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Accueil du site > Tribune Libre > Le climat est un bien commun, les peuples doivent s’en emparer (...)

Le climat est un bien commun, les peuples doivent s’en emparer !

La COP 26, une simple COP de plus, avec de belles paroles, mais quels actes ?
 
Le dernier rapport du GIEC constate un changement climatique généralisé et avertit les gouvernements « qu’à moins de réductions immédiates, rapides et massives, des émissions de gaz à effet de serre, la limitation du réchauffement aux alentours de 1,5°C, ou même de 2°C, sera hors de portée ». Il presse, comme les rapports précédents, les gouvernements à agir.
Les rédacteurs en chef de 200 revues médicales, dont le Lancet et le British Medical Journal, publient le 6 septembre un éditorial commun soulignant qu’un réchauffement à 1,5°C et la perte continue de biodiversité risquent d’entraîner des dommages catastrophiques et irréversibles sur la santé et que « nous ne pouvons pas attendre que la pandémie de Covid-19 soit terminée pour réduire rapidement les émissions » de CO2. Cela suppose un « changement fondamental de la façon dont nos sociétés sont organisées et de notre mode de vie ».
Il y a urgence, c’est clair. Des gouvernements soucieux du bien-être de leurs peuples devraient prendre sans tarder des mesures radicales, prenant en considération le fait que « les conséquences de la crise environnementale tombent de manière disproportionnée sur les pays et les communautés qui ont le moins contribué au problème et sont le moins en mesure d'atténuer les dommages », poursuit l’éditorial, qui avertit que cette situation « engendrera davantage de conflits, d'insécurité alimentaire, de déplacements forcés et de zoonoses, avec de graves implications pour tous les pays et toutes les communautés ». Si tout le monde est affecté par le changement climatique, les plus pauvres sont, dans tous les pays, les plus touché.es.
Le constat est connu, et pourtant rien ne change, ou si peu. La COP 26, qui va se tenir en novembre à Glasgow, sera un sommet comme les autres, et on peut malheureusement parier qu’il n’en sortira pas grand-chose, si ce n’est de bonnes paroles, car la seule solution réaliste serait d’engager dès maintenant une transformation sociale radicale rompant avec notre système et faisant supporter l’essentiel des efforts par les plus riches ( la « justice climatique »).
 
Le capitalisme « vert » : faire des affaires avec le changement climatique
 
Pourquoi cela ? Parce que « l’organisation de notre société » et notre « mode de vie » sont dictées par un système économique, le capitalisme, un système productiviste, en recherche permanente de croissance, qui ne peut compter que sur le « progrès technique » pour réduire sa consommation d’énergie, ou sur des solutions plus farfelues les unes que les autres, comme celle qui consisterait à mettre en orbite autour de la terre des miroirs renvoyant les rayons du soleil.
L’accord de Paris en 2015, salué par les chefs de gouvernement comme un tournant majeur, apparaît largement aujourd’hui comme de la poudre aux yeux : engagements non contraignants des pays, refus des pays riches d’indemniser financièrement les pays pauvres pour les préjudices climatiques qu’ils subissent, « oubli » même de mentionner les responsabilités des industries extractives et plus précisément des énergies fossiles, responsables – directement et indirectement par les usages qu’elles suscitent – de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Ces énergies prospèrent de plus belle partout dans le monde, l’Océan Arctique lui-même est devenu une zone de convoitise des grandes sociétés mondiales de pétrole et de gaz, parmi lesquelles TOTAL.
La grande idée du capitalisme a été d’inventer le marché du carbone et le stockage de celui-ci dans des « puits , permettant aux entreprises de spéculer et de « compenser » leurs émissions, leur permettant ainsi de poursuivre leur activité comme avant.
La compensation, décidée par le protocole de Kyoto signé en 1997, a pris un essor très important, avec des conséquences souvent dramatiques, car elle repose sur l’achat à grande échelle de terres pour les boiser, ce qui atteint le comble lorsque, dans le même temps, le pays où s’effectue l’achat est en proie à une déforestation galopante. Outre la disparition de terres consacrées à une agriculture locale vivrière, elle s’accompagne dans de nombreux cas de l’expulsion violente de leurs occupant.es. C’est une véritable catastrophe pour les peuples autochtones qui y vivaient sur ces terres depuis des temps immémoriaux en symbiose avec l’écosystème .
Mais la « justice climatique », le capital ne connaît pas ! Le colonialisme climatique, lui, se porte allègrement, avec le soutien des Etats !
 
En France : changer pour que rien ne change, grâce à la technique
 
Emmanuel Macron aime à faire la leçon au monde, souvenons-nous de son « make the planet great again ! ». Mais dans les faits, les discours sont contredits par les actes !
Des exemples.
Une loi sur la transition climatique est notée 3/10 par les membres de la Convention citoyenne pour le climat, pour n’avoir pratiquement rien retenu, ou retenu au rabais, leurs propositions.
Le Conseil d'État enjoint le Gouvernement de prendre des mesures supplémentaires d’ici le 31 mars 2022 pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030. Le Tribunal administratif de Paris vient de sommer l’État français de réparer les dommages à l’environnement causés par son inaction climatique d’ici au 31 décembre 2022 ;
Tout dernièrement encore, le plan « France 2030 » décide d’investir dans le développement de « petits réacteurs nucléaires » et dans l’« avion bas carbone », tandis que la ministre de l’industrie déclare ne pas attendre que le réacteur EPR de Flamanville – un gouffre financier de 19 milliards d’euros, en incluant des coûts complémentaires, selon le rapport de la Cour des Comptes de juillet 2020 – soit mis en service pour engager un programme de construction de plusieurs nouveaux réacteurs. Macron fait le siège de Bruxelles pour faire inscrire par l’Union européenne le nucléaire sur la liste des énergies « vertes », participant à la lutte contre le changement climatique !
La biodiversité n’est pas mieux traitée, puisque ce plan fait de l’exploration des grands fonds marins une priorité, dans l’espoir d’y trouver des métaux rares, qui vont détruire des écosystèmes très fragiles.
En guise de lutte contre le changement climatique, nous sommes face à une fuite en avant, « produire toujours plus », « la technique aura réponse à tout », rien d’autre à attendre de ce capitalisme « vert » !
On pourrait allonger la liste par tout ce qui n’a pas été fait, sur le fret ferroviaire, sur l’isolation des logements, sur les projets autoroutiers inutiles, l’arrêt des subventions aux industries fossiles ? …
Il n’y a rien à attendre du côté du gouvernement, et nous manifesterons le 6 novembre aux côtés de toutes celles et ceux qui luttent pour le climat.
 
Pourquoi cette inaction ?
 
Pourquoi l’inaction de ce gouvernement, alors que l’on connaît les solutions, que beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens seraient prêt.es à s’engager dans cette voie, dès lors qu’ils et elles seraient parties prenantes des décisions et que la transformation écologique indispensable apporterait une meilleure vie aux classes populaires ?
C’est que les gouvernements, en France comme ailleurs, sous la domination du capital financier sont devenus les agents du néo-libéralisme et défendent les intérêts du capital, détruisant les conquêtes sociales des luttes passées. L’appareil d’État aujourd’hui, avec ses différentes institutions, est taillé sur mesure pour cela, par son organisation descendante et hiérarchique, par la fusion entre l’appareil politique, la haute fonction publique et les patrons des grandes entreprises issus des mêmes écoles, par l’absence de représentation des classes populaires dans les lieux de décision.
Comme avaient commencé à le faire les Communards de 1871, nous devrons transformer cet Etat, et construire à la place un appareil vraiment démocratique, émanant du peuple souverain, qui seul pourra prendre et mener jusqu’au bout le changement de société et la lutte résolue contre le changement climatique.
 
Nous savons maintenant que nous devons compter sur nous-mêmes
 
C’est une tâche lourde, mais notre motivation est forte, car nous voulons changer ce monde où l’être humain et tout ce qui vit sur terre sont considérés comme de simples marchandises. Et le capitalisme « vert » n’a d’écologique que l’apparence, comme le « canada dry », c’est un leurre pour nous détourner de la cible, c’est la poursuite sous une autre forme de l’exploitation des peuples opprimés et, dans notre propre pays, des classes populaires, les premières touchées par les conséquences du changement climatique.
Changer notre façon de vivre et nos relations sociales dans la vie quotidienne et dans la production signifie pour nous la fin du salariat remplacé par l’autogestion, la fin du patriarcat qui maintient depuis des siècles les femmes dans une situation d’opprimées, la décolonisation sous toutes ses formes, la fin de toutes les dominations. Rappelons les propos très justes de Marx qui s’appliquent à toutes les formes de dominations : « un peuple qui en exploite un autre ne saurait être libre ».
Et lorsque nous faisons la guerre à la nature, c’est nous-mêmes que nous tuons. Nous voulons désormais faire la paix, cesser de l’exploiter en réduisant notre pression sur elle par une « décroissance » choisie, et bien plus encore, vivre en symbiose avec elle. Nous en avons assez d’un système où la richesse est mesurée par le PIB, où un cataclysme naturel est une source de profits !
Changer cela, c’est possible, aucun mode de production n’est éternel, l’histoire l’a montré.
 
Faire converger les luttes, ici et là-bas !
 
Malgré l’étouffoir sous lequel nous vivons depuis la covid, la société change. De par le monde, les peuples prennent conscience que les souffrances qu’ils endurent ne sont pas une fatalité, qu’elles ont un nom, le productivisme capitaliste et sa finance, qui a étendu ses tentacules sur le monde entier et qui dicte leur politique aux gouvernements.
A la solidarité de classe de la bourgeoisie, opposons la solidarité internationale des peuples et la coopération entre mouvements sociaux, contre les traités commerciaux et la rapacité des firmes multinationales comme TOTAL, Orano, Lafargue, les industries militaires, soutiens dans tous les continents des gouvernements qui oppriment leur peuple !
Les luttes actuelles qui se multiplient un peu partout au niveau local dessinent ce que pourrait être une nouvelle société. Elles participent à la lutte contre le changement climatique en s’opposant aux grands et aux petits projets inutiles, en défendant les terres contre la bétonisation, en expérimentant de nouveaux modes de vie.
L’enjeu écologique et climatique commence à imprégner les différents pans de la société avec, ce qui est relativement nouveau, et sa base sociale s’élargit - les Gilets jaunes sont passés par là - contribuant à la convergence des luttes.
Cette convergence commence à se manifester – lentement, il est vrai - par des initiatives comme celle de « Plus Jamais Ca » qui regroupe des mouvements écologistes, des syndicats de salariés et des associations .
Elle se manifeste aussi dans la création de collectifs autour de luttes comme celle de l’entreprise Grandpuits à Rouen, travaillant à une alternative écologique au projet de la direction de TOTAL, rappelant que ce sont les salariés qui font l’entreprise et qu’ils ont légitimité d’en définir l’avenir. Ces démarches sont encore rares, elles appellent une réflexion dans les syndicats, qui dans leur majorité, tendent à limiter les luttes à ce que tolère la bourgeoisie, à savoir la lutte économique, oubliant le but de l’abolition du salariat. Politisons l’économie, la transformation écologique l’exige !
On pourrait aussi ajouter le bouillonnement de « clubs » qui, en dehors des partis politiques, bien que comptant dans leur rang des encartés, recherchent les voies de nouvelles stratégies, dépassant les anciens partis plus préoccupés à défendre leur survie qu’à renouveler leur vision pour recoller à la société.
C’est un travail de longue haleine, qui doit devenir une préoccupation permanente dans toutes nos luttes. A cet égard, le combat climatique réunit beaucoup d’éléments pour unir les peuples, nous devons le mener dans cet esprit, et la meilleure chose que nous pourrions faire à l’occasion de la COP 26, c’est d’exprimer notre solidarité dans la lutte contre les destructeurs de la planète, ici et là-bas, qui sont souvent les mêmes. Là aussi, faisons converger les luttes !

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26 réactions à cet article    


  • Albert123 5 novembre 2021 08:08

    On en reparlera quand vous militerez aussi activement contre l’apartheid, en attendant vous pouvez crever avec vos lubies de gauchiste qui parle de solidarité et de projet collectif pour mieux masquer la nature totalitaire de cet agenda inhumain


    • Clocel Clocel 5 novembre 2021 08:18

      Le chant du cygne d’un zombi halluciné...

      Les ingénieurs sociaux peuvent être fiers de leurs créatures.


      • Clark Kent Docteur Faustroll 5 novembre 2021 08:20

        quelle démagogie écœurante !



          • zygzornifle zygzornifle 5 novembre 2021 09:11

            Les 26 Copains se réunissent en grande fanfare, dépensant un « pognon de dingue » et polluants a tout vas, belle arnaque alors qu’il y a la vidéo conférence, le mougeon a eut son télétravail alors pourquoi pas eux, ha ils veulent êtres servis comme des rois par des laquais, ils aiment les rond de jambes ces gros goujats, ils pensent qu’ils servent a quelque chose alors que ce ne sont que des détrousseurs, tous leur cerveaux réunis ne remplissent même pas une boite crânienne ....


            • Captain Marlo Captain Marlo 5 novembre 2021 09:28

              Les vrais sujets de l’écologie, ce sont les pollutions en tous genres et les conséquences sur la santé des habitants.

              Détourner l’attention des z’écolos vers le climat marche très bien ! En particulier chez les gens de Gauche qui cherchent désespérément un programme, au lieu de s’occuper des classes populaires, beurk, tous des fachos, ces gilets jaunes ! Ils gobent tout rond ce que raconte le GIEC, créé par Tchatcher, grande écolo !

              1/ Le CO2 fait pousser les plantes. Mais ils croient que c’est un poison, et ils sont prêts à se geler dans une yourte pour faire plaisir à Ste Greta.

              "Le dioxyde de carbone est un élément essentiel de la photosynthèse et, de ce fait, un produit vital pour la culture en serre. Afin de générer un rendement profitable, les producteurs serricoles vont jusqu’à tripler le taux normal de CO2 dans l’air ambiant, ce qui peut augmenter la production d’environ 50 % dans la plupart des cas. etc"

              2/— Le climat a toujours varié. La climatologie en est à ses balbutiements.
              Comment pourrait-elle prévoir le climat dans 30 ans ?

              Le Giec est incapable d’expliquer pourquoi il faisait chaud du temps de l’ Empire romain et très chaud au Moyen âge ? Quand on n’explique pas les variations climatiques du passé, comment faire des prévisions ?

              Pourquoi la chaleur serait une catastrophe, alors que le froid crée des pénuries alimentaires et des famines, comme pendant le Petit Age glaciaire ?

              L’auteur préfère se geler qu’avoir chaud ??


              • Marengo 5 novembre 2021 09:43

                Je n’en veux pas à l’auteur, car il est très dur de voir le temps diminuer devant soi sans avoir vu se concrétiser ses rêves de jeunesse (parmi lesquels la fin du nucléaire).

                .

                fifi marlo démontre encore son talent en faisant pas la différence entre les bienfaits de l’anhydride carbonique pour la végétation et ses méfaits pour la température. Ce sont pourtant deux choses différentes sans lien entre elles.


                • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2021 10:08

                  @Marengo : « ses méfaits pour la température »... D’autant que quand la propagande est hégémonique, elle ne peut ni se tromper ni nous tromper...
                  Guerre de religion oblige, que diable !


                • Albert123 5 novembre 2021 10:46

                  @Marengo

                  « sans avoir vu se concrétiser ses rêves de jeunesse (parmi lesquels la fin du nucléaire). »

                  le rève d’une génération qui a profité de l’energie nuclaire serait donc d’en priver les génération qui suivent.

                  belle mentalité de fdp, d’autant plus que le kilowatt issu du nuclaire est le moins carboné de tous.


                • mmbbb 7 novembre 2021 09:47

                  @Albert123 l auteur est un rêveur pas de nucleaire pas d energie fossille , tous à velo comme en Chine sous MAO
                  Quant à cette énergie verte si vertueuse et vantées par nos écolos , ils oublient que les terres rares sont affinées en Chine , Den XIAOPING avait deja compris comme le petrole, celles ci deviendraient des matieres stratégiques
                  Leur affinage tres polluant a été abandonnée par les occidentaux , Par ailleurs les ecolos sont contre les radiations ,des éléments radioactifs sont mêles a ces terres In fine des régions entieres polluees ou les ouvriers crevent doucement Mais l ecolo n est pas raciste , l ouvrier chinois est corvéable.
                  L Afghanistan est tombe , c est l Arabie Saoudite du lithium , je doute que les afghans donnent des concessions aux occidentaux .
                  Donc la voiture electrique sera probablement chinoise Le lithium est aussi polluant
                  Quand une TELSA s est viandée , personne ne pouvait intervenir C est aussi un mystere entrenu par les ecolos
                  Quant aux éoliennes personnes n en veut en France , ce qui assez problématique Bove et ses copains , ont refusé l implantation d un champ d eoliennes dans son Larzarc vanté et desertique .
                  Si l on continue ainsi , comme certains ingénieurs l affirment nous allons vers le « black out » .
                  Quant aux TGV , et les grosses infrastructures tel un laminoir , sans électricité cela risque de devenir un handicap .

                  Hidalgo qui est contre la bagolle a pris un Facon et l helico pour aller voir une etape du tour de France

                  https://www.lexpress.fr/actualite/politique/tour-de-france-en-plus-du-falcon-anne-hidalgo-a-aussi-pris-un-helicoptere_2093433.html

                  Idem pour le neo prophète Hulot et consorts , il n y a pas de polémique , ce sont de vaines polémiques comme la famille de Grerta qui prit l avion pour la rejoindre a N YorK c est le peuple utilisant la voiture qui doit être chatié


                • Captain Marlo Captain Marlo 5 novembre 2021 09:44

                  Voici ce qu’est le Giec. Pas du tout comme l’expliquent les médias, un rassemblement de scientifiques hautement vertueux et compétents...

                  1/ Ou plutôt oui, au premier niveau on trouve bien des scientifiques. Tous priés de penser comme le souhaitent les milliardaires qui dirigent le monde et qui veulent continuer à faire des profits avec le capitalisme repeint en Vert !! Faut pas déconner quand même, vu ce qu’ils coûtent, faudrait pas qu’ils se mettent à cracher dans la soupe !

                  2/ Au 2e niveau, on a des scientifiques + des gens envoyés par les divers gouvernements. Ils trient le bon grain de l’ivraie, et rejettent tout ce qui ne va pas dans le sens de St CO2...

                  3/ Au 3e niveau, il n’y a plus que des représentants des Etats. Ils pondent un rapport que publient les médias, tous agenouillés devant la parole divine, et qui devient un ordre à exécuter. Et attention à ceux qui ne sont pas d’accord !

                  Les Big Tech annoncent que la « désinformation » sur le changement climatique sera la prochaine cible de la censure.

                  Le Prince Charles appelle à une « vaste campagne de type militaire » pour imposer une « transition économique fondamentale »



                  • chantecler chantecler 5 novembre 2021 09:52

                    Je réponds en HS à urigan pour son commentaire me concernant dans le fil « questions ouvertes au professeur Raoult » puisque je suis censuré et interdit sur ce fil et ne peut donc plus y répondre ...

                    Encore un contre sens : en aucun cas il ne s’agissait de ma part d’ une critique de D. Raoult qui est bien évidemment un grand virologue que je respecte , comme tous ceux qui ont tenté de porter des avis différents sur la propagande sanitaire gouvernementale.

                    Et justement je dénonçais le discours de Mirliton qui à travers ses propos tente de les ridiculiser .

                    Voilà c’est dit , et du reste je m’en tape .


                    • mmbbb 7 novembre 2021 10:26

                      @chantecler on t a censure mois aussi je le suis , je ne trouve pas cela élégant !



                      • Marengo 5 novembre 2021 13:56

                        @Captain Marlo
                        .
                        Huysmans ne publie plus. Pas de regret. 


                      • jacqcroquant 5 novembre 2021 15:25

                        @Captain Marlo

                        On peut ajouter Vincent Courtillot qui flingue tout ces « GIECeurs »
                        https://www.youtube.com/watch?v=D0Mk0dcQt-U


                      • Captain Marlo Captain Marlo 5 novembre 2021 18:02

                        @jacqcroquant
                        Merci, j’avais oublié Courtillot !

                        Et aussi Dmitri Orlov : « Le culte apocalyptique du réchauffement climatique ».


                      • mmbbb 7 novembre 2021 10:22

                        @Captain Marlo j ai écouté Courtillot , il est pondéré et il affirme que la science actuelle ne permet pas d établir une corrélation directe entre le taux de CO2 dans l atmopshère et le changement climatique.
                        C est son point de vue et je le resopecte ,
                        Quoi qu il en soit ce dernier changement qu il soit naturel ou pas a été tres rapide et corrélativement la démographique a été exponentielle La est la seul problématique a retenir ,.

                        Vous qui êtes des têtes pensantes à l UPR , comment envisagez vous ces nouveaux flux migratoires !

                        Avancez qu il y eut des variations , des changements, des petits ages glaciaires et des périodes plus chaudes , personne ne le conteste mais c est  refuser d’ appréhender notre monde actuel Celui ci est tres différent évidemment . Indépendamment de notre opinion ou de nos convictions sur ce changement climatique , nous sommes aussi  très dépendant de notre environnement. Nos sociétés modernes sont fragiles et dépendent entièrement de l énergie ,consommée et produite , Il y a 300 ans , un pays francais ne se distinguait pas d un paysan chinois, le travail était issu de la force musculaire animal ou humaine Un virus de quelques nanometres arrive à paralyser l economier mondiale , La Palice n aurait pas dit le contraire .


                      • Captain Marlo Captain Marlo 7 novembre 2021 18:38

                        @mmbbb
                        corrélativement la démographique a été exponentielle La est la seul problématique a retenir ,.

                        Vous qui êtes des têtes pensantes à l UPR , comment envisagez vous ces nouveaux flux migratoires !

                        Pour décider, il faut vivre dans un pays souverain et donc sortir de l’UE.
                        C’est la priorité, et pas l’identité, comme le prétend Zemmour.
                        La souveraineté, ça sert à pouvoir changer les choses.
                        Tant que nous serons dans l’UE, l’immigration sera gérée par les Traités européens.

                        L’UPR prévoit des débats contradictoires et un referendum sur 3 sujets qui divisent, et sur lesquels les Français ne sont jamais consultés : les énergies, la dette et l’immigration.


                      • wagos wagos 5 novembre 2021 10:02

                        Perdre l’haleine entre la dure lutte et la turlutte !.


                        • Eric F Eric F 5 novembre 2021 19:11

                          Nos gouvernements ne font rien pour réduire les émissions carbonées ? Si, ils taxent les carburants et mettent un malus sur les voitures thermiques dont vont interdire la fabrication dans quinze ans, font pousser des éoliennes comme des champignons, subventionnent massivement les voitures électrique (plus du tiers du prix), font isoler (certes peu efficacement) des maisons pour 1 €, suppriment des lignes aériennes intérieures (à juste tire), imposent des contraintes drastiques aux industries locales (ce qui les conduit à délocaliser).

                          Alors que d’autres pays poussent les feux de leurs centrales à charbon pour alimenter les usines qui fabriquent les produits pour le reste du monde.


                          • PascalDemoriane 6 novembre 2021 09:15

                            @Jean Lafont

                            Merci camarade, nous sommes de la même école et je peux souscrire à l’esprit de l’exposé de cet article. A l’esprit, sauf à ses non-dits fondamentaux, sauf à ses présupposés abstraits non démontrés, probablement inconscients. C’est bien de passer par Marx, mais faut y prendre tout Marx ou n’y prendre rien. Faire son « marché » des luttes dans Marx, c’est quand même le comble ! (je plaisante).

                            Quoi ? Vous parlez d’un « Nous » indéfini, de « nos luttes », de « notre » climat qui serait « notre bien commun ». Mais qui est ce « Nous » ? Sinon une communauté chimérique imaginaire ! Qui n’existe pas !
                            « Nous le peuple, Nous les peuples, le peuple de gauche » ? tout çà ne veut rien dire ! Ou plus exactement c’est justement une catégorie piégeuse du capital et du spectacle, le « nous » nationaliste ou bolchévique autrefois, le « nous » mondialiste ou « féministe » ou « écologiste » aujourd’hui. C’est toujours le « faux nous » embrigadant de l’humain-masse prolétarisé qui n’est jamais le sujet de lui-même, mais toujours l’assujetti à un marché.
                            Y compris au marché des spectacles de pseudo-luttes convergentes...

                            Ensuite votre notion de « climat ré-appropriable » est le symétrique de cette indétermination du sujet agissant : non, le « climat », ce n’est pas un objet ! Un objet de lutte ! Ni un proces de fabrication appropriable par le peuple ! Personne ne pourra jamais le mécaniser en bien ni en mal, ni le « sauver ». Oui, autant vouloir organiser le paradis dans les cieux, nous sommes en pleine mysthification néo-religieuse avec ses grand’messes écolo-progressistes et sa groupie fétiche Grota Iceberg.

                            La seule ré-appropriation qui nous est accessible, c’est celle de notre autonomie collective de production et de reproduction, autonomie qui ne peut être que locale, communautaire, communiste pour tout dire. Sans localité corporelle ou territoriale ou idiome ethno-culturel éducatif, il n’y a pas d’autonomie ni de commun humain possible. Et comme personne ne veut faire le sacrifice du niveau de vie (de pseudo-vie !) du développement techno-social de l’indifférenciation marchande dont le capital est le seul moteur possible, la démocratie de marché et l’argent le seul mode relationnel égalitaire possible, eh bien faut choisir : c’est la machine totalitaire égalitaire de l’avoir ou le vivant différencié de l’être.

                            Les gens « vaxxinables » en sont à être incapable de se ré-approprier ne serait-ce que l’autonomie de leur propre corps, de protéger celui de leurs enfants masqués et piquousés. Alors se réaproprier une conscience de classe dé-prolétarisée, se ré-approprier l’enjeu climatique de leur re-communautarisation biologique et écologique saine et concrète, vous rêvez debout !
                            D’ailleurs vous ne leur proposez pas radicalement.


                            • charly10 6 novembre 2021 14:26

                              Bonjour jean Laffont

                              Que le capitalisme se soit emparé du marché du carbone pour le titriser, votre observation rejoint mes préoccupations, et je suis d’accord : mais là où vous n’avez pas suivi, c’est pourquoi et comment on en est arrivé au protocole de Kyoto. Là vous auriez dû vous poser la question suivante ; Et toutes les politiques mises en place par nos décideurs, assises sur les « méfaits du CO2 anthropique »est-ce réaliste ? Reprenez l’historique de l’affaire, pourquoi le Giec a-t-il choisi de favoriser comme base de ses travaux, la théorie de l’effet de serre radiatif ? Théorie élaborée fin du 19 siècle par Fourier et Arrhenius, et très controversée jusqu’aux années 70.

                               On a tout simplement fait les corrélations, augmentation températures par le levier effet de serre et taux CO2 ; ce n’est pas une démonstration, aucune causalité n’a été recherchée.

                              Les présuppositions sur le rôle essentiel du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique sont passées de l’hypothèse, au postulat. Elles sont devenues des vérités par la grâce performative des spécialistes du GIEC. 

                              «  La rigueur scientifique des analyses diffusée par le GIEC, a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées. Il y a une part imprévisible dans le climat que la science ne pourra jamais appréhender. » Dixit Roger Pielke senior, en 2005 une des référence en climatologie.

                              Mais revenons à nos moutons :

                              Non seulement inefficace pour réduire la production de GES, le marché du carbone est aussi nuisible de plusieurs manières. Il entraîne une ruée sans précédent sur les terres et les ressources du Sud par la finance internationale, qui voit dans les crédits de compensation une occasion d’affaire à saisir.

                              Cette financiarisation se fait au détriment des populations locales, qui non seulement n’en bénéficient pas, mais se voient privées de leurs moyens de subsistance et parfois chassé manu militari des territoires qu’elles occupaient depuis des générations. Le documentaire « La ruée vers le carbone, réalisé par Amy Miller, est d’ailleurs éloquent à ce sujet.

                              Et puis à la suite de Kyoto, certains organismes ,dont la société Carbone 4 dans laquelle officie Jm Jancovici, sont chargés de mettre en équation « bilan carbone » tous les faits et gestes de notre société, et de nos industries, afin de permettre aux gouvernants de justifier taxes et contraintes mise en place depuis la fin des années 2000.

                              Ainsi on a réussi à nous faire croire que le CO2 anthropique est le seul responsable du dérèglement observé depuis les années 90,et que nos activités sont responsables de l’augmentation des températures. Amplifié par quelques évènements météorologiques puissants, le catastrophisme relayé dans les médias par des ONG militantes affole le citoyen lambda, qui possède pourtant à disposition de son clavier, les moyens de comprendre et de s’informer. Des blogs scientifiques existent et pour les lecteurs d’AV …Lavau est toujours prompt à rappeler avec raison, que les bases de la physique atmosphérique ont été mises entre parenthèses par les « carbocentriques ».

                              Or aujourd’hui on s’aperçoit que, même pendant une période de 15 mois, ou l’activité économique mondiale a été fortement diminuée, le taux de CO2 augmente toujours….Que se passe-t-il ? Bon, on commence à favoriser à la dernière COP26, le rôle du méthane 25 fois supérieur à celui du CO2 en terme d’effet de serre...Bref tout cela confirme une navigation à vue dans le domaine de luttes climatiques , MAIS EN ATTENDANT ON NOUS TAXE ,On détruit une bonne part de notre économie pour décarboner notre espace de vie, certainement pour pas grand-chose dans l’avenir de notre planète.

                               


                              • mmbbb 7 novembre 2021 11:24

                                @charly10 Je l ai déjà dit , il existe un biais dans ce raisonnement , les ecolos comme d autres devraient inclure dans le bilan carbone , celui de nos produits manufactures importes ; Nous avons quasiment externaliser notre production
                                Cet auteur devrait aller voir XI XIPING et lui demander l arrêt des centrales à charbon , et la mise aux normes de l affiange des terres rares .


                              • pierrot pierrot 8 novembre 2021 10:17

                                Les principaux contributeurs au risque climatique sont essentiellement les émission des gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2O, SF6, O3 ? CFC, HFC etc° dont les 2 molécules qui sont les plus facilement réductibles sont CO2 et CH4.

                                Concernant CH4 (méthane) la cop 26 a pris une décision très importante de réduction de 30 % avant 2030 ce qui permet (toute chose égale par ailleurs) de pouvoir atteindre une augmentation moyenne terrestre des températures de 1,5 °C ;

                                Quant au CO2 : il faut réduire puis supprimer l’utilisation du charbon, lignite, houille , gaz nature (méthane) et bois (déforestation).

                                C’est plus complexe et contraignant mais accessible d’ici 2060 environ.

                                Je ne développe pas plus, le GIEC et la COP 26 ont donné les directives (suppression du charbon à terme, réduction drastique du gaz, reforestation, capture et piégeage du CO2 en sites géologiques stables, développement drastique des énergies renouvelables (éolien , solaire , hydraulique et nucléaire), réduction de l’élevage bovin, riziculture, suppression des véhicules thermiques ...

                                C’est accessible en 40 ans.


                                • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 8 novembre 2021 10:22

                                  https://www.youtube.com/watch?v=JA5ftCNunRE&t

                                  Georges Carlin...la démence humaine..non,non ne me remerciez pas..

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Jean Lafont

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