. 

    Nous affons les moyens de vous remplacer et de vous rendre heureux.

    • jack mandon jack mandon 18 mars 2017 15:35

      C’est à dire que l’absence de courage politique et d’idées originales travaille en creux chez cet infâme menteur, ce voyou de la politique, cette larve grotesque.
      Alors on travaille dans l’ombre du mensonge et de la manipulation vulgaire.
      Je pensais que c’était un gros con, non, c’est une déjection canine.
      Quand on marche dedans, ça engendre le malheur.
      J’ai souhaité qu’un paysan l’enfourcha lors de son passage honteux dans l’antre sacrée de l’agriculture. Il n’en fut rien. Pourtant la classe paysanne fut presque entièrement sacrifiée sur l’autel du capitalisme entre 1914-1918. Ces ancêtres de l’ordre mondial au nombre de trois jouaient aux échec la vie de leurs semblables. Macron est un mensonge politique et médiatique monté de toute pièce par l’individu décrit plus haut. Il est temps qu’ils disparaissent tous avant que le peuple les étripe. Je suis un pacifique, malheur à ceux qui ont troublé ma paix intérieure.

      Merci de votre visite.
       


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 mars 2017 15:51

        @jack mandon

        Ah, la lucidité de Marx ! ! !...

        Le Manifeste du Parti Communiste, en 1848, diagnostique l’évidence de la richesse « excessive », et donc inique, de la « Bourgeoisie » et en tire une conclusion simpliste pour remédier au mal : l’éradication de la bourgeoisie pour que seul le « Prolétariat » bénéficie des profits de l’économie !

        Marx, faisant le constat de la richesse de la bourgeoisie, n’a vu qu’un seul des deux termes de l’alternative qui se présentait pour résoudre le problème :
        1) Éradiquer la Bourgeoisie,
        2) Copier le mode d’enrichissement de la bourgeoisie au bénéfice du « Prolétariat », des Démunis.

        C’est la mise en œuvre du second terme de cette alternative, insoupçonnée de Marx et de ses disciples théoriques ou/et pratiques, qui est donc proposée.

        1)
        Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne.
        http://www.sincerites.org/article-le-dividende-universel-83909790.html

        2)
        Des peuples socio-économiquement incompétents ne peuvent élire qu’un personnel politique socio-économiquement incompétent.
        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-peuples-socio-economiquement-189741


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 mars 2017 16:14

        Addendum :

        C’est la mise en œuvre du second terme de cette alternative, insoupçonnée de Marx et de ses disciples théoriques ou/et pratiques, depuis 170 ans, qui est donc proposée.


      • jack mandon jack mandon 18 mars 2017 16:51

        @Jean-Pierre Llabrés

        Marx n’était pas marxiste, c’est ce qu’il prétendait. Il n’est donc pas concerné par les monstruosités des travers idéologiques et de la folie humaine.
        Jésus était dans l’être, il n’était pas chrétien, pas d’église, pas d’état, pas de loi, et surtout pas de glaive. il n’écrivait point, mais des suivants façonnèrent Rome puis Constantinople avec les violences dans la vision de la société de l’avoir.. Les évangiles sont d’une profondeur abyssale et d’une subtilité psychanalytique surprenante. Souvent ignorées des philosophes. Ce qui prépare la faillite des lumières , selon Baudelaire dans«  les phares », extrait :

        ...Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
        Comme des papillons, errent en flamboyant,
        Décors frais et légers éclairés par des lustres
        Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;...

        Les lustres sont les lumières, (les philosophes)le carnaval, les papillons, l’errance, l’époque charmante et dévoyée de Louis XV, la fin d’un monde. Son successeur en perdra la tête, Dieu sur terre décapité, ce n’est pas rien. La nature, la culture, deux livres ouverts pour ceux qui sont dans le désir, dans la recherche du sens. Les anté-socratiques par exemple le tout de l’être dans le sacral, hors état, hors argent. En revanche sous l’aire socialisante, on coupe symboliquement les têtes. ce qui justifie en partie ma colère devant le gâchis des responsables gouvernementaux et de l’inculture généralisée par manque de vision et de sensibilité. Des soixante-huitards attardés

        L’art, la philosophie, le sacral offrent l’opportunité sublimatoire. On trouve dans chaque chose ce que l’on apporte avec soi. En fait le monde est une grande auberge espagnole, on y boit à volonté, mais il faut apporter son repas avec soi. C’est la participation active.
        Je suis convaincu que chaque être humain possède une infinité de ressource, mais comme disait Coluche, « plus on grandit plus on y paume ». En ce qui le concerne, l’enfant chez lui occupait une immense place. Ainsi il donna beaucoup de lui même et l’on parle toujours de cet ami.


      • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 17:21

        @Elric de Melniboné

        Mein Ullrich, c’est pour toi. Mon cœur de Frau frémit :


      • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 19:22

        @Elric de Melniboné


        Meine louloute blonde ? Tu m’a écrit ? Ché t’ai laissé mon adresse mail. On va s’organiser une fête de la Bière Saeurkraut une Wurst en Dordogne ! 

        Tu es très jolie...

      • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 19:23

        Sauerkraut und Wurst 


      • Piere CHALORY Piere CHALORY 18 mars 2017 19:36

        @jack mandon


        Hi Jack !

        ’’Je suis un pacifique, malheur à ceux qui ont troublé ma paix intérieure.’’


        La même chose 4me, same thing, stessa cosa ; mieux vaut qu’ils s’échappent...



      • jack mandon jack mandon 18 mars 2017 19:50

        @Piere CHALORY

        Certains apparaissent sous les traits d’extra terrestres galactiques, d’autres pour singer la passion mortifère, endossent en un éclair, des propos contradictoires en agitant leurs petits poings de Zorro de fin de semaine. Pure stratégie électorale, mais ça reste entre nous bien sur..


      • jack mandon jack mandon 18 mars 2017 23:03

        @Shawford

        C’est à dire que je ne fréquente plus beaucoup l’environnement de la toile et ne veux pas intervenir sans y être invité. Les années ont passé, je n’ai point oublié des interventions passionnées et tumultueuses. Le personnel des lecteurs ou des simples visiteurs a changé. Quant à vous les masques voltigent comme au carnaval de Venise.

        Bonsoir Shawford.


      • pemile pemile 23 mars 2017 23:48

        @Shawford « toute forme d’intelligence est artificielle »

        Toute forme d’intelligence est liée à la vie, artificielle étant usuellement utilisé comme contraire, non ?


      • Frau Makrel Frau Makrel 18 mars 2017 17:18


        Si le Front Nazional gagne, ce serait eine große Katastrophe pour les plans de Soros et d’Emmanuel Macrôn von Rothschild ! 

        Avec Marine, la France sera sauvée. Nein ! Nein ! Nein ! Pas ça !!!

        Nos services de la Kommandantur ont rédigé le site officiel de Macrôn, En Marche ! Regardez ce qu’il propose sur l’immigration sur reforme.net 

        Notre bon élève Macron pense qu’il peut faire rentrer des colonies entières de musulmans qui dynamiseraient le business d’une France rabougrie mais qui laisseraient sagement leur moeurs d’un autre temps aux frontières de l’Europe ! Ach ! Ach ! Ach ! Quelques cours de français, une carte d’identité comme vouzémoi. Et paf ! La prospérité économique. On n’a plus qu’à leur faire de la place ou même leur laisser la nôtre.


        Vive Soros et vive macrôôône von Rothschild. J’aime beaucoup les négriers socialistische verdis...

        • LionBlanc EtincelledeMer 18 mars 2017 23:17

          Peut être que pour comprendre la « pathologie » dont souffre, pas seulement la France, mais l’ensemble du monde Occidental, Durkheim apporte une réponse, qui malheureusement sonne à la perfection.
          Dans son traité sur le suicide, celui ci, propose comme causes sociales (le livre I étant concentré aux causes psychopathiques) :
          le suicide égoïste
          le suicide altruiste
          le suicide anomique

          Et c’est dans le dernier et dont la dynamique est la plus difficile à saisir que se trouve la réponse :

          L’Occident connaît ce que connurent, en leur temps, tous les grands empires : Egypte, Perse, Romains...et les grands systèmes : Grecs, communisme (même s’il perdure en Chine sous forme hybride) et désormais capitalisme (qui va finir par tout engloutir et finir par s’engloutir lui même, ce n’est, d’ailleurs, plus l’affaire que de quelques mois tout au plus).

          Tous les historiens qui ont étudié ces périodes, sont unanimes et confirment la thèse de Durkheim : les grands systèmes ne se sont pas tant écroulés à cause des invasions qu’à cause d’une perte d’élan vital.

          En clair, les invasions ne sont que l’achèvement visible d’une destruction déjà, largement entamée (l’édifice était déjà branlant).

          Dans le suicide anomique, Durkheim a remarqué, qu’une singularité en ressort :

          Alors que dans un premier temps, il semble que les crises économiques, sociales...soient à l’origine de ce taux fort élevé de suicides.
          Il a remarqué que lors des périodes fastes, où plus aucun obstacle ne paraît, les cartes du système sont rebattues, les valeurs s’évanouissent, il y en a tout autant.
          Les éléments du système n’étant plus contenus par aucun cadre, aucune règle, se retrouvent face à l’infini et l’angoisse de dilution (morcellement). Vous savez à quelle pathologie cela finit par aboutir, pas tant de se voir dilué, mais la réaction d’angoisse face à ce risque, en provoque les symptômes.

          Les êtres, en tout cas, en Occident, errent dans une simili réalité teintée de délire, les « commandes ne répondent plus ». Ils ne réagissent plus, et, je le vois dans la rue, ce sont des morts vivants (le fameux regard du schizophrène : aucune expression). Et il y en a vraiment beaucoup qui adoptent ce comportement.

          Et d’autres qui tentent de surnager dans une vaine gesticulation, en dénonçant ceci ou cela, mais tout aussi déconnectés que les autres. Ils ne réalisent tout simplement pas (ne le peuvent pas ? ne le veulent pas ?) l’ampleur de ce qui est en train de se passer (depuis quelques années quand même).



          Mais dans un même temps, les éléments du système, arrivés à un niveau de confort, voient leur appétit toujours insatisfait et poursuivent une courses aussi effrénée que désespérée.

          Cette « tension » n’étant jamais assouvie, il s’en suit, à plus ou moins longue échéance, une perte d’élan vital, une sorte d’apathie et un reflux culturel et social vers des plaisirs de plus en plus facilement « satisfaisables » (consommation excessive de..à peu près tout ce qui se consomme et plus encore), illustrée par une dégénérescence culturelle (et accessoirement intellectuelle).


          Voici le traité sur le suicide de Durkheim en lien (la partie dont je parle est le livre II et le suicide anomique commence à la page 93).

          Ce traité, on ne peut plus d’actualité, date de 1897 !


          Le livre entier :

          http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/suicide/suicide.html



          La partie II (causes sociales et types sociaux) :

          http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/suicide/suicide_Livre_2 .pdf






          • LionBlanc EtincelledeMer 18 mars 2017 23:28

            Ma conclusion, Jack, est que depuis, bien avant le « règne » de Sarkozy, l’Occident a entamé une longue agonie : en fait, elle a signé son « arrêt de mort en 1968 » en s’interdisant d’interdire puisque Durkheim semble dire à travers l’exposé du suicide anomique que c’est précisément l’absence de cadre, de règles et le bouleversement des valeurs qui précipite vers ce type de suicide (ou mort par « plus envie de vivre »).


            Je suis désolée, mais si quelque chose était à faire, c’était en 2012, c’est à cette époque que quelque chose pouvait encore être changé.

            Et encore, j’avance des dates, par excès d’optimisme, car, si l’on observe les autres régimes qui ont disparu et comment cette agonie s’est déroulée, le sort de l’Occident, est joué depuis, déjà bien plus longtemps.



            Il est joué depuis, après la 1ère guerre mondiale, puisque entre les deux guerres et après la seconde, ce fut « l’âge d’or » et conformément au livre sur la ponérologie politique, et la théorie de Durkheim, c’est à sa grandeur que l’on peut voir déjà se dessiner la pente que dévalera un régime.

            Cet âge d’or s’est déchiré en 1940 pour revenir encore plus flamboyant !

            En clair, c’est incontournable, plus un système est « puissant », doré, clinquant, plus sûre est sa chute prochaine (parce qu’à un moment les individus n’auront plus de défi, plus de « moteur » moral et spirituel : les brigands seront chefs, pasteurs ou guides moraux et les justes seront des crèves la faim).

            Cela fait des années que je le dis, l’allégorie de l’Occident se lit à travers le naufrage du Titanic.


            Quoi qu’il arrive, désormais, la seule option qui reste à l’Occident est : choisir de se « finir » avec panache...








            • Frau Makrel Frau Makrel 19 mars 2017 03:51

              @EtincelledeMer


              Sublimiere Kommentar ! Et moi, Frau Makrel, je profite que les Européens sont des veaux et des trouillards pour en finir avec eux. 

              Votez Macrôôôône von Rothschild, afin que che puisse achever les nations et faire de vos peuples des êtres interchangeables et délocalisables à souhait. 

              Que les glands remplacés se suicident, cela facilitera mon Arbeit. 

              Ils sont tellement cons que che leur fais croire que les migrants illégaux payeront leurs reraites et que la Burqa est un habit philanthrope. Ach ! Ach ! Ach ! Mon cœur de Frau se réjouit ! 

            • LionBlanc EtincelledeMer 20 mars 2017 11:15

              « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs, des traîtres, n’est pas victime, il est complice. »
              G.Orwell

              Interview de T.Meyssan sur son dernier livre :

              http://www.voltairenet.org/article195657.html

              Les politiques ne sont que l’émanation du peuple, la projection de ce qu’ils ne veulent pas voir, accepter, en eux.
              Suivant le principe des foules, les dirigeants font office de « bouc émissaire » pour permettre qu’un ensemble de cohésion perdure dans la société.
              Cela garantit à chaque dirigeant la continuation de sa situation privilégiée, et contre une éventuelle révolte des peuples.

              Ces mêmes peuples étant, eux, garantis de faire partie des « gens bien » et en s’identifiant entre eux, en tant que tel, se soudent et continuent à entretenir les dirigeants.

              Tant que chacun n’acceptera pas sa « part sombre » et n’abandonnera pas l’idéal de lui même (seul moyen actuel pour beaucoup trop, de faire, au moins un peu, semblant de s’aimer un peu), il y aura des crises, des guerres et des périodes d’excès et d’hypocrisie.

              Les cycles se suivront inlassablement jusqu’à ce que l’humain ai réussi à s’anéantir lui même, d’une manière ou d’une autre.

              Ce fut pour cette raison que je m’étais inscrite ici, jadis, pour alerter, et le répète en forme d’épanadiplose : soit on évolue à la fois spirituellement et psychologiquement, soit on disparaît.

              Pour l’Occident, désormais, il est déjà trop tard pour une éventuelle évolution, en tout cas, en gardant la situation en l’état.

              Quelle que soit la personne qui sera élue en mai, il ne s’agira pour personne d’un « joli mois de mai », tout le monde va souffrir à court ou moyen terme (il ne s’agit même plus de long terme, et même plus de conditionnel).

              Bonne route à tous.


              • jack mandon jack mandon 22 mars 2017 15:14

                @EtincelledeMer

                Bonjour collègue,

                Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 mars 2017

                K.Marx souligne que « la vérité s’inscrit toujours en négatif des apparences »

                A bas les excréments journalistiques, universitaires, éditorialistes. Si vous voulez comprendre le monde, videz toutes les poubelles institutionnelles de production oficielles et allez creuser en profondeur à l’envers des discours officiels.


              • jack mandon jack mandon 23 mars 2017 07:31

                Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c’est ça le pouvoir. Parce qu’ils contrôlent l’esprit des masses.

                Citation de Malcolm X


              • jack mandon jack mandon 23 mars 2017 07:38

                La fin des médias
                En attendant ce sursaut utopique, le quatrième pouvoir attribué aux médias de masse est en train de mourir ! Déjà parce que les réseaux sociaux et les blogs font au moins aussi bien qu’eux, mais aussi parce qu’ils sont en train de se suicider en prenant part à une course effrénée devenue incontrôlable qui privilégie invariablement le buzz au fond !


              • LionBlanc EtincelledeMer 24 avril 2017 00:57

                @jack mandon

                Voilà, on se rapproche de la théorie de Durkheim.

                Au regard d’un tel résultat, un problème de taille, d’ordre spirituel, même, se pose : la peste ou le choléra ?
                Et cette fois, il n’y a pas de 3ème réponse.
                Les votes blancs ou non exprimés alimenteront le « chiffre » de l’un d’eux, il faut vraiment choisir.

                Une énigme a été posé à l’humanité et aux pays d’Europe en particulier, à plusieurs reprises, le plus récent date d’il y a 80 ans, en l’absence de la réponse attendue, l’énigme se représente, c’est le principe des cycles qui reviennent lorsqu’ils repartent....à vide.

                L’ombre frappe encore à la porte, avec deux « masques » différents....qui mènent probablement, à plus ou moins long terme, au même résultat.

                Je craignais ce moment, cette situation (et tant espéré qu’elle n’arrive pas), un jour. Mais savais qu’elle se présenterait.

                Bonne soirée tout de même.


              • LionBlanc EtincelledeMer 10 mai 2017 12:10

                @EtincelledeMer

                Voilà, l’épilogue.

                Beaucoup n’ont pas compris que Marine constituait le rempart avant que Gog ne règne sur Magog.
                Beaucoup n’ont pas compris que cette fois, il fallait vraiment faire un choix et ne pas se « cacher » derrière le vote blanc ou abstention, car, il préfigure un autre choix qui sera à faire dans pas longtemps et dont l’enjeu sera tout autre.

                Mais ils le verront bien, perso. je me suis préparée depuis bien longtemps, malgré mes enfantillages.
                Je n’ai jamais perdu de vue « l’étoile du berger » sachant que de brillant, de lumineux, il ne finira par ne plus rester qu’elle, elle, et la lanterne intérieure que chaque ermite aura bien voulu (sera parvenu à) allumer en lui (ou elle).

                L’illusion du « chiffon rouge » a fonctionné.

                Pour les autres candidats, ils savent très bien que Asselineau avait raison : ils auraient été obligés d’appliquer la feuille de route de Bruxelles et préfèrent que l’impopularité retombe sur cet « homme de paille » et accessoirement rester derrière lui, à l’abri des tomates que ne manqueront pas d’envoyer le peuple.
                C’est pour cela qu’ils se sont ralliés derrière lui, à la vitesse de la lumière, dès le soir du 1er tour.

                Cet homme m’inspire plus de pitié que de colère, il est une sorte de « sacrifié » (sachant que dans son ombre se trouve et se trouvera encore, cet être rempli de rancoeur, et de vengeance à l’encontre ’d’un peuple qui l’a rejeté : Hollande).

                D’ailleurs, après avoir vu le débat de mercredi dernier, me suis demandé si Marine LePen tenait vraiment à être élue ?
                La réponse est plus ou moins donnée en ces lendemains qui déchantent : elle a fait de la politique, par défaut, ce n’est pas sa « vocation » première et se retrouve très certainement déchargée de ce qu’elle considérait comme un fardeau.

                Pour prendre les « affaires de la France » ; en ces temps, il faut être soit fou, soit empli d’une passion sans faille presque de l’ordre de la foi.

                Désormais, je liquide mon compte sur Le Figaro (ce n’est plus qu’un journal de propagande), je n’ai plus rien à dire.

                Je garde celui ci pour l’exposé sur la théorie de Durkheim, qui pourrait intéresser (quand les situations s’aggravent, certains esprits cherchent, fouillent, un peu plus que d’habitude dans les « fonds de bibliothèques » ou de « forums »). Quelqu’un.
                Pour autant, ce commentaire sera très certainement le dernier. Ici, non plus, plus rien à dire.

                Bonne chance.

                 Pour ma part, après avoir tergiversé longuement, je vais faire selon ma nature :

                soit je sombre avec mon pays, soit je pars en Russie, sans plus jamais me retourner.

                Me prépare dans ce sens, désormais.


              • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 2 mai 2017 11:16

                Bonjour Jack, je vois que vous avez toujours autant de verve et d’envolées lyriques. Comme vous, j’ai en horreur ce jeune trublion, cet ovni balancé par la Haute Finance. Je voterai blanc car il est impensable que je vote Macron.


                • jack mandon jack mandon 2 mai 2017 13:00

                  @Armelle Barguillet Hauteloire

                  Merci Armelle de faire une petite halte.

                  Mais enfin pourquoi tant de gens votent-ils pour lui ?

                  Voici un élément de réponse. Après les évangiles de Jésus, le manifeste de K. Marx me semble répondre à cette confusion, à ce chaos en devenir.

                  Francis Cousin - L’Être contre l’Avoir (extrait 9 min) – YouTube Entretien avec Francis Cousin, auteur de « L’être contre l’avoir » – YouTube

                  PS : A l’occasion, d’une manière ou d’une autre, donnez moi votre avis sur cette vision marxienne et non marxiste du fondement sociétal en perdition.

                  Je me sens terriblement seul dans cette tempête généralisée.


                • jack mandon jack mandon 13 mai 2017 17:11

                  Le mythe de Faust est un moyen efficace pour expliquer des réalités sociales. Il devient un instrument pour dire le temps, pour expliquer les réalités de notre époque et du peuple.

                  Tout est concentré dans l’introduction

                  Michel Onfray l’explique clairement, Natacha Pologny aussi. La finance a-t-elle des oreilles pour entendre ? La finance n’en a cure, elle qui pousse toujours plus loin son cynisme puisqu’elle génère depuis toujours les grands conflits destructeurs de notre pauvres planète et de son peuple tyrannisé. C’est du grand capital dont il s’agit.

                  Les loups sont entrés dans Paris - Michel Onfray


                  Natacha Polony, le sens de l’élection transformé : "on entend déja que les Français auraient voté pour l’Union Européenne


                  • jack mandon jack mandon 15 mai 2017 09:21

                    Dans l’antiquité grecque, le père spirituel de la politique fut Gorgias. Grand philosophe de la rhétorique, politique du vide esthétique langagier. Dans sa verve puissante, le capital « en marche » qui en est l’expression économique moderne, accoucha d’un enfant macronique. Dans la ligne sophistique, il prit l’apparence du Dr Faust transfiguré. Il arbora la physionomie angélique charismatique d’un juvénile énarque banquier. Et le peuple l’adora et se prosterna devant le veau d’or. Un Méphistophélès hollandais, discret diablotin mondain, participa dans l’ombre du pouvoir élyséen à la transaction mystificatrice. L’hologramme naquit sans douleur, dans le creuset politique, médiatique et judiciaire d’une démocratie confisquée donc inexistante.

                    Sources

                    Gorgias
                    (490-380 av. J.-C.). Philosophe grec nihiliste, pour lequel rien n’existe.

                    Philosophie

                    Doctrine selon laquelle rien n’existe au sens absolu ; négation de toute réalité substantielle, de toute croyance. (v. éternalisme rem. s.v. éternité).

                    Morale
                    Négation des valeurs morales et sociales ainsi que de leur hiérarchie.
                    Disposition d’esprit caractérisée par le pessimisme et le désenchantement moral.

                    Politique
                    Doctrine, apparue en Russie dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, qui n’admettait aucune contrainte de la société sur l’individu et qui aboutit au terrorisme radical ; mouvement terroriste se réclamant de cette doctrine, qui passa à l’action vers 1870. Nihilisme destructeur.

                    Le vide intérieur de l’être, la négation de toute réalité substantielle, de toute croyance constituent un appel effréné vers le monde (mondialisation) la théâtralisation et la ritualisation politique ou religieuse leurs expressions de substitution. La forme l’emporte sur le fond.


                    Le conservatisme en réaction conserve, assure le maintien de quelque chose ou de quelqu’un à l’abri de toute altération physique ou morale.
                    Attitude qui n’est pas sans inconvénient.

                    Elle est opposée au changement et cherche à restaurer le passé. Elle est « réactionnaire » ! Encore deux composantes de la nature humaine qu’il faut harmoniser pour trouver un équilibre.

                    La communauté de l’être répond à ces impératifs humains incontournables mais la société de l’avoir porteuse de nihilisme l’emporte et domine le monde.


                    • jack mandon jack mandon 22 juin 2017 16:09

                      l’Imposture en marche

                      Au CERN à Genève, on a pu capturer de l’antimatière, c’est à dire le « rien »

                      C’est néanmoins la matière qui a gagné et qui porte la vie.

                      Le seul intérêt du néant, scientifique, politique, journalistique ou religieux c’est qu’il nous montre la forme, la vie, l’animation. Ainsi macreux-micron-mignon, c’est le doigt qui montre la Lune. Il se trouve que de nombreux égarés contemplent le doigt sans observer le réel lunaire. Des bobos de droite et de gauche, des enculturés dénaturés, des politicards de nul part, des misérables humains sans repaire.

                      Si l’on se permettait d’être triviaux, on devrait dire, « tout sauf Macron »

                      Voter, vivre ou aimer, c’est regarder le réel lumineux et serein. Faut-il que l’être humain soit malade, malheureux ou simplement égaré pour contempler l’illusion, voire même l’invisible.

                      J’espère que Michel Onfray se trompe quand il évoque notre déclin civilisationnel. Paradoxalement, Jésus et Marx qui se ressemblent beaucoup, nous parlent de la même chose, de la vie sacrale, du tout dans l’être, l’un nous parle du monde capitalisé, l’autre du royaume de son père. Il se trouve que les systèmes humains, politiques et religieux, se sont empressés de falsifier l’essence des messages. Ainsi le vrai est devenu le faux et réciproquement.

                      Pour revenir à l’hologramme politique, il s’oppose au réel, aidé par les médias du vide et du mensonge réel. Macron est donc le candidat de l’antimatière, la victoire du virtuel sur le réel.

                      Avec lui, la mort n’existe pas, l’islam et autre fascisme, la criminalité, le terrorisme, le péril de l’immigration, les états nations...les iles oui. Hélas également l’art et l’histoire. Il n’est pas inculte l’énarque, il est l’antimatière. En clair avec Macron, la France n’a pas existé, n’existe pas et n’existera jamais. C’est le mondialisme puisqu’il faut l’appeler par son nom. Croyez vous que cela passionne les français du réel et du rêve pour le plaisir ?

                      Deux alternatives, fuir la France au plus vite, ou déterrer la hache de guerre et virer une bonne fois les illusionnistes ! Le grand problème, ils sont légion mais pas majoritaires.

                      Commentaire présenté avant l’élection farce et attrape, à l’époque ou le macron avait osé rendre visite aux marseillais.


                      • jack mandon jack mandon 21 juillet 2017 16:30

                        A propos de l’entrée en matière qui évoque le mythe faustien, j’ai retrouvé ceci.

                        SPENGLER OSWALD (1880-1936)  L’âme faustienne

                        L’âme faustienne, s’épanouit dans les espaces illimités et les visées sans fin. l’État moderne, l’impérialisme politique et économique sont autant de manifestations de l’éternelle inquiétude qui pousse l’homme occidental à désirer l’inaccessible. (Extrait)

                        L’impérialisme américain, principalement l’ordre mondial lové au coeur de la machine financière et guerrière s’articule autour de ce mythe.



                        • jack mandon jack mandon 21 juillet 2017 16:42

                          Tout le monde, mais surtout ceux qui fréquentent les cites de libre expression comprennent et savent restent sous le choc...jusqu’à quand ?
                          L’Europe dans tout cela est un vaste échiquier américain. Quant à la France, son pouvoir politique est à Bruxelles, son pouvoir bancaire à Berlin, son pouvoir militaire aux États-Unis. Quand à son président, un acteur médiocre de série B élut dans une opération farce et attrape financière. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité