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Accueil du site > Tribune Libre > Le centrisme : une aporie comme fait politique majoritaire ?

Le centrisme : une aporie comme fait politique majoritaire ?

Le centrisme : une aporie comme fait politique majoritaire ? Dans la course à l’Elysée il est maintenant pratiquement acquis que le leader centriste ne sera pas présent au second tour laissant ses deux concurrents S. Royal et N. Sarkozy en découdre et que l’espoir de F. Bayrou d’ être le chef centriste d’une majorité présidentielle est fort compromis. Pourquoi ? J’y vois cinq raisons : 1/ la sous-estimation de J.-M. Le Pen dans les sondages d’opinions. 2/ le brouillage du clivage droite/gauche qui fragilise le positionnement politique centriste d’autant plus qu’une partie du centre (du moins le centre-gauche) est occupé par le Parti socialiste devenu social-démocrate sur l’impulsion transformatrice de S. Royal. 3/ le centre comme chimère politique : entre illusion et fiction, le centre ne peut être structurellement et historiquement, dans le mode de scrutin actuel, qu’ un parti charnière ou une force d’appoint mais pas un parti rassembleur et a fortiori majoritaire. De plus sa position du juste milieu et de l’équilibre mythique aseptise le débat politique. 4/ le manque d’ambition, d’audace, d’imagination et de nouveauté concernant son programme économique. 5/ l’insuffisant charisme politique du chef centriste dans une élection où la dimension de la personnalité, la capacité à provoquer du désir, à mobiliser des identifications massives et des transferts affectifs positifs sont essentiels pour emporter l’adhésion affective.

Developpons maintenant ces cinq points.

1/ la sous -estimation de J.-M. Le Pen dans les sondages d’opinions.

N. Sarkozy, qui est bien renseigné, le sait pertinnement d’où ses clins d’oeil et ses appels du pied appuyés aux électeurs du Front national, pour appâter un électorat qui se situe vraisemblablement autour de 18% des voix (ce qui au passage n’assure pas du tout la troisième place pour F. Bayrou). Cette démarche électoraliste n’est bien sûr pas nouvelle pour N. Sarkozy mais elle rentre maintenant dans une stratégie affiichée de campagne. On l’a vu une première fois quand il a passé la consigne aux élus UMP de parrainer Le Pen (au nom du débat démocratique !) et dernièrement avec sa proposition contestée de ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale qui a pour objectif de rassurer les électeurs de l’extrème droite très sensibles aux thèmes de l’étranger, de la nation et de l’identité française. Cette statégie de racolage électoral qui répond avant tout à des considérations tactiques souligne en creux le danger potentiel du réel score de Le Pen. Pour Sarkozy ce démarchage éléctoraliste présente aussi l’avantage, dans la perspective du second tour, de fixer une partie de l’électorat frontiste. Par cette manoeuvre il fait aussi d’une pierre deux coups : d’une part il contraint la candidate socialiste à s’approprier les réthoriques patriotiques ce qui a pour effet de hérisser l’extrème gauche et d’hypothéquer les reports des voix en faveur de S. Royal lors du second tour (il n’est par ailleurs pas sûr que la reprise de ces thèmes de la nation et de l’identité suffisent à ramener au bercail socialiste les catégories populaires qui avaient déserté le PS en avril 2002 préoccupées qu’elles sont par le chômage, le travail précaire, les bas salaires quant on sait que 18% des salariés sont au smic. Il semble en effet que la réconciliation des populations modestes avec les politiques et le regain de confiance envers eux passent davantage par l’amélioration des conditions de travail et de la feuille de paye que par des incantations patriotiques et des slogans qui frisent le nationalisme. On ne voit pas bien, d’ailleurs, du point de vue du chômeur ou du salarié précaire, le lien entre nation fière de son identité et politique progressiste sur le plan social). D’autre part il marginalise le candidat centriste qui se retrouve inaudible et hors-jeu à propos de cette controverse idéologique puisque celui-ci ne cesse de vouloir désidéologiser la politique en adoptant la posture oecuménique du juste milieu, de la raison, du bon sens paysan et de la modération voire de l’absence de prises de positions pour ne pas froisser ou effaroucher les électeurs et ainsi s’annexer la majorité silencieuse supposée lasse des joutes politiciennes stériles et redondantes.

2/ le brouillage du clivage droite/gauche qui fragilise le positionnement centriste.

Si le clivage idéologique existe toujours sur certains grands sujets (rôle de l’Etat, fiscalité, protection sociale, justice, éducation, immigration, culture), un certain nombre de valeurs communes apparaissent même si les contenus idéologiques et politiques ne se recouvrent pas complètement. Parmi ces valeurs partagées on peut citer : l’éloge du travail, de l’effort, du mérite, du talent, du respect, de la sanction, de la famille, de la nation, de la jeunesse, du rôle de l’entreprise et de l’ économie de marché comme le déclare S. Royal à l’hebdomadaire économique Challenges du 29 mars 2007 : « Je dis aux entreprises : faites des profits, il n’y a pas de honte à faire des bénéfices. Il faut sortir de cette idéologie punitive du profit ». Ce brouillage des repères prend même une tournure paradoxale à propos de l’évocation de figures historiques qui se font à fronts renversés : la droite se réfère à L.Blum, J. Jaurès et à G. Môcquet et la gauche au général de Gaulle et à Jeanne d’Arc ! Ainsi, dans cette confusion des références chaque camp essaie de s’approprier les fondamentaux de l’autre : le social pour Sarkozy et la nation pour Royal. Cette mouvance des positions traditionnelles, ces consensus plus ou moins explicites, ces mouvements de tropismes de la gauche vers la droite et inversememt tendent à homogénéiser l’imaginaire collectif autour de valeurs et de représentations quasi consensuelles qui sont l’équivalent des majorités d’idées chères au leader centriste. Cette tectonique politique de rapprochement gauche-droite a pour effet mécanique de resserrer l’espace centriste traditionnel et de le vider en grande partie de sa philosophie du juste milieu. Il est vrai qu’en cette dernière ligne droite avant le premier tour on assiste pour des raisons de tactique politicienne à un retour à un certain clivage droite/gauche notamment sur le terrain de l’insécurité, mais même cette crispation identitaire conjoncturelle ne sera pas favorable à Bayrou puisque les candidats sont maintenant dans un timing où il convient de proposer une offre politique claire et bien identifiée sur l’échiquier politique concurrentiel pour éclairer le choix de l’électeur. La sratégie du « ni-ni » adoptée par Bayrou ne suffira pas à le démarquer suffisamment des ses rivaux, à différencier son offre politique qui reste encore trop floue et qui manque de propositions fortes et emblématiques.

3/ le centre comme chimère politique et aseptisation du débat politique.


Un gouvernement d’union nationale ne peut survenir qu’à la suite d’évènements dramatiques, nous n’en sommes heureusement pas là. Le centre qui se veut rassembleur ne l’est déjà pas en son sein puisque les radicaux, tendance J.-M. Baylet et ceux, tendance J.-L. Borloo, sont dans deux camps politiques opposés. Et puis l’exercice du pouvoir implique inévitablement des alliances, des coalitions, des compromis et des ralliements ; des comportements politiques qui semblent heurter l’éthique du candidat centriste... L’expression bayrouiste « centre-extrême » est un oxymore qui n’a pas de contenu politique crédible et surtout durable car l’exercice du pouvoir a besoin de stabilité et de majorités claires. Il y a aussi un paradoxe à se poser comme rassembleur et à envisager d’être le chef d’une majorité présidentielle aux législatives de juin 2007 et dans le même temps se prévaloir d’être le candidat antisystème. Cette posture est d’autant moins originale que les autres candidats s’en réclament également : elle est revendiquée par S. Royal qui en redevenant Ségolène s’affranchit de la tutelle du PS, de ses dogmes et de ses caciques, et par N. Sarkozy qui depuis son départ du ministère de l’Intérieur se sent en « homme libre d’aller vers les Français et libre vis-à-vis de son parti et de ses amis politiques ». (sans parler des deux spécialistes du hors- piste institutionnel que sont J.-M. Le Pen et P. De Villiers dont c’est la marque de fabrique). Quant à la posture humaniste centriste, dans le droit fil de la démocratie chrétienne, sans doute louable sur le plan des principes philosophiques, elle répond peut-être à une demande d’apaisement et de pacification légitimes des relations sociales mais elle est ambiguë et insuffisante à fonder une philosophie politique solide car elle ne résiste pas à la violence économique et à la brutalité du capitalisme moderne qui nécessitent de dépasser bons sentiments et angélisme sympathique.

Le débat politique rend inévitable la conflictualisation des points de vue, il appelle discordes publiques, idées contradictoires, controverses d’opinions, oppositions partisanes, discussions polémiques, affrontements idéologiques surtout en période électorale présidentielle qui est un temps propice à l’expression des passions françaises. Ce fond passionnel propre à la vie politique et à la démocratie française où on a le goût des débats vifs viennent à rebours des positions paternalistes qui se veulent raisonnables, consensuelles, modérées, apaisées et pour tout dire aseptisées et affadies de F. Bayrou ce qui peut à terme démobiliser l’électeur qui est aussi un débatteur et un polémiste.

4/ un programme économique peu novateur et peu progressiste.

Tous les candidats à la présidentielle veulent moraliser le capitalisme, même N. Sarkozy ! (cf. sur ce sujet l’excellent ouvrage de A. Comte-Sponville « Le capitalisme est-il moral ? » chez Albin Michel). Des critiques fortes ont été adressées au programme de la canditate socialiste sur sa capacité à peser sur la nouvelle donne du capitalisme de plus en plus mondialisé et obnubilé par les taux des profits boursiers et des rentabilités à court à terme à deux chiffres. Son ambition volontariste et modulatrice des effets pervers, injustes et dévastateurs socialement de la financiarisiation à outrance du capitalisme fait déjà sourire les milieux d’affaires ; que dire alors de l’ambition moralisatrice du leader centriste qui se limite à proposer des aménagements à la marge du système : leitmotiv de la réduction de la dette de l’Etat et assainissement des finances publiques avec limitation constitutionnelle du déficit des dépenses de fonctionnement qui deviennent une fixation quasi obsessionnelle chez Bayrou en ce qu’elle obère considérablement les marges de maneuvres financières, possibilité pour toutes les entreprises de créer deux emplois sans payer de charges sociales sauf pour les retraites, économies budgétaires, intéressement des salariés aux bénéfices sans plus de précisions, rémunération de toutes les heures supplémentaires (entre la 35 et 39e heures) 35% de plus que l’heure normale travaillée sans surcoût pour l’entreprise, allocation unique pour les revenus sociaux, mise en place du « small business act » qui prévoit de réserver 20% des marchés publiques aux PME et MPI et puis, démocratie chrétienne oblige, interdiction de travailler dans le commerce le dimanche ! C’est à peu près tout et c’est notoirement modeste pour répondre aux enjeux majeurs et aux défits économiques et sociaux du monde actuel.

5/ le manque de charisme politique du leader centriste.

Voter est un acte ambivalent : il implique une démarche rationnelle puisqu’il faut étayer un choix sur la base d’une comparaison et d’une évaluation entre un argumentaire programmatique et des opinions, des convictions, des attentes, des croyances, des réprésentations, des conceptions etc ; il comporte aussi une dimension psychologique : il est l’occasion d’exprimer des désirs contadictoires, des ambivalences pulsionnelles (amour/haine, rejet/attirance) et même parfois carrémment des défoulements. Voter pour un candidat ne se fait pas uniquement sur ses compétences techniques ou ses qualités morales (l’histoire politique récente le montre bien) il faut aussi et peut-être surtout susciter d’abord l’adhésion à une personnalité d’où l’importance de la dimension affective. Pour être choisi il faut donner envie, créer du désir et des phénomènes affectifs d’identifications mutuelles qui provoquent des transferts positifs, de la sympathie, de l’empathie ; ce qui s’appelle être en phase avec les attentes inconscientes des électeurs (F. Mitterrand était un expert en ce domaine). Deux autres orfèvres en la matière viennent opportunément de le rappeller : J. Attali dans l’Express du 23/03/2007 : « reste un mois pour analyser leurs comportements (des candidats) en apparence les plus anodins, et pour en déduire un jugement sur leurs caractères, dont de choses dépendront » et V. Giscard d’ Estaing quand il insistait lui aussi dans le journal 20 Minutes du 30/03/2007 sur la dimension du « caractère » c’est-à-dire celle de la personnalité qui peut faire la différence. Je crains que cette dimension de la logique subjective des identifications transférentielles et de la capacité à susciter du désir et de l’envie ne fassent défaut à F. Bayrou dans cette phase terminale de campagne électorale...


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26 réactions à cet article    


  • Voltaire Voltaire 6 avril 2007 12:08

    Comment Agoravox peut-il encore laisser passer ce genre d’article primaire anti-Bayrou ?

    Inutile d’essayer d’argumenter les différents points, tout est ridicule.

    IL est temps que la politique éditoriale s’oriente vers des articles positifs (chacun peut défendre ses idées et son candidat favori) plutôt que d’accepter ce type de faux article anti-candidat (Bayrou étant la cible favorite de tous ceux qui ont peur pour leur favori...).

    Rappelons juste que les derniers sondages mettent les 3 favoris dans un mouchoir entre 20 et 27% et qu’il reste 30 à 40% d’indécis... Ahaner de telles inépties de façon péremptoire « Dans la course à l’Elysée il est maintenant pratiquement acquis que le leader centriste ne sera pas présent au second tour » suffit à ridiculiser ce pseudo-article, et la suite est du même tenant.

    Navrant.


    • allonneau (---.---.222.182) 6 avril 2007 21:19

      trois remarques : 1/l’anathème ne vaut pas argument. 2/faut-il être pro-Bayrou pour écrire selon des critères positifs ?? et agoravox compatible ? 3/je crains qu’une ligne éditoriale sous votre responsabilité ne soit pas tellement garante d’ouverture d’esprit, de tolérance intellectuelle et de liberté d’opinion.


    • L'Hérétique Anaxagore 6 avril 2007 23:19

      Cela me laisse d’autant plus perplexe qu’un de mes articles, qui lui était plutôt favorable, a été refusé parce que trop long. Certes, il dépassait le nombre de mots conseillé, mais j’en ai vu d’autres tout aussi longs être publiés, et de plus le mien n’a été traité qu’après une semaine. Pendant ce temps, les gens bien en cour voient leurs articles publiées quasi-immédiatement ce qui leur permet des réactions à chaud à l’actualité. Conclusion, si l’on n’est pas un bloggueur reconnu, un article un peu plus long que la norme n’a aucune chance d’être publié, et de surcroît, même s’il a la longueur requise, il passera après les bloggueurs reconnus, même si l’article attend depuis une semaine.

      Mon article a finalement été publié ailleurs, et figure dans l’actualité, mais j’avoue mon agacement, d’autant que ce n’est pas la 1ère fois.

      Je ne crois pas qu’AgoraVox adopte une posture anti-Bayrou, mais je note tout de même une recrudescence de ce tyoe d’écrits en ce moment...


    • La Taverne des Poètes 6 avril 2007 12:14

      Je m’attendais à une approche plus en profondeur, au vu de votre CV intéressant, et je lis des arguments usés et ressassés. Dommage ! Les réponses à ce type de questions ayant déjà été données, je me contenterai de commenter assez brièvement.

      Les illusionnistes sont Sarkozy et Royal. L’illusion est de croire que le clivage droite-gauche est le fondement de notre démocratie au nom du principe « cela a toujours été comme ça ! » Sous entendu : il ne faut rien changer. Comme votre démonstration fondée sur le mode de scrutin actuel. Un mode de scrutin, ça se change, surtout quand on s’aperçoit qu’il aboutit à une confiscation de la démocratie par un système bipartisan et à la non représentation des minorités fortes. L’illusion est là, entretenue par tous les moyens par des candidats du système renforcé depuis 2002. Au centre, au contraire est l’espoir, l’espoir d’un candidat, peut-être futur président, qui donne l’occasion au citoyen de mettre le pied à l’étrier. L’avenir n’est pas dans la perpétuation et l’engraissage d’un système usé qui a fait les preuves de son impéritie et qui scinde la France en deux en attisant les oppositions et les divisions. L’avenir est dans un nouvel âge démocratique que permettent aujourd’hui l’avènement de l’Internet et la promesse de réformes des institutions faite par deux candidats. La troisième force qui fera, je l’espère, se réaliser ce projet est la volonté populaire qui s’exprimera dans les urnes.


      • Cyril (---.---.19.11) 6 avril 2007 12:17

        Madame Irma a sorti sa boule et prévoit ce qu’il va se passer le 22 Avril smiley

        Je vais vous dire un secret mais ne le répétez pas : personne ne peut prévoir les noms des 2 personnes qui vont apparaitre sur nos écrans ce soir la.

        Donc article interessant ? Réponse : non

        Vous auriez mieux fait d’aller vous promener smiley


        • Kelsaltan Kelsaltan 6 avril 2007 12:52

          Dans la course à l’Elysée il est maintenant pratiquement acquis que le leader centriste ne sera pas présent au second tour...

          Vraiment ???

          Fin de lecture.


          • Muadib (---.---.232.118) 6 avril 2007 12:54

            « le Parti socialiste devenu social-démocrate sur l’impulsion transformatrice de S. Royal. »

            "2/ le brouillage du clivage droite/gauche qui fragilise le positionnement centriste.

            "

            1.Ségolène Royal ne « tient » pas le parti Socialiste. Si elle ne gagne pas, on va voir les éléphants débouler et l’écraser manu militari. Il n’y a aucune réforme du PS en son sein ; Les courants sont toujours les mêmes depuis la mort de Mitterrand. S.R. tente de lorgner sur la « gauche » de la gauche tout en faisant le grand écart pour rattraper Bayrou. Je n’appelle pas cela de la réforme mais de l’opportunisme.

            2.Le brouillage du clivage gauche/droite va à l’encontre même du discours de votre candidate...oups, pardon, de la candidate Royal et de Sarkozy qui disent à qui veut l’entendre qu’entre la gauche et la droite, il n’y a rien d’autres. ( A part les extrêmes smiley ) Et que la gauche et la droite, c’est bien distinct. Bien bipolaire. Il faudrait savoir :
            - Soit, c’est bien un système bipolaire gauche-droite et Bayrou a alors raison de tenter de s’imposer dans le créneau « centre ».
            - Soit, il y a brouillage des lignes et Bayrou a...raison de se positionner au centre en prenant un peu de gauche et un peu de droite smiley

            Maintenant, petit changement de personne :

            « Le socialisme : une aporie comme fait politique majoritaire ? Dans la course à l’Elysée il est maintenant pratiquement acquis que la leader socialiste ne sera pas présent au second tour laissant ses deux concurrents F. Bayrou et N. Sarkozy en découdre et que l’espoir de S. Royal d’ être la chef socialiste d’une majorité présidentielle est fort compromis. Pourquoi ? J’y vois cinq raisons : 1/ la sous-estimation de l’extrême-gauche dans les sondages d’opinions 2/ le brouillage du clivage centre/gauche qui fragilise le positionnement politique socialiste d’autant plus qu’une partie de la gauche (du moins le centre-gauche) est occupé par l’UDF devenu social-économique sur l’impulsion transformatrice de F. Bayrou. 3/ la gauche comme chimère politique : entre illusion et fiction, la gauche ne peut être structurellement et historiquement, dans le mode de scrutin actuel, qu’ un parti charnière ou une force d’appoint pour le centre mais pas un parti rassembleur et a fortiori majoritaire. De plus sa position de gauche toujours et d’Etat-providence mythique aseptise le débat politique. 4/ le manque d’ambition, d’audace, d’imagination et de nouveauté concernant son programme économique. 5/ l’insuffisant charisme politique de la chef socialiste dans une élection où la dimension de la personnalité, la capacité à provoquer du désir, à mobiliser des identifications massives et des transferts affectifs positifs sont essentiels pour emporter l’adhésion affective. Un sourire ne suffit pas ! »

            Ca marche aussi smiley


            • (---.---.214.140) 6 avril 2007 13:19

              Enorme Muadib smiley Bravo


            • L'Hérétique Anaxagore 6 avril 2007 23:21

              Félicitations, très joli, et bel exercice de style smiley


            • Blablabla (---.---.95.202) 9 avril 2007 07:35

              @ muadib

              Eh oui c’est ça qu’il y a de bien en politique : c’est qu’on peut tout dire et son contraire, on n’y voit que du feu.


            • non666 non666 6 avril 2007 13:13

              Voltaire a tort, il faut argumenter sur vos affirmations pour les detruire.

              1) La sous-estimation de Lepen dans les sondages a son corollaire : la sur-estimation des deux siamois dans TOUTES les presidentielles precedentes. A cette epoque la valeur est de + 20% à +30% Verifier vous-meme sur les archives des sondeurs.

              Il n’y a donc pas 3 candidats , dans un mouchoir de poche, mais 4. Cette valeur donne un tout autre sens au vote « utile », a droite, comme a gauche.

              La gauche sait qu’au vu des rapports de force Droite-gauche, sa candidate ne peut l’emporter sans accepter des voix venues d’en face (les electeurs FN, les gaullistes par exemple)

              Ses reserves de voix chez les anti-liberaux sont nulles au vue de la surenchère qu’ils font. Les electeurs de gauche vont donc etre TRES tenté par un vote Bayrou qui lui, gangne contre tout le monde au deuxieme tour.

              La Droite a du mal a savoir si le sarkozy authentique est celui qui denigre la France arrogante a New York, devant Bush, celui qui rassemble derriere lui tout le ban et l’arriere ban des amis d’israel, du maoiste Gluxmann au très a droite Bruckner. Au contraire est ce le Sarkozy qui cite DeGaulle, promet de restaurer la grandeur de la France et dit : « j’ai changé ! »

              Un de ces deux groupes sera cocu, le soir du premier tour, c’est la seule certitude.

              Dans un autre domaine, le sarkozy authentique est il, celui qui fait copain copain avec Parisot ou celui qui promet le droit au logement opposable, les emplois aidé en version discrimination positive, ce coup ci ?

              Le vote utile, a droite, est celui du refus de l’ambiguité.

              Les poinst 2/3/4 sont liés au mauvais marketing de Bayrou. Il se vend comme centriste, ce qui ne veut rien dire. Le meilleur des deux cotés, c’est du ni-ni, rien de plus Par contre en se vendant comme un chretien democrate, une vision sociale non marxiste, realiste, il sera plus clair, plus lisible, moins etheré.

              Il est clair que son programe ne peut etre autre chose qu’une synthese de ce qui est fait depuis des années, mais il faut etre clair,ce sont les autres qui disaient blanc et qui pratiquaient noir. C’est la droite qui avaient des programes liberaux, la gauche des programes marxistes et les deux des pratiques sociale-democrates...

              5) Sur son charisme, je ne me prononce pas. Il en a plus que Hollende ou Megret ou DeVilliers , c’est sur, mais ce ne sont pas les champions de cette catégorie...

              Ils sont tous très en dessous de DeGaulle, Mitterand ou Lepen dans ce domaine, c’est sur.

              Mais bon vous trouvez qu’ils crevent l’ecran, Sarkozy ou Royal, vous ?


              • manu 6 avril 2007 16:34

                article qui démontre tout absence d’observation et un regard tourné..vers le passé !

                « il est maintenant pratiquement acquis que le leader centriste ne sera pas présent au second tour ... » une révélation divine ? tout comme la présence, et même en tête, était assurée à Jospin en 2002..et Balladur en 95 ?

                « ..la sous -estimation de J.-M. Le Pen dans les sondages d’opinions... » faux et archi faux ! la déculottée pour les instituts de sondages de 2002 leur on servi de leçon ! ils utilisent un « correctif » appliqué sur les données brutes calculé en fonction de ’l’historique’ et de la représentativité au dernier scrutin.. les chiffres de LePen sont corrigés par un facteur de 3 !!! (les données brutes donnent en général dans l’ordre :Royal, Bayrou, Sarkzoy, Lepen)

                « ..le positionnement politique centriste d’autant plus qu’une partie du centre (du moins le centre-gauche) est occupé par le Parti socialiste devenu social-démocrate sur l’impulsion transformatrice de S. Royal » Faux S.Royal n’est pas social démocrate...que DSK le soit oui ! la tendance social démocrate du PS (au niveau électeurs) s’est déplacé sur la tendance social démocrate de Bayrou (et en tant que pro DSK et Rocardien j’en suis un exemple vivant). La sociale démocratie du PS n’existera qu’après l’implosion de ce dernier. Entre paranthèse il en est de même pour L’ump dont la partie démocrate ne verra le jour que si Sarkozy est désavoué (ce qui sera la fin de l’UMP actuelle).

                « le centre comme chimère politique : entre illusion et fiction, le centre ne peut être structurellement et historiquement, dans le mode de scrutin actuel, qu’ un parti charnière ou une force d’appoint mais pas un parti rassembleur et a fortiori majoritaire.. » pourquoi ? le premier gouvernement de la Vième république a été un gouvernement ...« rassembleur ».

                Je vous rappelle qu’avec 19% de voix Chirac à eu.......350 députés !!! pourquoi avec 20% si c’etait le score de Bayrou élu, n’aurait il pas 280 sièges ?!!!! les Français ont toujours donné la majorité parlementaire au candidat sortant ..et pas parcequ’il était RPR ou PS.. mais parcequ’il était président. quelle est votre règle divine et inaliénable qui empêcherait aux Francais d’élire dans leur circonsription le candidat « majorité présidentielle »..

                Vous qui connaisez bien l’historique..quel est le candidat qui n’était même pas majoritaire dans son parti et qui à eu la majorité absolue aux législatives en présentant des élus « majorité présidentielle »... F.Mitterand...et que je sache Vieme république ou pas... il a été président 14 ans non ?


                • Anthony (---.---.33.7) 6 avril 2007 19:24

                  Actuellement sur Agoravox, il est interdit de suggérer que le centriste du Bearn pourrait ne pas être LE candidat présent au second tour. De toute façon en matière de sondage, comme en religion ...il n’ y a que la foi qui sauve ! Bayrou est un produit médiatique de la sondinite électorale, comme l’était Chevènement en 2002. Allons un peu de raison chers amis internautes Bayrouphiles inconditionnels !


                  • non666 non666 6 avril 2007 23:40

                    Votre argument a son revers.

                    Aucun des 4 ne peut admettre qu’il est d’or et deja eliminé.

                    Meme si Sarkozy est vendu par les medias comme gagnant. Meme si les sondeurs, utilisant a fond le fameux effet « bandwagon effect » vendent du Sarkozy vainqueur pour que le bon peuple suive la meute la ou elle est sensée se trouver.

                    En realité les 4 combos sont possibles en sortie.


                  • zebulon (---.---.166.217) 7 avril 2007 00:38

                    4 combos smiley

                    j’en compte au moins 5, la preuve ici :

                    http://www.combos.com/

                     smiley


                  • moebius (---.---.102.3) 7 avril 2007 00:46

                    Sui je suis le raisonnement de l’auteur et si nous sommes dans cette campagne dans la généralisation de l’aporie ou du centrisme, restons cohérent et votons pour le seul tenant du titre


                    • manu 7 avril 2007 02:17

                      @Anthony

                      il n’est pas interdit de suggerer, comme il n’est pas interdit d’interdire. On vous met un outil citoyen et démocratique entre les mains et votre premier réflexe c’est « d’étiqueter » cet outil !! Sur Agoravox tout le monde a droit à la parole...Sinon vous n’auriez pu dire qu’il est ’interdit’

                      Les articles sur le site ne font que refleter un avis « net-citoyen ».. si sur le net Sarko avait la faveur majoritaire des internautes.. on accuserait le site d’être pro Sarko. LE problème est que vous faites l’amalgamme entre contenant et contenu !

                      On ne dit pas que Bayrou ne peut pas ne pas être au second tour ! En effet « sondagiquement » c’est celui qui a le moins de chance.. mais « opinioniquement » (je fais du Segolénisme) il a autant de chance que les autres d’y être... si ce n’est plus.

                      Ce que l’on critique sur cet article est les arguments sans fondements . Oser dire qu’il est « maintenant acquis qu’il ne sera pas au second tour » est une affirmation gratuite et sans fondement... 95 et 2002 sont là pour le prouver. Dire de même que le PS est devenu social démocrate est pure fantasme à ce jour.. peut être après les élections mais aujourd’hui il reste un parti dogmatique dont même les DSK, à la droite du PS, n’ont pas encore osé prononcé ce mot.


                      • non666 non666 7 avril 2007 09:21

                        Rajoutons une couche au commentaire ci-dessus.

                        Le socialisme est, tous les dictionnaire de science politique vous le confirmeront , un marxisme reformiste.

                        En clair, ils vont vers le socialisme en ruinant petit a petit toutes les entreprises pour que la nationalisation, la « prise de pouvoir par les travailleurs » soit ineluctable".

                        Dans la creation du PS, le SEUL qui ait toujours eu une vision sociale-democrate et qui l’ait affirmlé a travers TOUS les congrès est Rocard, dans ses « motions B ».

                        Or , dans le camps de la « motion A », du camps majoritaire, derriere Mitterands et les dogmatiques marxistes, il y avait tous ceux qui se declarent aujourd’hui qui Blairiste , qui sociale-democrate...

                        On peut changer, on peut evoluer", argumente les faux-jetons.

                        Oui, mais après avoir combattu ceux qui etaient dans la vérité, il aurait été plus honnete qu’ils fassent leur mea-culpa et s’excusent auprès de leur victime(Rocard, Delors).

                        La, ils ont la sociale-democratie honteuse. Il la rejoigne une main devant, une main derriere. Ils preferent « redefinir le socialisme » plutot que d’avouer qu’ils se sont trompés pendant 40 ans et ont trompé leurs electeurs avec eux.


                      • allonneau (---.---.175.110) 7 avril 2007 09:36

                        dont acte sur « l’étiquetage ».Quant au positionnement social-démocrate de SR(qui est quand même la candidate du PS !!)je vous invite à lire ses prises de positions économiques dans Challenges:je n’y vois aucun fantasme mais une claire évolution réformiste du PS qui commence sa clarification idéologique.


                      • Muadib (---.---.145.212) 7 avril 2007 10:53

                        @allonneau

                        Comme dit précédemment :

                        « La, ils ont la sociale-democratie honteuse. Il la rejoigne une main devant, une main derriere. Ils preferent »redefinir le socialisme« plutot que d’avouer qu’ils se sont trompés pendant 40 ans et ont trompé leurs electeurs avec eux.  »

                        Ce n’est pas de la clarification idéologique. Et si DSK a du mal à appuyer les propositions de Sa candidate pour l’instant, c’est bien qu’il ne considère pas son programme comme « Social-démocrate ».

                        Je rajouterai aussi que si, dans certains magazines, elles proposent des mesures social-démocrates, une fois en mythique, on retrouve la bonne vieille rengaine qui caractérise la majorité du PS.

                        Le courant Social-démocrate au PS est minoritaire ! DSK est là pour le prouver...Lors des primaires, il s’est fait ratatiner et les deux autres candidats étaient plus à gauche que lui et pour l’un, ont joué à fond sur cette carte. Fabius pour ne pas le citer.

                        Alors oui, certainement que Royal va, sur certains points, se positionner plus au centre-gauche...Mais il n’empêche qu’elle ne fera jamais le pas du « Je propose un programme social-démocrate. »

                        Elle a beau louer les modèles nordiques, le PS en tant qu’appareil, les militants, une bonne partie (sans doute encore majoritaire vu les 10-15% de l’extrême-gauche) de l’électorat de gauche ne voudront pas en entendre parler.

                        Souvenons-nous du « Mon programme n’est pas socialiste » d’un certain candidat. Allez donc lui demander ce qu’il pense de la « social-démocratie » comme positionnement idéologique lors d’une élection !


                      • manu 7 avril 2007 10:44

                        oui alloneau , tout à fait . Le problème est que S.Royal ne s’est pas encore trouvée !

                        elle peut aussi bien apparaitre dans les colonnes de challenges comme celle du journal de la CGT. ses propositions, comme celles de Sarkzoy, prises une par une sont « bonnes » ou en tout cas pour la plupart logiques ; le problème est qu’ensemble rien ne tient la route.. +1 d’un côté et -1 de l’autre ca fait Zero..sauf qu’ici on ne parle pas de budget mais de « direction »

                        Le problème est qu’un programme, un projet une philosphie c’est un ENSEMBLE de mesures, une cohérence de pensée, une symbiose d’intêrets... hors au PS comme à l’ump on veut tout, on veux aller dans toutes les directions, on veux plus d’interventionnisme avec plus d’autonomie, Plus de partage avec plus d’égoisme, moins d’assitanat avec plus d’aide...tout et son contraire !

                        Ségolène se veut social démocrate..tout en voulant (elle l’a dit) interdire ou du moins punir fiscalement les entreprises qui licencient. Elle veut mettre entièrement à la charge de l’état pendant 1 an, les jeunes pour son contrat nouvel embauche. Elle est certes pour l’entreprise..mais une entreprise qui DOIT ou ne doit pas dont les nouveaux salariés sont payés par l’etat...c’est plus un orientation « marxisante » que social-démocrate.

                        être marxiste comme socialiste, comme démocrate, comme libéral ou néo-mondialiste ce n’est pas juste un souhait c’est une homogénéité de pensée, encore une fois une cohérence intellectuelle et fonctionnelle. Rocard est social démocrate, Delors est social démocrate, même DSK est social démocrate..Ségolène elle se contente pour l’instant de « désirer l’avenir ». Entre désirer et être il y a un pas qui n’est pas encore Franchi


                        • allonneau (---.---.224.26) 8 avril 2007 09:46

                          Je suis plutôt d’accord avec le manque de cohérence du programme du PS (et de l’UMP)qui avancent des propositions à géométrie variable, ciblées selon les électorats et les catégories sociales puis déclinées en fonction des supposées attentes de l’opinion.Il y a effectivement un côté « attappe-tout » qui crée une réelle confusion intellectuelle puisque la ligne politique évolue selon les interlocuteurs ,les différents temps médiatiques de la campagne(il faut trouver régulièrement un thème mobilisateur ;cf le dernier en date:le sémantiquement maladroit CPC).Cet empilage hétéroclite et opportuniste répond à des tactiques de campagne électorale qui « s’ajustent » au jour le jour pour faire l’actualité et focaliser le débat sur une thématique sensée procurer un avantage électoral ;d’où la sucession ininterrompue des thématiques sans lien entre elles...Il n’empêche qu’au-delà de ces considérations de tactiques électoralistes on assiste au début d’un timide aggioramento du PS vers une idéologie sociale-démocrate mieux assumée...


                        • abraham070407 (---.---.98.46) 7 avril 2007 17:16

                          Ce genre de billet c’est comme les couches-culottes qu’on nettoie avec les enfants aprés pipi ou caca. Bayrou fait assurément peur aux tenants coûte que coûte au maintien du jeu pervers et hypocrite des appareils bureaucratico-rentiers des 2 partis UMP et PS, champions de l’illusion et du sectarisme. les candidats autoproclamés vainqueurs et engoncés par leurs ouailles d’allegeance d’intérêts mesquins, ne peuvent plus se retenir de s’uriner ou de déféquer involontairement à l’annonce chaque fois de la surprise Bayrou. Espérons qu’ils ne soient pas térassés d’une crise cardiaque mortelle ou handicapante à l’annonce des résultats le jour J.

                          Quant à la notion de charisme ou de caractère dans l’espace politique, je constate malheureusement que votre formation en psychologie et en neuro-sciences ne vous a pas été d’un secours pour une bonne appréhension de ces concepts et de ces processus de dynamique de la personnalité humaine.

                          Je vous renvoie pour votre édification à mon long commentaire « ôtez les oeillères factices pour voir clair et vrai »


                          • lolokerino (---.---.41.177) 8 avril 2007 07:40

                            «  »Bayrou fait assurément peur aux tenants coûte que coûte au maintien du jeu pervers et hypocrite des appareils bureaucratico-rentiers des 2 partis UMP et PS, champions de l’illusion «  »

                            toujours cette argument d’un pouvoir qui serait confisqué par l’umps !! umps , l’invention de Le Pen, largement reprise par les aficionados de bAYROU et lui même !

                            Bien sur sans avoir l’honneteté de rappeller que dans nombre de villes ou departements le pouvoir de droite s’apelle UMP/UDF et Même UDF/UMP La droite parlementaire et les gouvernement de droite on relevé de cette même force UDF/UMP largement depuis 25 ans et même 32 pour englober le president centriste, Giscard.

                            Bayrou ne fait pas peur, mais la confusion qu’il propose, la synthese de ces années que represente le centre et à l’opposé des choix necessaires de la France

                            Déjà , en 2002, le calamiteux deuxieme tour Chirac Le Pen est en parti responsable de l’absence de debat sur l’evolution a donner au Pays

                            Plus que jamais les français doivent choisir entre :

                            Enfin reformer leur pays comme l’on fait la plupart des pays européen et le canada , c’est a dire revoir en profondeur le poid de l’etat et de la depense publique ou

                            Maintenir cette exception française et choisir le toujours plus de collectivisme comme le propose la gauche

                            Faire croire qu’il est possible de mettre tout le monde d’accord sur ces clivages importants est au minimum illusoire et plus certainement demagogue !

                            Seul doit etre favorisé le courage politique necessaire pour mettre en oeuvre des reformes en profondeur ( retraite, temps de travail, code du travail, fiscalité )

                            Comme le dit justement Tapie ( c’est bien la premiere fois que j’approuve ce monsieur...)Bayrou en opposition avec l’ump et pour satifaire à son ambition personnelle (legitime) aurait du revendiquer et se battre pour gagner la primaire à droite

                            Au lieu de cela, il se place à la manoeuvre politicienne, draguent dans les rangs socialistes et aupres de leurs electorats (enseignants et leurs syndicat, surfe sur le rejet des elites selon la methode Le Pen ( parisianisme , ena , journalistes etc) Mais soyez sans illusion, si un jour Mr bayrou a le pouvoir, ce sera pour defendre son conservatisme issue de sa democratie chretienne aujourd’hui mise en retrait

                            Bayrou revendiquant le camps de droite centre droit aurait été plus honnete avec ses convictions et celle de son equipe raprochée ( de sarnez , de courson, morin)

                            Qui croit la sincerité de Bayrou quand il dit approuver la demarche de Besancenot ? ce n’est pas du racollage cela ? Indigne en tout cas !


                            • Blablabla (---.---.95.202) 9 avril 2007 07:28

                              @ voltaire

                              volontaire ce voltaire :

                              « (Bayrou étant la cible favorite de tous ceux qui ont peur pour leur favori...) » est là son seul argument.

                              Recherchez cher voltaire l’origine de la naissance de VOX :« Le principe du Cybionte consiste donc à faire interagir les hommes, les machines et les réseaux informatiques ».

                              Vous, cher voltaire, êtes-vous l’un ........ou l’autre ? N’avez vous point de sentiments face à cette campagne politique passionnante ? Et plus précisemment, pourquoi restez-vous dans un style purement académique, consensuel, finalement énervant ?

                              « AgoraVox ne publiera pas des articles qui expriment uniquement des opinions personnelles, subjectives ou non vérifiables ». Cette loi tacite n’interdit pas la publication de l’article ci-dessus lequel apporte un éclairage nouveau dans les débats techniques, si tant est qu’il y en a.

                              Quand l’auteur dit « Pour être choisi il faut donner envie, créer du désir », il s’exonère de sa coupable opinion anti-bayrou qu’il expose bravement et intelligemment.

                              Ou est l’amour dans tout ça bordel ?

                              Pour ma part, je ne saurais voir les oreilles de FB pendant 5 ans à la télé, sur les murs, les journaux, les autobus, et tous les produits dérivés du marketing politique.

                              Comme disait l’autre un jour : Coluche était très drôle en scène, il avait un coeur en or, mais dans la vie en général, c’était un sale con.

                              Allez voter Enfoirés !


                              • Muadib (---.---.152.143) 9 avril 2007 10:35

                                « Pour ma part, je ne saurais voir les oreilles de FB pendant 5 ans à la télé, sur les murs, les journaux, les autobus, et tous les produits dérivés du marketing politique. »

                                Avec la chirurgie, tout s’arrange ! Et puis ça vous permettra d’éteindre votre télé, de vous plonger dans la lecture, de partir un an en Amazonie ! De révolutionner les nano-technologies en vous proposant comme cobaye aux Etats-Unis. D’aller dire « Bonjour » aux inuits, aux oiseaux des Iles Galapagos !

                                Les Oreilles, un désir d’Avenir.

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