Le vermifuge médiatique
« Le virus SARS-Cov-2 n’est pas une grippe, croyez-moi. Si vous avez été infecté, comme moi je l’ai été, au mois de février 2020, vous en garderez un mauvais souvenir. » Dr. Robert Malone, pionnier d’une thérapie génique, utilisant des copies moléculaires appelées ARNm (1).
« Heureusement, j’ai récupéré mes fonctions pulmonaires, donc actuellement, je vais bien. Cette maladie est guérissable pour l’immense majorité des personnes infectées. Certes, nous avons eu, aux Etats-Unis (330 millions d’habitants ndlr), 400 morts en pédiatrie depuis le début de la pandémie, dont tous souffraient de comorbidités sévères, telle que l’obésité. Le nombre de jeunes jusqu’à 18 ans, morts de la grippe, oscille entre 600 et 800 chaque année. La probabilité, pour une personne en bonne santé, de mourir de cette infection est infinitésimale. »
Pour les personnes, infectées par le virus SARS-Cov-2, et il y en a des centaines de millions, il y a de nombreux « remèdes de grand-mère », dont l’un d’eux s’appelle « Ivermectine », un médicament, dont la découverte valut, en 2015, aux chercheurs William C. Campbell et Satoshi Omura, le Prix Nobel de médecine (2) , et qui figure sur la « liste des médicaments essentiels » de l’Organisation mondiale de la santé OMS, mais, dont l’utilisation est « fortement déconseillée » (3) par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, plus connue sous le sigle « FDA » (4), qui avertit le public sur son site internet que « son utilisation, en guise de prévention, autant que de traitement, contre l’infection du virus SARS-CoV-2, peut s’avérer « hautement toxique », raison pour laquelle elle n’a pas été autorisée par l’agence. « Pour l’humain, les pastilles « Ivermectine » sont autorisées, à des doses spécifiques, pour le traitement de vers parasitiques. » L’agence ajoute, en guise d’explication (?) l’image d’une vétérinaire avec un cheval, suggérant, que le remède est également (uniquement ?) utilisé en médecine vétérinaire.
Dans ce contexte, les instituts américains de la santé NIH, une institution gouvernementale de recherche médicale et biomédicale, qui dépend du Ministère de la Santé et des Services sociaux des Etats-Unis, énoncent, sur leur site internet, que « le médicament « Ivermectine » contribue à une nette amélioration de l’état de santé de milliards de personnes dans le monde. En ce qui concerne le traitement de l’infection par le virus SARS-Cov-2, il n’y a, à ce stade, pas suffisamment d’évidence pour recommander son utilisation, ni la déconseiller. Ainsi, nous préconisons l’instauration systématique d’essais cliniques à travers le monde, dans le but de collecter un nombre suffisant de données scientifiques. Le raisonnement de notre recommandation réside dans le fait que le médicament « Ivermectine » a pu démontrer, lors d’essais avec des cultures de cellules (in vitro ndlr), une capacité indéniable à inhiber la réplication du virus SARS-CoV-2. »
A la lumière de cet état de fait, on ne peut que spéculer sur les raisons qui ont induit l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux FDA à ce tour de passe-passe discutable. Une chose est sûre, elle a tendu une perche aux médias.
Ce fut le magazine « Rolling Stone », jadis porte-parole de la contre-culture hippie, aujourd’hui plutôt représentatif pour ce qu’on appelle communément « la gauche libérale », qui la saisit, avec gratitude, la perche, en fabricant une histoire, selon laquelle, les hôpitaux du « Red State », Oklahoma, un état qui vote majoritairement en faveur du Parti républicain, auraient été submergés par des patients (républicains et stupides ndlr) souffrant de surdoses du « vermifuge pour chevaux », supposément auto-administrés, contre le virus SARS-CoV-2, une information reprise illico presto, sans vérification aucune, par des médias aussi prestigieux que « Newsweek » « Business Insider », « New York Daily News », le média alternatif « The Intercept », propriété du milliardaire Pierre Omidyar, « The Hill », le deuxième plus important site d’information, propriété du plus important opérateur de chaînes de télévision des Etats-Unis « The Next Star Media Group », le journaliste Brian Tyler Cohen qui travaille également pour le « Washington Post », la chaîne de télévision « MSNBC », le tabloïd britannique « Daily Mail ».
A la lumière de ce qui précède la question s’impose. Pourquoi alors utiliser une technologie, à la base, censée corriger un défaut génétique rare, pour un vaccin, administré à des centaines de millions de personnes sans distinction, dans le seul but de provoquer une réponse immunitaire à un pathogène inoffensif ?
Théorisé par le philosophe allemand Karl Marx en 1867 dans son ouvrage, le capital, critique d’une économie politique, le précepte primordial du système économique dans lequel nous vivons depuis un peu plus de deux siècles, l’optimisation du rendement sur le capital, mène inexorablement à la concentration du pouvoir économique, et, par la force des choses, idéologique. Ainsi, une idéologie, à priori minoritaire, peut, également par la force des choses, devenir fatalement majoritaire.
L’économiste français et maître de conférences, Jacques Attali, jadis conseiller spécial du défunt Président socialiste François Mitterrand, fondateur et premier président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement BERD, fait partie de ces personnalités, qui défendent des visions du monde peu orthodoxes, jadis largement minoritaires, comme en témoigne le quotidien français « Le Monde » dans un article, paru le 25 mars 1982, en réponse à une intervention, par le sémillant consultant, dans une émission de télévision du 13 mars 1982 en titrant « A propos de Jacques Attali et de l’euthanasie », en s’indignant, à juste titre, de « ses propos scandaleux » en qualifiant le dérapage de « chemin du déshonneur ».
En effet, dans une émission de télévision du 13 mars 1982, Jacques Attali explique qu’à son avis « la logique du système marchand condamne les vieillards, soit à rester solvables, soit à subir l’euthanasie de fait. Il souligne ensuite que « les deux tiers des dépenses de santé étant concentrées dans les derniers mois de la vie, la nature même de la société capitaliste la pousse à ne plus rechercher l’espérance de vie, mais la seule durée de vie sans maladie ». Il souligne enfin que « l’acharnement gérontologique (qu’il assimile à l’acharnement thérapeutique) masque les vrais problèmes de santé publique, qui dans l’état actuel des choses conduisent à une véritable euthanasie pour les classes le plus laborieuses. » (Le Monde, 1982)
« La liberté fondamentale c’est le droit au suicide. » Il indique que, « en régime socialiste de complète liberté, l’euthanasie sera reconnue. » Il ajoute que « l’évolution actuelle de la société marchande conduira inévitablement, elle aussi, à éliminer la vie par des procédés techniques lorsque cette vie s’avérera trop insupportable ou économiquement trop coûteuse. » Fin de citation (Le Monde, 1982)
Nous sommes en 2021 et la « fenêtre d’Overton » semble se déplacer à vitesse grand V. Ainsi titre le quotidien français « Libération » le 12 octobre 2018 au sujet des remarques dans la dite émission de télévision de 1982 « Non, Jacques Attali ne promeut pas l’euthanasie des plus faibles » et la radio publique d’information « franceinfo » le 22 avril 2021 : « Non, Jacques Attali n’a pas publié un plaidoyer en faveur de l’euthanasie des plus faibles. »
- En 1987, Robert Malone effectua un expérience scientifique révolutionnaire, en mélangeant des brins moléculaires de RNA messager avec des gouttelettes de graisse, en créant une sorte de « pot-au-feu » moléculaire. En y plongeant des cellules humaines, il put constater que celui-ci absorbait ces brins et produit par lui-même des protéines, à la base de la reproduction. The tangled history of mRNA vaccines (nature.com)
- L’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux FDA est l’organisme, mandaté par le gouvernement américain, d’autoriser la commercialisation des médicaments sur le territoire américain. A l’instar de l’Organisation mondiale de la santé OMS, elle est majoritairement financée par des fonds privés (70%) en grande partie par l’industrie pharmaceutique.
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