La ténacité du patronat

De toute évidence le patronat tient bon, depuis toujours il est à l’offensive dans sa quête d’amélioration concernant la rentabilité de l’outil de travail.

 En y regardant de plus près, on constate que rien n’est épargné aux travailleurs et ce depuis des siècles :

 _ Conditions de travail minables avec ses maladies professionnelles, ses accidents ses mutilations et ses morts

 _ Salaires minables qui pour les salariés au smic ne permettent pas d’en vivre décemment.

 Le patronat, au-delà de l’amortissement de ses investissements, cherche à multiplier ses profits et qu’importe si la classe salariale en fait les frais. Ce n’est pas un hasard si son objectif aujourd’hui est de saborder le code du travail, si il délocalise l’emploi dans des pays où il n’y à pas de réglementation protégeant les travailleurs. C’est une stratégie murement réfléchie de sa part.

 Il attaque sur tous les fronts. En multipliant ses offensives contre le Code du Travail , contre l’existence des Conseils prud’homaux, contre les CDI, contre les charges sociales c’est bel et bien ses profits qu’il veut améliorer.

Tous les prétextes lui sont bons pour amener les politiques a durcir les lois contre les travailleurs. Nous avons entendu les patrons proposer des heures supplémentaires quand dans le même temps ils supprimaient des emplois en France pour les délocaliser dans d’autres pays. Nous les avons entendus proposer la création d’un million d’emplois si l’Etat les dédommageait de plus de 100 milliards d’EUROS. Nous les avons entendus se plaindre de ne pouvoir faire ce qu’ils veulent sur le respect des droits des travailleurs. Aujourd’hui, se servant de la faiblesse de nos gouvernants, ces exploiteurs s’attaquent aux CDI et au Code du Travail et aux instances des Conseils de Prud’hommes qui répriment les abus patronaux .

 En supprimant les CDI, les patrons s’octroient le droit de licencier ou d’embaucher en fonction de leurs seuls intérêts ce qu’ils pratiquaient déjà avec l’utilisation des boites d’intérim. Ainsi ils on pu supprimer des emplois, rationnaliser les heures non productives et uniformiser les salaires au smic. Avec leurs rationalisations ils ont pu délocaliser à la recherche d’une main d’œuvre prête à accepter n’importe quelles conditions de travail. 

 Le propre du capitalisme, c’est de faire du profit rien que du profit en exploitant ceux qui ne sont pas propriétaires des moyens de production. Les richesses réalisées sur le peuple ne sont pas redistribuées, mais accumulées par ces patrons sans scrupules, pour continuer à spéculer et accroitre encore plus leurs profits.

 La force financière dont ils disposent permet à ces patrons d’être propriétaires des grands moyens d’informations, des économistes, des juristes qui planchent sans interruption sur les moyens d’interpréter ou de contourner les lois, mais le plus évident c’est comment ils sont parvenus à soudoyer les hommes politiques qui ne sont que des marionnettes entre leurs mains.

 Le véritable fléau de notre civilisation c’est le Capital, tous ces vampires assoiffés de fric qui au nom de leur opulence sèment la misère et maintiennent le peuple dans l’ignorance pour mieux l’exploiter.