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Accueil du site > Tribune Libre > “Le Rêve américain” … la fin du chemin ?

“Le Rêve américain” … la fin du chemin ?

Les réalisations de l’épopée mystique des pèlerins du MayFlower n’auront duré que quatre siècles finalement. Le bilan est lourd cependant. Cette ex-colonie de peuplement, formée de colons désespérés – des réfugiés de l’Angleterre Anglicane intégriste, conquérante et acrimonieuse...

 

Par Robert Bibeau 


 

1 – La mystique américaine… qui en rêve encore ?

Les réalisations de l’épopée mystique des pèlerins du MayFlower n’auront duré que quatre siècles finalement. Le bilan est lourd cependant. Cette ex-colonie de peuplement, formée de colons désespérés – des réfugiés de l’Angleterre Anglicane intégriste, conquérante et acrimonieuse – l’Angleterre impérialiste à son apogée – aura tué des centaines d’ethnies amérindiennes.

Massacrer des Français au Nord, des Espagnoles au Sud, des Mexicains à l’Ouest ; et des millions de citoyens d’autres nationalités, des Allemands, des Japonais, des Coréens, des Vietnamiens, tous les peuples d’Amérique latine, chacun leur tour, et certains, comme les Haïtiens, à maints retours. Tuer la piétaille-mercenaire au Moyen-Orient, après les avoir recrutés en tant que djihadistes « faisant du bon boulot » (sic) et maintenant c’est le tour des peuples d’Afrique, avant que les Chinois ne passent à la moulinette.

Ce n’est pas nous qui l’affirmons, ce sont les caciques qui l’attestent « Le Rêve américain… Les Américains eux-mêmes n’y croient plus » (1) La litanie des plaintes s’égraine tel un chapelet de prières mortuaires :

« Nos politiciens sont restés les bras croisés alors que des millions d’emplois bien rémunérés ont été délocalisés à l’étranger, que l’infrastructure économique s’est complètement volatilisée et qu’une multitude de petites entreprises ont été étouffées par des kilomètres de formalités administratives. Maintenant, on en récolte les effets. Aujourd’hui aux États-Unis, dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille, et plus de 102 millions d’Américains sont sans emploi. (…) 51 % de l’ensemble des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 dollars par an. Et la Réserve fédérale indique que 47% des Américains sont incapables de sortir 400 dollars pour couvrir les frais relatifs à une urgence imprévue sans devoir emprunter ou vendre quelque chose. » (2)

 

Face au calvaire du prolétariat étatsunien, il ne faut surtout pas adopter une attitude idéaliste ni une vision métaphysique ou spiritualiste, présentant le monde, alternativement comme un enfer sur terre, où chacun subit son châtiment, puis un ciel mérité où ils pourront psalmodier les psaumes à la félicité et la grandeur de l’Oncle Sam, notre ami yankee sous le règne de Barak ou de Donald (sic).

Ainsi, une critique idéaliste de la saga américaine écrit ceci : « Mais nos dirigeants continuent à faire comme si de rien n’était. Ils appliquent toujours les mêmes méthodes qui ne fonctionnent pas, tout en conservant l’espoir d’obtenir des résultats différents (…) C’est souvent le constat que font, en ces termes, Paul Craig Roberts, Kunstler, Butler, Derbyshire… Ces gens sont nostalgiques de l’Amérique de leur jeunesse, celle de « L’American Way Of Life »(3).

Nous nous inscrivons en faux face à de telles assertions. Ces politiciens poltrons ne sont pas « nos » dirigeants, mais bien « leurs » dirigeants, à ceux d’en face, qu’ils nous demandent de plébisciter lors d’élections truquées à intervalle régulier. Heureusement, près de 70% des ouvriers américains et autant d’ouvriers français n’ont pas participé aux dernières mascarades électorales. Parait qu’il en est ainsi dans bien d’autres pays (4).

 

2 – Les lois imparables de l’économie politique capitaliste

Il faut bien comprendre que « leurs dirigeants politiques » ne font qu’appliquer les règles de l’économie capitaliste, ils n’ont aucune alternative, aucun autre choix, aucune autre possibilité. Le mode de production capitaliste est ainsi fait que nul ne peut y contrevenir.

Un exemple simple servira d’illustration. Chacun connait la monnaie – chacun sais que mondialement « leurs dirigeants » se doivent d’appliquer une politique monétaire commune que pourtant chaque prétendant à la gouvernance politique prétend différente de celle de ses concurrents et « aspirants dirigeants », que ce pays soit ou non membre de l’ALENA, ou de l’Union européenne.

 

Voici une situation réelle vécue mondialement depuis vingt ans. Il y a plusieurs années, la consommation nationale et mondiale de marchandises s’affaissant, toutes les banques centrales du monde ont abaissé leurs taux d’intérêt préférentiels, histoire d’accroitre le crédit, c’est-à-dire la quantité d’argent en circulation, afin de relancer la consommation et par ricochet la production (de plus-value). Elles ont toutes appliqué le même remède suicidaire à la suite de la FED américaine. Il en résulta une réduction des taux d’intérêt sur les prêts, donc le cout de l’argent diminua et sa « profitabilité » également. Les banques imprimèrent de l’argent à profusion, – 100 ou 1000 dollars de monnaie pour chaque dollar de production, c’est-à-dire de valeur).

Mécaniquement, l’argent, comme l’eau qui coule, chercha d’autres débouchés pour se « valoriser » et pour « profiter », car c’est la fonction de l’argent (capital) de se valoriser et de s’accumuler (5). Ils imaginèrent alors les investissements spéculatifs très risqués, tellement risqués qu’ils n’étaient adossés à aucune valeur réelle et que ces « actifs » et ces Panama Papers s’effondrèrent soudainement avec leurs « subprimes » de pacotilles.

On connut également une recrudescence des abris fiscaux aux Iles Caïmans, Bahamas et dans de multiples planques fiscales illicites et illégitimes, toutes plus connues les unes que les autres de « leurs dirigeants » politiques complices.

Tous appliquèrent le même stratagème, tous les riches s’entend, peu importe leur « nationalisme », une fumisterie politique tout juste bonne à faire s’étriper les pèquenots sur les champs de bataille nationalistes. Et « leurs dirigeants » regardèrent passer la parade, impuissant. Aujourd’hui, 100 000 milliards de dollars errent à la bourse à la recherche de « valeurs » à valoriser.

Enfin, dernier acte de la saga de la monnaie mondialisée, toutes les banques centrales du monde après avoir copieusement inondé les marchés de papier monnaie dévaluée préparent maintenant une remontée graduelle des taux d’intérêts de façon à rendre les investissements plus alléchants, et les prêts d’argent plus payants de façon à permettre aux riches de continuer à rançonner leur prolétariat national !

Et vous savez ce qu’il adviendra suite à ces hausses des taux d’intérêt pour les prolétariats du monde entier surendetté (endettés parce que leur salaire n’augmente pas alors que les prix grimpent dans chacun de ces pays « libérés » puis néocolonisés) ? Des centaines de millions de chômeurs et des centaines de millions de travailleurs vont tout perdre sous les griffes des huissiers et les banques grevées de ces millions de mauvaises créances vont réclamer de « leurs dirigeants » l’assistance de « l’État providence » pour les riches alors que la go-gauche va pleurnicher, manifester et pétitionner futilement contre cette iniquité, réclamant que les dirigeants des riches leur rendent leurs « acquis sociaux ». Du « Déjà vu ! ».

Nous venons de décrire le scénario d’une vraie politique structurante mondialisée. Mais dites-nous chers lecteurs, quel « dirigeant » politique s’est opposé avec succès, et dans la durée (sans se faire tuer ou renverser) à cette politique structurante du Grand capital mondialement appliquée ?

Il est illusoire et autiste de prétendre que « leurs dirigeants » appliquent tous les mêmes méthodes « en croyant à des résultats différents ». Ils n’ont pas cette innocence. Leurs dirigeants sont poings et pieds liés dès qu’ils acceptent le « job politique » et ils ne prennent aucune décision qui aille à l’encontre des lois impératives de l’économie politique capitaliste qui est au bout du rouleau.

Nous avons fait dernièrement la démonstration de comment Donald Trump, l’anti-establishment aux ordres, est rentré dans le rang de l’establishment en moins d’un an (6). Voilà pourquoi nous disons que tous ces polichinelles, candidats aux mascarades électorales occasionnelles, c’est blanc-bonnet et bonnet-blanc, (élections = pièges à cons) ce que les prolétaires savent déjà, il n’y a que la go-gauche qui ne le sait pas.

 

3 – La solution

Il n’y a qu’une seule et unique façon de réparer les erreurs, non pas de l’homme blanc, comme le prétendent les Jésuites de la pastorale dominicale, mais les décisions des « dirigeants du capitalisme au pouvoir ».

Il est faux de prétendre que nos pères, soudeurs ou plâtriers de leur métier, aient une quelconque responsabilité dans la politique monétaire ou colonialiste mondiale. L’unique correctif sera de renverser leur mode de production moribond et de construire un nouveau mode de production radicalement différent, communiste prolétarien (nous n’avons pas écrit socialiste vous aurez remarqué). Nous spécifions « prolétarien » afin de distinguer ce nouveau communisme socialisé du communisme primitif préhistorique.

 

 


NOTES

 

  1. http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-reve-americain-les-americains-eux-memes-ny-croient-plus/
  2. Mascarades électorales sur notre webmagazine http://www.les7duquebec.com/s=mascarade+électorale
  3. N’en déplaise à l’ONG OXFAM qui pétitionne pour obtenir l’aumône des milliardaires.http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-richesse-continue-de-se-concentrer-au-sommet/
  4. http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-richesse-continue-de-seconcentrer-au-sommet/
  5. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-nouveau-donald-trump-reformater/
  6. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/donald-trump-le-dompteur-de-lions/ et http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-mission-secrete-de-donald-trump-krach-boursier-a-lhorizon/

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.89/5   (9 votes)




Réagissez à l'article

27 réactions à cet article    


  • Jean Roque Jean Roque 28 juillet 2018 17:26

     
     
    L’UE EST CONTRE LES EUROPÉENS
     
    LES DÉMOCRASSES CONTRE LES US
     
    créer un Québec hispanique, un purin multi-akulti pour les 1% ...
     
    servir le capital mondialiste A-national
     
    Le chevènementiste Elie Ervé écrivait, dans Marianne du 3 mars 2015, propos de Qui sommes-nous ? :
     
    « Le livre de Samuel Huntington vise entre autres à démontrer que la culture anglo-protestante est centrale dans l’identité américaine : l’Amérique est née protestante, et le catholicisme ne s’est greffé ensuite que comme une secte parmi d’autres. L’auteur ne fustige pas l’immigration – ce serait impossible dans un pays pareil. Il fustige les groupes d’immigrés qui refusent l’intégration. Toute immigration est bonne venant de celui qui veut être américain, qui ne cherche pas seulement à profiter du welfare et des programmes de l’action affirmative. Il en résulte, selon l’auteur de Who are we ?, que les Mexicains constituent un danger pour l’identité américaine : par leur nombre, leur proximité, leur concentration régionale, leur fertilité, leur réticence à apprendre l’anglais. Les Mexicains expriment avec acuité leur caractère latin et sudiste, par exemple dans le « syndrome de manana » (« demain tout ira bien ») : fatalité, manque d’initiative et d’ambition. »


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 juillet 2018 23:02

      @Jean Roque


      Encore un rot de Jean Roque 

      Un jour certainement je comprendrai tes commentaires  Jean,  mais à quoi bon me diront mes camarades ...


      Merci pour tes essais  

    • amiaplacidus amiaplacidus 29 juillet 2018 10:42

      @Robert Bibeau


      Le jour où vous comprendrez les commentaires de Jean Roque, je serai inquiet pour votre santé mentale.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 juillet 2018 13:43

      @amiaplacidus


      Je vous comprend parfaitement - merci pour votre sympathie. Pour vous rassurez - ça ne s’améliore pas du tout 


    • Clark Kent Clark Kent 28 juillet 2018 17:38

      « Cette ex-colonie de peuplement, formée de colons désespérés »


      encore un anglicisme !
      « desperate » se traduit en Français par « prêt(s) à tout », et non pas par « désespérés », ce qui n’a aucun sens dans ce contexte (de ce côté-ci de l’Atlantique).

      • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 juillet 2018 23:07

        @Clark Kent


         
        De ce côté-ci de l’Atlantique Désespérés = désespérés, j’avais très bien choisi le mot désespéré pour qualifier ces colons chassés d’Europe comme d’autres sont chassés d’Afrique et du Proche-Orient aujourd’hui tous désespérés 

        Merci pour votre futile tentative qui n’a aucun sens dans ce contexte de ce côté-ci de l’Atlantique 

        Merci pour votre comment 

        Bob 


      • Clocel Clocel 28 juillet 2018 17:46
        « La mystique américaine… qui en rêve encore ? »

        Ah, vous arrivez un peu tard, on vient tout juste d’enterrer Johnny !



        • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 juillet 2018 23:10

          @Clocel


          Excellent commentaire MERCI 

          Nous en avons entendu le murmure ici au Canada en effet Johnny qui au fait ???

          Robert Bibeau 

        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 28 juillet 2018 19:05

          Ni « rêve américain », ni « rêve français » !



          • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 juillet 2018 23:14

            @Mohammed MADJOUR


            Le « projet européen » est toujours en cours monsieur - simplement il rencontre des difficultés depuis Charlemagne jusqu’a Macron-Merkel  et c’est pas fini comme disait l’autre 


            Un jour on parlera du projet européen du prolétariat européen - cela sera intéressant 



          • Clark Kent Clark Kent 29 juillet 2018 09:02

            @Robert Bibeau

            Qui joue avec l’âne, ne doit pas se piquer s’il pète.

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 juillet 2018 13:48

            @Clark Kent


            Vous parlez pour vous ??? Deux pètes en deux phrases, qu’a donc manger l’âne ?? Des beans CLARK  ??  (marque de fèves répandue en Amérique) 

            Merci pour votre sollicitude Kent lisez notre webmagazine ces  pètes vous passerons 


          • velosolex velosolex 29 juillet 2018 00:14

            Bon article. Putain de capitalisme ; la voix de la grande catastrophe depuis qu’il n’y a plus de mythe de la frontière. Marx avait déjà tout vu tout compris, mais n’avait pas anticipé cette grande ruse de la mondialisation sauvage, ou s’est ruée la bête aux abois, pour se donner toujours un peu d’air. 


            Car maintenant qu’elle ne peut plus enfoncer les portes et agrandir le monde, elle saute les frontières en nous montrant son cul. 

            Les oiseaux, les animaux disparaissent, le vivant est liquidé sur l’autel des intérets majeurs, celui des actionnaires, qui rêvent d’accroire leur richesse. Il se fait tard, il règne dans l’air une odeur de grande catastrophe. Elle sera mondiale, car nous je jurons plus que par ce mot ! 
            Serons nous toujours là le jour du lendemain

            J’ai bien aimé « dans la forêt » de Jean England, récit des temps futurs....
            Et aussi « dans le grand cercle du monde » qui parle si bien des premiers colons canadiens

            • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 juillet 2018 13:56

              @velosolex

               ERREUR Velosolex quand vous écrivez « Marx avait déjà tout vu tout compris, mais n’avait pas anticipé cette grande ruse de la mondialisation sauvage » 


              L’Oeuvre de Marx toute entière est basé l’internationale des prolétaires de tous les pays unissez-vous. Marx est celui qui dans les gènes même du capitalisme industriel vagissant de l’Angleterre impérialiste a le mieux discerné le virus de l’impérialisme - que les bobo contemporains préfèrent appeler LA MONDIALISATION (sauvage étant un pléonasme). 

              Marx a aussi fourni le remède universel à cette décrépitude universellement mondialisée = l’extinction de ce mode de production. Il ne nous reste qu’a appliquer la prescription = c’est ce que nous tentons sur notre webmagazine 



            • Odin Odin 29 juillet 2018 13:14

              @ L’auteur

              Cette « politique monétaire ou colonialiste mondiale »,

              elle ne date pas d’hier mais de 1913 avec l’aide de ce président renégat qu’était Wilson, qui contrairement à ses prédécesseurs, a autorisé la création de la FED dans les mains « d’usuriers ».

              Je partage votre conclusion : « renverser leur mode de production moribond et de construire un nouveau mode de production radicalement différent »

              Si dans le mode de production vous pensez à la production monétaire qui doit être la première souveraineté de chaque état ainsi que l’éradication des banques centrales inféodées à la City détenue par des disciples de Mammon.


              • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 juillet 2018 15:03

                @Odin


                Nous avons vous et moi une vision très différente du monde social - économique - politique et idéologique dans lequel nous vivons 

                1) WILSON ou Reagan ou Nixon ou Kenedey tout cela n’a aucune importance = aucune = ces marionnettes politiques ont fait au moment où il le fallait - ce qu’il fallait pour  tenter de résoudre les contradictions qui entravaient le développement du mode de production capitaliste - La FED a toujours été avant et après Wilson - aux mains des usuriers banquiers - (un pléonasme) 

                2) NON il ne faut pas songer à développer un nouveau mode de production MONÉTAIRE ÉTATIQUE. Ces trois institutions (ÉTAT + MONNAIE + BANQUES) sont issus - intimement reliées au mode de production capitaliste et le prochain mode de production devra être radicalement différent ou alors il ne sera pas 


                lire le webmagazine HTTP ://WWW.LES7DUQUEBEC.COM

                 

              • Hecetuye howahkan 30 juillet 2018 11:07

                @Robert Bibeau


                Salut, oui cela me semble évident....

                la compréhension des effets dudit capitalisme est nécessaire comme une première marche seulement..et enfin ce sera comprendre surtout à propos des gens qui sont derrière, en gros presque tous les humains sont devenus ainsi ,car sans humains point de capital..vous imaginez l’univers nous vendre ses atomes de carbone par exemple ?

                ou si les atomes d’oxygènes se disent : bon on ne coopère plus , vive la compétition donc le combat... chacun pour soi ..

                l’univers physique disparaît instantanément ..dans une sorte d’explosion ultime....

                et bien c’est ce que l’on fait en mode lent à notre échelle....

                nous sommes en mode suicide...car on fuit le fait de la vie....

                ce serait bien sur à développer....

                respect et robustesse..

              • Dom66 Dom66 29 juillet 2018 23:44

                @ L’auteur

                Bonjour,

                merci pour votre article, pas mal.

                Mon seul reproche….

                Je suis légèrement choqué de voir côte à côte sur votre image, une grosse merde comme Trump, à coté d’un des plus grand chef Native Amérindien Sitting Bull.

                Aussi j’ai choisi entre toutes les citations de ce grand chef Sioux

                 What treaty that the whites have kept has the red man broken ? Not one


                • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 juillet 2018 11:02
                  @Dom66

                  Au contraire, cette image est géniale : ce sont bien les européens importés qui ont apporté aux autochtones la drogue, la violence, et le crime !

                  C’est Trump, l’immigré illégal dans cette histoire !

                  La dualité des attitudes, le calme et et la sérénité d’un côté, et la furie hystérique de l’autre, complètent le propos.

                  Le sens de l’image est le contre-sens historique et hystérique, de Trump.

                • Dom66 Dom66 30 juillet 2018 11:52
                  @Jean-Paul Foscarvel

                  Oui c’est vrai...

                  C’était un piège pour rire, mais comme je n’ai pas de réponse de l’auteur...je vais vous dire


                  Ce n’est pas Sitting Bull mais Chef Joseph, un autre grand chef. Tribu Nez-Percés.


                • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 juillet 2018 11:13
                  Bel article, et j’ai découvert votre site, que je trouve aussi très bien. Notamment cet article.

                  à propos de l’analyse contemporaine des effets du capitalise, je me permets de vous conseiller cet ouvrage  : le passage d’un monde de la matérialité à celui de l’immatériel, avec la montée de la plus-value qui s’ensuit et la catastrophe en cours.



                  • Dom66 Dom66 30 juillet 2018 12:23

                    USA un exemple ??

                    Vietnam, Laos, Serbie, Amérindiens ,Amérique, du sud

                    https://www.youtube.com/watch?v=aphJLhSWcno&t=8s

                    32 morts par jour par armes à feu aux USA en 2017

                    près de 100 en 2018 c’est bien partie

                    Et BFMVC donne 30,000 tous les ans !!

                    Guerre du Vietnam voir encore de nos jours les résultats des bombardements aux armes chimiques !

                    Mais non ce n’était pas Daesh mais un pays dit « civilisé »

                    https://www.youtusbe.com/watch?v=J3KoEvYWig8

                    LA TRISTE RÉALITÉ DE NOTRE SYSTÈME

                    https://www.youtube.com/watch?v=1Redtm1i9dM


                    • bonnes idées 30 juillet 2018 15:01

                      En tout cas le déconne pas l’amer indien sur la photo mais il faut dire aussi que c’était une autre époque et en tant que « maire » du village il avait lui aussi des engagements avec la tribu puisque pas plus tard que demain il fallait tout démonter, charger, déplacer pour tout remonter bien plus loin une fois de plus.


                      • Dantès 30 juillet 2018 15:54

                        Bonjour Robert, et merci.

                        Je soutiens votre combat à 100%. Derrière l’effondrement de ce géant aux pieds d’argile se reconstituent les forces motrices de l’empire du spectacle marchand et financier. Les britanniques qui lui ont abdiqué jadis leur position quasi-hégémonique, constatant son échec, font parler d’eux partout et souhaitent certainement reprendre une position préférentielle sur l’échiquier. Trump et la Russie leur dament le pion. Leur courroie de transmission en Amérique est le parti démocrate. Les israéliens tentent d’infiltrer d’autres nations afin de se garantir des chevaux de bataille pour demain et des « vetos » aux nations-unies afin qu’ils ne soient pas mis en accusation.

                        Tous ces fanfarons veulent que la parade continue, ils veulent simplement tirer leur épingle du jeu et qu’on continue d’aller se prostituer dans la prison du salariat pour rembourser des dettes illégitimes (qui ne seront jamais remboursées) et qu’on continue de consommer de la merdaille de camelotte pour des générations à venir.

                        La sagesse n’est pas de souhaiter la victoire d’une économie donnée sur une autre économie donnée, mais de souhaiter l’abolition de ce mode d’exploitation totalitaire.


                        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 31 juillet 2018 14:43

                          @auteur


                          Un canadien vivant à Montréal ne peut pas vraiment comprendre ...



                          • DACH 31 juillet 2018 15:28

                            Que l’ivresse de mots privés de réalités, du bla bla pour rien dans le texte de RB. Une fois de plus la qualité d’analyses se fond dans la vase du faire croire.

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