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Accueil du site > Tribune Libre > La pauvreté : une fatalité aggravée par la démographie

La pauvreté : une fatalité aggravée par la démographie

La pauvreté : une fatalité contrôlable

Tout d'abord, la pauvreté est-elle une fatalité ?

Au risque de heurter autant les incorrigibles optimistes que ceux dont l'idéologie se réduit à la nier avec une obstination n'ayant d'égal que leur aveuglement, la réponse est OUI, et les deux observations ci-après suffisent à le démontrer. La première se fonde sur des chiffres que nous fournit l'histoire, la seconde sur la structure pyramidale de la société, évidence dont seule la cécité ou le refus doctrinaire de l'admettre peuvent expliquer qu'elle soit le plus souvent ignorée.

Historiquement d'abord. À l'aube de notre ère, la Terre était peuplée d'environ 250 millions d'êtres humains. Deux millénaires plus tard ils sont 7 milliards, dont près de 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde – laquelle est tout autre chose que cette pauvreté relative et codifiée dont toutes les démagogies usent et abusent. L'homme et le progrès dont il est l'auteur, ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu'il y avait d'êtres humains de toutes conditions sur terre à une époque qui peut être considérée comme le début de leur entreprise de civilisation à l'échelle planétaire. Et la population augmentant de nos jours, quotidiennement, de 250 000 individus, nous serons bientôt plus de dix milliards.

Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche d'un pessimisme exagéré. Effectivement, alors que le nombre de pauvres a été multiplié par 6 – ce qui est un strict minimum supposant que tous les êtres humains qui vivaient en l'an 1 étaient dans le dénuement –, la population totale, toutes conditions confondues l'a été par 28. De quoi radicalement dédramatiser l'expansion de la pauvreté ! Mais ce qui nous intéresse ici est la progression ininterrompue de celle-ci, en nombre ; manifestation de cette fatalité contestée par ceux qui espèrent depuis 2 000 ans sa disparition, alors qu'elle ne cesse pas d'augmenter.

Que la civilisation ait créé plus de riches que de pauvres est une chose, mais quels ont été et demeurent ses effets sur la pauvreté ? Quand bien même il n'existerait qu'une poignée de miséreux sur terre, c'est leur sort qui nous intéresse, or la réponse est indiscutable et connue de tous : le nombre de pauvres profonds a augmenté d'au moins un milliard et quelques centaines de millions en vingt siècles. Quant à savoir si cette variation a connue des fluctuations et quels en ont été les pics ou les baisses, il s'agit là d'aspects statistiques ne changeant rien à une hausse constante du nombre de laissés pour compte. Il s'agit donc de réaliser qu'à un moment donné de l'histoire des hommes – en l'an 2000 – le nombre de ceux-qui sont atteints de misère profonde, et la croissance ininterrompue de ce nombre sont inacceptables, même s'il est communément admis que ces miséreux ne représentent que 10 à 20% de la population totale de la planète.

Face à ce constat, s'il peut paraître sensé de croire que l'accroissement de la population est porteur de progrès, n'est-il pas permis de penser qu'il peut avoir d'autres effets ? Il est grand temps d'ouvrir les yeux, d'en débattre sérieusement et surtout d'agir avec pragmatisme, pour autant que nous soyons réellement déterminés à y changer quoi que ce soit.

C'est cette lucidité qui nous permet de concevoir que la grande majorité des 250 000 êtres humains supplémentaires qui déferlent chaque jour sur la planète pour y surpeupler la pyramide sociale (fig. 1), rejoint la base de celle-ci et augmente principalement la population des pauvres, quelle qu'en soit la proportion. Que certains parviennent ensuite à s'extraire de leur condition est une tout autre affaire.

Fig. 1

À critères de segmentation constants, il en résulte le développement en nombre de toutes les catégories sociales, mais selon un mécanisme qu'exprime la figure 2. Et s'il est possible aux individus qui bénéficient des effets d'un progrès matériel évident de se livrer avec un certain recul à une telle observation, tout se passe dans l'opacité d'une misère aggravée par une démographie galopante pour les autres. L'élite, constituée des nantis, faisant cette opinion qui dénonce la pauvreté, il est plus que temps d'y penser autrement, à l'époque où la population du globe a largement franchi le cap des 7 milliards. Nul doute que ce soit d'autant plus indiqué que cette dénonciation repose sur des critères d'évaluation contestables et contestés, ignorant ou allant jusqu'à nier le rapport existant entre l'accroissement du nombre d'êtres humains et leur misère.

Fig. 2

 

Mais encore faut-il avoir conscience de cette pyramide sociale dont nous vivons tous prisonniers. Il faut savoir en effet que le terme même de "Pyramide sociale" était encore récemment tellement ignoré des sociologues qu'il ne figure pas davantage que sa définition dans le Dictionnaire de la sociologie (Larousse, 1989), à la rédaction duquel ont pourtant contribué 58 chercheurs, professeurs d'université et autres experts en sciences humaines.

Sauf changement depuis fin 2013 – date de cette observation –, même ignorance du côté du lexique publié sur le site des Sciences Économiques et Sociales :

http://ses.ens-lyon.fr/lexiques-et-dictionnaires-33964.kjsp?RH=SES_04 ;

du glossaire publié sur le site de melchior :

http://www.melchior.fr/Glossaire-et-biographies.118.0.html ;

dans l'EcoDico du web pédagogique : http://lewebpedagogique.com ;

sur le site BRISES (Banque de Ressources Interactives en Sciences Économiques et Sociales) :

http://terminale.ses.webclass.fr ;

dans le dictionnaire en ligne d'Alternatives Économiques :

http://www.alternatives-economiques.fr/dictionnaire_fr_52.html ;

parmi les définitions des concepts utilisés par le Centre d'observation de la société :

http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/liste-definitions.htm ;

dans le DicoPo, dictionnaire de théorie politique : http://www.dicopo.fr/spip.php?rubrique2.

Ignoré même du FMI : http://www.imf.org/external/np/term/fra/index.htm autant que dans le Glossaire des sciences sociales (en anglais) du sociologue Frank Elwell :

http://www.faculty.rsu.edu/users/f/felwell/www/glossary/Index.htm

Il ne figure même pas – comble du dédain – parmi les bourdieuseries du maître :

http://homme-moderne.org/societe/socio/bourdieu/lexique/index2.html

Et pourtant, le web offre 1 250 000 occurrences en réponse à la question posé à Google et 2 390 000 quand elle est posée à Yahoo. Que ceux qui seraient en mesure de le faire ne manquent pas de contester ces propos.

Soulevant davantage de questions qu'ayant la prétention d'y apporter des réponses, curieux de sociologie et interpellé par une misère omniprésente que la démographie encourage, Candide voudrait pourtant partager les sentiments que lui inspire le croisement de ces deux disciplines. Et c'est précisément l'observation de cette pyramide sociale, par les évidences qu'elle affiche, qui conduit à énoncer les postulats du rééquilibrage dont la société moderne a le plus grand besoin pour parvenir à davantage de justice sociale :

- La structure pyramidale de la société humaine est inéluctable, du simple fait de la diversité et de l'interdépendance de ses membres.

- En tout, richesse et pauvreté sont relatives. Existant l'une par l'autre, l'éradication de l'une comme de l'autre ne relève même pas de l'utopie mais du non sens.

- La pyramide sociale est incontournablement assortie de la distance entre sa base, la pauvreté, et son sommet, la richesse, sauf à concevoir la société des hommes comme une fourmilière ravalant l'individu à sa plus simple expression.

- Si la richesse n'a pas d'autres limites que l'avidité des hommes et les ressources de la planète, la misère a la sienne, qui est la limite inférieure de la condition humaine, là où elle peut descendre au niveau zéro, séparant les individus de l'inexistence sociale.

- Contrairement à l'idée encore plus fausse que généralement admise, réduire la richesse de tous augmente la pauvreté de chacun et réciproquement ... sans pour autant faire bénéficier du partage espéré ceux qui en ont le plus besoin ; ce partage étant une tout autre affaire.

Agnostique et apolitique, la simple observation ainsi faite d’une réalité démographique, mise en relation avec la pauvreté et nos inégalités de toutes sortes, ne peut laisser indifférent, quelles que soient ses propres convictions, aussi bien religieuses que politiques.


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54 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 5 août 2014 17:27

    disons 1 riche pour 1000 pauvres

    10 pour 10000

    etc

    toujours autant de pauvre en %

    la seule différence est dans le progrès

    au moyen âge, le riche n’avait pas grand chose de plus, sauf la bouffe et des fringues plus belles. et des larbins si fainéant


    • Claude Courty Claudec 6 août 2014 09:04

      C’est que précisément les variations en pourcentage ne sont d’aucun intérêt dans la lutte contre la pauvreté. Ce qui est à combattre, c’est l’accroissement du nombre de pauvres (et plus particulièrement de pauvres profonds) en nombre.


      C’est sûr, au moyen âge, nul ne pouvait profiter du progrès plus qu’un autre, il ne s’était pas encore manifesté. Il faut lire attentivement avant de dire n’importe quoi.

    • foufouille foufouille 6 août 2014 11:39

      ça marche pas. le riche ne partagera pas plus et les pauvres qui resteront ne produiront pas plus. le % reste le même.

      diminuer la population est juste « écolo » extrèmiste


    • Claude Courty Claudec 6 août 2014 13:23

      Comme d’habitude Foufouille n’a rien compris car il ne veut comprendre que ce qui lui permet d’en rester à ses idées (empruntées) et ne le dérange pas dans ses certitudes. Depuis le temps qu’elle dure, la lutte des classes a pourtant donné d’assez mauvais résultats pour essayer autre chose. Non ?


    • foufouille foufouille 6 août 2014 16:55

      je suis pas du même avis. c’est tout.

      un peu de riche n’est néfaste, sauf s’ils se goinfrent trop.

      un riche en voudra toujours plus, dans la plupart des cas. diminuer le nombre de pauvres limite juste le nombre de riches possible ou la fortune du riche. les pauvres ne seront pas moins pauvre sauf si le riche est moins riche


    • Claude Courty Claudec 6 août 2014 19:23
      foufouille (---.---.---.30) 6 août 16:55
      « un peu de riche ... », trop se goinfrer », qu’est-ce que ça veut dire ? Te telles affirmations, sans chiffres, ne signifient rien.
      Par ailleurs, c’est une profonde erreur de penser qu’il suffirait d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres ; au contraire. pour une même population en nombre, plus il y a de riches, donc plus la pyramide sociale est haute et pointue, moins sa base est étendue, ce qui signifie que la pauvreté des pauvres régresse, ou que leur niveau de vie s’améliore. Ce qui résulte normalement de l’augmentation de la richesse globale de la société, à laquelle ils contribuent par leur activité.

    • foufouille foufouille 6 août 2014 22:38

      les revenus des riches sont peu connu. on peut juste dire que leurs revenus augmentent plus vite que ceux des pauvres.

      on peut voir la différence dans certains pays : le riche possède tout comme chez nous, le pauvre vit dans une cabane en bois sans eau courante car il fait chaud : le riche se goinfre.

      chez nous, il ne peut être aussi riche mais empêche une partie de se soigner


    • sophie 5 août 2014 17:40

      le niveau de vie des possédants est insoutenable effectivement , il faut donc le réduire et arriver à une moyenne qui satisfasse 10 milliards d’ Humains


      • marauder 5 août 2014 23:11

        sophie il faut donc le réduire et arriver à une moyenne qui satisfasse 10 milliards d’ Humains

        MMmmmm, depuis ton ordinateur, un clic la et hop ?
        La nature du probleme réside en partie dans des illusions de tout types, dont celle-ci. Elles ne font que confirmer que l’humain est un animal avec un gros cerveau. On en est a l’adolescence, cette période ou l’on peut basculer chaque instant et/ou devenir quelqu’un de mature. C’est la découverte de notre pouvoir et cette incapacité a le gérer, la perte d’anciens repères et la necessité d’en trouver des plus réalistes. Cela n’est pas d’aujourd’hui, ca dure depuis au moins la mésopotamie ... Sauf que maintenant on a fait le tour du monde et que celui-ci est bel et bien « finissable ».


      • Claude Courty Claudec 6 août 2014 09:10
        Il semble que nous soyons chaque jour plus nombreux à concevoir que le monde soit « finissable ». Ce qui par contre est moins évident pour le plus grand nombre, ce sont les limites et les conséquences, pour notre environnement et pour nous-mêmes, de notre propre prolifération.

        Pour approfondir cette réaction  : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


      • fcpgismo fcpgismo 6 août 2014 08:05

        Les défenseurs d’une démographie irresponsable et incontrôlé ne font que reprendre le credo des monothéismes.

        Leur avidité n’a d’égal que leur cupidité.
        Défendre une démographie incontrôlé, irresponsable c’est s’assurer une place de choix dans la pyramide,c’est laisser se perpétuer les inégalités.


        • Claude Courty Claudec 6 août 2014 09:14

          Le nombre est en effet le fondement de tous les pouvoirs. La prolifération incontrôlée est la maladie bourgeonnante de l’humanité.

          Pour approfondir cette réaction  : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


        • caillou40 caillou40 6 août 2014 08:07

          Trop de monde sur terre..c’est une évidence..(avec plus d’un milliard de gens qui crèvent de faim)..sans compter les pauvres qui survivent avec des salaires de misères.. !


          • asterix asterix 6 août 2014 10:18

            Sorry mais quelque part le raisonnement sonne faux.
            - Dans les sociétés développées par la générosité hors propos des allocations familiales pour progéniture multiple au détriment du 2,x enfants par famille.
            - Par le message des religions qui interdisent le contrôle des naissances ou prônent la conquête du monde par le ventre de leurs femmes
            - Par le manque de volonté ou de moyens consacrés par les sociétés émergentes ou pauvres au moyen de contraception le plus efficace : le préservatif.
            On se plaint, on se plaint d’une future catastrophe annoncée mais on ne fait rien pour la corriger. Un monde d’hypocrites qui se plaint de ce qu’il engendre...
            L’exemple le plus flagrant : l’Egypte. Un territoire quasi désertique mais le record du monde d’habitants au km carré dix km de part et d’autre du Nil. Le pays doit importer plus de 50% de la nourriture qu’il consomme et l’on s’étonne qu’il soit d’une pauvreté confinant au dénuement.


            • Claude Courty Claudec 6 août 2014 10:25

              @ asterix


              Je ne vois vraiment pas en quoi le raisonnement sonne faux, puisque nous disons exactement la même chose. La question étant de savoir comment faire pratiquer aux plus pauvres les taux de natalité des plus riches.

              Pour approfondir cette réaction, voir mes articles sur le même sujet, déjà publiés sur Agoravox et/ou  : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com



            • marauder 7 août 2014 08:33

              Sur le coup asterix a d’autant plus raison que ta facon a toi de voir le probleme est encore une vision tres occidentaliste, interventionniste...


              La question c’est surtout, comment faire en sorte que les plus riches arretent d’etre les plus riches....

              Vision ethnocentrée a faire peur...

            • Claude Courty Claudec 7 août 2014 09:16

              marauder (---.---.---.19) 7 août 08:33

              (Je me répète)
              C’est une profonde erreur de penser qu’il suffirait d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres ; au contraire. pour une même population en nombre, plus il y a de riches, donc plus la pyramide sociale est haute et pointue, moins sa base est étendue, ce qui signifie que la pauvreté des pauvres régresse, ou que leur niveau de vie s’améliore. Ce qui résulte normalement de l’augmentation de la richesse globale de la société, à laquelle ils contribuent par leur activité.
              Démonstration par l’image sur 

            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2014 11:22


              Il existe deux voies pour réduire la pauvreté sur la planète :
              1)
              Réduire drastiquement le nombre des pauvres dont l’absence d’éducation interdit la diminution spontanée de la démographie par les moyens habituels de contraception.
              2)
              Accroître drastiquement le niveau de « richesse » des « pauvres » puisque l’amélioration du niveau de vie va de pair avec la diminution de la démographie.

              On a fait beaucoup d’efforts (aide au développement) dans cette voie mais ils se sont perdus dans les sables ainsi qu’on peut en juger dans le cas de la commercialisation des produits vivriers qui n’enrichissent toujours pas leurs producteurs.

              La question qui ne se posa jamais - SincéritéS

              • Claude Courty Claudec 6 août 2014 13:07
                Totalement d’accord avec vous sur le premier point. La question étant toutefois dans le choix des moyens, l’extrémisme étant comme en tout porté aux pires méthodes. La solution semble donc résider dans un alignement des taux de fécondité des plus pauvres sur ceux des plusriches (déjà évoqué par ailleurs dans ce fil). Il semblerait à ce propos que la promotion de méthodes et moyens de contraception comme outils de lutte contre la surpopulation des familes les plus pauvres, commence à « porter ses fruits ».

                Sur le deuxième point par contre, le sable dont vous parlez, dans lequel vonst se perdre ... , n’est-il pas tout bonnement la pyramide sociale elle-même et ses niveaux immuables. Il ne faut pas en effet négliger que pauvreté et richesse sont relatives et que l’enrichissement de la base de la pyramide ne change rien à une structure résultant de l’interdépendance entre tous, à la distance près entre son sommet et sa base. Mais quand bien même nous parviendrions à réduire cette hauteur pour faire de la pyramide une fourmilière ravalant les individus (mis à part ceux qui les dirigeraient) à leur plus simple condition (vœu inconscient ou innavoué de l’utopie égalitariste), l’insatisfaction de ceux qui logeraient à sa base n’en serait pas changée pour autant.
                Chacun d’entre nous est et sera toujours le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi. La solution, par l’alignement des taux de natalité des différentres catégories sociales évoqué plus haut, pourrait donc conduire à la maîtrise du nombre, tel qu’il puisse en résulter une pyramide sociale en rapport :
                1° avec les ressources d’un monde fini
                2° avec sa propre gouvernance. Plus le nombre est élevé, moins sont distribuables dans de saines conditions les richesses qu’il produit et plus belle est la part aux profiteurs en tous genres.
                Certains avancent le chiffre de deux à trois milliards d’humains comme un optimum.

                Pour approfondir cette réaction voir mes autres articles sur Agoravox et/ou


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2014 14:08

                Par Claudec (---.---.---.238) 6 août 13:07
                « l’enrichissement de la base de la pyramide ne change rien à une structure résultant de l’interdépendance entre tous »

                Pour les pauvres concernés par mon article lié, l’enrichissement de la base de la pyramide changerait leur situation de manière absolue s’ils avaient le bonheur de pouvoir en jouir depuis plus d’un siècle.


              • Claude Courty Claudec 6 août 2014 15:54
                Jean-Pierre Llabrés (---.---.---.82) 6 août 14:08

                Mille excuses, j’avais zappé votre lien. J’ai donc lu votre article... ce qui ne change rien à mon point de vue, pour les raisons ci-après :
                . « ... l’agriculteur de produits vivriers, premier opérateur privé du marché. » - Il en a été ainsi partout depuis que le monde et surtout l’agriculture existent et non pas seulement depuis les indépendances.
                . « ... les Pays en voie de développement .... ont mis en place des stratégies ... », « En théorie, ces organismes devaient ... » - Il s’agit là, selon moi, de pratiques s’apparentant à tout ce qui s’oppose à la sélection naturelle et rappelle ce que j’appellerai « l’aide à l’américaine » ; pavée de bonnes intentions mais un peu trop oublieuses de la nature humaine (chez les donateurs comme chez les récipiendaires). Nous pouvons le regretter ou non, mais nous sommes condamnés à faire notre bonheur (et notre malheur), d’abord par nous-mêmes.
                . « Si ces organismes avaient eu des stratégies commerciales vertueuses et avaient été rentables, ... » - Vous mêlez me semble-t-il un peu facilement la vertu au commerce, à la manière dont d’autres voudraient introduire la morale en politique. C’est omettre que le commerce est avant tout un échange dont l’un des protagonistes entend tirer le plus possible de ce qu’il offre, quand l’autre n’a qu’un objectif : payer le moins cher possible ce qu’il convoite. Ceci étant valable à tous les niveaux de la société, sur tous les marchés, individuellement comme collectivement.

                Là sont les raisons pour lesquelles d’aussi généreuses entreprises sont tôt ou tard condamnées à à n’être rien d’autre que l’effet de la compassion des nantis à l’égard de ceux qui ont eu le malheur de naître pauvres et sont structurellement condamnés à continuer de se multiplier dans la pauvreté. Et c’est là qu’est le caractère abominable de la pyramide sociale, que seul la maîtrise démographie est susceptible de réduire (et non pas d’éradiquer).


              • kilio 6 août 2014 16:29

                A JP Llabrés

                « Accroître drastiquement le niveau de « richesse » des « pauvres » puisque l’amélioration du niveau de vie va de pair avec la diminution de la démographie ».


                Ca c’est le concept nations unies sur la transition démographique que l’on nous vend depuis des années : le niveau d’éducation des petites filles et l’augmentation de richesses assurera la transition démographique, comme jadis, la ’main invisible’ était censée à réguler l’économie...


                Le problème et l’on commence à s’en apercevoir c’est que c’est en grande partie faux, notamment pour l’Afrique : malgré l’augmentation du niveau de vie, la transition démographique ne se fait pas, ou mal :


                Extrait d’un article des Echos  :


                La raison de cet envol (démographique en Afrique) ? Une «  singularité africaine », explique Gilles Pison : sa transition démographique tardive. Ce mouvement historique, qui fait passer les sociétés d’un modèle de natalité et de mortalité fortes à un modèle de natalité et de mortalité faibles, est déjà réalisé ou en cours un peu partout dans le monde, même dans les pays en développement. En Afrique, on n’en est toujours qu’à la première phase de cette « transition », car, si l’on vit plus vieux grâce à l’hygiène et à la médecine, une inertie sociale fait que l’on fait toujours beaucoup d’enfants : 4,6 enfants par femme en moyenne. «  La contraception est timide et il n’y a pas de volonté politique en matière de planning familial »...


                Ainsi, on nous expliquait doctement voilà quelques années encore, que le ’pic démographique’ se situerait en 2050 à environ 9 milliards d’individus.

                Les mêmes démographes que j’ai entendu récemment sur une radio publique viennent maintenant nous expliquer qu’en fait... il faudrait mieux tabler sur 10, 11 voire 12 milliards d’individus... parce que curieusement et notamment en Afrique subsaharienne, allez savoir pourquoi, cette transition de se fait pas vraiment...


                Le discours sur la transition démographique est un leurre qui empêche de réagir et de réfléchir sur ce qu’est aussi la démographie : la démographie est une politique de survie mais aussi de puissance. La démographie, c’est la politique de puissance des pauvres ou, fonctionnant en systèmes familiaux et claniques, la puissance du clan est la garantie, à terme, de la domination territoriale, économique et culturelle.


                Mais comme en France les pauvres sont systématiquement considérés comme des victimes à cause semble-t-il d’un mix d’un résidu de culture ’Ya bon Banania’ du bon sauvage et de christianisme laïcisé, on est pas prêt d’une prise de conscience réelle sur le sujet, à savoir, une politique de puissance et de domination démographique.


                Maintenant comme le disait Cousteau qui avait décidé de consacrer sa fin de vie au sujet qui lui paraissait le plus central pour l’humanité, la démographie et que je cite de mémoire : ’On peut vivre avec 13 ou 14 milliards d’individus sur terre’, ’techniquement on trouvera les solutions sans problème... Le seul problème est de savoir comment on veut vivre et faire vivre nos enfants... on pourra vivre à 13 ou 14 milliards en vivant, pour la plupart, dans des HLM, sans écosystème véritable et dans une violence pemanente... Si c’est ça la vie que l’on veut, elle sera possible...’.


              • Claude Courty Claudec 6 août 2014 18:55

                Ces démographes sont-ils optimistes ou bornés, qui refusent de faire passer avant leur fumeux concept de transition démographique, l’évidence d’une population passée de 250 millions à bientôt dix milliards d’individus en un peu plus de 20 siècles ? Sans compter l’accélération de cette augmentations au cours des dernières décennies et les démentis apportés par les faits à leurs prévisions successives.

                Il est vrai qu’avec la conviction que la planète est capable de supporter une bonne vingtaine de milliards d’habitants, ils ont encore le temps de prendre conscience de leurs erreurs.


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2014 19:06

                Par Claudec (---.---.---.238) 6 août 15:54
                « Il en a été ainsi partout depuis que le monde et surtout l’agriculture existent et non pas seulement depuis les indépendances. »
                Sous votre plume, pas une once de différence entre pays développés et pays dits « en développement »...


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2014 19:12

                Par kilio (---.---.---.199) 6 août 16:29
                "Ca c’est le concept nations unies sur la transition démographique que l’on nous vend depuis des années : le niveau d’éducation des petites filles et l’augmentation de richesses assurera la transition démographique, comme jadis, la ’main invisible’ était censée à réguler l’économie...
                Le problème et l’on commence à s’en apercevoir c’est que c’est en grande partie faux, notamment pour l’Afrique : malgré l’augmentation du niveau de vie, la transition démographique ne se fait pas
                ,"

                Le problème est que je n’ai pas encore vu ce mouvement d’augmentation de la richesse et d’écucation des populations en Afrique rurale...


              • Claude Courty Claudec 6 août 2014 19:34

                Non !

                Pour une première raison, qui est qu’à l’époque de la mondialisation, la pyramide sociale ne peut et doit être considérée qu’à l’échelle planétaire. Les difficultés éprouvées par les pays émergents seraient-ils sans incidence sur les conditions d’existence et l’avenir des pays développés ? Et réciproquement.
                La deuxième raison est que les pays développés d’aujourd’hui ne l’ont pas toujours été, particulièrement en matière d’agriculture.

              • marauder 7 août 2014 08:37
                Il est normal de ne pas voir les effets escomptés, car les causes que l’onu cherche a recréer ont été mise en place de manière « fortuite », non réfléhie, cela s’est fait tout seul, et avec d’autres éléments et facteurs, autre époque. On peut bien sur avoir une théorie, mais l’appliquer dans le reel est plus qu’une gageure. Encore une fois, aller a l’école n’a pas rendu les occidentaux plus lucides pour autant.

                La croyance est de mise.

                L’occident aurait jamais du mettre son nez dans les affaires du reste du monde, restons-en la, et acceptons de voir les conséquences malheureuse de cette pensée occidentale.



              • Claude Courty Claudec 7 août 2014 09:23

                marauder (---.---.---.19) 7 août 08:37


                Si vous remplacez « fortuite » par « sous l’effet d’une compassion aussi sommaire que romantique », vous dites la même chose que moi.

              • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 16:24

                Pierre Rabhi ferait bien de lire ou relire Cousteau, parce que pour ce gourou, « la démographie n’est pas le problème ». Et le tour de passe-passe sémantique ne s’arrête pas là. 

                A la question légitime « y a-t-il un problème démographique », il répond par « la démographie n’est pas LE problème » (jusqu’à présent avons-nous dit le contraire ?) pour finir sur « il n’y a pas de problème démographique ». C’est un peu cousu de fil blanc mais ça marche.
                Et ça n’est pas fini. Il y aurait d’un côté ceux qui ont conscience de l’inégalité de répartition des richesses, et de l’autre ceux qui essaient de cacher ce problème en faisant diversion sur la démographie. 
                A ses adeptes, l’idée n’est pas venue qu’on peut très bien avoir les deux problèmes, et que traiter un seul c’est essayer de remplir le tonneau des Danaïdes ?

              • Claude Courty Claudec 7 août 2014 17:51

                epe de Bienvenida (alternatif) (---.---.---.224) 7 août 16:24


                Ce n’est pas Cousteau qui devrait inspirer Pierre Rabhi mais Paul R Ehrlich avec son livre « la bombe P ». Il y prendrait connaissances des limites des ressources agricoles de la planète, évaluées par un expert de ces questions au niveau mondial.

                Quand à la prise de conscience des deux problèmes que sont la démographie et la pauvreté (ou ce que vous préférez nommer l’inégalité de répartition des richesses), cet article a précisément pour objet de traiter de leur rapport étroit.et non de faire diversion.

              • sylvie 6 août 2014 14:40

                alors toujours la même question, il y a trop de monde, admettons, que faire ????


                • Claude Courty Claudec 6 août 2014 16:05

                  Que faire ?

                  Maîtriser notre démographie par la dénatalité, par tous les moyens respectueux la personne humaine, en commençant par tout faire pour que les taux de natalité des plus pauvres s’alignent sur ceux des plus riches.
                  Ramener le niveau de la population mondiale à des proportions compatibles avec les ressources de la planète (2 à 3 milliard d’humains seraient largement suffisants).
                  D’autres problèmes en résulteront, comme le vieillissement des populations, mais nous pourrons y consacrer les moyens que nous consacrons vainement à tenter de vivre en surnombre et toujours plus nombreux (250 000 êtres humains supplémentaires, chaque jour).
                  Notre choix est en tout état de cause : naître moins nombreux ou vivre moins vieux ; en attendant de subir ces deux contraintes conjointement.

                • Innsa 6 août 2014 15:00

                  La pauvreté n’est surtout pas liée au système économique prédateur, au gaspillage des ressources, à la sur exploitation des terres, à l’accumulation par un petit nombre des richesses etc... non. Il s’agit d’un problème démographique.
                  S’il y avait moins de monde sur la terres, Wall street, les multinationales, les banques, les milliardaires etc. partageraient avec le petit nombre.
                  S’il y avait moins de monde sur la terre, il n’y aurait plus de cupidité... plus d’exploitation de l’homme par l’homme etc. etc.

                  La pauvreté, ce la n’est pas apparue aujourd’hui. Elle existait dans l’antiquité pour les esclaves et ceux qui ne sont pas nés dans la bonne famille. Elle existait pour le plus grand nombre au moyen Age lorsqu’il n’y avait pas 6 milliards d’hommes sur terre.


                  • Claude Courty Claudec 6 août 2014 16:40
                    Commentaire un peu facile, non ?
                    - Abus de prédation, gaspillage des ressources, surexploitation des terres, sont strictement liés à la surpopulation, tout comme l’enrichissement sans limites des uns par l’activité des autres qui, non content de leur sort, croissent nombre pour les enrichir encore davantage et proliférer de sorte qu’ils soient assurés que la main d’œuvre ne leur manquera pas.
                    - Les multinationales sont de pur produits du nombre en imposant la nécessité. Quant au partage des richesses, vous vous trompez d’article ou mélangez tout.

                    Il peut être utile de rappeler les traits du caractère humain que sont la cupidité et l’exploitation des uns par les autres à condition d’être conscient du fait qu’ils sont pratiqués par tous, partout et à tous les niveaux (les saints mis à part)

                    Pour ce qui est de l’ancienneté, de la permanence, de la relativité et de l’hérédité de la pauvreté, nous sommes tout à fait d’accord.

                  • marauder 7 août 2014 08:46

                    Raisonnement a l’envers ...


                    C’est justement tout les travers que tu décris et ce superbe systeme que tu sembles soutenir qui est la cause directe et indirecte de la surpopulation, pas l’inverse !

                    Ce sontt les interdictions qui font les truands ...

                  • marauder 7 août 2014 08:46

                    Raisonnement a l’envers ...


                    C’est justement tout les travers que tu décris et ce superbe systeme que tu sembles soutenir qui est la cause directe et indirecte de la surpopulation, pas l’inverse !

                    Ce sontt les interdictions qui font les truands ...

                  • Claude Courty Claudec 7 août 2014 09:35

                    marauder (---.---.---.19) 7 août 08:46


                    Le « superbe système » n’a aucun besoin d’être soutenu, il existe tel que la pyramide sociale le représente, et nous en sommes tous prisonniers, quels que soit la vanité, l’énergie et l’entêtement borné dont nous fassions preuve pour nous en évader.

                    Quant à savoir si « ce sont les interdits qui font les truands », je te laisse l’entière paternité d’une telle affirmation (fondée sur quoi ?), considérant pour ma part que l’homme – quelle que soit sa condition – n’a pas besoin d’interdit pour se comporter comme un truand, ce qu’il démontre à longueur de temps.

                  • marauder 9 août 2014 08:41

                    Le « superbe système » n’a aucun besoin d’être soutenu, il existe tel que la pyramide sociale le représente, et nous en sommes tous prisonniers, quels que soit la vanité, l’énergie et l’entêtement borné dont nous fassions preuve pour nous en évader.Dire l’inverse de ce qu’on fait, c’est le summum de l’incohérence et de l’inconséquence.
                    Utiliser sa culture occidentale pour tenter de sortir des généralités est aussi une véritable gageure.
                    Pour en plus finir par dire qu’on est -totalement- soumis, que y’a rien a faire ... ?

                    Quant à savoir si « ce sont les interdits qui font les truands », je te laisse l’entière paternité d’une telle affirmation (fondée sur quoi ?), considérant pour ma part que l’homme – quelle que soit sa condition – n’a pas besoin d’interdit pour se comporter comme un truand, ce qu’il démontre à longueur de temps.

                    Bha y’aurait des trucs a lire, des trucs concrets, mais les gens croyants n’aiment pas les choses concretes et réelles. Pour autant, si un systeme défavorise le truandage, il est évident que des personnalités truandes peuvent toujours exister. De la à avoir 1 truand de temps a autre et toute une civilisation de truand qui se cache, il y’a un pas sociologique qu’il faut avoir le courage de franchir ;)

                    Parce que les « y’aura toujours », ca me fait bien rire, quand on prend pas la mesure ...

                    Un groupe qui a 30 truands, c’est exactement pareil qu’un groupe qui n’en a qu’un ?

                    La preuve, les rascistes adorent dire que quand y’a qu’un étranger, ca va ;)


                  • Claude Courty Claudec 9 août 2014 10:13

                    marauder (---.---.---.19) 9 août 08:41


                    . « Dire l’inverse de ce qu’on fait, c’est le summum de l’incohérence et de l’inconséquence. » - Parce que, selon vous, l’être humain n’est pas vaniteux ? Entêté jusqu’à en être borné, pour tenter de s’extraire de la condition que lui inflige ce sort aveugle qui le fait naître à tel niveau plutôt qu’à tel autre dans la pyramide sociale ? Il fait pourtant penser à une mouche se heurtant jusqu’à en expirer à la paroi qui la retient prisonnière et qu’elle s’entête stupidement à vouloir franchir, sans chercher si d’autres solutions existent . Rapporté à la population humaine, le nombre de ceux qui parviennent à s’extraire de leur condition héréditaire est d’autant plus infime que cette condition est misérable , et il ne peut en être que ainsi.
                    . « ... sortir des généralités est aussi une véritable gageure. » - Une donnée aussi fondamentale que la structure pyramidale de notre société, telle qu’héritée de la nature et consolidée par la nature humaine, ne peut être qu’une généralité, et il en est de même lorsqu’il s’agit de rapprocher ce constat du fait démographique. Je laisse les docteurs en la matière aller dans le détail et les en remercie. Cela ne m’empêche pas d’y être attentif et d’en tirer enseignement, plutôt que de me garder d’aborder la question, comme le font la plupart de ceux dont ce serait le métier ; en particulier de trop nombreux experts en sciences humaines ? 
                    . « Pour en plus finir par dire qu’on est -totalement- soumis, que y’a rien a faire ... ? - Je rappelle tout de même que le sous-titre de cet article est : « La pauvreté : une fatalité contrôlable ». Avec en prime un remède tout ce qu’il y a d’éthique : la dénatalité. Mauvaise foi ou manque d’attention de votre part ?
                    . « Les truands » - Prenant « truand » dans le sens de méchant, opposé à bon (ou sain (t), je prends pour étayer mon point de vue, l’état de la société avec ses mensonges, son hypocrisie, ses égoïsmes, sa cupidité, sa barbarie assoupie et toujours prête à se manifester, sa violence, son intolérance, ... j’en passe et des meilleurs. À moins que vous ne considériez pas ceux qui en font preuve comme des hommes ? Dans ce cas, ceux qui échappent à ce jugement seraient bien peu nombreux ! Méfiance ! Il en est de l’optimisme comme du mariage, il rend aveugle. Certains auteurs vont même plus loin, qui disent que l’optimiste est un imbécile.

                    Voir mes autres articles sur Agoravox ou ailleurs, pour plus de précisions.


                  • Claude Courty Claudec 13 août 2014 00:03

                    Au temps pour moi, lapsus ; ce n’est pas le mariage qui rend aveugle, c’est l’amour, le mariage faisant recouvrer la vue.


                  • Brice Bartneski bartneski 6 août 2014 15:33

                    Les pauvres, c’est comme les riches. Il y en a trop.


                    • Claude Courty Claudec 6 août 2014 16:25

                      Excellente synthèse de l’article et de nombre de commentaires


                    • kilio 6 août 2014 16:23

                      Très bon article qui pose bien les données du problème..


                      • chapoutier 6 août 2014 19:38

                        ces salauds de pauvres trop nombreux

                        on est trop nombreux ? faut réduire la population ! qui commence ?

                         Claudec, vous êtes volontaire pour le suicide préventif ?

                        Obama va régler le problème avec une bonne guerre nucléaire, ou Ebola 


                        • kilio 6 août 2014 19:47

                          Oui les pauvres, par une démographie incontrôlée notamment sont en partie responsables de leur propre misère et votre ironie bien pensante n’y changera rien.


                        • chapoutier 6 août 2014 19:53

                          ironie bien pensante !!!

                          non, je vous assure, des gens qui papotent de manière feutrée de l’extermination de milliards d’êtres humains ne me donnent pas envie d’ironiser.

                          je me contente de poser la question : qui se suicide en premier, ou bien qui décide de qui doit disparaitre et qui doit vivre.


                        • kilio 6 août 2014 20:18

                          Inutile de faire une mise en abîme catastrophiste : vous savez très bien que à part vos cercles secrets que vous êtes le seul à connaitre, personne ne parle de tuer qui que ce soit. On parle de la démographie et des moyens de la contrôler.
                          A une époque où l’on nous parle en permanence de la nécessité pour l’humain de contrôler sa consommation dans un monde fini, il faut comprendre que l’explosion démographique qui n’est qu’un avatar de la société de consommation à la portée des plus pauvres. Je dis simplement que les plus pauvres fonctionnent avec les mêmes ressorts psychologiques de domination que les plus riches, seuls les moyens mis à leur disposition changent....


                        • Claude Courty Claudec 6 août 2014 20:31

                          chapoutier (---.---.---.91) 6 août 19:53


                          Qui a parlé d’extermination, à part vous ? La dénatalité par alignement des taux de natalité des plus pauvres sur ceux des plus riches serait un moyen suffisant.

                          Avant de vous enflammer en confondant pauvres et pauvreté – combattre la pauvreté peut passer par la réduction du nombre de pauvres, ce qui n’est en rien lutter contre ceux-ci –, lisez attentivement l’article.

                        • Pepe de Bienvenida (alternatif) 7 août 2014 16:34

                          @Claudec

                          La réaction de chapoutier est caractéristique. Curieusement, parler de démographie, c’est un moyen encore plus rapide d’approcher le point Godwin que de parler du FN.

                        • Claude Courty Claudec 7 août 2014 18:01

                          Il est en effet laborieux, particulièrement sur Agoravox, de maintenir un fil de discussion sur la voie indiquée par un article commenté. Mais c’est la loi du Net, pour le meilleur et pour le pire.


                        • Claude Courty Claudec 6 août 2014 20:18

                          Je ne pense pas qu’il s’agisse d’ironie, Chapoutier y semble trop peu enclin. Je crois plutôt à une réaction d’indignation à la seule idée que soit réduit le nombre de ces pauvres que Chapoutier affectionne tellement qu’il préfère les voir proliférer, quand bien même ce serait pour servir le grand Kapital.


                          • reveil reveil 7 août 2014 13:38

                            Une chose est sûre, si nous ne ralentissons pas la démographie d’autres vont s’en charger.
                            La gauche, la droite cela n’existe pas. Il y a les riches et les pauvres et plus le riche est riche, plus le pauvre est pauvre. La riches sont des gens qui en avaient marre d’être pauvres et la plupart des pauvres n’avaient pas envie d’être riches sinon ils ne voteraient pas toujours pour le même système.


                            • Claude Courty Claudec 7 août 2014 15:48
                              D’autres vérités méritent d’être rappelées :
                              - Chacun est le riche ou le pauvre de plus riche ou de plus pauvre que soi
                              - Pauvreté et richesse existent l’une par l’autre (sans riches pas de pauvres et inversement - Utopie des égalitaristes menant à la pauvreté pour tous dans une société privée de motivations et de progrès.
                              Mais c’est une erreur de penser que plus le riche est riche plus le pauvre est pauvre. C’est une illusion qui naît du fait que le nombre des uns et des autres augmente simultanément avec une population totale, pyramidalement structurée, dans laquelle le nombre de pauvres est par définition toujours supérieur à celui des riches. 
                              Une autre erreur fondamentale consiste à croire qu’il suffirait d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres. Au contraire, pour une même population en nombre, plus il y a de riches, donc plus la pyramide sociale est haute, moins sa base est étendue, ce qui signifie que la pauvreté des pauvres régresse, ou que leur niveau de vie s’améliore. Ce qui résulte normalement de l’augmentation de la richesse globale de la société, à laquelle ils contribuent par leur activité, à leur niveau.
                              .
                              Démonstration par l’image sur 

                            • Rémi Manso Rémi Manso 8 août 2014 17:14

                              La pauvreté est évidemment liée à la démographie, et le meilleur exemple est le cas du Niger (triste champion du monde de la fécondité avec 7,6 enfants par femme EN MOYENNE) qui se retrouve 187ème sur 187 pays en ce qui concerne l’IDH (Indice de Développement Humain) selon le dernier rapport du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) : info parue hier sur Radio France International (RFI)...
                              http://www.rfi.fr/afrique/20140807-niger-developpement-pnud-croissance-demographique-agriculture/

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