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Accueil du site > Tribune Libre > Les débats intello-médiatiques m’ennuient. Les maux parlent mais les (...)

Les débats intello-médiatiques m’ennuient. Les maux parlent mais les mots ne disent plus rien

L’autre mardi soir, et je ne dirais plus comme d’habitude car je ne regarde plus régulièrement l’émission de Frédéric Taddéi, j’allumai le poste vers 23 heures. Histoire de voir quels invités furent conviés pour une causette intellectuelle sur le monde. Il y avait Jacques Attali, Paul Ariès et je ne sais plus trop qui, n’ayant pas retenu le nom des participants car une fois les invités présentés, j’éteignis l’écran. N’ayant pas le désir d’entendre parler ceux qui étaient venus délivrer quelques analyses estampillées « sciences sociales et observateurs patentés ». Et en effet, pas tenté d’en savoir plus sur le monde. Lassitude d’entendre les mêmes avis se répéter car il faut quand même le noter, Taddéi ne cherche pas à renouveler son panel d’intellos venus donner leur opinion sur le monde. Il dispose sur les fauteuils le gratin des milieux autorisés par la production à réfléchir sur la société et les affaires du monde. En plus, les thèmes ne sont pas forcément bien choisis, obéissant souvent à la loi du buzz. Si bien que pratiquement tous les sujets traités l’ont déjà été dans une autre émission d’analyse assez courue sur la cinq vers 18 heures. Souvent j’allume le poste en début de soirée et je constate que la loi du buzz est respectée et que les invités se ressemblent d’une semaine sur l’autre, avec parfois ce journaliste gominé à l’écharpe rouge rebelle qui sévit dans la rédaction d’un grand hebdomadaire. Néanmoins, quelques fois on y glane des informations et analyses intéressantes, notamment en politique étrangère mais force est de constater que pour ma part, les émissions intellectuelles ont fini par m’ennuyer et ma foi, j’en connais sûrement quelque uns qui m’orienteraient vers la radio et peut-être France Culture.

Il fut un temps, il y a très longtemps, putain ce que le temps passe vite, lorsque le président s’appelait Nicolas, où je me délectais de l’émission animée par Taddéi, de surcroît plusieurs fois par semaine. C’était frais et nouveau, avec parfois des disputes rappelant les cendriers volants chez Polac. Et puis regarder « Ce soir ou jamais » représentait un acte de résistance citoyenne dans un contexte où le président obstruait les fenêtres médiatiques de toute la dimension de son ego surdimensionné qui aurait pu rivaliser avec la sardine de Marseille bouchant le vieux port. Maintenant, tout est revenu à la normale, enfin pas tout à fait puisque le président Hollande est lui aussi très présent mais ses discours sont mesurés, parfois à un point tel qu’on le prendrait pour un Périclès pétri de sagesse antique. Les âmes mortes de Gogol hantent les pages de Google et le sage derrière son écran se dit que l’ennui est le signe d’une époque crépusculaire en attente de la nuit transfigurée. Les chouettes de minerve sont devenues bavardes, surtout lorsqu’elles s’envolent sur le plateau télé.

Lorsque j’entends Attali, ou un autre économiste, j’ai le sentiment que tout ce discours est tronqué, vu depuis une lucarne intellectuelle qui forcément, rétrécit le champ de vision du réel, fort complexe et surtout contrasté. J’ai comme l’impression que l’économique, c’est du l(ego) intellectuel. Il y a les pièces qu’il faut assembler dans le discours. Dollar, coût, euro, croissance, Monti, compétitivité, TVA, Draghi, concurrentiel, dette, intérêt, FED, marché, innovation, BCE, Grèce, technologie, travail, charges sociales, récession, emploi, déficit, adéquation… Il suffit alors de composer un discours cohérent et l’on passe pour un économiste savant, ou même une machine de Turing car on pourrait imaginer le test. Un programme capable de duper les interlocuteurs en se faisant passer pour un économiste. « L’innovation alliée à la compétitivité est pénalisée par l’euro et la BCE sous l’influence de Draghi fixant des taux d’intérêts plus élevés que la FED qui tente de redonner de la compétitivité à l’économie américaine malgré le poids de la dette mais avec un dollar faible qui favorise l’emploi lorsque celui-ci est en adéquation avec le marché des biens alors que la récession de la Grèce est due aux intérêts des créances et qu’en France les charges sociales pèsent sur le coût du travail et bla bla bla ». Beaucoup d’interprétations du monde dans les médias et encore plus de transformations dans le système social et industriel. Comme l’a décrété saint Nicolas invité par les princes du Qatar, il ne faut pas combattre la compétition mais l’organiser. Eh oui, il y a les gens qui travaillent sur le terrain de jeu économique dont la surface correspond à celle de la planète, ce qui nous chiffre cette affaire en millions de terrains de foot parcourus par des milliards de joueurs. Impressionnant et pas facile de voir les manœuvres du jeu économique. Voilà pourquoi il y a tant de commentateurs. Ah ces affreux protectionnistes chinois refusant de jouer collectif, et ce Mittal qui est hors-jeu alors que Montebourg blessé sur le terrain est soigné dans les vestiaires avec sa marinière et que Jean-Marc Ayrault a botté en touche. Les syndicalistes de PSA ont taclé sévèrement la direction et les opposants à l’aéroport aimeraient bien que la balle revienne au centre. Quant au pilier Depardieu, personne n’a pu le plaquer si bien qu’il est allé marquer un essai en franchissant la ligne de but belge. Finalement, c’est comme au hand, il y a les experts et les barjots. Et parfois, on a l’impression de revoir le même match. Après Gandrange, Florange.

Les extravertis ont envahi l’écran. Car le show médiatique requiert la prestation d’individualité sachant porter le verbe haut avec dextérité et célérité. Face à ces redoutables concurrents, les penseurs qui réfléchissent avec attention et subtilité mais ne savent pas déclamer leurs idées sont bannis des plateaux et des radios. Seules quelques exceptions confirment la règle, avec Patrick Modiano, le ténébreux timide et Michel Houellebecq, le facétieux neurasthénique. De bons clients en vérité mais le standard reste tout de même Michel Onfray. Lorsqu’on entend tous ces extravertis à la télé, on a l’impression que le contenu importe peu mais que seul, l’enrobage discursif fait loi. Chacun essayant de parler le plus rapidement possible en égrenant le maximum d’idées sans discontinuer, sans temps mort, car la moindre hésitation et c’est le concurrent qui s’empare de la parole, ou parfois l’animateur, comme dans ces talk shows politiques où l’invité peine à finir une phrase.

Après cette présentation sommaire du paysage intellomédiatique, il est possible de donner du sens à ce phénomène de société, pour autant qu’il soit avéré et que je ne sois pas dupe de mon propre ennui envahi d’une déprime hivernale peu propice à l’écoute des observateurs. Allez, je vais m’accorder quelque confiance et suggérer que les mots ne disent plus grand-chose. Il y a une sorte de fracture, de schisme linguistique entre un réel devenant de plus en plus contrasté et des discours de plus en plus formatés et convenus, comme si le bavardage suivait sa propre course en se formatant en épousant les règles d’un jeu sémantique exécuté par les intellectuels qui ne se confrontent plus aux choses et aux hommes mais se positionnent au sein même de cet immense champ discursif orchestré par les intellos. Parler, c’est alors se référer à un autre parleur. C’est épouser un propos ou s’en distancier, voire même le massacrer. Les hommes meurent de moins en moins dans le silence mais parmi les bavardages. Les commentaires des événements, tweets et autres faits du monde se substituent à l’analyse des ressorts fondamentaux. Cette frénésie contestataire, critique, colérique, incantatoire, scandaleuse, représente une sorte de vaine réaction face à un monde qui n’est pas accepté mais face auquel l’impuissance politique se dévoile, ce qui rend justice à cette fameuse formule de Jaurès sur les hommes qui changent les mots parce qu’ils ne peuvent changer le monde. L’écriture véhicule le mal pensait Bataille, elle est donc habilitée à causer des maux, au risque même que les mots ne disent plus rien et ne signifient que la prétention du locuteur à faire reconnaître son existence. Je parle donc je suis. Rien ne neuf sous le soleil, Lacan aurait dit que c’est le parl’être.

Au bout du compte, cet ennui est parfois rompu par quelques analystes qu’on sent plus fins, qui ont bien bossé et savent présenter des aspects inédits mais le commentaire du monde ne fait pas avancer la compréhension. Je viens de faire l’expérience consistant à ouvrir le livre d’un grand penseur, Leo Strauss en l’occurrence. Deux pages annotées ont capté de leur savante fulgurance mon attention si bien que j’ai eu le sentiment d’en savoir plus qu’avec une heure de débats intellectuels contemporains. Certainement une question de contenu et de profondeur de vue. Finalement, si j’avais la notoriété d’un Stéphane Hessel, j’écrirais un livre intitulé, instruisez-vous ! Car il est préférable de s’instruire que de s’informer, ce qui n’empêche pas de suivre les informations à toutes fins utiles et aussi pour se divertir. Les débats intellectuels permettant de savourer quelques divertissements cuisinés avec des morceaux de substance grise. Et puis on ne sait jamais, cela peut nourrir la pensée mais pour l’instant c’est plutôt mourir l’ennui. Je ne veux pas finir en tôle auprès du taulier qui est au cieux alors mieux vaut éviter de tuer le temps pour ne pas passer devant les assises de saint François.

 


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19 réactions à cet article    


  • easy easy 14 décembre 2012 12:45

    Tadéi, c’est une fois par semaine.
    Dugué c’est tous les jours, voire deux fois par jour.

    La quantité, ou plus exactement l’avalanche-limite (pas trop submergeante), est la condition nécessaire et suffisante pour maintenir notre situation de rêve éveillé dont le nerf est la faim.


    (Une fois l’estomac rempli, nous nous découvrons d’autres ventres)



    • L'enfoiré L’enfoiré 14 décembre 2012 20:23
      Il fallait s’y attendre..
      Après, Il y a le parl’être, c’est vrai, il y a l’écrir’être.
      La différence « verba voalnt, scripta manent ».
      Il y en a même qui en font leurs sources de revenus.
      Trop d’infos tue l’info.
      N’est ce pas encore une fois le « Syndrome d’Erostrate ».
      Enfin, je préfère que cela ne soit pas le « Syndrome de l’araignée blogueuse ». 
      Car ça c’est pire... smiley
       
       

    • easy easy 14 décembre 2012 21:24

      Syndrome, ou plutôt « comme Erostate » (Je crois abusives les syndromisations) en premier réflexe pourquoi pas.
      Mais Bernard ne s’est pas épuisé à incendier les soleils qui lui faisaient de l’ombre. Il a trouvé beaucoup mieux à faire. Constituer son cénotaphe virtuel.


      Des Edern Hallier, des BHL ont fait ça mais sous une forme classique et immédiatement médiatique. Ils jouissaient du présent. Ils bandaient de leur écho au présent.

      Bernard s’est fait une raison concernant le tout de suite.
      Il préjouit du futur.
      Il utilise le présent comme aiguillon pour étirer ses pensées, puis il les met au propre sous forme d’un billet quotidien (dont il n’est pas d’importance majeure qu’il soit lu ou commenté) et son cénotaphe virtuel se constitue silencieusement de jour en jour, sans emmerder personne.

      A la fin de sa vie, tout en ayant été très discret dans le présent, il aura exposé toute sa pensée critique et spéculative pendant des décennies (Il y manquera ses pensées intimes mais bon)

      Nos descendants, s’ils en ont le temps et si le Web existe toujours, pourront la découvrir en ses relations avec ce qui était le contexte de tous les Français. Son web-cénotaphe sera un portail idéal pour accéder à mille objets de notre temps et montrer comment un inconnu, discret, instruit, cultivé, les perçoit, les reçoit, s’en nourri, en est transformé. Comment se produit l’interaction Mainstream de la rue / mainstream intérieur de l’individu.

      Il offre sa pensée à la science, en tous cas à la connaissance des gens du futur. 

      Il sera l’homme de Vitruve en version cognitive. 
      Le journal d’Anne Frank, à côté, aura allure de confetto.



    • volt volt 14 décembre 2012 14:02

      la faim du monde oui...


      je trouve que justement vous « touchez un nerf » - et cette histoire de « pièces qu’il faut assembler dans le discours », cette « impression de revoir le même match », « l’enrobage discursif qui fait loi », c’est bien « le schisme entre linguistique entre un réel devenant de plus en plus contrasté et des discours de plus en plus formatés » dans un « champ linguistique orchestré ». 
      Le tableau est pour le moins complet, il présente des signes excellents : Cette décomposition galopante ne devrait pas être seulement la vôtre, et je me demande s’il est mieux d’en rechercher les origines ou d’en tirer les conséquences.
      Penchons pour le second : On dira naïvement que cette décomposition est le début ou le retour de la Poésie (lego oblige) ; il va falloir aller chercher les mots oubliés, dormants, devenus miteux mais encore tous frais, les employer avec parcimonie, en jouïr... 
      Si le 45 tours déraille (à moins qu’il ne s’agisse d’un 78 ?), il faut y reconnaître, lassitude aidant, une annonce de Santé... 
      Le film ne prend plus, le somnifère est usé, les mascaras dégoulinent, la chansonnette gondole, vous êtes enfin livré à la virginité rendue de ce monde, et assis sur le pont après cette abominable tempête, vous constatez tout de même que les voiles sont intactes, la man oeuvre imminente.

      Attali ronronne désormais assoupi sous le mât, Onfray ronflait déjà depuis peu, et Circé avait enfin perdu le gros de ses pouvoirs. 

      • Lou Lou 14 décembre 2012 17:26

        Sur les chiens de garde du système comme Attali ...
        http://www.notre-ecole.net/les-nouveaux-chiens-de-garde/


        • Internaute Internaute 14 décembre 2012 18:42

          Ce papier est excellent, surtout le charabia contenant les mots indispensables à tout discours économique.

          Moi aussi je me suis fatigué. Notre industrie médiatique est irrémédiablement sclérosée. Elle est noyautée par une bande sortie de Science-Po et de 68ards attardés totalement formattée par ce ... Descoing aux idées maoïste et mondialistes. C’est un microcosme qui vit en vase clos et parasite l’institution. Ils répandent indéfiniment la même idéologie, la même propagande. Il n’est pas normal qu’on trouve encore des Michel Drucker, des Olivier Mazerolle à moitié chauve, des JP Elkabach et autres dinosaures comme Michel Denisot. Comme ils pensent tous exactement pareil, leurs émissions tournent toujours autour du même pot et les intrus sont malvenus. La télé est la seule entreprise où l’on peut avoir un emploi à vie en France pourvu qu’on soit docile. Ces gens sont dans le même fromage depuis plus de quarante ans et ils nous montrent tous les jours sans complexe des jeunes de 30 ans qui vivent chez leurs parents et des hommes de 45 ans virés de leur boîte car trop vieux. Il s’agit bien d’un fromage. Pujadas et Lucet tournent à 20.000 euros/mois pour lire quelques dépêches de l’AFP tandis que Pernaut, Ferrari ou Apathie sont à 50.000 par mois et Denisot à 200.000. 

          A la télé française la censure est discrète mais implacable. Sur des sujets comme la pédérastie, l’immigration, la Russie, la Lybie et la Syrie vous pouvez changer de chaîne vous aurez toujours le même point de vue. On a quasiment aucune information internationale. On se moque de la Corée du Nord mais on fait presque pareil. En matière économique on n’a aucune information non plus à part les licenciements et manifestations locales. Tous l’épisode de Florange s’est limité à une seule info : Lakshmi Mittal = bête féroce. Rien sur la sidérurgie ni sur son commerce.

          Le problème vient aussi de ce que le mode de recrutement a fait rentrer des littéraires et jamais de scientifiques. Tous les sujets sont donc traités sur le plan de la psycho-socio. Regardez la structure des JT, ils sont tous faits pareil. On a 10 minutes d’info nationale et ensuite une série de petits reportages nombrilistes où l’on ne s’intéresse qu’au ressenti de l’individu, à l’expression du moi intérieur, le tout assaisonné au second degré pour faire passer la propagande mondialiste. En clair, si on fait un reportage sur les jouets de noël on va montrer le stress de la mère qui doit choisir un jouet pour son enfant avec comme par hasard un enfant qui n’est pas de la même race que la mère. On n’aura rien appris sur les jouets de noël. Voilà ce qu’ils appellent de l’information, moi j’appelle cela de la propagande. C’est comme cela sur tous les sujets. L’ensemble de l’info est aussi pourrie par la propagande sécuritaire. Si on nous parle d’un nouveau modèle de bac à sable ce n’est surtout pas pour montrer que les enfants s’y amusent bien mais pour préciser les normes de sécurité mises en oeuvre. On est écrasé par la culpabilisation et l’infantilisation des masses.

          Les entrevues de personnalités politiques sont aussi sans intérêt car les journalistes ne savent pas mener la discussion de manière intéressante pour le public. Le schéma est toujours le même. Au lieu de mettre en valeur l’invité, ils essayent de le coincer en le prenant en défaut sur des faits mineurs. Ils cherchent toujours à montrer qu’une autre personne du même parti a dit quelque-chose d’un peu différent et enfoncent le coin ou bien qu’un opposant politique dit la même chose qu’eux. C’est totalement nul et passe à côté de tous les sujets fondamentaux pour le spectateur.

          La trés rare fois où Giscard d’Estaing est passé au petit journal de Canal+, la Massenet n’a rien trouvé de mieux que de lui parler de la distance entre le début de la vulve et le point G. Voilà le niveau des journalistes français alors qu’ils avaient en face d’eux celui qui est responsable du regroupement familial, du transfert technologique et de la constitution européenne.

          De l’air !

          On ne se rend même plus compte qu’on est anesthésié. Un jour j’ai acheté la télé par internet. Quelle découverte.

          Sur la chaîne de Bloomberg vous avez de vrais journalistes comme Charlie Rose qui invite des gens qui font le monde et leurs posent les vrais questions. Ainsi on a pu entendre le président de la Coca-cola s’expliquer sur le développement de la distribution d’eau potable en Afrique, et Mario Draghi nous parler de l’économie italienne. Chez Bloomberg il est clair que Massenet ne serait même pas employée pour balayer les bureaux.

          La chaîne chinoise en français donne des informations économiques de premier plan sur ce qui se passe en Asie et aux Etats-Unis. Elle donne des reportages sur la Chine qui nous montrent des choses complètement inconnues en France nous permettant de comprendre ce qu’il s’y passe. A la télé française, n’importe quel reportage sur la Chine consiste à montrer que ce sont de gros dictateurs arriérés. Le convecteur spatio-temporel du président de France-Télévision est resté coincé à l’époque de Tienanmen.


          • joelim joelim 14 décembre 2012 20:02

            Drucker il se fai payer 15 millions d’euros par an pour son émission totalement amortie, comme ils l’ont dit à France Inter.


            Pour une fois qu’ils disent des choses intéressantes à Radio France qui nous coûte 600 millions d’euros (je crois) pour leur verbiage d’occupation d’antenne" qui n’intéresse plus personne...

          • bonnes idées 14 décembre 2012 21:18

            Bien vu @internaute.


          • CARAMELOS CARAMELOS 15 décembre 2012 00:49

            Bonsoir
            je partage, bien analysé.


          • L'enfoiré L’enfoiré 15 décembre 2012 17:21

            @l’internaute,

             J’ai plusieurs questions :
            1. Quel est votre âge ?
            2. Est-ce que la définition de wiki sur ce qu’est l’information vous sied ?
            "L’information est un concept ayant plusieurs sens étroitement lié aux notions de contraintecommunication,contrôledonnéeformulaire,instruction

            En fait, l’information suit la demande de son consommateur.
            Ce qui est une information pour vous, ne correspond pas nécessairement à la mienne.
            On ne s’est pas nourrit au même sein et on ne couche pas dans le même lit.

            3. Si je comprends bien, l’information à vos yeux tourne exclusivement autour de l’économique.
            Est-ce que je me trompe ?
            Si c’est le cas, je vous conseille d’émigrer immédiatement et de suivre les pays qui ne pensent qu’à cet aspect. 
            La France est loin d’être le seul pays du monde.
            Je ne suis pas français, donc je peux parler sans connaitre.
            Merci pour vos réponses qui vont être intéressantes pour la suite
             smiley
             

          • foufouille foufouille 15 décembre 2012 17:26

            "Ainsi on a pu entendre le président de la Coca-cola s’expliquer sur le développement de la distribution d’eau potable en Afrique,"

            vu sur arte
            la bouteille est a 1€, importee des USA
            la nappe phreatique est pompee dans les campagnes par camion entier


          • L'enfoiré L’enfoiré 15 décembre 2012 23:12

            Comme je m’en doutais pas de réponse d l’internaute.

            Alors on va essayer à contourner le problème.

            Fatigué de l’information... 
            Comment peut-on être fatigué de l’info ? 
            Comme si l’info était faite de confidences que l’on apprend dans l’escalier par la concierge de l’immeuble. Non, cher Internaute, ça c’est pas de l’info, c’est de la rumeur. Et la rumeur cela se propage en se déformant au fur et à mesure. Cela ne peut se vérifier, mais c’est gratuit.
            « L’industrie médiatique est sclérosée » ??
            Tout est sclérosé quand le lecteur se limite à une source, il en devient sclérosé lui-même.. Combien de journaux suivez-vous ?
            Un ou un demi ?
            Désolé mais l’info, cela ne se limite pas à cela. Cela demande du courage et du temps pour être balancée et tenir la route. Ne pensez pas que sur Internet cela soit plus sûr, plus vraie.
            La propagande ne se limite pas à l’info officielle. Elle se retrouve sous cette antenne-ci comme ailleurs.
            Noyautée de fausse science-po, 58ards, 68ards, 78ards, 88ards.... mondialisées avec une ou plusieurs idéologies qui sont parfois plus insidieuses.

            Agoravox, un microcosme ?
            Absolument pas. Savez-vous jusqu’où on lit, AV ?
            Moi, qui peut suivre la provenance par ricochet, je peux vous le confimer.
            Les dinos ne sont pas ceux que l’on croit.
            La jeunesse n’est pas une question d’âge mais d’élasticité d’esprit.

            Où est votre originalité ? Je n’ai pu l’évaluer. Vous n’avez aucun article à votre actif.
            Pensez à certains rédacteurs de cette antenne et vous verrez que leurs articles tournent toujours autour du même pot et les intrus sont malvenus. 

            « La télé n’est la seule entreprise où l’on peut avoir un emploi à vie en France pourvu qu’on soit docile »
            Il y a d’autres professions que l’on a besoin. Les scientifiques, les ingénieurs sont très demandés. Cela ne vous intéressent pas ?
            Si vous préférez les infos du style chinois, russe, dirigées avec des voix monocordes, libre à vous. J’aime pas...

            Une info internationale ?
            Prenez Euronews ou TV5Monde, et d’autres. 
            A mon avis vous vous limitez trop.

            Que voudriez-vous pour changer « la structure des JT »,puisqu’ils sont tous faits pareil ?

            La TV belge a été, récemment, primée. Serions-nous meilleurs, nous pt’its belges avec moins de potentiel financiers ? Je commence à le croire. Voilà que l’on deviendrait chauvin pour moins que ça.

            De l’air ! YES.

            La BBC, Yes, but.. you are knowing what happened by Murdock in this old institution. 

            Pour le reste, j’ai déjà posé les question ad hoc.

             smiley


          • CARAMELOS CARAMELOS 15 décembre 2012 00:34

            Bonsoir à tous,
            Sincèrement vous pensez que ses « acteurs » médiatiques intéressent encore beaucoup de monde ? Je ne le pense pas à vue des réactions de mon entourage. Ces gens du système doivent prendre conscience qu’ils ne sont plus crédibles et ne sont plus écoutés. Les plâtres se fissurent ,l’effondrement se realisera tôtt ou tard, question de temps.


            • CARAMELOS CARAMELOS 15 décembre 2012 00:42

              Correction :lire « ces », pris pour le système médiaticomerdique ou peut admettre « ses ». Personnellement je pense que l’industrie des écrans des fumettes et des fumistes n’est plus écoutée par la grande majorité des Français. Certains font encore semblant d’y croire.


            • rhea 1481971 15 décembre 2012 07:08

              Dans sa perception de l’environnement l’homo sapiens oscille entre l’imaginaire et le réel, un balancier, la télévision sert à faire pencher la balance du coté de l’imaginaire pour éviter la conscience du réel.


              • L’immigré 15 décembre 2012 07:50

                @Bernard Dugué :
                « les émissions intellectuelles ont fini par m’ennuyer »
                Certes, mais, si tel est le cas, aurions-nous un jour l’immense honneur et privilège de vous voir dans une émission de télévision débattre de la science ?
                Personnellement, je serais assez intéressé de vous voir nous montrer toute l’étendue de votre savoir, fruit de votre long apprentissage et de votre longue expérience.
                Dans ma quête de la recherche de l’excellence, j’adore m’informer et être formé.
                The train won’t wait for us, thus, it must be caught.

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