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Accueil du site > Tribune Libre > Le marinisme est un bonapartisme

Le marinisme est un bonapartisme

Il manque en France un vrai cercle de réflexion politique bonapartiste, et mieux encore : un véritable courant qui s’assume comme tel. Le bonapartisme depuis cinquante ans en France, c’est un qualificatif apposé sur quelques élans, des discours et éventuellement une geste, mais jamais un englobant, une caractéristique signifiant un ensemble cohérant, comme si ceux-ci avaient définitivement disparus de notre vie politique. Pourtant, René Rémond avait bien qualifié une partie de la droite comme étant « bonapartiste », laquelle possédait des attributs spécifiques la définissant exactement sur l’échiquier. De celle-ci, nous n’en entendons plus parler. 

Dans la pratique du pouvoir, tout semble s’être coagulé dans un orléanisme bon teint ; qu’ils viennent de la droite ou de la gauche, tous nos hommes politiques font désormais invariablement du libéralisme radical. Or, il existe dans les inconscients français ce désir qu’on appelle « bonapartiste » ou « gaulliste », ce dernier étant fils du premier. Régulièrement, les sondages montrent que les citoyens souhaitent conserver leur indépendance nationale mâtinée d’une certaine gloire patriotique, souhaitent un pouvoir central assez fort pour résister aux corps intermédiaires qui, en France, prennent assez traditionnellement la figure de nouveaux féodalismes (lobbies, régionalismes, communautarismes), et souhaitent l’équilibre entre, à la fois, tradition et modernité, parlementarisme et monarchie (tel est la nature de la Vème République) et capitalisme et socialisme (la troisième voie bien illustrée par l’Etat-providence). S’il fallait s’en convaincre, il suffirait de bien observer les campagnes électorales, notamment la présidentielle, dans lesquelles les différents candidats jouent tous plus ou moins sur les ressorts et les thèmes « bonapartistes ». Fierté nationale, rôle de l’Etat, contrôle de la haute-finance, bravades vis-à-vis de l’Europe : tous savent faire vibrer les cordes de la tradition bonapartiste française pour se faire élire. Le malheur est que l’instrument devient atone une fois l’élection révolue. 

Il semble toutefois qu’il existe à nouveau dans le paysage politique français un mouvement d’essence bonapartiste qui ne se contente pas d’emprunter certains slogans et une certaine gestuelle (comme pouvait le faire de temps en temps un Nicolas Sarkozy), mais qui innerve son projet tout entier de principes et valeurs bonapartistes. Qu’on ne se trompe pas sur ce que nous entendons par bonapartisme : il ne s’agit en aucun cas, comme ce pouvait être encore le cas au XIXème siècle, d’une loyauté particulière à la famille Bonaparte. En dehors de la légitime reconnaissance à avoir vis-à-vis des deux Bonaparte qui ont dirigé la France dans l’Histoire, être « bonapartiste » ne signifie plus souhaiter le retour de l’empire par la restauration de la famille impériale : nous laissons volontiers ce bonapartisme folklorique aux associations du type « France Bonapartiste ». Le bonapartisme dont nous parlons ici est celui de la tradition politique qu’il caractérise, nous parlons de ses valeurs, de ses principes, du positionnement qu’il suppose, et dans cette optique, nous arguons que le Front National de Marine Le Pen est le mouvement qui, aujourd’hui, les incarne au mieux.

Il apparait en effet que, mis à part le militarisme et les modalités d’accession au pouvoir (lesquels appartiennent plus à l’époque et aux circonstances plutôt qu’à ses principes mêmes), le marinisme, après le gaullisme, est un bonapartisme. Pour le démontrer, nous pouvons aisément mettre en parallèle les idées fondatrices du bonapartisme et le projet actuel de Marine Le Pen.

D’abord, le bonapartisme est basé sur la ratification plébiscitaire du projet politique. Napoléon fut le premier homme politique français à mettre en œuvre un plébiscite (un référendum) pour légitimer sa politique. Lien direct entre le souverain et le peuple, pratique on ne peut plus démocratique, le référendum n’est non seulement plus utilisé par nos hommes politiques actuels, mais, pire encore, lorsqu’il leur arrive d’en proposer un, ils ne le respectent pas (nous pensons évidemment au dernier référendum, celui sur la Constitution Européenne en 2005). Marine Le Pen souhaite, elle, une république référendaire, dans la pure tradition bonapartiste et gaulliste. Sur tous les grands sujets qui engagent la destinée de la nation, elle souhaite consulter les Français par ce vote direct. 

Le bonapartisme, c’est surtout ce que le Général De Gaulle a exprimé lorsqu’il disait avoir « une certaine idée de la France ». En effet, la condition première et incontestable pour être bonapartiste est d’être un patriote, ce qui signifie ne pas supporter que la France soit soumise à des instances au-dessus d’elle (quelles soient européistes, mondialistes, atlantistes etc.), ne pas supporter que sa voix s’affaiblisse dans la monde, ne pas supporter qu’elle décline dans tous les domaines, de l’économie à la culture en passant par l’armée. Etre un patriote, c’est défendre en toutes circonstances la liberté de son pays et sa gloire dans le monde. Dans cette perspective, Marine Le Pen est bien évidemment la mieux placée pour s’attribuer ce qualificatif, puisque c’est la seule qui veut arrêter que la France reçoive des ordres d’autres structures et d’autres pays (par l’intermédiaire de la commission européenne ou de l’OTAN par exemple) et qui tient à ce qu’elle porte une voie différente entre grandes puissances de l’ordre international, ce qui, en ce XXIe siècle, peut seul lui garantir un certain prestige.

Dans l’idée très bonapartiste de recouvrer une certaine puissance, il n’y a pas dans le programme de Marine Le Pen qu’une idée à avoir de la France, en préalable à toutes actions politiques, il y a aussi des projets concrets : conserver un certain budget pour l’armée, budget qui serait sanctuarisé dans la Constitution, lancer de grands plans de relance par l’Etat-Stratège pour développer des secteurs clefs (comme l’économie maritime, susceptible de faire de la France une immense puissance mondiale), alléger le poids des charges, des impôts et de la dette (lesquels sont liés) par la restauration de la banque de France (qui a été créée, rappelons-le, par Napoléon Bonaparte), utiliser la monnaie comme une arme économique (à l’instar des choix pris par le Général De Gaulle sur le Franc) et réindustrialiser le pays grâce à un mélange équilibré de protectionnisme et d’interventionnisme qui, là encore, furent des outils particulièrement prisés de l’Empereur.

On entend régulièrement les observateurs politiques et journalistiques parler du « tournant social » impulsé par Marine Le Pen au Front National. En effet, ce mouvement évoque régulièrement les entorses à l’Etat-providence et dénonce l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Ceci ne peut que faire échos au programme d’extinction du paupérisme que Napoléon III avait entamé.

Vis-à-vis de l’économie et de la finance, qui connait l’Histoire napoléonienne sait avec quels égards l’Empereur traita les financiers. En digne héritier, la Général De Gaulle rappela que « la politique de la France ne se décide pas à la corbeille ». Nous vivons aujourd’hui une époque dans laquelle la politique semble dictée par la finance internationale, organisant toute seule le calendrier des crises, soumettant les Etats par la dette et imposant des politiques d’austérité contraires à la relance de l’activité économique. A ce niveau, Marine Le Pen est, des hommes politiques contemporains, celle qui va le plus loin dans la volonté de maîtriser la finance, dans la volonté de faire toujours primer la politique (qui est ordonnance de l’esprit) sur l’économie (qui est pure voix de la chose). Le concept qu’elle développe est en effet celui de l’Etat-Stratège, celui qui peut intervenir quand l’intérêt national est en jeu, celui qui peut aider à la relance ; celui qui, enfin, se serait débarrassé de la Loi de 73 l’obligeant à emprunter non pas à sa banque central mais aux banques privées, le plaçant de fait dans une situation de dépendance.

Ce rôle dévolu à l’Etat est une constante bonapartiste : rien ne doit être au dessus de lui car il est une émanation de la volonté populaire et démocratique. C’est pourquoi celui-ci devait être hier plus fort que les féodalismes et les corps intermédiaires, comme il doit être aujourd’hui plus fort que le régionalisme et le communautarisme. Or, cet idéal jacobin est désormais totalement porté par Marine Le Pen : dans son projet, il convient de revenir sur une certaine décentralisation qui ne fonctionne pas et doit faire respecter ses principes et valeurs par toutes les communautés, religieuses ou autres. A propos des communautés religieuses, on se rappelle avec quelle autorité Napoléon convoqua le Sanhédrin juif pour fixer les règles de la pratique judaïque en terres de France. Il supprima dans la pratique religieuse juive de France tout ce qui ne convenait pas, selon lui, à la France. Aujourd’hui, il apparait que seule Marine Le Pen veut et peut imposer à la pratique religieuse musulmane le respect des règles et des valeurs françaises.

Enfin, la nature du bonapartisme est son positionnement sur l’échiquier politique. Refusant d’être l’homme d’un parti, un dirigeant bonapartiste veut être au dessus d’eux pour n’être qu’à la France. Ainsi, déjà, Napoléon disait : « Ni bonnet rouge [les républicains] ni talon rouge [les royalistes], je suis national ». De Gaulle déclara : « ni de droite ni de gauche, je suis de France » et aujourd’hui, Marine Le Pen, à la surprise de nombreux observateurs, a fait du « ni droite ni gauche » son véritable marqueur politique. Il arrive souvent dans l’Histoire de France, notamment en période de crise, que les partis traditionnellement opposés se révèlent aussi impuissants les uns que les autres, ouvrant ainsi un espace politique à d’autres formations qui, plaçant l’intérêt national en danger au dessus de tout, cherchent à rassembler les Français d’où qu’ils viennent autour d’un projet patriotique. On peut dire, si l’on veut, que Marine Le Pen n’y parvienne pas encore tout à fait, mais on ne peut pas dire que là n’est pas toute sa volonté.

On pourrait continuer comme cela longuement, en trouvant d’autres similitudes (comme par exemple l’idée d’un mariage entre le respect des traditions et la modernité, que Napoléon symbolisa par le concordat et le rappel des émigrés) ou en approfondissant celles déjà évoquées. Ceci pourrait être l’objet d’un cercle de réflexion centré sur l’idée du bonapartisme et de son actualité. Pourquoi pas. Mais hormis en faisant preuve d’une mauvaise foi insupportable, il nous apparait difficile de ne pas admettre qu’aujourd’hui, le marinisme s’inscrit dans la pure tradition française du bonapartisme. On peut s’y opposer et lui préférer ce qu’on qualifierait, selon, d’orléanisme ou de radicalisme ; lui préférer le libéralisme, le parlementarisme, l’européisme, l’atlantisme, le régionalisme, le multiculturalisme etc. C’est ce que, manifestement, lui préfèrent de loin et la gauche et la droite aujourd’hui. Mais ne nous y trompons pas : avec Marine Le Pen et le Front National, gauche et droite confondues ont bien à faire face à un nouveau bonapartisme.


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31 réactions à cet article    


  • Dwaabala Dwaabala 5 décembre 2013 21:40

    « n’être qu’à la France. »
    Merci, la France a déjà reçu, avec le Maréchal.
    « Ni droite, ni gauche » c’est le fascisme.
    Lire Zeev Sternhell : Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France


    • Montdragon Montdragon 5 décembre 2013 22:42

      Touche à ton c..., pars développer le 1/3 Monde !
      Vite, c’est pars là, 2ème à droite.. smiley


    • non667 5 décembre 2013 22:22

      à dwaabala
      Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France

      tu oublies les rn et les hlpsdnh ?  smiley smiley


      • christophe nicolas christophe nicolas 5 décembre 2013 23:40

        Il y avait pourtant une vielle prophétie sur Napoléon :

        « Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859. Mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour ; je serai avec lui. Qu’il se méfie de Napoléon ; son coeur est double et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever. »


        • Jelena XCII 6 décembre 2013 00:01

          Napoléon, c’est celui qui s’est pris une grosse tête en Russie et qui a fini sa vie tout seul sur une ile ?


          • CASS. CASS. 6 décembre 2013 19:56

             "Non c’ est celui qui après avoir causé des millions de morts a laissé la France plus petite qu’il ne l’avait trouvée.

            Un des plus grands bouchers de l’histoire." eh ouai encore un naïf qui fut sponsorisé par les rothschilds

          • Scual 6 décembre 2013 02:56

            Non le FN c’est l’ancien régime. C’est du monarchisme.

            Même le bonapartisme fait figure de courant progressiste à coté.


            • claude-michel claude-michel 6 décembre 2013 08:23

              Si Marine est Bonaparte.....Hollande est peut être St Louis sous son arbre.. ?

              On peut en faire des milliers comme ça..du genre Mitterant c’est pétain...et madame Michu (ma concierge) Royal...Quoique ma concierge à des idées elle..et n’emmerde personne pour rentrer au gouvernement.. !

              • Adcantuan Adcantuan 6 décembre 2013 14:41

                Hollande St Louis sous son chêne => un gland... tombé en politique 


              • CASS. CASS. 6 décembre 2013 20:13

                eh ouai et tout ça pendant que la idalgo et la nkm sont parties lêcher le cul à nétanyahu et cie, je sais pas si bandar al saoud y était aussi pour faire leur connaissance. Et on voudrait que je vote encore


              • ARMINIUS ARMINIUS 6 décembre 2013 08:43

                J’ai trouvé des titres pour vos prochains narticles : « La marinade c’est bon pour les grillades »
                « La marinière, des moules et de la bière »...la critique gastronomique, voilà votre avenir !


                • eric 6 décembre 2013 09:26

                  Pourquoi pas ? Mais cela pose une question. Vous acceptez les typologies de gauche.

                  Ce sont les machins de René Remond. Ils ne sont pas neutres. Dans tous les cas de figure, il s’agit de définir les « ennemis ».
                  En réalité,ses rubriques sont totalement délirantes et visent a créer une continuité totalement artificielle entre ceux qui furent « pas a gauche ». Par la même occasion, il les définit comme « ennemis de la république » et cela vaut pour pour ceux qu’il relie a la tradition monarchique comme pour ceux qu’il apparente aux Bonapartes.

                  En comparant Madame Le Pen a de Gaulle, vous entreriez moins dans leur jeux. Vous pourriez aussi choisir Clemenceau.....Apres tout, les joyeux sociologues de gauche « spécialisés » dans la « lutte intellectuelle » contre le FN, quand ils sont peu honnêtes, finissent par constater que ce que défend le FN, ce sont les valeurs, fondamentalement, de la troisième république...


                  • L.F. L.F. 6 décembre 2013 10:52
                    @ l’auteur

                    Avant toute chose, le « Mais hormis en faisant preuve d’une mauvaise foi insupportable, il nous apparait difficile de ne pas admettre qu’aujourd’hui, le marinisme s’inscrit dans la pure tradition française du bonapartisme », c’est ça qui est « insupportable » : être en désaccord avec vous c’est forcément être de mauvaise fois, autrement dit vous nous apportez la Vérité et vos contradicteurs ne sont que de vils hypocrites. Sans doute la grande tradition bonapartiste du respect de la liberté d’expression ( censure par l’oncle en 1803 et par le neveu en 1852, ORTF du général ) vous a-t-elle profondément marqué. Surprenant d’ailleurs que vous n’évoquiez pas cette vision toute particulière de la liberté d’expression quand vous posez le bonapartisme comme l’absolu de la démocratie !

                    Sur le titre, oui, on peut dire que le « marinisme » est la force politique actuelle qui se rapproche le plus du bonapartisme, du moins dans les mots (car on n’a pas encore vu le FN à l’action au niveau national).
                    Néanmoins, même si il appliquait son programme, le FN au pouvoir ne serait en aucun cas le défenseur (entre autres) de ce que vous considérez comme deux grandes valeurs du courant bonapartiste : démocratie et défense des intérêts des français ;

                    « Ce rôle dévolu à l’Etat est une constante bonapartiste : rien ne doit être au dessus de lui car il est une émanation de la volonté populaire et démocratique. » mais bien sûr !
                    Pas d’inertie : cette gigantesque bureaucratie et sa masse de fonctionnaires s’adaptent en temps réel à la volonté populaire !
                    Pas d’esprit de corps : les énarques ou autres ne s’aident pas entre eux et Bourdieu avait tout faut dans sa Noblesse d’Etat !
                    Pas de rapports de forces entre des hauts fonctionnaires inamovibles et fins connaisseurs de l’appareil d’Etat et les élus provisoires et dépendants de ces grands bureaucrates pour diriger le pays
                    Le mythe de l’Etat fort comme parangon de la démocratie : une vaste supercherie donc.

                    Maintenant, sur la défense des intérêts des français, écoutons ce que disait Marine Le Pen elle-même lors de la campagne de 2012, à propos de la gestion de la baisse de valeur de la dette française, suite au retour au franc suivi d’une dévaluation qu’elle préconise ( à partir de 12’20’’) http://www.youtube.com/watch?v=VlpGseUIxNE : elle assure qu’elle va indemniser les investisseurs étrangers (grandes banques, hedge funds et autres fonds de pension) tandis que les épargnants français ne perdront rien, car nous recevrons 1 franc pour 1 euro.
                    Deux options :  - soit elle ignore que la dévaluation qu’elle préconise ferait monter les prix (via la montée du prix des importations), et donc baisser le pouvoir d’achat du franc, et donc baisser la valeur réelle de la dette détenue par les épargnants français ; et alors dans ce cas elle devrait prendre des cours d’économie de toute urgence
                    - soit elle le sait (option la plus probable, ils ont quand même un énarque au FN, il du lui expliquer !), et dans ce cas elle choisit sciemment de privilégier Goldman Sachs plutôt que l’épargnant français.
                    C’est donc raté aussi pour la défense de nos intérêts.



                    • CASS. CASS. 6 décembre 2013 13:54

                      napoléon c’est fait baiser par les ashkénazes rothchilds, (staline lénine) communistes et capitalistes sionistes , descendants des khazars turks et cie pharisaÏsés (prosélythe) à partir du 7émé siécle de notre ére qui n’ont jamais rien eu à voir avec un certain type baptisé israel, et qui ne sont que plagiats mensonges et cie , il avait estimé qu’il pouvait les mater en les réintroduisants en France en des postes officiels, napoléen a fini comme il devait finir après que les impérialo sionistes se soient servi de lui .


                    • Onecinikiou 6 décembre 2013 18:28

                      « elle assure qu’elle va indemniser les investisseurs étrangers (grandes banques, hedge funds et autres fonds de pension) tandis que les épargnants français ne perdront rien, car nous recevrons 1 franc pour 1 euro. »


                      Je suis tout autant affligé que MLP face à Lenglet : vous ne comprenez donc pas qu’un franc nouvellement recrée à une parité 1 franc = 1 euro, suivi d’une dévaluation de celui-ci par rapport aux autres monnaies internationales (et non par rapport à un euro-franc qui n’existe plus), ne peut avoir comme conséquence directe qu’un essorage des créanciers principalement étrangers, puisqu’ils détiennent plus des 2/3 tiers de la dette souveraine de l’Etat français.

                      De plus, 85% de la dette étant libellée en contrat de droit français, qui stipule explicitement que les investisseurs - tous les investisseurs - seront remboursés en monnaie ayant cours légal, c’est donc bel et bien les étrangers (ou les français expatriés), principalement, qui auront à subir la dévaluation du nouveau franc.

                      Ensuite on ne voit pas bien comment cette dévaluation entrainerait nécessairement une baisse substantielle du pouvoir d’achat, dans un pays où, selon un Rapport du Sénat de 2009 se basant sur les chiffres de l’Insee et de l’OFCE, la part des importations dans la consommation totale des ménages français est de 14,5%. Autrement dit seulement 14,5% ce que les ménages français consomment en totalité est importé.

                      Le rapport ici :


                      C’est pour cela que lorsque l’on entend cette allusion catastrophiste à la dévaluation, employée par tous les tenants du Système sans exception aux fins de maintenir le statut quo fort rentable pour ses intérêts, là encore le dépit se dispute à la consternation : la dévaluation n’est pas un risque, c’est le but clairement affiché et au combien rendu nécessaire  !!

                    • Jason Jason 6 décembre 2013 10:59

                      Aussi drôle que nul, ce qui est une rare combinaison.

                      « Tout le monde sait bien que c’est dans la marine française qu’il y a le plus de cocus ». Marcel Pagnol

                      « D’abord, le bonapartisme est basé sur la ratification plébiscitaire du projet politique. » Ah bon ? Le coup d’état du 18 Brumaire, c’était plébiscitaire ? La fermeture d’une quinzaine de journaux à Paris dès sa nomination de Consul à vie, c’était quoi ? Le bonapartisme, c’est comme le lepénisme, on place la famille... etc.

                      Vous avez raté une belle occasion de vous taire, Monsieur !


                      • Julien30 Julien30 6 décembre 2013 11:33

                        Tiens, le bol de bile du jour de Démosthaine, sinon « tu as une population beaucoup plus instruite et informée qu’à l’époque de l’ empire », tu parles des gens qui lisent le Figaro et Le Monde ou de ceux, majoritaires, qui ne lisent rien ?


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 6 décembre 2013 12:00

                        Si Marine est la nouvelle Bonaparte, on peut passer directement au chapitre « l’exil à Sainte Hélène ? »


                        On gagnerait du temps...

                        • Klisthène 2017 Kxyz 6 décembre 2013 12:54

                          le gaullisme comparé au bonapartisme...vous n ’ avez peur de rien..
                          vous citez René Dumont qui parle des droites mais le FHaine est d’ extrême droite je vous rappelle appellez un chat un chat je sais bien que comme tsarkosy l ’ avait fait en réécrivant l’ histoire mais de grâce votre révisionisme historik est àla fois louffok,et grotesque ..
                          je sais bien que les petits marine louise de la fille du milliardaire de St Cloud sont prêts à tout..mais même à ça qu’on les reconnait...


                          • Jason Jason 6 décembre 2013 13:50

                            Comme leur petit château ne leur suffit pas, il y a encore du boulot avant d’aller loger aux Tuileries, à la Malmaison ou à Fontainebleau.

                            Mais il y a encore beaucoup à faire, pensez donc, il faudra prendre du ventre et mettre un bicorne. Quant à Josephine, mon Dieu, je n’ose pas imaginer... Il faudra autoriser le mariage gay. Tout un programme.


                            • blablablietblabla blablablietblabla 6 décembre 2013 13:57

                              Je savais les adhérents du fn sont des crétins mais pas à ce point. 


                              Vaut mieux entendre- (lire)- ça que d’être sourd ,et en plus il y croit c’est terrible ! 

                              • Werner Laferier Werner Laferier 6 décembre 2013 18:19

                                J’approuve l’article, Napoléon est un tyran qui à sacrifié des millions de personnes comme Hitler à travers ses guerres, il a aussi gazé à Haiti, Napoléon est le premier tyran à se servir de gaz chimique de combat dans toute l’histoire, Napoléon vouait une haine pour les Noirs, n’oublions pas la répression des révoltes espagnoles.
                                Que le FN (Parti fasciste) proclame descendre de Napoléon est tout naturel, c’est la même engeance.

                                Nos démocraties doivent rester à l’affut des dérives extrémiste, un changement de système ou quitter l’Europe n’est pas souhaitable, cela présage rien de bon, des guerres seront déclenché en Europe si cela arrivait, ensuite que la France fasse son travail de mémoire et condamnent les crimes de Napoléon, ce qui n’a pas été fait.


                                • CASS. CASS. 6 décembre 2013 20:35

                                  parce que vous le pro NOM dictatorial vous n’êtes pas un extrémiste criminel, werner . Napoléon le naïf a été subventionné par les rothschilds qui l’on utilisé et Hitler aussi un naÏf par la banque english etc par le biais aussi des rothschilds qui l’ont utilisé.


                                • non667 6 décembre 2013 22:46

                                  à cass
                                  j’ajoute en bref  :
                                  - en 1934/ les capitalistes judéo - américains comptait sur hitler pour vaincre le communisme .
                                  - avant 33 hitler avait eu des contact avec le sépharade isaac rabin pour creer un état juif ou il aurait pu expédier tout les siens (ashkénazes ) rabin les considérant comme des non juifs n’en voulait a aucun prix et lui aurait dit faites en ce que vous voulez (voire tuez les ! ) !


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 décembre 2013 19:13

                                  à l’auteur,
                                  Votre exercice pour transformer ces tristes sires en Gaullistes est pathétique.

                                  Le FN a été propulsé dans les médias par Mitterrand en 1984.
                                  C’est Okrent qui faisait un topo sur JM Le Pen tous les soirs sur la 2.
                                  Mitterrand a fait modifier la loi électorale pour faire entrer une trentaine de députés FN à l’ Assemblée nationale en 1986.

                                  C’est à partir de 1983 que Mitterrand a commencé à privatiser et à déréguler la finance pour que la France entre dans les plans ultra libéraux de l’ UE.

                                  Il savait très bien que cela aurait des répercussions en matière d’emplois et en matière sociale.
                                  Il fallait trouver un épouvantail pour pouvoir associer les Résistants à l’ UE avec quelque chose de repoussant : le FN

                                  Ecoutez n’importe quel discours du FN : savant mélange de critiques de l’ UE et de l’ euro, entrelardées de dérapages racistes et xénophobes.

                                  Comment mieux salir l’idée de souveraineté qu’en l’associant à ces fachos et en leur donnant accès aux médias tous les jours ?

                                  Ce sont les politiques et les médias qui font croire que le FN veut sortir de l’ UE et de l’euro.
                                  Les dirigeants du FN et les professions de foi ne disent pas cela du tout :

                                  «  Le FN ne veut sortir ni de l’ UE, ni de l’euro »

                                  Il veut « renégocier » les Traités, « négocier la sortie de l’euro » avec d’autres.

                                  A aucun moment il ne dit « Sortons unilatéralement de l’ UE et de l’euro par l’article 50 »

                                  «  Le FN est-il un Parti leurre ? » comme tous les Partis qui critiquent l’UE mais demandent d’autres Traités et « Une autre Europe »

                                  La recette pour neutraliser la colère des Français, c’est de leur proposer
                                   « Une autre Europe à la St Glinglin depuis 1979 »

                                  Le but du FN n’est pas d’arriver au pouvoir, c’est d’empêcher les vrais opposants à l’ UE, à l’euro et à l’ OTAN d’y arriver.


                                  • Werner Laferier Werner Laferier 6 décembre 2013 19:43

                                    Et vous, je présume, vous ne faites pas partis du fascisme ?
                                    il est pourtant évident que ceux qui prônent la sortie de l’UE sont des xénophobes, racistes et des attardés patentés, posons les bonnes questions, quel est le but de la sortie hors de l’UE ?

                                    -Renfermement sur soi-même.
                                    -Exaltation de la race et de la patrie.
                                    -Dictature, réinstaller un pouvoir fort avec un homme providentiel, un dictateur.
                                    - La non-solidarité devient un devoir, finie les aides au pays pauvre ou en faillite.
                                    -Fin du social et des aides pour le peuple.
                                    -Fin des francs-maçons qui ont contribué à l’humanisme (les droits de l’homme) et à la démocratie.
                                    ect...

                                    La lumière de la liberté s’éteindra progressivement. pour un avenir sombre et imprévisible, une lutte entre nations.

                                    Fifi, je ne sais pas encore par qui vous êtes mandaté, mais votre présence ici tente de faire un travail de sape contre les démocraties, si vous êtes sincère et non un propagandiste, je vous invite à réfléchir aux conséquences de vos décisions qui sont plus qu’injuste pour le monde actuel, vous devez vous adaptez à notre monde et ne plus vivre dans une bulle.



                                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 décembre 2013 20:54

                                      Dejà qu’Hollande nous a fait les cents jours , de popularité ...
                                      Nous en sommes à Waterloo ,morne plainte .
                                      La Marine qui nous ferait couler à Trafalgar ,c’est y pas un programme !


                                      • Constant danslayreur 6 décembre 2013 21:13

                                        Non, la Marine a peut pas vous faire couler à trafalgar puisqu’on se tue à vous dire qu’en 2017 ben la marine, elle aura ses ragnagna.

                                        Par ailleurs, un coq ça ne peut pas couler môssieur, roucouler à la limite oui, mais couler non.


                                      • Constant danslayreur 6 décembre 2013 21:37

                                        Par contre et à parler de roucouler, il est plus que probable qu’ils vous refassent et qu’ils nous refassent par la même occasion, le coup de Waterloo, pas la bataille, l’élevage de pigeons voyageurs.


                                      • mouvementbonapartiste mouvementbonapartiste 23 février 2014 20:07

                                        Pour savoir ce que c’est que le Bonapartisme, consultez plutôt le site du courant (Mouvement) bonapartiste. Être bonapartiste, n’en déplaise à Julien Rochedy, ce n’est pas vivre des problèmes des Français, mais leur apporter une alternative, en effet au dessus des partis, des communautés, des « races », etc etc. S’il est vrai que l’idéal napoléonien d’un chef d’État élu au suffrage universel (le premier président de la République élu de cette façon était Louis-Napoléon Bonaparte en 1848) qui gouverne dans l’intérêt de tous est tellement entré dans les esprits que tous les partis, ou presque, prétendent assumer cet héritage, la vérité, c’est qu’ils ont tous leurs boucs émissaires et défendent avant tout les intérêts de leur parti. Stigmatiser les pauvres, les riches, les immigrés, les patrons ou les travailleurs, c’est une façon de faire oublier que le poisson pourrit par la tête, et que la responsabilité de l’état déplorable de notre pays aujourd’hui incombe à ceux qui prétendent être ses chefs. 

                                        M. Rochedy semble avoir, de surcroît, un référendum de retard, le dernier en date étant celui sur la fusion des départements du haut et bas-Rhin, contre laquelle nous, Bonapartistes, avons pris position pour défendre l’indivisibilité de la République. 

                                        http://mouvementbonapartiste.wordpress.com/2014/01/17/la-republique-une-et-indivisible/

                                        http://mouvementbonapartiste.wordpress.com/2013/08/08/petition-aux-senateurs-pour-sauver-le-referendum/

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